La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

Saint-Con 2016 - préconcours (rondels)

Démarré par Dourak Smerdiakov, Mars 19, 2016, 16:39:47

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Dourak Smerdiakov

Généralités :
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Un préconcours de rondels est organisé cette année, pour nous changer de ces foutus sonnets. En jeu : 3, 2, 1 points d'avance pour la Saint-Con respectivement pour les vainqueurs au 1er, 2ème, 3ème rang de ce préconcours.

A poster ici-même avant le 9 avril à minuit.

Les vainqueurs seront arbitrairement désignés par un jury d'experts plus ou moins incompétents et bourrés composé a priori de l'un ou l'autre ancien Grand Inquisiteur plus ou moins mort et alphabétisé (Winteria ?), qui prendra compte du respect des thèmes et de la forme (cfr. plus loin).

Tout texte proposé court le risque d'être publié par Lapinchien. Tout auteur identifié et d'adresse physique connue court le risque d'être abattu en représailles.

Participations multiples acceptées dans tous les sens.



Thèmes :
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- péter/rondelle/rondel (que vous êtes prévisibles...)
- printemps, fleurs, petis oiseaux, bouses de vaches, été, automne, hiver, canicule, feuilles mortes, corbeaux gelés
- Jean-Pierre Chevènement
- Donald Trump
- Vladimir Poutine
- poutine (plat québécois)
- mitraillette (plat belge)
- sauce andalouse
- Adalbéron de Laon
- canal du Midi
- canal de Willebroek
- canal de Suez
- canal de l'urètre
- ragondin
- Elsa
- Jeanne Mas
- Stéphanie de Monaco
- Jeanne d'Arc
- Christine Angot
- Christine Boutin
- jokari
- guerre des Malouines
- Ribéry
- furoncle
- Fukushima
- harpiste / pianiste / dentiste / irrédentiste / trapéziste
- sonde

Et bien sûr Georges Pompidou, comme d'habitude. Il me semble qu'il y a de quoi faire.



Forme du rondel:
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Un modèle de base ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Rondel ) :

Citation
Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye,
Et s'est vestu de brouderie,
De soleil luyant, cler et beau.

Il n'y a beste, ne oyseau,
Qu'en son jargon ne chant ou crie :
Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye.

Riviere, fontaine et ruisseau
Portent, en livrée jolie,
Gouttes d'argent d'orfaverie,
Chascun s'abille de nouveau.
Le temps a laissié son manteau.

Donc, décrypté :

A (1er vers refrain)
B (2ème vers refrain)
B
A

A
B
A (1er vers refrain)
B (2ème vers refrain)

A
B
B
A
A (1er vers refrain)

Mais, en fait, la forme a varié, y compris pour le poème de Charles d'Orléans ci-dessus, que je vois avec douze ou treize vers selon l'édition (anthologie de poche Garnier-Flammarion, où il est présenté comme rondeau avec deuxième strophe de trois vers, ou bien vieux manuel Lagarde et Michard, où il est présenté comme rondel avec deuxième strophe de quatre vers, comme ci-dessus).

On se contentera ici d'exiger :
- vers réguliers sur deux rimes
- un refrain de un ou deux vers
- trois strophes pour un total approximatif de 13 vers (+- 2 ou 3)

Néanmoins, le fait de respecter une forme attestée d'un auteur attestable sera pris en compte par le jury incontestable. Dans le doute, respectez le modèle ci-dessus.
Pour le débat citoyen et convivial dans le respect indivisiblement démocratique de la diversité multi-culturelle des valeurs républicaines oecuméniques.

Dourak Smerdiakov

Je recopie ici les deux rondels immédiatement postés par deux tarés de service après cette innocente suggestion :

Citation de: Dourak Smerdiakov le Mars 18, 2016, 17:58:30
Et si on faisait un pré-concours de rondels au lieu de sonnets, cette année ?



Citation de: Darid le Mars 18, 2016, 22:59:24
Perds ta rondelle en chevauchant
toute licorne accommodante
à te conter l'enfer de Dante
à ton oreille en un seul chant.

