La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

Du sens et du foutre

Démarré par ventoline, Mai 01, 2005, 04:15:57

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ventoline

Loin de représenter l'avant-garde d'une chanson francophone culturelle et novatrice, à la manière d'un M ou d'une Keren Ann, la jeune Lorie n'en est pas moins l'emblème d'une génération très médiatisée: celle des Alizée, L5 ou autre Star Academy.

Une génération d'artistes nés avec Internet et dont les modèles américains Britney Spears, Shakira ou Christina Aguilera n'ont rien à envier à Lorie.

Véritable produit commercial, Lorie brille par sa simplicité et sa beauté. A vingt ans, elle est le porte-parole de centaines de milliers de jeunes, de ceux que l'on appelle les "adulescents".

Une enfance studieuse

Fille unique d'une famille aisée, Laure naît dans le Val d'Oise, près de Paris, le 2 mai 1982. Choyée par ses parents, l'enfance de la jeune fille est heureuse.

Très tôt, sa gaieté et sa sensibilité l'entraînent à pratiquer diverses activités. Tout d'abord la danse, dès l'âge de trois ans, puis le patinage artistique, vers six ans.

Débordante d'énergie, la future Lorie se donne à fond et prend ces deux activités très au sérieux. Si bien qu'elle finit par intégrer une prestigieuse section sport-étude.

Avec un corps de sportive et une tête bien pleine (elle n'a d'ailleurs toujours pas abandonné ses études, puisqu'elle prépare aujourd'hui par correspondance un BTS de communication), la jeune fille comprend très vite que le patinage n'est qu'une étape intermédiaire vers une carrière artistique. Dès lors, tout va aller très vite.

Des patins au micro...

A quinze ans, elle prend la décision d'arrêter le patin pour se consacrer au chant et à la danse. Audacieuse et ambitieuse, encouragée par le goût du spectacle et du public, Lorie fait la tournée des producteurs parisiens.

Finalement, ce sont deux d'entre eux, Johnny Williams et Louis Element qui lui donneront sa chance. Séduits par la jeune fille et son potentiel artistique, ils lui écrivent son premier tube Près de moi. Cependant il est trop tôt pour "investir" sans garantie aucune sur la jeune Lorie.

Le duo Element-Williams teste leur nouveau produit auprès des internautes: ils proposent Près de moi en téléchargement gratuit sur le site peoplesound.fr, un site destiné aux jeunes artistes inconnus.

Surprise ! En deux mois, d'octobre à novembre 1998, le titre attire plus de quinze mille auditeurs. Assurément, les producteurs tiennent la perle rare. Ce succès d'estime offre à Lorie son premier contrat qu'elle signe dans la foulée chez Epic, filiale du groupe Sony.

Le succès

Curieusement, il faut attendre mai 2000 et les dix-huit ans de Lorie pour que le titre Près de moi soit diffusé sur les ondes radios et connaisse le succès qu'on lui sait. Un court passage à vide qui permet à la jeune fille comme les autres de passer son baccalauréat et son permis de conduire, et d'atteindre sereinement sa majorité (souhait des parents ? réglementation ? volonté de l'artiste ?).

Désormais, plus rien n'arrête Lorie, qui bénéficie d'une couverture médiatique conséquente de tous les médias sans exception: radios, télés, magazines, internet, produits dérivés, ...

Il faut dire que Lorie colle tout à fait à la mode: l'Américaine Britney Spears cartonne dans le monde entier et la France tente ouvertement de surfer sur la vague des "lolitas".

Alizée, qui devance de peu notre blonde Lorie, et qui profite de la notoriété de sa tutrice Mylène Farmer, a déjà su s'imposer comme l'une des valeurs montantes de ce début de siècle.

Garder le rythme

Les succès s'enchaînent, soigneusement appuyés par une imposante stratégie marketing: Près de moi dans un premier temps, puis Je serai (ta meilleure amie) ou encore Toute seule.

Très inspirée par le courant musical américain, Lorie développe, au travers de ses clips et apparitions télés, une image seine et dynamique: jeune et jolie, look sobre et sportif, ni alcool ni tabac, danse et bons sentiments.

