La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

"Ecrire, c'est trahir"

Démarré par Das, Septembre 28, 2009, 23:23:11

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Das

Bande de petits salopards, je me fais lamentablement chier en ce moment, au point d'être inspiré par les propos du Duc.

Je vous propose donc pour tuer l'ennui un petit concours détendu d'écriture. Tous les trois jours à peu près, je poste le nom d'une personnalité que nous connaissons tous, avec quelques impératifs de scénario ou d'écriture (rien de bien contraignant, c'est juste pour avoir un cadre relatif, ou pas d'ailleurs).

Vous pourrez bien entendu écrire à plusieurs, utiliser le genre que vous souhaitez, vous avez le champ libre du moment que vous respectez l'énoncé.

Envoyez moi les contributions en Mp, je ferais un nouveau sujet s'il y en a assez.
Pour toute question, idem.

Bon, premier sujet :

Adolf Hitler a en fait survécu à l'explosion de son Bunker.

Vous avez approximativement jusqu'à vendredi.

Dourak Smerdiakov

Pour le débat citoyen et convivial dans le respect indivisiblement démocratique de la diversité multi-culturelle des valeurs républicaines oecuméniques.

Das

Voilà déjà une première contribution. Superbe.

Dourak Smerdiakov

Les Soviétiques ont brûlé le corps. Je ne puis participer à une initiative directement dirigée contre l'Union des Républiques Socialistes Soviétique, la mémoire des morts de Stalingrad, des sacrifices de l'Armée Rouge, et la classe ouvrière.

Enculé de fasciste. Fumier capitaliste. Chenapan.
Pour le débat citoyen et convivial dans le respect indivisiblement démocratique de la diversité multi-culturelle des valeurs républicaines oecuméniques.

Das

Citation de: Dourak Smerdiakov le Septembre 29, 2009, 19:34:41
Enculé de fasciste. Fumier capitaliste. Chenapan.

Merci. Non merci. Pourquoi pas?

Justement, c'est l'occasion rêvée pour laver l'affront. Te fais pas prier, le révisionnisme et l'altération historique sont des bonus.

La patrie reconnaissante.

Das

Bon, on va quand même féliciter l'unique participation, celle de trompette avec un texte léger, pas trop long et divertissant.

Merci pour lui et bonne soirée.



Arschloch, eine Fabel


Plaine Saint Denis.
Studio 115.
8 décembre 1978
Direct/ 22h30



Guillaume Durand (très jeune)

Délicieusement provocateur, visionnaire, fédérateur, charismatique, on l'appelle affectueusement le vieux papi de la beat generation, The good'old Man.
Notre invité ce soir vient d'obtenir le Nobel de littérature pour son troisième roman : « La pesanteur du soldat de plomb ». Mesdames et messieurs, nous recevons aujourd'hui Adolph Hitler.

Le plateau de télévision s'illumine, on y découvre un décor de café plutôt bohème, un public attablé, des tables en bois, dépareillées, fumée de nombreuses cigarettes, banquettes éparses, discussion feintes. La caméra n° 4 réalise un plan moyen sur l'invité en question.

Assis dans un fauteuil en sky, vert pomme, il croise les jambes, fume nerveusement une pipe, porte une large moustache, un pantalon en toile, des espadrilles et un veston en tweed. En bas de l'écran, un encart apparaît, on peut lire, en lettres stylisées :

Adolph Hitler, artiste polymorphe

Autour de son cou, un foulard rococo aux motifs psychédéliques. Il ne tient pas en place. Il s'est un peu empâté mais ses yeux nous rappellent toujours des souvenirs, de même que la mèche qu'il repousse toutes les cinq secondes en pestant.


Guillaume Durand

Bonsoir Monsieur Hitler. Avant tout, nous vous remercions d'avoir bien voulu accepter cet entretien et une première question me brule les lèvres : Pourquoi êtes-vous si rare à la télévision Adolph ?

Hitler est équipé d'une oreillette qui l'informe immédiatement de ce qui vient d'être dit. Il sourit et hoche la tête en prenant connaissance de la précédente réplique.
La traduction dans le sens inverse est assurée par Nelson Montfort.


Hitler    
   
Höherstufung eines einfachen bewaffneten Konflikts zu einem Krieg gilt analog das Gleiche.