Et tes nichons vont se nichant
Dans les embruns et la tourmente,
Perds ta rondelle en chevauchant
toute licorne accommodante.

Aspire et expire en louchant,
En criant Che ! ou Commandante !
Déchire-toi d'humeur tordante !
Plus ivre qu'un cœur picholant,
Perds ta rondelle en chevauchant.


Ok, voilà, c'est la métaphore qui est zonarde ben entendu.



Citation de: lapinchien le Mars 19, 2016, 09:37:52
Prétextant passer par le con,
J'irai te péter le rondel.
Déchirer le fond, Oh ! Bordel !
Pour tout fourrer au salpicon.

Dans la vase glisse mon acon.
J'irai te péter le rondel.
Ma perche taquine la bondelle.
Monte la rivière, le tacon,
Nourrir des nuées de judelles.

Oh mon glaçon, mon haridelle,
Ces diamants, de vulgaires zircons,
Mais ce n'est pas grave, invoquons,
Tout enivrés de muscadelle,
La déglaciation du Mindel.
J'irai te péter le rondel.
Pour le débat citoyen et convivial dans le respect indivisiblement démocratique de la diversité multi-culturelle des valeurs républicaines oecuméniques.

lapinchien

Tant de belles thématiques ! J'espère qu'on peut poster autant de rondels qu'on le souhaite. Ça sied tellement à mes troubles obsessionnels compulsifs. Cela dit on espère surtout lire ceux de Dourak (et Muscadet doit pas mal être fort à ce jeu aussi)

lapinchien

#3
Rondel N°3 posté par Curare-

CitationOyez le stupre de la Zone
Ô ma rondelle salami
Ecrouée par 1 tsunami
A crevé la couche d'ozone

Elle oscillait mon amazone
D'1 coup de foutre elle a vomi
Oyez le stupre de la Zone
D'1 coup de foudre ennemi

Par des railleurs tout en zircone
Concentrés en ZUS - Endormis
Leur prépuce bien affermi
Pour mon humeur en silicone
Oyez le stupre de la Zone

lapinchien

Rondel N°4 par LePouilleux

CitationMake rondelle great again !

Il te rendra grande à nouveau
De ta rondelle à tes viscères
Comme une pute en jarretières,
Dans ton fondement son drapeau.
D'une Grosse Pomme en morceaux,
Par sa tour qu'il veut si altière,
Il te rendra grande à nouveau
De ta rondelle à tes viscères.

Au monde image délétère,
D'une main défiant orientaux
De l'autre chassant latinos,
Le verbe dressé sans manières
Pour ton plaisir anal, mégère,
De ta rondelle à tes viscères.

David

#5
Il ne faut pas baisser les bras
pendant un braquage de banque,
à bout portant rien ne se manque,
et rien n'échappe à des cobras.

La peur aux veines, tu marbras
de bleu la honte qui te flanque,
il ne faut pas baisser les bras
pendant un braquage de banque.

Invente-toi quelques zébras
plus aigus qu'une hache franque,
elle est parfaite cette planque
au courage où tu te cabras,
il ne faut pas baisser les bras.

Dourak Smerdiakov

Erratum : ABBAA (et non pas ABBAAA) pour la troisième strophe.
Pour le débat citoyen et convivial dans le respect indivisiblement démocratique de la diversité multi-culturelle des valeurs républicaines oecuméniques.