Elle est pour tous une soeur, une fille, une amie, une fiancée idéale. Une image sympathique et naturelle qui contribue à sa célébrité grandissante.

Adepte des médias et des promotions en tout genre, on voit beaucoup la chanteuse dans les galas (durant lesquels elle n'hésite pas à rechausser les patins pour la bonne cause) ou les émissions de variétés (Union libre, Hit Machine, Fort Boyard, ...).

Billy Crawford, un tremplin vers les Etats-Unis ?

Lors d'un de ces shows, Lorie rencontre le chanteur américain Billy Crawford (Trackin'), qui apparaît aux "States" comme le Britney Spears au masculin.

En effet, ses chansons, subtil mélange de R&B et de dance music, sont savamment illustrées par des clips ensoleillés dans lesquels le jeune homme fait montre d'un grand talent de danseur. Il est d'ailleurs une des idoles de la jeune française.

Ils apparaissent ensemble en juin 2002 dans l'émission de divertissement Fort Boyard et laissent deviner une complicité très forte. Entre-temps en effet, Billy a adapté en anglais pour Lorie sa chanson Près de moi.

By My Side paraît en face B d'une version inédite de Toute seule en mars 2002 et réponde à un désir d'exportation de la chanteuse (et de ses producteurs).

Se vendre (et bien se vendre) aux Etats-Unis ou dans toute l'Europe serait un formidable pied de nez à ses rivales et à ses détracteurs.

Alors que ce projet lui tient vraiment à coeur, Lorie subit, durant l'été 2002, les frasques de ses auteurs-compositeurs-producteurs. Son album Tendrement, sorti en septembre 2002, semblait compromis face aux disputes de Williams et d'Element pour d'obscures histoires de droits d'auteur et de bénéfices. Fort heureusement, il paraît à temps et se place rapidement en haut des hits-parades.

A vingt ans à peine, Lorie récolte les fruits de toute une enfance vouée à la danse et au chant. Une passion que son public, de plus en plus nombreux, lui rend bien.

Offrant l'image d'une jeune fille parfaite et bien dans sa peau, la chanteuse saura-t-elle cependant résister au marché impitoyable de l'industrie du disque ? Un salut qui passe, semble-t-il, par l'exportation de sa musique, à condition qu'elle bénéficie encore, et pour longtemps, de l'appui de ses producteurs et de l'amour d'un public somme toute versatile...
Musique, culture et handicap: http://www.zonemetal.com/

ventoline

Je tiens des explications plus détaillées à disposition des mongols qui trouveraient ce texte abscon.
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sniz

#2
"Hédonisme, pessimisme, utilitarisme, eudémonisme, toutes ces philosophies qui mesurent la valeur des choses d'après le plaisir et la douleur, c'est à dire d'après des phénomènes accessoires, sont des philosophies superficielles et des naïvetés, que tout homme doué de force créatrice et d'une conscience d'artiste ne peut considérer qu'avec ironie et pitié. (...) Vous voulez abolir la souffrance dans la mesure du possible, et il n'y a pas de plus folle ambition. Et nous? Il semble que nous la voudrions encore plus plus profonde et plus grave qu'elle le fut jamais. Le bien-être tel que vous le concevez n'est pas un but, c'est à nos yeux un terme. Un état qui rend l'homme aussitôt ridicule et méprisable, qui fait souhaiter sa ruine. La culture de la souffrance, de la grande souffrance, ne savez pas que c'est là l'unique cause des dépassements de l'homme ? Cette tension de l'âme dans le malheur, qui l'aguerrit, son frisson au moment du grand naufrage, son ingéniosité et sa vaillance à supporter le malheur, à l'endurer, à l'interpréter, à l'exploiter jusqu'au bout, tout ce qui lui a jamais été donné de profondeur, de secret, de dissimulation d'esprit, de ruse, de grandeur, n'at-il pas été acquis par la souffrance, à travers la culture de la grande souffrance?"

j'ai fait que recopier hein

sinon je vois pas le rapport ni avec mon texte ni avec la citation que t'en as tiré

ventoline

#3
Aucun rapport avec ton texte, un petit peu avec la citation qui est le starter de la reflexion.

