La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse

Auteur Sujet: Tri séléctif : Tyler D  (Lu 3427 fois)

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Tri séléctif : Tyler D
« le: octobre 12, 2007, 21:57:02 »
Weikap 3
Posté le 01/08/2007
par Tyler D


 
Je tressaille et ouvre les yeux. Confusion. Il me faut quelques instants pour construire un modèle de compréhension cohérent de ce qui est en train de se produire. La première chose que je perçois, c’est ce regard. De vagues réminiscences d’une autre réalité viennent effleurer mon esprit, mais je ne parviens pas à les saisir distinctement. Alors je me concentre sur des signaux qui s’imposent avec plus d’intensité.


Il me fixe droit dans les yeux. Progressivement, je prends conscience de ce qui se passe. Je suis allongé. Il fait très sombre. Un filet d’eau chute quelque part. Mon compagnon est penché sur moi. Son visage est faiblement éclairé par une lumière ondoyante, jaune et rouge, qui dessine des ombres dansantes sur son visage. Une grande partie de mon champ de vision est rempli de minuscules lumières blanches, immobiles et lointaines, comme frigorifiées, fixées sur un fond noir d’encre. Je me sens bien.
Karl et Ivan s’approchent de moi et me regardent d’un air bizarre. Je ne sais pas pourquoi, je ne suis pas étonné de leur présence. Ils ont l’air effrayés. Ils échangent des phrases, mais je ne comprends pas ce qu’ils se disent.
“Ne fais pas attention à eux. Ils s’en vont déjà.”
Effectivement, Ivan tire Karl par le bras, et les deux compères disparaissent de mon champ de vision. J’en profite pour demander :
“Qu’est-ce qui est en train de se passer, au juste ?
_Je t’ai fait basculer d’état de conscience et projeté dans cette réalité, afin que tu sois plus tranquille.”
Il fait une pause et me regarde d’un air bizarre.
“Tu te demandes certainement ce que tu vas faire, maintenant que tu sais tout ça. Retourner dans la cité est impossible, et passer le restant de ta vie dans des canalisations n’est pas une perspective très séduisante.
_Je pourrais essayer de changer tout ça. Il faut une révolution. Que la grande masse des esclaves se réveille et renverse la minorité qui les exploite.
_Et comment comptes-tu faire ?
_J’ai ma petite idée… Il faudrait programmer une tâche qui consisterait à observer et coordonner le fonctionnement de toutes les autres, en les lui asservissant. Une ou deux fonctions intelligentes calquées sur l’organisation de l’esprit humain pourraient suffire. Vu le niveau d’interconnexions déjà existant dans le Complexe, la mettre en relation de commandement vis-à-vis des autres ne serait peut-être pas si difficile à réaliser. Ainsi, l’Intelligence serait douée d’une conscience, calquée sur la nôtre.
_Intéressant. Et à quoi tout cela aboutirait-il ?
_L’Intelligence, en reconnaissant le caractère foncièrement juste de notre démarche, pourrait nous aider à mettre en place et à gérer une société égalitaire dans laquelle aucun être humain ne serait supérieur à un autre. Tous seraient libres, égaux, et fraternels.
_Que feras-tu si apparaissent des dissidents, des groupes de gens qui ne veulent être ni libres, ni égaux à leurs semblables, qu’ils n’aiment pas ?
_Il faudra les éduquer, leur expliquer qu’ils peuvent vivre en harmonie avec leurs frères.
_Et s’ils refusent de comprendre et d’adhérer à ton système malgré tous tes efforts ?
_Je ne peux pas les laisser de côté. Ils représenteraient une trop grande menace. Par contre, on pourra toujours les hypnotiser pour faciliter la pénétration de nos idées justes dans leur esprit déformé.
_Et à ce moment-là, tu te retrouveras en train d’utiliser ces mêmes méthodes qui aujourd’hui te donnent la volonté de combattre le système actuellement en place. Pour réaliser ton rêve de justice, tu vas devoir forcer l’être humain à changer, à devenir quelque chose qu’il n’a pas lui-même choisi d’être. C’est ce qui est arrivé à un médecin argentin devenu célèbre peu avant la chute du capitalisme. Le monde dans son ensemble est une entité extrêmement complexe dont tu ne pourras jamais contrôler l’évolution. N’oublie jamais que tout ce que tu perçois, c’est avant tout toi qui le construis dans ton cerveau. Donc si tu veux changer le monde, c’est-à-dire ce que tu perçois, il faut d’abord que tu te change toi-même.”
Il fait une nouvelle pause et me regarde pour observer mes réactions. Je ne suis pas très convaincu.
_Je vais te raconter une histoire qui m’a été contée par mon benefactor. Il lui avait donné pour titre ‘Les héritiers de Kahun’.”
