La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

Bernaüx le batard (pour mémoire)

Démarré par Dourak Smerdiakov, Mai 08, 2018, 21:32:43

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Dourak Smerdiakov

Je crois que de l'eau a coulé sous les ponts... Je suis tombé sur ce texte hier soir (non, ne pas demander comment), et je me suis dis qu'on pouvait archiver pour les générations futures.


Posté sur le forum : http://kapharnaum.highforum.net/t32-a-voir-sur-le-oueb
CitationSujet: Re: A voir sur le oueb   Mar 11 Avr - 0:16
Par un certain :
CitationShad
Vénéneux


Nombre de messages : 207
Date d'inscription : 27/09/2005

Avec le commentaire d'intro suivant :
CitationJe vais vous parler d'un site que j'aime tout particulièrement : La Zone. Un site littéraire autoproclamé subversif (moi je dirais plutôt libre mais bon).

Le concept : La communauté qui compose ce site rédige des textes soumis à la critique sans concession des autres membres (pas vraiment des bizounours). Tous les ans, la zone fête la Saint Con. Le but : fêter comme il se doit la Saint Con en écrivant un pamphlet ultra violent sur un con à bruler (oui, je vous l'avais dit, c'est karcéralien !)

Alors la Saint Con, c'est en ce moment (tous les 10 avril). Hop, un exemple de texte qu'on peut retouver sur la zone pour vous donner un exemple :

Note : Un membre (Lahyenne) écrit un texte sur un autre membre (Glaûs-le-chouette) de la Zone qu'il suspecte d'être en fait Bernard Werber, l'écrivain qu'il abhore le plus parmi tous les écrivains, la faute à un style littéraire prétentieux à ses yeux... Alors qu'est-ce que ça peut donner comme délire (moi j'étais mort de rire du début à la fin à cause de l'hyper violence du texte, il a fallu que j'm'arrete pour reprendre mon souffle et continuer la lecture... Autant vous dire que ça mérite d'être lu... Alors Voilà :


CitationBernaüx le batard
    Le 10/04/2006
    par Lahyenne

    « J'en appelle au feu purificateur sur la personne de Bernard Werber qui se camoufle online sous le pseudonyme Glaüx le chouette. », il n'y a pas à dire, la formulation en jette. Cela fait si longtemps que je rêve de cette journée du 10 avril. Cette saint con sera l'aboutissement de toute ma vie, le point culminant de mon étude approfondie de la connerie humaine. C'est dit, je serais Grand-Inquisiteur cette année.

    Je me lève pour une fois dans ma vie en forme. Petit déjeuner rapide pour commencer rapidement mes préparations. J'ai déjà son adresse. Ce fut facile à obtenir : son site bernardwerber.com est enregistré chez Gandi et une banale recherche whois fut très intéressante. Un petit tour sur mappy m'a appris qu'il habitait en face du cimetière de Montparnasse et la photo satellite m'a confirmé qu'il s'agissait bien d'un immeuble. Après avoir mangé, je m'imprime donc tout ça et prépare mon sac à dos.
    2 briquets, histoire d'être certain de pouvoir allumer la mèche.
    1 bidon d'essence, déjà entammé puisque j'ai rempli quelques bouteilles en mélangeant l'essence à du savon. 6 parties d'essence et 4 de savon.
    Les deux cocktails molotovs ainsi préparés. (il m'a suffit de rajouter de banaux pétards bison autour du goulot).
    De la ficelle.
    Un gros scotche noir pour baillonner cet enculé.
    Tous ses livres de merde pour faire un combustible intéressant.
    Des menottes.
    Un grand couteau de boucher.
    Une cagoule.
    Du fric.
    Un pique-nique pour midi.
    Bien entendu, je laisse dans un coin tous mes papiers d'identité. En partant, je ferme à clés et planque le trousseau sous le paillasson. La gare m'attend, je commence à m'impatienter.