Il m'a semblé que l'hédoniste (éclairé donc) ne cherchait pas à refuser la souffrance et ne mesurait pas non plus la valeur des choses avec des standards mais avec lui même.

Nan ?
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Dourak Smerdiakov

INTRODUCTION


L'Économie politique, considérée comme une branche des connaissances du légis­lateur et de l'homme d'État, se propose deux objets distincts : le premier, de pro­curer au peuple un revenu ou une subsistance abondante, ou, pour mieux dire, de le mettre en état de se procurer lui-même ce revenu ou cette subsistance abondante; - le second, de fournir à l'État ou à la communauté un revenu suffisant pour le service public; elle se propose d'enrichir à la fois le peuple et le souverain.

La différence de la marche progressive de l'opulence dans des âges et chez des peuples différents a donné naissance à deux systèmes différents d'économie politique sur les moyens d'enrichir le peuple. On peut nommer l'un Système mercantile, et l'autre Système de l'Agriculture.

Je vais tâcher de les exposer l'un et l'autre avec autant d'étendue et de clarté qu'il me sera possible. je commencerai par le Système mercantile; c'est le système moder­ne et celui qui est le plus connu dans le pays et le siècle où j'écris.





Chapitre I

du principe sur lequel se fonde
le système mercantile






La double fonction que remplit l'Argent, et comme instrument de commerce et comme mesure des valeurs, a donné naturellement lieu à cette idée populaire, que l'Ar­gent fait la richesse, ou que la richesse consiste dans l'abondance de l'or et de l'argent. L'argent servant d'instrument de commerce, quand nous avons de l'argent, nous pouvons bien plutôt nous procurer toutes les choses dont nous avons besoin, que nous ne pourrions le faire par le moyen de toute autre marchandise. Nous trouvons à tout moment que la grande affaire, c'est d'avoir de l'argent; quand une fois on en a, les autres achats ne souffrent pas la moindre difficulté. D'un autre côté, l'argent servant de mesure des valeurs, nous évaluons toutes les autres marchandises par la quantité d'argent contre laquelle elles peuvent s'échanger. Nous disons d'un homme riche, qu'il a beaucoup d'argent, et d'un homme pauvre, qu'il n'a pas d'argent. On dit d'un homme économe ou d'un homme qui a grande envie de s'enrichir, qu'il aime l'argent; et en parlant d'un homme sans soin, libéral ou prodigue, on dit que l'argent ne lui coûte rien. S'enrichir, c'est acquérir de l'argent; en un mot, dans le langage ordinaire, Ri­ches­se et Argent sont regardés comme absolument synonymes.

On raisonne de la même manière à l'égard d'un pays. Un pays riche est celui qui abon­de en argent, et le moyen le plus simple d'enrichir le sien, c'est d'y entasser l'or et l'argent. Quelque temps après la découverte de l'Amérique, quand les Espagnols abordaient sur une côte inconnue, leur premier soin était ordinairement de s'informer si on trouvait de l'or et de l'argent dans les environs. Sur la réponse qu'ils recevaient, ils jugeaient si le pays méritait qu'ils y fissent un établissement, ou bien s'il ne valait pas la peine d'être conquis. Le moine Duplan Carpin, qui fut envoyé en ambassade par le roi de France auprès d'un des fils du fameux Gengis-Kan, dit que les Tartares avaient coutume de lui demander s'il y avait grande abondance de bœufs et de mou­tons dans le royaume de France. Cette question avait le même but que celle des Espa­gnols. Ces Tartares voulaient aussi savoir si le pays valait la peine qu'ils en entrepris­sent la conquête. Le bétail est instrument de commerce et une mesure de valeur chez les Tartares, comme chez tous les peuples pasteurs, qui, en général, ne connaissent pas l'usage de l'argent. Ainsi, suivant eux, la richesse consistait en bétail, comme, suivant les Espagnols, elle consistait en or et en argent. De ces deux idées, celle des Tartares approchait peut-être le plus de la vérité.

