La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

Obscur - Humeur noire - Commentaires

Démarré par Le Duc, Février 04, 2011, 19:55:17

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Le Duc

Citation de: Koax-Koax le Janvier 26, 2011, 22:10:23
[Le Duc] On a ici le récit d'un meurtre lesbien emballé dans un paquet de fioritures peu digeste. C'est extrêmement chiant. Le champs lexical du texte, bien que maitrisé, donne la furieuse sensation de péter plus haut que son cul. Jugez vous-même.

Citation1
Posté le 09/01/2011
par Tank Theory


    Elle se tenait debout, en face de moi. Agitant ses membres pour mîmer une logghorée incroyable. Je n'entendais plus ce qu'elle me disait, je ne percevais que cette agitation. Plus elle parlait, plus je m'enfoncais dans une confortable torpeur. Qu'est ce que je devais lui dire? Rien, sûrement rien. De toutes manières, je ne me sentais pas concernée par ce présent. Bientôt, son image devint floue. A mes yeux, elle ne representait même plus un être humain. Elle perdait son sens, pour devenir qu'une simple entité nerveuse. C'est son agitation qui impactait sur moi, je ne ressentais plus qu'elle. Ma machoîre se crispa et le son de sa voix ne devenait plus qu'un simple bourdonnement, une sorte d'écho sous marine. Je me sentie vide. Mon esprit se dissipa, mon âme s'endormie dans un corps que je sentais gonfler de violence. Bientôt le bourdonnement de sa voix disparu. Elle vivait encore, en face de moi, n'avait pas mis fin à son discours, mais je ne l'entendais plus, ne la percevait plus. La seule chose que mon corps ressenti était la puissance ineffable qu'il renfermait. Il y eu un silence, un parfait néant. Je ne perçus plus que les battements de mon coeur, frappant mon âme, martelant ma conscience, l'assomant par sa turbulence. J'eus une ardente sensation dans le nez, comme un snif de soude. Comme si une perceuse venait me perforer la narine. Je crois qu'une larme a coulé de mon oeil droit. Et là je l'entendis, cette voix insane et hystérique, du plus profond de moi, qui me hurlait : "Casse lui le cul! Casses lui le cul à cette pute !". Cette voix, cette sensation qui me transpersait l'échine et remontait le long de ma colonne vertebrale en un frisson jouissif. 1000 aiguilles jalonnaient mes muscles, un viol de ma dépouille éthéré et magnifique. La haine me controlait. Je laissais mon corps obtempérer à la douceur de cette folie. Alors, j'approchais mes mains doucement du cou de cette femme, qui toujours dans l'autre monde s'évertuait à faire des sons, des bruits. Je sentis sa peau, douce et légère. Son poul écraisait mes pouces lorsqu'ils vinrent effleurer ses amygdales. Je les pressaient avec amour, lui offrant toute ma puissante. Mes doigts, derrière sa nuque agrippaient ses cervicales. Même si cette femme se débattait, en vain, je savais qu'elle ne pouvait me haïr. Qui pourrait répugner une si belle offrande? Je lui offrait ma colère toute puissante, à elle. La bonté, même démoniaque, reste la bonté. Quand elle efflorait la mort, je la sentis pleine de reconnaissance. J'étais heureuse, euphorique. Enfin, le contact humain prenait tout son sens. J'admirais cette femme pour sa considération. Malgré ses cris étouffés, elle me laissait sa vie. Alors, je l'embrassa, lecha son visage écarlate. Je pressa ma poitrine contre la sienne et à son dernier souffle, je lui mordit le visage. Je jouissais d'un tel contact et avec toute ma force, je lui arracha la joue. La délectation de la sincérité humaine. Un plaisir divin.

Même la merde peut être fade. A quand le retour d'un vrai putain d'auteur bien nase et bien débilisant qui fasse de la merde pour la merde sans fioritures ? Bref, le titre est "1", ça laisse donc supposer qu'il y aura d'autres textes pour venir nourrir cette section, hélas.




Ce texte m'avait échappé. Putain, qu'est-ce qu'il est chiant.
"Celui qui se transforme en bête se délivre de la douleur d'être un homme."