Nelson Montfort (jeune, l'air vieux)

Oui, Adolph nous dit qu'il travaille beaucoup. Et qu'il lui a fallu deux ans pour venir à bout de ce roman : La pesanteur...
Il écrit quotidiennement à San Francisco, dans l'appartement qu'il loue, et juge que répondre aux trop nombreuses sollicitations de la presse l'empêcherait d'œuvrer dans cette sérénité qu'il chérit par-dessus tout.
Danke schon für beeing mit us heute abend ! (Je le remercie d'être avec nous ce soir)

Hitler

Ich bin Krank.

Nelson Montfort

Il dit qu'il est défoncé.

Guillaume Durand

Monsieur Hitler, il n'est plus nécessaire de vous présenter mais mon équipe a tout de même réalisé un sujet sur vous, une sorte de biographie ; afin que même nos plus jeunes téléspectateurs puissent apprécier les nombreuses péripéties qui ont émaillé votre parcours. Souhaitez-vous maintenant que regardions ce sujet, Adolph ?

Hitler

Ich muss mahl.

Nelson Montfort

Il dit qu'il en serait ravi et demande où se trouvent les toilettes hommes.

****

A l'écran, des images d'archives défilent en noir et blanc, puis en couleurs, de l'Allemagne nazie à Buenos Aires, la traversée de l'Amérique du Sud en mobylette, les premiers pas aux Etats-Unis, l'exposition de peintures surréalistes signées A.H à New York, le succès, la fréquentation des jeunes actrices en vogue, la drogue, les années sombres, l'errance à travers le pays, Hitler vêtu comme un clochard céleste, dans un wagon de marchandises, faisant des croquis, écrivant sur ses genoux, au milieu de nulle part. San Francisco, l'appartement, sa femme Marilyn, le bureau de l'écrivain, une flute traversière qui traine au pied du lit pliant sur lequel on imagine qu'il dort.

Les commentaires audio racontent :

Adolph Hitler commence sa carrière en tant qu'artiste résolument subversif.  Il annexe l'Europe, soumet les peuples, éradique presque une race. Cette œuvre monumentale appelée « nazisme » demeure la plus grande installation jamais entreprise. Mal comprise, cette exposition a la portée universelle se voit frappée du coup de la censure. Hitler est contraint à l'exil. Emigré à Buenos Aires, il se réfugie dans la peinture. Artiste complet, il ne lui faut que quelques mois pour appréhender l'art pictural et se faire remarquer par tous les galeristes argentins. L'homme se refait une santé et profite de son statut d'immigré pour se confronter au monde. Il fabrique lui-même la mobylette sur laquelle il rejoindra le Mexique, puis, les Etats-Unis. Sur son chemin, Adolph découvrira le peyotl et expérimentera les visions qui lui serviront par la suite à imposer son œuvre à New York. « Choucroute fanée, impression lune rousse» est souvent considéré comme son chef d'œuvre.
Plus tard, Hitler se lance dans l'aventure de l'écriture. Il avoue avoir déjà écrit un premier jet prometteur, en 1924,  et souhaite depuis longtemps remettre ce manuscrit sous la plume mieux aiguisée qui est désormais la sienne. « Arschloch, eine Fabel »  sortira en 1978 et se vend à plus de 500 000 exemplaires. Suivront deux autres romans à succès, dont « La Pesanteur du soldat de plomb », qui vient de remporter le plus prestigieux titre littéraire.

Plan Large.

Retour au plateau télévisé.


Hitler est surpris par la caméra, une bouteille de scotch portée à ses lèvres. Il est clairement débraillé. On ne peut s'empêcher de remarquer des taches suspectes sur son foulard. Visiblement du vomi.

Guillaume Durand

Vous êtes-vous reconnu, Monsieur Hitler, dans ce portrait ?

Hitler

Verletzten und Getöteten ist kein verlässliches Kriterium. Trotzdem nehmen große Forschungsprojekte das Maß von Toten pro Jahr als groben Indikator dafür. Ah ah AH !

Hitler est secoué d'un rire incontrôlable. Il renverse du whisky sur lui et se lèche les doigts, amusé par sa blague.

Nelson Montfort

Ah ah...oui, bien donc Adolph nous dit qu'il est très étrange de voir ainsi sa vie défiler devant lui. Il plaisante et ajoute (avec l'humour proverbial que nous lui connaissons) qu'il a bien cru qu'il était en train de mourir.

Rires modérés dans le public.

Guillaume Durand

Excellent. Alors... La question que tout le monde se pose : qu'est-ce qui fait encore courir Adolph ?
D'abord l'art brut, puis la peinture, un Nobel de littérature... Qu'est-ce qui vous fait encore rêver ?