M. Locke observe qu'il y a une distinction à faire entre l'argent et les autres bien meubles. Tous les autres biens meubles, dit-il, sont d'une nature si périssable, qu'il y a peu de fonds à faire sur la richesse qui consiste dans ce genre de biens et une nation qui en possède, dans une année, une grande abondance, peut sans aucune exportation, mais par sa propre dissipation et son imprudence, en manquer l'année suivante. L'ar­gent, au contraire, est un ami solide qui, tout en voyageant beaucoup de côté et d'au­tre et de main en main, ne court pas risque d'être dissipé ni consommé, pourvu qu'on l'empêche de sortir du pays. Ainsi, suivant lui, l'or et l'argent sont la partie la plus solide et la plus essentielle des richesses mobilières; et d'après cela il pense que le grand objet de l'économie politique, pour un pays, ce doit être d'y multiplier ces métaux.

D'autres conviennent que si une nation pouvait être supposée exister séparément du reste du monde, il ne serait d'aucune conséquence pour elle qu'il circulât chez elle beaucoup ou peu d'argent. Les choses consommables qui seraient mises en circulation par le moyen de cet argent s'y échangeraient seulement contre un plus grand ou un plus petit nombre de pièces; la richesse ou la pauvreté du pays (comme ils veulent bien en convenir) dépendrait entièrement de l'abondance ou de la rareté de ces choses consommables. Mais ils sont d'avis qu'il n'en est pas de même à l'égard des pays qui ont des relations avec les nations étrangères, et qui sont obligés de soutenir des guer­res à l'extérieur et d'entretenir des flottes et des armées dans des contrées éloignées. Tout cela ne peut se faire, disent-ils, qu'en envoyant au-dehors de l'argent pour payer ces dépenses, et une nation ne peut pas envoyer beaucoup d'argent hors de chez elle, à moins qu'elle n'en ait beaucoup au-dedans. Ainsi, toute nation qui est dans ce cas doit tâcher, en temps de paix, d'accumuler de l'or et de l'argent, pour avoir, quand le besoin l'exige, de quoi soutenir la guerre avec les étrangers.

Par une suite de ces idées populaires, toutes les différentes nations de l'Europe se sont appliquées, quoique sans beaucoup de succès, à chercher tous les moyens possi­bles d'accumuler l'or et l'argent dans leurs pays respectifs. L'Espagne et le Portugal, possesseurs des principales mines qui fournissent l'Europe de ces métaux, en ont prohibé l'exportation sous les peines les plus graves, ou l'ont assujettie à des droits énormes. Il paraît que la même prohibition a fait anciennement partie de la politique de la plupart des autres nations de l'Europe. On la trouve même là où l'on devrait le moins s'y attendre, dans quelques anciens actes du parlement d'Écosse, qui défendent, sous de fortes peines, de transporter l'or et l'argent hors du royaume. La même politique a eu lieu aussi autrefois en France et en Angleterre.

Quand ces pays furent devenus commerçants, cette prohibition parut, en beaucoup d'occasions, extrêmement incommode aux marchands. Il arrivait souvent que ceux-ci auraient pu acheter plus avantageusement avec de l'or et de l'argent qu'avec toute autre marchandise les denrées étrangères qu'ils voulaient importer dans leur pays ou transporter dans quelque autre pays étranger. Ils réclamèrent donc contre cette prohi­bition, comme nuisible au commerce.

Ils représentèrent d'abord que l'exportation de l'or et de l'argent, faite dans la vue d'acheter des marchandises étrangères, ne diminuait pas toujours la quantité de ces métaux dans le royaume. -Qu'au contraire elle pouvait souvent augmenter, parce que si la consommation du pays en denrées étrangères n'augmente pas pour cela, alors ces denrées étrangères importées pourront être réexportées à d'autres pays étrangers, dans lesquels étant vendues avec un gros profit, elles feront rentrer une somme d'argent bien plus forte que celle qui est sortie primitivement pour les acheter. M. Mun com­pare cette opération du commerce étranger à ce qui a lieu dans l'agriculture aux épo­ques des semailles et de la moisson. « Si nous ne considérions, dit-il, l'action du laboureur qu'au moment des semailles seulement, où il répand à terre une si grande quantité de bon blé, il nous semblerait agir en insensé plutôt qu'en cultivateur. Mais si nous songeons en même temps aux travaux de la moisson, qui est le but de ses soins, nous pouvons alors apprécier la valeur de son opération et le grand surcroît d'abondance qui en résulte. »

