La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

Echange de bon procédés!

Démarré par Ric, Septembre 13, 2003, 12:28:56

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Tulia

Confirmons cette théorie intéressante : moi chuis tombée sur La Zone en cherchant Gwen, Shirow et Amanite...
~ Sa Saignerie ~

Arkanya

Moi je suis tombée sur la zone en cherchant par le plus grand des hasards Arkanya.
Cherche homme bien sous tout rapport adepte de la sodomie pour relation platonique (enculeurs de mouches s'abstenir) - Arka de morue©

Dourak Smerdiakov

Ouais. Tout ça ne me dit pas où est la sortie.
Pour le débat citoyen et convivial dans le respect indivisiblement démocratique de la diversité multi-culturelle des valeurs républicaines oecuméniques.

Tulia

Tu sais La Zone, c'est un peu comme un asile psychiatrique...
T'y rentres contre ton gré, c'est rempli de débiles (tous mégalomanes et qui se prennent pour des littéraires surdéveloppés, je te dis pas l'horreur) et t'en ressors pas si facilement.

Bon allez, camisole pour tout le monde, c'est ma tournée !
~ Sa Saignerie ~

Goût Bulgare

Citation de: lughnasadh le Septembre 14, 2003, 23:28:08
Moi aussi je te sens bien mon schizo préféré...;-)
Me dis pas des choses comme ça... on pourrait nous surprendre... tu ne connais pas un endroit peinard ?.. tiens, au fait, je n'ai plus de  Zyprexa 7.5 mg... tu sais que sans je n'assume plus... tu sais !..
Parce que tu es tiède et que tu n'es ni bouillant ni froid, je vais te vomir de ma bouche

lughnasadh

Nous surprendre? Mais tu sais très bien que j'adore ça...!

L'olanzapine c'est très bon pour ce que tu as mon chou... Et n'hésite pas à monter la dose jusqu'à 10mg si tu as encore des hallus plein les poches..

Fais juste attention à la prise de poids et à la somnolence... car obèse et sans tonicité, ta muse finira toujours par te quitter... ???

darkside

Zyprexa, Lughnasad? En voila un connaiseur!
Mais le bon vieil Haldol des familles est encore bien utilisé et efficace! Avec un peu de tercian...
Il ne suffit pas d'être inutile, encore faut il être odieux!

Goût Bulgare

Oh, Lughnasadh... je sais que mes forces décroissent et le dieu de merde qui est en moi sait que sa mort est prochaine... toi, ma Déesse... toi Lughnasadh  mon unique Déesse , toi qui demeure triste de voire que je suis mourant mais toute fois joyeuse de savoir que nous vivions en toi, dans l'enfant que tu aurais porté... puisque nous l'espérons tant... Et tu donneras naissance à notre fils,  au moment de Yule... et enfin je revivrai... puisque  le soleil renaîtra lui aussi... et nous allumerons des feux pour accueillir le retour de la lumière... Plongée dans le sommeil pendant l'hiver de ton enfantement... je te regarderai , moi le fou qui t'aime tant... toi, ma Déesse qui récupèreras pour toujours ta divine beauté...
L'olanzapine  réduisant nos symptômes dépressifs sans déclencher d'état maniaque, tu y crois ?.. Adieu la dépression bipolaire comme marqué sur la notice... et si tu avais raison !..
Alors nous serions enfin nous, tels que nous devrions êtres, nus et délivrés .  Terminés ces discours désorganisés... comportements grossièrement catatoniques, comme ils disent mes maîtres... Finis ces émoussements affectifs... Lughnasadh adorée... les mots envolés... et, le coeur vide, j'essaie de trouver le chemin qu'ont emprunté mes mots... et, les mots de mon amie Vaga... ma seule amie... ce chemin ardu et difficile qui est celui de mes mots cahotiques...je me bute à rien... je me bute à tout !.. Faut croire... faut croire que mes mots se sont perdus... perdus en cours de route... dans les dédales lointains de ma triste et délabrée mémoire... et, que pour se rappeler de quelques-uns il faut refaire les anciens sentiers... Aide-moi à refaire ce chemin Lughnasadh !... Aide-moi.
Parce que tu es tiède et que tu n'es ni bouillant ni froid, je vais te vomir de ma bouche

Arkanya

Alors là par contre, t'as mélangé les lettres et on comprend plus rien. Merci pour ce contre-exemple qui paraissait effectivement nécessaire.
Cherche homme bien sous tout rapport adepte de la sodomie pour relation platonique (enculeurs de mouches s'abstenir) - Arka de morue©

Goût Bulgare

Les lettres... les lettres... les lettres... elles font ce qu'elles veulent, les lettres... c'est leur affaire... à cette heure-ci, le lettres je ne les vois même plus !.. qu'elles se mélangent... une orgie de lettres et de mots... il en naitra bien quelque délire... comme je les aime tant.
Parce que tu es tiède et que tu n'es ni bouillant ni froid, je vais te vomir de ma bouche

lughnasadh


Viendra alors Mabon, la symbiose du dieu et de la déesse, chacun renaissant l'un dans l'autre...
Après Samhain, au moment du grand solstice, la déesse fécondera le soleil... Yule... la roue continuera de tourner, un nouveau cycle, un nouveau cercle unique, un nouveau recommencement...
"Malgré le sommeil qui enveloppe le monde
Malgré la morsure du vent glacial
Malgré la neige serrée qui abonde
Je ne m'attriste pas, cela aussi passera..."