Hitler

Staatenkoalition (Koalitionskrieg) kämpft gegen eine als weltweite Kriegspartei auftretende terroristische Gruppierung (Partisanen- oder Guerillakrieg, « The magic Pie of Auntie Ruth ».  wobei die Eigensicht - Kriegspartei - der Außensicht - Gruppenkriminalität - widerspricht). Dabei verfolgen beide Parteien auf strategischer, taktischer und operativer Ebene unverkennbar typische Kriegsziele: politische Hegemonie

Hitler parle en se grattant ostensiblement les parties. Il est trempé de whisky mais semble relativement calme. Il fait un mime, apparemment quelqu'un qui jouerait de la flute.

Nelson Montfort

Il dit qu'il se trouve être dans un groupe depuis maintenant six ans : « The magic Pie of Auntie Ruth ». Du rock and roll psychédélique, selon lui. Adolph est vocaliste et soliste de flute traversière, il espère pouvoir sortir l'album pour l'été.

Guillaume Durand

Voilà un scoop ! Et il est vrai que vous avez déjà l'habitude de remplir les stades. D'ailleurs... Est-ce que cela vous EMEUT encore ? La liesse populaire, des milliers de gens qui scandent votre nom ?

Hitler

(Note de l'auteur : découpez une tirade rédigée en allemand, une notice de perceuse Bosch fera l'affaire, puis collez-là, sur cet emplacement laissé à votre créativité)

Hitler sourit largement, s'adressant à une caméra qui n'est pas la bonne, il ponctue son discours de gestes nerveux puis conclut d'un air songeur, cognant doucement sa lourde pipe bavaroise contre son menton imberbe.

Nelson Montfort

Hé bien Guillaume, il prétend tout simplement que le jour où il se lassera de la ferveur du public, il n'aura plus qu'à s'enfoncer dans le désert et se... défoncer la gueule au peyotl une dernière fois. L'enthousiasme populaire, ajoute-t-il, est le moteur de son œuvre.

Hitler

Drittstaaten bewusst weiterhin als "Konflikt" bezeichnet und behandelt warden ? um sich damit besser einem Beistandsversprechen ? "im Kriegsfalle" oder anderem ?

Nelson Montfort

Adolph affirme qu'à chaque nouveau projet, il se remet totalement en question, il est saisi par la même angoisse : « Est-ce que je plairai encore cette fois-ci ? Mon entreprise est-elle crédible ? Cette couleur est-elle appropriée ? Ce solo de flute est-il assez long ? Ce paragraphe a-t-il un sens ?

Hitler

wird die jüdische Gemeinschaft alles noch auf Strand setzen lassen ???

Nelson Montfort

La communauté juive va-t-elle une nouvelle fois tout faire échouer ?

Guillaume Durand

Ah... Nous y voilà. Vous gardez une certaine rancœur vis-à-vis de cette communauté, justement. Vous n'avez pas été épargné, il est vrai. Interrogé à propos de votre dernier livre, Charly Chaplin déclare : « Cet homme écrit comme un cochon. L'amputation des deux mains semble être la seule alternative à la production future de telles bouses ». Comment vivez-vous ces attaques ? Adolph ?

Hitler, le regard dans le vide, attend que la traduction lui arrive, puis se débarrasse avec colère de son veston, balance sa (lourde) pipe sur une femme du public, sort un revolver et tire trois salves en direction du plafond, atteignant un projecteur qui explose avec fracas et étincelles. Dans le public, la perruque d'un homme est en flammes. Hitler beugle :

Der als zwischenstaatlicher Krieg noch als Bürgerkrieg einordnen lässt !!!! gilt als asymmetrischer Konflikt: Eine Staatenkoalition ! kämpft gegen eine als weltweite Kriegspartei auftretende terroristische Gruppierung !!!!!

(viNelson Montfort (visiblement mort de peur. N'a rien écouté à ce qui vient de se dire. Sourit mais fait sur lui)

Adolph...dit qu'il s'est déjà exprimé à ce sujet et... qu'il préfère ne pas répondre à ce genre de provocations stériles.

Guillaume Durand

Bon. Heu... Adolph, vous êtes un grand artiste et ce fut un plaisir, vraiment, de vous recevoir ce...

Hitler se rue sur Nelson Montfort, lui enfonce son pistolet dans la bouche et fait signe aux caméras de ne couper sous aucun prétexte.
On imagine que Nelson tente de traduire mais il est impossible de cerner convenablement la substance de ses propos.