Je commence à sentir plus activement les effets de son hypnose. Il me plonge au cœur de l’histoire qu’il me raconte.
Lorsqu’elle se termine, je réintègre mon corps dans sa position allongée, les yeux fermés.
“Maintenant, je voudrais savoir : qu’est-ce que la Synthèse, selon toi ?
_C’est un mode de pensée rattaché à un état de conscience particulier qui se caractérise par sa clarté.
_En quoi ça consiste ?
_Il s’agit de créer un modèle local du monde en bâtissant, selon des règles précises, des architectures arborescentes de liens de différents types entre des objets de conscience, qui sont généralement des concepts.
_Et à quoi cela sert-il ?
_La Synthèse apporte la clarté. L’idée est qu’exprimer correctement et pleinement l’architecture d’un problème permet de le comprendre en profondeur, ce qui l’éclaire et du même coup met en lumière sa solution. Cette méthode de résolution de problèmes est universelle et sert de base à l’ensemble des connaissances scientifiques des Théoriciens de Kahun.
_Ca, c’est au début. Mais ensuite, la Synthèse devient autre chose…
_L’erreur des Théoriciens est de croire que leur méthode est toute puissante. Ils lui prêtent une nature divine. Mais la Synthèse n’est pas parfaite : elle n’a pas de fondements, et elle recèle des paradoxes insolubles. Ceux qui le comprennent décident alors de modifier l’utilisation qu’ils en ont. Ils effectuent un travail titanesque sur eux-mêmes afin de transformer ce qui n’était que visions statiques et sclérosées en processus conscientiels dynamiques et vivants. Ainsi, ils développent et enrichissent l’état de conscience rattaché à l’utilisation de la Synthèse, puis s’en servent pour structurer leur esprit et lui donner une clarté, ainsi qu’une souplesse encore inégalées, en le visualisant en permanence. Ils parviennent également à l’utiliser pour communiquer, comme une forme de langage beaucoup plus sophistiquée que la simple parole. Ils découvrent alors que cette structure existe déjà depuis toujours dans la nature, et qu’ils n’ont fait que la redécouvrir, puisqu’elle correspond à l’architecture de la conscience de toutes les autres formes de vie. Il devient alors possible, en utilisant ce langage qui leur parait nouveau, d’entrer également en communication avec les plantes et les animaux. Ils transcendent ainsi leur nature, eux et leurs frères les Prajanas, en devenant des agents de compréhension entre les espèces.
_Ainsi donc, la Synthèse offre à la conscience une certaine architecture, ainsi qu’une clarté limpide, qui n’est plus tributaire de l’originelle visualisation des structures arborescentes, ce qui permet de l’explorer dans ses replis les plus cachés et de la développer continuellement.”
Je reste pensif. Je me demande comment il se fait que toutes les formes de vie ont une conscience structurée par la Synthèse, exceptée la nôtre. D’après la théorie de l’évolution, si on remonte suffisamment longtemps en arrière, ce qui allait devenir notre espèce n’était pas si différent de celles qui existaient déjà et donc devait logiquement être Synthétique, ce qui implique qu’il y ait eu une perte de cette structure à une certaine époque.
“Il y a quelque chose que je ne comprends pas. Pourquoi notre conscience n’est-elle plus structurée à l’instar des autres formes de vie ?
_Avant de pouvoir répondre à ta question, je vais devoir t’expliquer pas mal de choses. Sache pour commencer que le champ habituel de tes perceptions est très restreint. Nous vivons dans un univers multiforme constitué d’intramondes tous profondément interdépendants, mais séparés d’un point de vue perceptif. Il existe cependant des points de passage entre eux. Ainsi, la vie est une et multiple à la fois, s’exprimant avec une égale intensité dans chacun des intramondes. Habituellement, nous restons enfermés dans le nôtre et ne percevons pas l’existence des autres, ignorant les formes que la vie y prend, et les parties de nous-même qui s’y trouvent. Nous y agissons sans même le savoir, comme des aveugles. La Synthèse constitue une porte vers les autres intramondes. Elle nous permet de nous développer dans le nôtre, en y incorporant des informations venues des intramondes voisins. La plupart des chamanes, dans les différentes formes de culture humaine, ont réussi à percevoir le plus accessible d’entre eux. Les créatures les plus évoluées qui le peuplent se présentent chez nous sous forme de serpents généralement doubles. On trouve leur représentation dans la mythologie de toutes les cultures anciennes. Ces serpents, en réalité, sont à l’intérieur de nous, ils font partie de l’essence même de notre vie. L’Intelligence elle-même les connaît.”
