La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 
Menu

Voir les contributions

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.

Voir les contributions Menu

Messages - Charogne

#31
= INITIATIVES = / La peur au ventre.
Février 10, 2024, 01:00:20
"La peur au ventre."

Nous étions parti pour une excursion vers l'Europe. Tout se passait bien, dans le car pour aller jusqu'au port. Les petits riaient à l'arrière, tandis que ma merveilleuse femme s'était endormie pour la sieste. Mes voisins semblaient tous aussi excités que nous à l'idée de partir en voyage. Les colonies comme ça, ça rapproche, il faut dire. Moi, c'est Jackson Hammill. Je suis un mâle respecté au sein de ma famille et de mon entourage. Je suis blanc, pure souche, traditionaliste. Enfin, après plusieurs années de dure labeur aux champs, j'avais réussi à décrocher un plan pour pouvoir faire découvrir le monde à mes êtres les plus chers. Et le voyage commençait vraiment bien.

Mais une fois arrivés au port... ça a changé d'ambiance. On a débarqué du bus, et les gens qui nous faisaient embarquer étaient bien pressés. À vrai dire, ils ne nous parlaient pas. Ils ne nous regardaient même pas. C'est comme si pour eux nous étions que des marchandises...

... cela fait maintenant trente-cinq heures que je suis dans la cale de ce navire.

Ils ont commencés par nous présenter nos cabines. Notre première erreur a été de leur faire confiance... si j'avais su, je serais reparti vers la berge en emmenant mes petits avec moi. Mais une fois rentrés dans nos cabines, ils ont refermé les portes derrière nous, et c'est là qu'on s'est rendu compte de l'horreur de la chose. C'étaient des cages.

Le temps que mes yeux s'habituent à l'obscurité, je me suis ensuite rendu compte que j'avais été séparé de ma famille. J'ai crié, hurlé à plein poumons. Je n'était pas le seul : on était tous dans le même cas. Mais d'un coup, un cri de douleur a résonné dans l'antre métallique. Nous nous sommes tus, de choc et d'épouvante, en nous rendons compte que l'origine de ce cri était un enfant, de même pas 3 ans, qui venait de se faire battre à mort d'un coup de machette.

Il n'y eu plus un cri. Juste quelques sanglots silencieux. Cependant, cela n'a pas empêché les meurtriers de continuer leur massacre de manière pernicieuse. Il y a quelques heures, j'ai vu un de nos tortionnaire éclairer une cage de sa torche, pour attraper une femme que je reconnu, à la lumière froide de la lampe, être ma femme. Nous nous sommes échangés un regard plein d'amour, de peur et de compassion.

Je ne suis pas sûr de ce qu'il est advenu d'elle, mais je crains le pire. Notre nombre ne fait que diminuer. Lorsque la lumière de la lune passe à travers les hublots, je crois voir une masse sombre se balancer au bout d'une corde, au fond du couloir d'où elle a été emmenée.

Mais je n'ai plus d'espoir. Nous sommes tombés dans un piège sinistre, et nous ne ressortirons pas d'ici vivants. J'en suis certain. Mon voisin ne bouge plus, peut-être est-il mort de peur, de soif ou de fatigue.

« Et c'est désormais à mon tour d'y passer », je pense, alors qu'un homme s'approche de moi, lanière de cuir à la main. Je ne vois pas son visage.

Avant que les lumières de la vie ne s'éteignent à jamais dans mon esprit, mes yeux se posent sur l'insigne de l'homme, vision funeste s'il en est. Son badge affiche un logo écrit en lettres capitales que je déchiffre avec peine.