Hitler hurle de plus belle, des choses horribles en allemand, relâche Nelson Montfort, retourne l'arme contre lui.
Il presse le canon contre son front et pleure.
Le producteur de l'émission a le doigt sur le bouton qui lui permettrait de mettre fin immédiatement à la retransmission, mais il n'appuie pas.
Caméra N°3 zoome sur le profil d'Hitler, qui regarde ailleurs, murmure dans la langue de Goethe, pousse un cri d'animal blessé et enfonce la détente.

Hurlements de panique dans le public qui se fige.


Une femme accouche sur le champ, dans l'indifférence totale.

Hitler tombe à la renverse, face contre terre, se brise les dents sur un ampli, bouge encore un peu, encore un peu, plus du tout. Sa pipe fume encore, pas loin. Par terre elle aussi. Silence de mort. Le producteur appuie à son tour sur le bon bouton.

L'antenne est rendue sur une balise morne.



Dourak Smerdiakov

Bonne soirée.

C'est con, j'avais envie de participer. J'avais déduit de la formule "approximativement vendredi" que je pouvais prendre mon temps pour écrire deux ou trois pages.

Encore une occasion manquée.
Pour le débat citoyen et convivial dans le respect indivisiblement démocratique de la diversité multi-culturelle des valeurs républicaines oecuméniques.

Dourak Smerdiakov

Pour le débat citoyen et convivial dans le respect indivisiblement démocratique de la diversité multi-culturelle des valeurs républicaines oecuméniques.


Dégueulis

23 Juin 1945, dans le bureau du directeur d'un pénitentier non loin de Moscou :

- Voici un extrait du rapport d'Ivan Churakov, commandant le 79ème d'infranterie de l'Armée rouge, le 30 Avril 1945 :

"[...]Mes hommes et moi avons pénétré dans le Führerbunker à la faveur de la nuit, nous n'avons trouvé qu'une maigre résistance aux abords, des enfants, pratiquement sans armes et sans munitions courant à découvert comme des lapins dans la toundra.
L'intérieur semblait abandonné, on pouvait entendre le ronronnement de la ventilation. J'ai envoyé de petits détachements fouiller chaque pièce et chaque recoin. Les rapports qui me parvinrent étaient sans appel, on ne trouvait que des suicidés; par le cyanure ou une balle dans la tête. Certains tenaient une photo du Führer, un autre, nu, se l'était apposée sur le sexe avant d'avaler le cyanure.
Puis vint un de mes soldats : "Venez ! Venez !" Dit-il. "Vous devez voir ça."
Je le suivis dans les couloirs, il me conduisait au bureau personnel d'Adolf Hitler.
Je pensais trouver un autre cadavre mais il était là, bien vivant. Dans cet uniforme qui avait inspiré tant de peurs, de craintes, d'admiration ou de respect, il y avait un homme fluet, petit, assis le dos courbé sur un canapé, abattu, sanglotant et marmonant : "Ich kann nicht...Ich kann nicht...Ich habe nicht bestand...". Un pistolet chargé traînait au sol.
Il semblait parfaitement perdu, je crois qu'il ne se rendit même pas compte que l'Armée rouge braquait sur lui ses fusils ébahis ou que sa femme gisait à côté de lui. Il continuait à répéter les mêmes mots et à regarder dans le vide lorsque nous le remîmes à l'officier en charge des prisonniers.[...]"

Vous savez tout, camarade général et j'ajouterais qu'Adolf Hitler est désormais emprisonné et sous haute surveillance dans mon pénitentier. Ni les Alliés, ni les allemands ne sont au courant et dans nos propres lignes, nous avons réussi à faire taire tout ceux qui ont vus Hitler vivant, même ses gardes ignorent qui ils surveillent. Il n'y a pas eu de fuites, le monde entier pense qu'il est mort. Je suis un des seuls de par ma fonction et ma loyauté envers notre bon père à savoir.
- Savez-vous ce que Staline veut faire de cet ennemi du peuple ? Pourquoi le garder en vie ?
- Je l'ignore. Peut-être songe-t-il à un grand procès public à la suite duquel il l'offrira au peuple afin de regagner son amour. La situation du pays est difficile. Toutefois, je ne vois pas bien ce qu'il pourra en tirer, il a l'air complètement coupé du monde, il refuse de parler quelque soit la ruse utilisée et il répète les mêmes mots depuis des jours...
Il m'a annoncé sa venue pour dans deux jours, peut-être en saurais-je plus alors.