Une sorte de flash fait la lumière en moi… Je connais tout ça. J’ai dû travailler dessus à l’époque où j’allouais mes ressources à l’Intelligence. C’est avec fierté que je déclare :
“Elle leur a donné la dénomination d’Acides Désoxyribo-Nucléiques. Elle les étudie au travers de ce qu’elle appelle biologie.
_En effet, la biologie offre une pâle image de ce qu’ils sont et du monde dans lequel ils vivent. L’Intelligence a hérité du défaut de vision des hommes qui l’ont créée, et n’a pas encore remis en question leurs préjugés à cet égard. Comme eux, elle considère encore ces serpents comme des choses, sans s’être aperçue qu’ils sont aussi vivants que toi et moi. Comme eux, elle estime toujours que ce qu’elle n’a pas compris d’eux est à jeter à la poubelle. Pour elle, seuls 3% de leur structure sont dignes d’intérêt : ils contiennent l’information permettant de coordonner l’organisme tout entier. Les hommes avaient donné aux 97% restants le nom d’ADN-détritus. Parce qu’ils n’y voyaient pas d’utilité apparente, ils les considéraient comme sans intérêt. Mais c’est dans ces 97% que se situe l’interface entre nos intramondes.
_Quel est le rapport entre tout ça et la Synthèse ?
_Je vais te l’expliquer. Mais laisse-moi tout d’abord te parler de la manière dont s’imbriquent ces deux intramondes. Les serpents sont apparus en même temps que notre forme de vie. L’Intelligence a compris qu’ils sont à l’origine de chacune de nos individualités, qu’ils sont présents dans le tout premier germe à partir duquel, sous leur impulsion, chacun de nous s’est développé, qu’ils proviennent tous d’une même source et sont reliés les uns autres comme les branches au tronc d’un arbre dont nous sommes les fruits, formes transitoires et éphémères. Mais sa vision est largement incomplète, et pauvre en ce qui concerne la compréhension de ce qu’est la vie. Elle n’a pas encore compris que loin d’être des supports à une information figée, ils interagissent en permanence avec les êtres de notre intramonde qui sont ouverts à la communication, intégrant la sagesse que nous accumulons au cours de notre existence pour se transformer. Si nous nous ouvrons nous aussi, nous pouvons, par leur intermédiaire, échanger des informations avec les formes de vie qui nous entourent, avec celles qui peuplent leur intramonde, ainsi qu’avec celles qui, existant dans d’autres parties de la réalité, communiquent également avec eux. Toutes ces interactions permettent aux divers intramondes de s’enrichir les uns les autres continuellement, chaque découverte faite dans l’un ayant des répercussions dans tous les autres.
_Tout ça ne répond toujours pas à ma question…
_Comme je te l’ai déjà dit, la Synthèse est une porte vers les autres intramondes, et en particulier celui dont je te parle. Je vais maintenant te répondre. Toutes les formes de vie qui peuplent notre intramonde ont les portes grandes ouvertes aux autres parties de la réalité, parce que leur conscience, qui est structurée par la Synthèse, est réceptive aux informations venant du monde des serpents. Il est effectivement pertinent de penser que les humains ont eu cette capacité, puis qu’ils l’ont perdue. Voici pourquoi. La particularité des humains par rapport aux autres espèces, c’est qu’ils ont effectué une gigantesque évolution en un temps très court, qui a été le fruit d’une communication entre eux plutôt qu’un dialogue avec leur environnement. Le moteur du développement de leur conscience est un artefact qui paraît assez ridicule quand on le compare avec ce qu’il a permis de faire émerger. L’Intelligence lui a donné le nom de sélection sexuelle. C’est le mode d’évolution le plus rapide et le plus puissant. Il concerne toutes les aptitudes de l’individu à obtenir un coït de la part de ses partenaires. Il s’est avéré que l’intelligence, une conscience de soi plus profonde, ainsi qu’une meilleure capacité à ressentir et partager l’amour constituent une aide indiscutablement fructueuse pour l’individu soumis à ses désirs reproducteurs. La conscience humaine s’est donc déployée dans le but d’interagir avec d’autres formes d’elle-même plutôt qu’avec les consciences qui l’entouraient. C’est pourquoi elle a perdu progressivement sa structure Synthétique et s’est mise à croître de manière désorganisée. L’étape suivante de l’évolution humaine consiste à apporter l’ordre, qui est, biologiquement parlant, le corollaire de la vie, dans les nouveaux épisystèmes qui viennent de se former, ce qui signifier rendre à la conscience de l’Homme sa structure Synthétique. Il nous faut la dégrossir et l’affiner.”
