La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 
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Messages - Muscadet

#691
Putain de philosophe stoïcien. Héraclite de mes couilles.
#692
Citation de: Lourdes Phalanges le Juin 10, 2015, 23:43:44
Les textes occidentaux décrivant des personnages entrain de se droguer sont navrants. On stagne au stade récréatif-bien être, comme si tu avais besoin de te vider la tête après ta petite non-interaction de consommActeur.

Le style est pas dégueu mais on sent le troll avec son texte vide.

Lourdes, tu es un rabat-joie pénible. Tu as raison, bien sûr, mais nous connaissons tous cette raison.
Sinon, pourquoi traînerions-nous encore nos guêtres par ici ?

Oui c'est vrai, oui on sait.

#694
Je reconnais entretenir un souvenir ému de n3rDz. Le passage de l'email en latin est une référence universelle. Rien n'a plus été tout à fait drôle après ça.

10 ans déjà :

[De : preacher_nobull$hit@alphasoft.com
Pour : akaiô@deltalitt.com
Sujet : HABEAS CORPUS

Ave cretine,
Latinum nihil entravo,
Felixamento Googleum clamsos languos traductare.

Te ideum luminex est,
Bot latinum quedalos pigeare.

Externo itere ,voluntis meum est,
Amor i unitas kaput sunt.
Sed in rectum meum profundis habeo
Itaque agoraphobum sum discovrem.
Chokotis habem,
Grosso Trouillardo sum
Kikoololos84 me contacto,
Le tutti rikiki maousse kosto.
Quid tu branlos condominium meetic ?
Sed malox superero i te encuntrare arrivo.
I que s'apelorio Quezac.

cunilinguis,
Preacher]



Mais revenons à nos moutons.
Je viens de m'entretenir avec le Grand Inquisiteur de la Saint-Con, dont la modestie est proverbiale, histoire de lui faire comprendre que la fête était terminée. L'air de ne pas y toucher, il m'a semblé d'humeur à participer à la semaine des TDM. A dix jours du lancement d'un tel évènement, il serait effectivement temps de se sortir les doigts.
#695

L'histoire du canapé ressemble à toutes les autres histoires auxquelles j'ai dû faire face à la maison. Descendre un truc pareil, ça m'agace complètement rien qu'à l'idée de l'effort que ça augure. Par exaspération, j'ai fini par lui dire que vivre ensemble devenait de plus en plus difficile pour moi et que ces aventures de meubles, d'évènements familiaux, de bibelots qui s'entassaient sur les étagères et de boîtes de rangements me rendaient malade. Elle criait que j'allais faire des marques sur le parquet, je disais « mais non, mais non, allez dégage ». Je l'avais appelé par son prénom au moment de m'agiter, c'est un procédé qu'on utilise sans vraiment le préméditer, pour se distancier de son interlocuteur quand il s'agit d'un proche, ou dans mon cas pour lui faire comprendre que je ne plaisantais pas quand je disais que ce genre de cinéma me fatiguait.
Elle est partie travailler, moi je ne travaille pas. Je regarde les autres partir travailler et je constate ensuite que c'est pour le mieux. Donc elle est partie sans un mot et j'ai pu m'atteler à mon plan.
Pour les coussins du canapé et le petit meuble, c'était du gâteau. La femme de ménage du mardi -parce qu'il fallait que ce soit fatalement ce jour là- a contemplé mon manège avec une indignation très rentrée, figée dans son état des lieux. Je suis remonté pour envisager la structure qui devait faire une cinquantaine de kilos pour deux mètres dix. Le virage du couloir ne m'a pas résisté longtemps et j'ai progressé tactiquement par à-coups jusqu'en haut de l'escalier avant de le faire glisser sur les marches dans la longueur. Le coin de l'escalier était d'un autre niveau d'exigence mais j'ai réalisé un relevé vertical glissé pour le réorienter dans le sens voulu. Là où j'ai frôlé le drame, c'est dans la descente finale, à cause du poids que je portais quasiment en totalité au moment de le rabattre vers les dernières marches, et de l'angle stupidement pentu de la seconde moitié du parcours.
Subitement en nage, la poussière et la sciure de bois se collant à mon visage et aux poils de mes bras contractés et douloureux, j'ai cru un instant que je n'y arriverais pas et que j'allais me blesser bêtement. J'ai pris un instant pour me reprendre un peu et en rampant vers l'arrière j'ai accompagné l'extrémité de ce bordel vers les marches avant de m'extirper de cette position périlleuse.
Immédiatement après que je me sois redressé, j'ai senti la douleur caractéristique selon moi d'un claquage sous la cuisse droite. J'ai dit merde et putain plusieurs fois en soufflant longuement, adossé au canapé toujours appuyé contre les marches.
Un type sorti du cabinet de dentiste du rez-de-chaussé m'a demandé si je voulais un coup de main, j'ai dit non, que j'avais plus qu'à le mettre dans la rue. Ce qui voulait dire que je refusais que mon exploit soit relativisé par une aide extérieure, surtout si proche du but, et c'était vrai : j'y étais. Ma cuisse vibrait un peu mais je sentais que ça tiendrait le coup. J'ai un corps capable, même s'il ne paye pas de mine.
En remontant une fois le devoir accompli, j'ai remarqué une belle rayure blanche d'un bon mètre cinquante sur le parquet, du salon jusqu'à mi-chemin de la porte d'entrée de l'appartement, avec une courbe en forme d'hameçon, ce qui m'a évidemment donné à réfléchir sur la signification de cette image. J'ai en ai trouvé deux puis j'ai rangé la vaisselle qui traînait. Ma cuisse ne me faisait presque plus souffrir du tout, c'était miraculeux.
J'ai roulé un autre joint de décompression mentale alors qu'un camion de la ville, sorti de nulle part, faisait un boucan incroyable dans la rue en chargeant déjà le meuble, les coussins et le canapé de l'enfer dans sa benne.



NDLA : Bonjour.
#696
Démoulons.
#697
Rendez-vous est pris, on ne plaisante pas avec les allocutions.
#698
A quelle heure est programmée l'allocution inquisitoriale, que je prévoie ma chemise à jabot ?
#699

CTRL X 3pts
Dourak 2pts
Lapinchien 1pt

Il semblerait qu'on se dirige vers une victoire assez nette de Wes Anderson du fait des pénalités et d'une abstention de 93% (Ipsos).
J'accorde tout de même une place d'honneur au poète maudit mais opiniâtre. Son oeuvre me rappelle Eric Tabarly.
La 3ème place s'est jouée avec Koax dont le texte ne s'intitule pas YOLO mais m'a paru clairement YOLOWTF, tandis que YOLO était juste YOLOesque comme attendu.

Et à l'année prochaine donc. Si nous ne mangeons pas nos déjections dans un institut fermé d'ici-là.
#700
= INUTILE = / Re : défouloir à psychopathes
Avril 14, 2015, 00:23:41



#701
Citation de: Lourdes Phalanges le Avril 13, 2015, 21:35:15
Mais la vidéo sur les bobos est vraiment un outil de propagande en faveur de la résurgence du fascisme.