En second lieu, ils représentèrent que cette prohibition ne pouvait pas prévenir l'exportation de l'or et de l'argent qu'il était toujours facile de faire sortir en fraude, par rapport à la petitesse de volume de ces métaux relativement à leur valeur. - Que le seul moyen d'empêcher cette exportation, c'était de porter une attention convenable à ce qu'ils appelaient la balance du commerce. - Que quand le pays exportait pour une valeur plus grande que celle de ce qu'il importait, alors il lui était dû une balance par les nations étrangères, laquelle lui était nécessairement payée en or et en argent, et par là augmentait la quantité de ces métaux dans le royaume; mais que lorsque le pays importait pour une plus grande valeur que celle qu'il exportait, alors il était dû aux nations étrangères une balance contraire qu'il fallait leur payer de la même ma­nière, et qui par là diminuait cette quantité de métaux. - Que, dans ce dernier cas, prohiber l'exportation de ces métaux, ce ne serait pas l'empêcher, mais seulement la rendre plus coûteuse en y mettant plus de risques; que c'était un moyen de rendre le change encore plus défavorable qu'il ne l'aurait été sans cela au pays débiteur de la balance; le marchand qui achetait une lettre de change sur l'étranger étant obligé de payer alors au banquier qui la lui vendait, non seulement le risque ordinaire, la peine et les frais du transport de l'argent, mais encore, de plus, le risque extraordinaire résultant de la prohibition. - Que plus le change était contre un pays, et plus la balan­ce du commerce devenait aussi nécessairement contre lui, l'argent de ce pays perdant alors nécessairement d'autant de sa valeur, comparativement avec celui du pays auquel la balance était due. - Qu'en effet, si le change entre l'Angleterre et la Hollan­de, par exemple, était de 5 pour 100 contre l'Angleterre, il faudrait alors cent cinq onces d'argent en Angleterre pour acheter une lettre de change de cent onces payables en Hollande; que, par conséquent, cent cinq onces d'argent en Angleterre ne vau­draient que cent onces d'argent en Hollande, et ne pourraient acheter qu'une quan­tité proportionnée de marchandises hollandaises; tandis qu'au contraire cent onces d'ar­gent en Hollande vaudraient cent cinq onces en Angleterre, et pourraient acheter une quantité proportionnée de marchandises anglaises; que les marchandises anglaises vendues à la Hollande en seraient vendues d'autant meilleur marché; et les marchan­dises hollandaises vendues à l'Angleterre le seraient d'autant plus cher, à raison de la différence du change entre les deux nations; que par ce moyen, d'une part, l'Angle­terre tirerait d'autant moins à soi de l'argent hollandais et que, de l'autre, il irait d'au­tant plus d'argent anglais à la Hollande à proportion du montant de cette différence et que, par conséquent, la balance du commerce en serait nécessairement d'autant plus contraire à l'Angleterre, et nécessiterait l'exportation en Hollande d'une somme plus forte en or et en argent.

Ces raisonnements étaient en partie justes et en partie sophistiques. Ils étaient justes en tant qu'ils affirmaient que l'exportation de l'or et de l'argent par le commerce pouvait être souvent avantageuse au pays. Ils étaient justes aussi en soutenant qu'au­cu­ne prohibition ne pouvait empêcher l'exportation de ces métaux quand les particu­liers trouvaient quelque bénéfice à les exporter. - Mais ils n'étaient que de purs sophismes quand ils supposaient que le soin de conserver ou d'augmenter la quantité de ces métaux appelait plus particulièrement l'attention du gouvernement que ne le fait le soin de conserver ou d'augmenter la quantité de toute autre marchandise utile que la liberté du commerce ne manque jamais de procurer en quantité convenable, sans qu'il soit besoin de la moindre attention de la part du gouvernement.