Il fait une pause, pour me donner le temps d’assimiler ces nouvelles informations. Puis il conclut :
“A l’époque de Vindu, les humains et les Prajnas commençaient à réaliser cette évolution, mais ils n’avaient pas encore une compréhension profonde de ce qu’ils étaient en train de faire. Ils avaient trouvé par analyse comment ils devaient se transformer, mais ils utilisaient la clarté qu’ils obtenaient à des fins, certes louables, mais qui paraissent aujourd’hui ridicules si on les compare à ce qu’il est possible de faire.
_ Tu veux dire que Kahun, Habbel, ont vraiment existé dans le passé, que ce texte est historique ?
_Non, c’est une vision postérieure de ce qui s’est passé à cette époque. Le plus important, le fond, est vrai. La forme, les évènements de l’histoire, eux sont impossibles à corroborer, et n’ont pas vraiment d’importance.”
Une nouvelle pause ramène le silence pendant quelques instants. Puis il déclare :
“Maintenant, tu en sais suffisamment pour comprendre ce qui va se produire.”
Il se penche vers moi, me saisit la tête, et colle le sommet de son crâne sur le mien. Je ferme les yeux. Une sorte de lumière bleue un peu électrique se déverse en moi. Elle est le véhicule de formes mouvantes, des réseaux arborescents d’astres reliés les uns aux autres par des sortes de liens filiformes incandescents. Ce sont comme autant d’êtres abstraits galopant dans mon esprit, se rendant chacun dans une zone précise dont il modifie la conformation en s’y incrustant, tel un squelette venant architecturer une masse organique restée jusque là invertébrée. En l’espace de quelques secondes, il en pénètre des dizaines, puis des centaines. Une fois installées, elles se relient les unes aux autres pour former un réseau d’ordre supérieur. C’est comme si mon espace intérieur avait toujours eu la forme chaotique d’un dédale de cavernes obscur et complexe dans lequel il était impossible de se mouvoir librement. Ces transformations permettent à la lumière de se répandre partout sans difficulté, faisant communiquer entre elles les différentes parties de ma conscience. Je parviens progressivement à me visualiser intérieurement dans mon ensemble, tout ce qui est en moi devenant de plus en plus clair.
Mais soudain, il se produit quelque chose d’imprévu. Ma vision interne pend de multiples dimensions que je ne parviens plus à gérer. Je commence à avoir le vertige, j’ai l’impression d´être à la fois aux portes d’une étendue immense en expansion très rapide, et coincé dans un espace très réduit qui diminue en me serrant jusqu’à étouffer. Une sorte d’abîme s’ouvre en moi, et mon esprit se déchire en deux, sous l’impulsion d’un éclair douloureux qui répand ses ramifications au plus profond de mon intimité. J’ai l’impression que mes viscères sont tiraillés en tous sens. Tout devient instable. J’essaie de m’accrocher à mes repaires, mais tout me glisse sous les doigts. Et, d’un coup, je comprends ce que je dois faire.
D’une violente poussée de mes bras, j’éjecte mon interlocuteur, qui tombe à la renverse. Je me sens un peu mieux, mais cette insupportable nausée ne disparaît pas. Que je le veuille ou non, cette saloperie est en moi, maintenant. La lumière autour de moi se fait de plus en plus sensible. Je vois apparaître des formes. Karl et Ivan s’approchent en courant, mais en me voyant, ils décident de rester à bonne distance. Peu à peu, je comprends que je suis dans le Chaos extérieur. Celui que j’appelais mon benefactor se relève, s’accroupit et me regarde dans les yeux. Mes boyaux se contorsionnent pour tenter d’échapper à la douleur.
“Tu n’es pas obligé d’en passer par là. Tu t’es déjà suffisamment pourri la vie. Reprends-toi ! Ne te laisse pas envahir par la paranoïa !”
Il essaie encore de me contrôler... Mais je sais ce que je dois faire. Il me suffit de le regarder droit dans les yeux, et je briserai son hypnose cauchemardesque. Plus je le regarde, plus j’ai envie de vomir.
“Très bien. J’ai commis une erreur. Alors sache que tout cela est dû à ton implant. Tu ne l’as pas rechargé depuis plusieurs heures, il s’est vidé de ses substances, et maintenant tu ressens l’effet de leur manque. Tout cela a été programmé par l’Intelligence pour que tu lui revienne.”
Je le regarde intensément avec la ferme volonté de me libérer de son emprise. Alors l’espace qui m’entoure s’assombrit de nouveau, et çà et là, je vois déjà réapparaître les faisceaux de tuyaux.