    Dans le train pour Paris, je rumine d'excellentes tirades à lancer à Bernard Glaüx lors de notre face à face. Cet enculé qui nous fait croire qu'il est alsacien est en fait un petit bourgeois de la capitale. J'imagine déjà très bien son immeuble de planqué, son appartement avec son bureau plein de ses livres que je hais. Je jubile d'avance. Grand Inquisiteur, ce titre me va tellement bien que je le sens déjà me coller aux basques. Je regarde les autres connards du wagon qui détournent les yeux. Ma volonté leur fait peur, ils perçoivent certainement la supériorité indéniable de celui habité par la liberté et par le feu.

    Je trouve sans problème l'immeuble en question dans lequel je pénètre grâce à mon passe du facteur. Il me suffit de repérer l'étage où il habite sur sa boite aux lettres. Bien. Je commence à entrer dans une sorte de transe frénétique tandis que je commence à improviser mon plan qui jusqu'à présent se trouvait limité par l'absence de vision que j'avais de l'intérieur de l'immeuble. Je cours à son étage, montant les marches quatre à quatre. Je suis pressé d'en finir. Je passe la cagoule avant de sonner.

    Il vient m'ouvrir ce con. Ca y est, il ouvre la porte !
    Je plaque le couteau sur sa gorge en lui faisant chut avec la main gauche. Je le pousse en arrière, il trébuche et semble se faire mal.
    Alors on fait moins le malin, hein, Bernaüx ?
    Je ... Je ... Il bredouille l'enfoiré.
    Tu permet que je t'appelle Bernaüx, connard ?
    Je ne comprend pas ...
    Ta gueule !
    Je sors le gros scotche et le baillonne. L'entendre bredouiller des « Mais c'est pas moi » et autres « J'ai rien fait » m'insupporte d'avance. Enfin tranquille, je lui fous quelques coups de pied et commence à arroser chez lui tout en lui lançant mes tirades tant rêvées. « Tu crois en Dieu, Bernaüx ? », je lui fais. « Si je te crames, tu fais comme tes héros de merde ? Tu t'envoles, tu casses ton genre de putain de fil et tu vas dans un vortex de merde au centre de la galaxie ? ». Rhaaa, le con. « Tu sais ce que font les fourmis face au feu ? » Je sors du sac le bidon et les cocktails. Je vois dans son regard qu'il comprend ou je veux en venir. Glaüx a dû réaliser quel jour on était et comprendre pourquoi je suis venu. « Elles paniquent Gloglo, elles paniquent... ». J'arrose un peu partout dans l'appartement, en me laissant suffisamment de place pour me casser sans problème. « Ton assurance-vie couvre les incendies connard ? » Il se débat. Je lui passe les menottes et l'emmaillote avec la ficelle. Làààà... Il ne peut plus bouger. « C'est quand même con pour un auteur de SF de crever comme une héroïne du moyen-âge. », A ce stade de notre discussion, j'exulte. J'explose de rire en regardant ses yeux révulsés, semblant me dire encore et toujours à quel point il regrettait d'être venu me faire chier su Lapin, sur la Zone, ou sur son putain de blog à la con que j'ai fait semblant de programmer. Toujours attirer la confiance de celui que l'on veut détruire. « Tu vas crever comme une poubelle de banlieue, connard »articulais-je en positionnant le premier cocktail entre ses jambes ficelées. « Dis au revoir à ton oeuvre ! ». Là vient le moment tant attendu, jouissance ultime. je disperse tous ses foutus best-sellers autour de lui et lui fout quelques coups de pied comme il semblait s'évanouir. Et en égérie de la vengeance de tous les amoureux de la littérature, j'allume un briquet puis la mèche de la deuxième bouteille. Je hurle ma tirade finale :
    « Espèce de batard, t'écris vraiment comme un batard, tu vas crever comme un batard ! », puis je claque la porte. Je souffle plusieurs fois pour calmer ma tension qui vient d'atteindre des sommets. Le pied ultime, crever Glaüx comme une pucelle, éliminer un connard de la Zone de plus, et gagner la Saint Con tout à la fois.

