Moi, le pervers

Le 19/09/2009
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par Krome
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Thèmes / Obscur / Tranches de vie
Ce texte a échappé à la semaine 'textes de merde' parce que face aux mastodontes du genre, il apparait plutôt véniel. Reste qu'il a un certain charme, avec son lexique en roue libre et sa naïveté d'ado qui tente de rendre convainquant son personnage de gros dur manipulateur et cynique, en vain. Encore un texte qui surfe sur le thème usé de la destruction de l'innocence, celui-ci a le mérite et le défaut d'être anodin.
Elle marchait là, toute seule, son petit corps frêle courbé sur lui-même, fondu dans la masse. Je l’avais tout de suite remarqué tellement elle était invisible, et la poursuivi tel un loup qui fait perdurer son appétence avant de se jeter sur une proie trop vulnérable.
Elle sursauta sur place en entendant ma voie, et dévoila un petit visage blond dissimulé sous une masse volumineuse de cheveux, ses petits yeux ronds inspiraient la pitié, ce beau visage innocent faisait naitre au bas de mon ventre une rageuse cruauté.
….
Elle avait 18 ans, moi 24, je prie le temps de l’amadouer, de la charmer, de la modeler à ma guise, il fallait qu’elle soit suffisamment attachée pour lui infliger les plus douloureuses blessures. De temps à autre, quand elle était suffisamment plongée dans le doux miel de l’amour, je devenais brutal juste pour m’extasier devant ses larmes de bébé.

Je ne pouvais patienter plus longtemps, je serrais les dents à chaque sourire qui s’affichait sur son petit visage, et avais presque une érection quand elle baissait sa petite tête et qu’elle laissait quelques larmes dégoulinaient sur ses joues roses. Je pus enfin la convaincre de m’accompagnez chez moi.

Cela fait deux jours que je la traine sur quatre pate au bout d’une laisse, les coups de cravaches sur son petit cul commencent à peine à cicatriser que je prends déjà ma ceinture pour réouvrir les plaies, elle ne mange que dans un bol pour chien et n’a que ma pisse pour s’hydrater, j’ai à peine à pincer ses joues enflées pour entendre cette douce mélodie de cries étouffées et de gémissements piteux.
Je me sens enfin male, enfin puissant, enfin vivant.