« Pork-alpine Farms Co. »
#32
je commence à l'eau, après une douche et une sieste, frais comme il faut.
Mais je me fais pas d'illusions, j'ai 35 capsules de café et une demi bouteille de rouge qui tourne depuis 2 mois dans mon frigo pour la fin de la nuit.
#33
Ah, non, je participerais, soyez-en assurés.
#34
Merdeuuuh je pensais c'était la semaine prochaine
#35
J'en serais aussi, après plus de 6 mois d'absence (mon dernier texte n'est plus sur la page d'accueil)
#36
la zone est sponsorisée maintenant ?
#37
A voté.
Même si, de même, je ne pense pas vraiment changer quoi que ce soit du grand ordre des choses.
#38
Fidèle à mon message de profil, j'acquiesce et suis mais ne me prononce pas.

L'idée me semble intéressante, et le principe de vote une semaine avant le début du concours aussi.
Mais juste une semaine.

Une semaine pour cliquer sur un bouton ça devrait être assez.
#39
Nous sommes le 23 juillet 2023.
Le texte de Lunatik a été posté, et toute mention de la Saint Con a disparu de la page d'accueil du site. (Une pensée émue pour le texte de Dourak, mort in utero.)

J'imagine qu'il va enfin être l'heure de laisser place aux votes ? (Dégueulis est resté inquisiteur bien trop longtemps déjà.)
#40
est-ce qu'on a encore des participants ?
#41
= INUTILE = / Re : défouloir à psychopathes
Juin 19, 2023, 01:35:47
Non.
#42
Citation de: LePouilleux le Mai 29, 2023, 18:38:12
Du coup vous allez laisser Clacker remporter la Saint-Con comme ça, sans rien faire ? Battez-vous bande de feignasses !

C'est très mauvais de jeter la peau de l'ours au feu avant de l'avoir vendu (ou quelque chose dans le style). Clacker n'est pas le seul participant, et la plupart des textes proposés ne sont franchement pas mauvais. J'ai l'impression que cette Saint-Con envoie quand même du plus lourd que l'année dernière.
#43
Les textes en attente dont on ne voit plus que le nombre pour les nouveaux auteurs ?
#44
Il m'avait au départ écrit un truc presque encourageant, je lui ai donc demandé "d'aborder un ton pessimiste, cru et provocateur".
#45
CitationBienvenue, ouais, si t'oses, sur lazone.org, l'antre des dégénérés et des abrutis prétentieux. Ici, on se fout bien des conventions et des règles de bienséance. Les textes qui se baladent dans le coin sont sombres, débiles, violents, et ça ne plaira pas à tout le monde, tant mieux.

La zone, c'est là où on explose les limites, où on crache sur les bonnes manières et on se fout des sensibilités fragiles. Si t'es trop sensible, t'as rien à faire ici. Ça va être brutal, sans filtre, pas de chichis ni de complaisance. On déchire tout, on massacre les mots et on laisse les écrivains en herbe se faire défoncer.

Ici, l'humour est cruel, les idées sont tordues, et on se plaît à piétiner les tabous les plus sacrés. On ne cherche pas le consensus mou, on veut secouer les esprits, les bousculer et les faire réfléchir, même si ça fait mal.

Si t'as les tripes pour ça, si t'as le courage de te confronter à une critique sans pitié, alors rejoins-nous dans ce foutoir littéraire. Prépare-toi à te faire dézinguer, à remettre en question tout ce que tu pensais savoir sur l'écriture. On ne fait pas dans la dentelle ici, on t'arrache le cœur avec nos mots tranchants pour que tu puisses renaître en tant qu'écrivain meilleur, ou abandonner une bonne fois pour toutes.

Tu es prévenu, on ne tient pas la main, on ne fait pas dans l'hospitalité chaleureuse. C'est un endroit inhospitalier, où règne la brutalité des mots. Si tu peux pas supporter ça, casse-toi vite fait. Mais si tu as le cran de relever le défi, bienvenue dans le monde impitoyable de lazone.org, où l'écriture cruelle et provocatrice est reine, et où seuls les plus résistants survivent.

C'est encore pire que ce à quoi je m'attendais, et je m'attendais déjà pas à grande chose.