    Dans le train du retour, je me fais mon pique-nique en dévorant les sandwiches. Je parviens même à m'endormir d'un sommeil sans rêve. Puis je rentre chez moi, avec mon sac vide et un drôle de sourire sur les lèvres. Vivement l'année prochaine pour remettre le titre de Grand inquisiteur de la Saint Con que je viens de gagner en jeu.
Pour le débat citoyen et convivial dans le respect indivisiblement démocratique de la diversité multi-culturelle des valeurs républicaines oecuméniques.

lapinchien

je suis celui qui ai retiré le texte et j'approuve son comeback

Dourak Smerdiakov

Et moi pareil pour la chanteuse Maurane.
Pour le débat citoyen et convivial dans le respect indivisiblement démocratique de la diversité multi-culturelle des valeurs républicaines oecuméniques.

Allezonyva

Et bien moi aussi je viens de tomber sur ce texte et vraiment bof les mecs. Ça vous fait bander ce genre de littérature. C'est petit sans envergure on dirait un "Martine va à la plage".
Je me suis inscrite sur ZONE parce que croyait y prendre mon pied entre deux mots tout debout. Une lettre devant et une derrière. Mais franchement. Petits joueurs voilà ce que je me dis en soupirant de dépit. Où est ce que je suis tombée ? A la cour de récré du cathé ? Et pi la saint con....vraiment ça fait carte de géographie dans les draps  un con c'est un vagin et à priori il y aurait un grand nombre d'écrivaines sur cette zone !?!? Elles se tripotent d'après ce que j'ai pu lire
Ah si vous voulez que je balance il va falloir que l'utilise ma seconde main pour prendre des notes . Mais ça peut se faire. Puisque ici c'est collab& chewing-gum.


Allez tu vas pas aller le dire a la maîtresse petit ?
Fière de son CON

Dourak Smerdiakov

Ta gueule, grognasse.

D'abord, on ne vient pas sur la Zone pour bander. D'ailleurs, on ne vient pas sur la Zone. D'ailleurs, tout le monde est parti sur Facebook. Ça me rappelle "demain, les chiens", où ils allaient tous sur Jupiter, je crois.

Et puis, on ne s'inscrit pas sur ZONE. On soumet un texte à Notre Mère la Zone, humble et tremblotant comme l'agneau qui vient de naître.

Ensuite, ta maîtrise de la syntaxe, ton niveau de vocabulaire et tes références littéraires ne confèrent pas un haut niveau de crédibilité à tes velléités critiques. De toute manière, "Bernaüx le batard" est un titre magnifique, justifiant à lui tout seul l'existence de ce texte, Si tu ne le comprends pas, tu n'as pas de cœur, pas d'âme, pas de compte en Suisse, et tu ne mérites pas d'avoir lu ce titre.

Enfin, sache qu'aujourd'hui j'ai démonté, nettoyé, regraissé et remonté mon boîtier de pédalier. Il y avait du jeu, il n'y en a plus. À genoux devant ma toute puissance, chienne.
Pour le débat citoyen et convivial dans le respect indivisiblement démocratique de la diversité multi-culturelle des valeurs républicaines oecuméniques.

Allezonyva

ahhhhhhhhhhh ça me fait frissonner les ovaires
je vois que dans toute cette décharge de mot j'ai mis dan'l mille, j'ai crocheté le merlu qu'quelque chose entre les nageoires


il s'en était fallu de peu que je change de cremerie sans même faire tinter la cloque de la battante, y a pas eu besoin de filer une calotte sur le  comptoir:
j'ai ébranlé tout l'édifice:)


allez petit, t'es vif comme une anguille:)
je t'attends au tournant
[[size=78%][/size]
shadow=red,left]ma main sur le calot, sur le bourgeon que j'mets sur ma tete, à de suite
Fière de son CON