C'était encore un sophisme peut-être que de prétendre que le haut prix du change augmentait nécessairement ce qu'ils appelaient la balance défavorable du commerce, ou qu'il occasionnait une plus forte exportation d'or et d'argent. Ce haut prix du change était, il est vrai, extrêmement désavantageux aux marchands qui avaient quel­que argent à faire remettre en pays étranger; ils payaient d'autant plus cher les lettres de change que leurs banquiers leur donnaient sur des pays étrangers. Mais encore que le risque procédant de la prohibition pût occasionner aux banquiers quelque dépense extraordinaire, il ne s'ensuivait pas pour cela qu'il dût sortir du pays aucun argent de plus. Cette dépense, en général, se faisait dans le pays même pour payer la fraude qui opérait la sortie de l'argent en contrebande, et elle ne devait guère occasionner l'ex­por­­tation d'un seul écu au-delà de la somme précise pour laquelle on tirait. De plus, le haut prix du change devait naturellement disposer les marchands à faire tous leurs efforts pour balancer le plus près possible leurs importations avec leurs exportations, afin de n'avoir à payer ce haut prix du change que sur la Plus petite somme possible. Enfin, le haut prix du change devait opérer sur le prix des marchandises étrangères comme aurait fait un impôt, c'est-à-dire élever ce prix, et par là diminuer la consom­ma­tion de ces marchandises. Donc il ne devait pas tendre à augmenter, mais au contraire à diminuer ce qu'ils appelaient la balance défavorable du commerce et, par conséquent, l'exportation de l'or et de l'argent.
Pour le débat citoyen et convivial dans le respect indivisiblement démocratique de la diversité multi-culturelle des valeurs républicaines oecuméniques.

Narak

La Mécanique des Fluides
Ce domaine a pour objet d'étude les fluides, c'est à dire les liquides et les gaz. Ces deux milieux ont la propriété d'être parfaitement déformables, et sont décrits par les mêmes lois. Ce qui les différencie, c'est essentiellement que les liquides sont très peu compressibles : quand on appuie dessus, ils conservent leur volume. Alors que les gaz peuvent se comprimer. La pression est d'ailleurs une notion centrale en mécanique des fluides, puisqu'elle traduit à quel point un fluide est susceptible d'appuyer sur un objet...

La mécanique des fluides est une discipline très ancienne, puisqu'on peut dater ses débuts de l'époque d'Archimède (2 siècles avant notre ère) : en prenant son bain dit-on, il comprit que l'eau exerçait une poussée sur les corps qui y étaient plongés. Il s'élança alors dans la rue en criant "J'ai trouvé" ("Eurêka" en grec). SODOMIE !!!
La "poussée d'Archimède" permet de comprendre pourquoi les bateaux flottent, ou bien d'où vient le vent. Comme vous pourrez le voir, cette poussée est liée au fait que la pression diminue avec l'altitude ou augmente avec la profondeur !

Il fallu attendre longtemps OH OUI, JE LA SENS BIEN !!!!!
pour qu'on commence à s'intéresser au comportement des fluides en mouvement (seizième siècle). La loi de Bernoulli permet de comprendre comment la vitesse influe sur la pression, et partant, pourquoi on lifte les balles au tennis ou pourquoi les avions volent (rien que ça !).

La mécanique DTCS !!! des fluides est toujours un sujet de recherche très actif. Notamment parce que les écoulements de fluides présentent la grande majorité du temps un caractère très "turbulent". C'est la turbulence, évoquée pour la première fois par Léonard de Vinci. La turbulence est un phénomène chaotique, et il est par là même extrêmement difficile à aborder NIQUE TA MERE !!! et surtout à prévoir (d'où la relative imprécision des bulletin météo). Mais son importance pratique est capitale : sans la turbulence, les fleuves auraient une vitesse de plusieurs dizaines de kilomètres à l'heure, et il serait impossible de mélanger son café correctement. Mouarf arf arf arf arf arf arf arf ! Je t'encule salopard de flibustier !!!
L'amour c'est fort, l'envie de chier c'est pire...

Tyler Duhne

ça c'est de la PNL finement mise en oeuvre ou je m'y connais pas

nihil

Propagande Non Lobotomisante ?
Trafiquant d'organes
[www.nihil.fr]