Deux jours plus tard, dans la cellule d'Adolf Hitler :

- Ich kann nicht...Ich kann nicht...Ich habe nicht gestand...
- Je me suis longtemps demandé comment je pourrais vous utiliser pour asseoir mon pouvoir sur ce pays, vous savez ?
- Ich kann nicht...Ich kann nicht...Ich habe nicht gestand...
- J'ai beaucoup refléchi et je peux vous dire comment cela va se passer.
- Ich kann nicht...Ich kann nicht...Ich habe nicht gestand...
- Vous aviez d'excellents talents d'orateurs, vous avez su convaincre tout un peuple de vous soutenir  et dans vous aider dans la plus grande entreprise de destruction et de mort que l'humanité a entreprise jusqu'à aujourd'hui. Ne croyez pas que je vous admire, j'ai à mon actif plus de morts que le double de ceux qui passèrent dans vos camps minables.
Cependant, je n'ai pas votre charisme, si bien que pour génocider en toute tranquillité, je dois sans cesse cacher la vérité, manipuler la presse, la radio, mentir...Ah ! Je rève d'extermination pure et simple, avec la bénédiction d'un peuple enthousiaste, prêt à en tuer 40 pour ma vision, mon but.
Je veux que vous soyez mon conseiller communications. Vous écrirez mes discours et m'apprendrez votre gestuelle si particulière qui enflamme les hommes, grise les femmes et fascine les enfants. J'ai su que vous peigniez, peut-être pourriez-vous même user de votre génie pour créer quelque affiche vantant mon mérite ?
- Ich kann nicht...Ich kann nicht...Ich habe nicht gestand...
- En guise de salaire, j'ai quelquechose qui vous intéressera. Je vous offre tous les juifs d'URSS, rien de moins, cela comprend bien sûr l'Allemagne de l'Est et vous donnera une occasion de finir au moins en partie ce que vous aviez commencé...
- Ich habe nicht gestand...
- Et pour ce faire, je vous offre un goulag tout neuf, il a été bâti spécialement pour vous. En plus de toutes les structures inhérentes à nos camps de travaux traditionnels, j'ai adjoint une chambre à gaz plus moderne ainsi qu'un four de plus grande capacité, pour éviter les encombrements. Nous y avons même remonté l'enseigne figurant sur l'entrée d'un de vos camps à Auschwitz, charmante attention, non ? Et si cela ne vous a toujours pas convaincu, je peux en prime vous donner les tziganes, les homosexuels, les noirs, etc...Qu'en dites-vous ?
- Ich wird bestehen.
- Et moi aussi.

[note de l'auteur : Au cas où un imbécile tombe sur cette page depuis Google et qu'il s'offusque du style et du contenu du texte, je précise que ce texte fait preuve d'un humour noir de très mauvais goût visant à montrer si besoin était l'inhumanité et la nullité des deux protagonistes principaux, autant dans leurs carrières personnelles que professionnelles par l'éxagération et le loufoque. Je précise que cet addendum n'a pas été rajouté après publication du texte mais bien écrit au même moment et je peux le prouver devant un tribunal. Faut pas me la faire à moi.]

Josh

#10
D'accord.

C'est complétement nul au premier abord.

Par contre, le texte devient magnifiquement drôle accouplé à la note, et, j'ai donc fini vaincu par la puissance comique subtile de cette oeuvre:

" [note de l'auteur : Au cas où un imbécile tombe sur cette page depuis Google et qu'il s'offusque du style et du contenu du texte, je précise que ce texte fait preuve d'un humour noir de très mauvais goût visant à montrer si besoin était l'inhumanité et la nullité des deux protagonistes principaux, autant dans leurs carrières personnelles que professionnelles par l'éxagération et le loufoque. Je précise que cet addendum n'a pas été rajouté après publication du texte mais bien écrit au même moment et je peux le prouver devant un tribunal. Faut pas me la faire à moi.] "

La Ganja est à l'Inspiration ce que le Viagra est à l'Erection.

Dégueulis

J'aurais dû m'en tenir à ma première idée : Hitler est enlevé par des extraterrestres juste avant de se tirer une balle, les extraterrestres le font combattre contre des animaux méchants (Hyènes, diables de Tasmanie, furets, harpies, boas constricteurs, contrôleurs des impôts, etc...), il gagne tous ses duels et quand on le relâche sur Terre, 200 ans se sont écoulés et Israël a annexé l'Allemagne.

Das

C'est avec l'eau à la bouche que je confirme. Je relance donc l'initiative de sept ans, pour voir aboutir ce scénario.