Dourak Smerdiakov

Tenir encore debout à 5 heures du matin. Venir poster un erratum sur un forum à 5 heures du matin, à propos de la forme du rondel. Seigneur, que suis-je devenu ?
Pour le débat citoyen et convivial dans le respect indivisiblement démocratique de la diversité multi-culturelle des valeurs républicaines oecuméniques.

lapinchien



rondel N°6 par Pascal Dandois

CitationRond d'elle

Action ! Tourne donc le bout long
Le rond d'elle, Han han ! De la miss
Oui, c'est bien là, dedans le rond
C'est bien là, oui, oui, qu'il s'immisce
C'est là que l'ami a mit, vis
Mais, c'est rien que de la bricole
Il ne faut pas y voir du vice
C'est juste histoire qu'on rigole

C'est bien sûr pour qu'elles se hissent
Toutes les sortes de Popaul
Y compris, celles des gogoles
Qui l'ont aussi, autant que tous
L'envie de balancer la mousse

(Ok, c'est bien dedans le derche
Oq, c'est bien là que l'on cherche)

lapinchien

Citation de: Dourak Smerdiakov le Mars 20, 2016, 05:12:23
Tenir encore debout à 5 heures du matin. Venir poster un erratum sur un forum à 5 heures du matin, à propos de la forme du rondel. Seigneur, que suis-je devenu ?

un fantasme encore plus fantasmatique

romanzini

La belle dame en jaune

Tu veux entendre l'histoire de la dame en jaune ?
Passe moi le gin et écoute bien mon frère négrot
pourquoi ce soir j'ai besoin
De ta longue matraque

Au pied du plus grand saule,
Assise sur un banc du parc central,
Elle a mis le feu à mes désirs
La douloureuse dame en robe jaune
Je l'entraîne pour un petit moment
Juste pour un petit moment
Dans le fourré épais
Sur l'herbe bleue de nos roulades
Je la grimpe, je la grimpe
Ma belle dame en robe jaune.
Je l'ai déflorée dans l'étroit passage de Khyber
Sa robe jaune s'est déformée
ca me rappelle ta matraque
mon frère négrot.

Chaque soir des étés depuis toujours
Dans les demi-lueurs des vesprées
Elle attend la lune en lumière
Je pose ma main sur son épaule
Elle frissonne et me sourit
Je l'emmène pour un petit moment
Dans le jardin des délices
Pas besoin de paroles, pas besoin d'acide,
Je la balance bien chaudement contre mon ventre
Je la déflore tendrement dans les fourrés
Ma douloureuse dame en robe jaune.

C'était hier, je viens en courant
La vie du dehors m'a retenu trop longtemps
Je l'aime encore en robe jaune
Assise sur le banc du parc central
Sa tête penche au-dessus du lac assoupi
Que regarde-t-elle dans les claires eaux
Je m'assois près d'elle, ma main sur son épaule
Là en plein cœur la robe jaune a rougi
Défigurée par des hommes traînants
Qui n'aiment pas les hommes déguisés en fleurs,
Ma belle dame si vite fanée s'en est allée.

Depuis, son souvenir orne mes nuits de brume
Et sous le grand saule qui pleure dans l'eau
J'attends les hommes en noir
Pour leur régler leurs mauvais comptes.
Après quand je les aurai émasculés
Je partirais sur l'île la rejoindre
Ma petite femme en robe jaune
Avec sa matraque comme une fleur
Entre ses cuisses.
C'est pour ça mon frère négrot
si ce soir j'ai besoin de ta matraque.

lapinchien


lapinchien

j'ai vu que le texte à été posté sur le site .
je ne vois ni le rapport avec le rondel, ni avec la Saint Con,
c'est peut être un texte posté dans le cadre à l'appel à contribution permanent ?
Négrot n'est pas un mot du dictionnaire, qu'entendez vous par là ?

lapinchien


LePouilleux

Citation de: Dourak Smerdiakov le Mars 20, 2016, 05:02:34
Erratum : ABBAA (et non pas ABBAAA) pour la troisième strophe.

Du coup, si ça doit pinailler sur les règles :

Il te rendra grande à nouveau
De ta rondelle à tes viscères
Comme une pute en jarretières,
Dans ton fondement son drapeau.

D'une Grosse Pomme en morceaux, 
Par sa tour qu'il veut si altière,
Il te rendra grande à nouveau
De ta rondelle à tes viscères.

D'une main défiant orientaux,
Le verbe dressé sans manières
Pour ton plaisir anal, mégère,
De l'autre chassant latinos,
Il te rendra grande à nouveau