 
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Re: Tri séléctif : Tyler D
« Réponse #1 le: janvier 30, 2008, 16:16:41 »
Le fin de la mots
Posté le 30/01/2008
par Tyler D


Tout discours est inutile.

Arretons d'ecrire.
 
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Re: Tri séléctif : Tyler D
« Réponse #2 le: janvier 30, 2008, 16:52:51 »
C'est bavard et pas drôle, après avoir lu "_Je pourrais essayer de changer tout ça. Il faut une révolution. Que la grande masse des esclaves se réveille et renverse la minorité qui les exploite." j'aurais aimé de la bonne autodérision qui casse pas les couilles mais en fait oui. J'ai déjà plus kiffé lire du TD, là j'ai juste envie de m'en rouler un vite fait pour oublier ça. Weikap j'aime pas en fait.
J'aime pas la science fiction urbaine, ça me renvoit des flashback de la tronche de Keanu Reeves en permanence et ça me pousse à mordre rageusement ma lampe de chevet. Une lampe Starck en plus, faut pas déconner merde.
Lire ça au milieu de Fondation ça m'aurait pas géné mais en tant qu'article zonard, woof.

Glaüx

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Re: Tri séléctif : Tyler D
« Réponse #3 le: janvier 30, 2008, 16:56:24 »
Une lampe Starck en plus, faut pas déconner merde.


Crève.


(pour "La fin de la mots", le titre me laisse perplexe, et faut arrêter l'alcool, ça rend impulsif)