Sais-tu qu'il faut vraiment être fou pour m'aimer?...

Ainsi je serais ta seule amie... Mais crois tu que nous ayons vraiment des amis? Nous naissons seuls, nous vivons seuls, et nous mourrons seuls... les autres ne font que nous accompagner...
Je ne suis donc pas ton amie.. mais je peux marcher en chemin près de toi...
Pour aller où? Je me suis moi-même souvent égarée dans les sentiers de perdition, cherchant du bout des yeux un chemin de traverse.. J'ai juste appris qu'il vaut mieux être piqué par l'ortie que la rose...

Tes mots ne se sont pas perdus.. ils tanguent... comme la sombre danse de l'écume salée... comme la vague qui s'échoue contre le rocher... comme l'eau qui glisse entre les doigts...insaisissables et frais à la fois...

Tu sais que tu m'intrigues, d'ailleurs c'est ton but n'est ce pas?... Où veux tu me mener? Ou m'emmener..?
Je ne peux pas t'aider, je suis aussi folle que les autres, aussi folle que tous... Et  toi.. peux tu m'aider?



Goût Bulgare

C'est pour ça que je suis fou... pour pouvoir t'aimer... parce qu'un fou ne peut garder son sérieux... Puisque tout sérieux est déjà par lui-même une maladie qu'un fou tel que moi ne peut tolérer, un premier enlaidissement... le goût de la laideur s'éveille en même temps que se révèle le raisonnable et le sage... C'est déformer les choses que les prendre au sérieux... et nous voulons que tu restes belle, alors, nous ne voulons pas de cette maladie réfléchie empreinte de sagesse... nous voulons être inconséquent, débauché et léger pour que la beauté te pénètre à jamais...
Je sais que je suis seul, je sais que notre communication est imparfaite puisque notre expérience individuelle est proprement incommunicable... je sais tout celà... Je sais que je suis le plus solitaire des animaux pelés et rachitiques parce que je suis conscient de ma mort, parce que je sais que je me dirige irrévocablement vers cette impasse dans laquelle je me retrouverai seul... cette situation dans laquelle tout artifice deviendra inutile et sans valeur... je sais tout celà et bien plus encore... je sais que cette solitude accompagne chacun de mes instants... mais moi le solitaire reste cependant capable et désireux de la plus riche des communication... merveilleuse contradiction dialectique... miraculeuse falsification.
Si ma folie est incommunicable, il ne me reste que le silence, et dans ce grand océan de silence mystique, ma mort rode... et la mort est antisociale... puisque naturelle... et mon engagement ne peut être qu'antinaturel, puisque névrosé.
Marche à mes coté, Lughnasadh, participe au processus créatif de notre communication pour que nous continuions à vivre... c'est le seul moyen que j'ai de t'aider, pour que nous vivions en quelque sorte chacun à travers l'autre.
Parce que tu es tiède et que tu n'es ni bouillant ni froid, je vais te vomir de ma bouche

gargamel


lughnasadh

Il est une voix qui susurre  à mon oreille « petit phalène, tu vas te brûler les ailes ... » au milieu des regards anonymes qui glissent sur mes mots qui eux, ne sont pas anonymes...
Il est une maladie qui s'appelle «prudence» et qui me rappelle que 'des chiens m'attendent au bout du quai avec des plumes et du goudron'...
La laideur tu sais, c'est le regard des autres...

Je connais trop les mathématiques souterraines, je ne suis pas si forte que ça, et tu le sais...
Ils ont punaisé mes ailes tandis que je me tordais dans ce cloaque humain, crucifiée vivante au milieu de nulle part, dans ce gouffre sans fond où résonne ma lente agonie..
Même si j'ai appris à dansé sous la pluie... j'ai tremblé...

Lughnasadh doit mourir... c'est le seul moyen que j'ai de m'aider... pour ne pas vivre à travers toi.. avant que le piège ne se referme sur moi...
Je ne sais pas qui tu es...

«(...) Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?

Ô douleur ! Ô douleur, le temps mange la vie
Et l'obscur ennemi qui nous ronge le cœur
Du sang que nous perdons, croît et se fortifie ! »

CB - L'ennemi.





Le Petit Prince

Y' a toujours en taxi qui se perd dans la brume
Avec une reine morte en pâture aux fantômes
Et de vieux corbeaux rances en marge du bitume
Qui s'en viennent crever au détour de ta zone.

Lilith ! Oh Lilith...

''Et maintenant, on peut dire que tu es apprivoisé ?'' demanda le Petit Prince au renard, en se retirant...