La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

Texte de merde : Funram - Du vent

Démarré par nihil, Septembre 07, 2009, 21:57:35

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nihil

La vie, parfois, réserve bien des surprises. Et si quelques fois, un, trop rares les surprises en question sont agréables, d'aucun conviennent que la plupart du temps, la plupart des gens n'aiment pas les surprises que réserve la vie. Sauf que la vie, qui n'est au fond que l'idée que certains se font de l'existence, pour ce que j'en dis, moi, elle n'en a pas grand chose à faire, de ce que pensent les gens de ses surprises. Même que.

Disons, que, franchement, la vie quelques fois, deux, est comme une boule de suif coincée dans la double cloison pile à hauteur du radiateur : trop grasse, trop odorante, trop présente. Quelques fois, trois, la vie ressemble plus à un tas de graisse gélatineux peu discrète qu'à autre chose, mais l'idée d'ensemble est là. Bien souvent, on ne l'aime pas trop. Elle est peut-être triste, si vraiment l'anthropomorphisme débridé s'applique au concept.

Même si bon, quelques fois, quatre, on aime bien qu'elle soit là, la vie. Parce que ces fois-là, ben on mange un bon truc au bon endroit dans la bonne ambiance, ou alors on lit, ou on rit, même, et puis c'est bien. Et quelques fois, cinq, non. Ces fois-là, on les voit pas arriver, en fait. Ni les unes ni les autres. Même si quelques fois, six, on arrive à bien trancher entre les unes et les autres et d'autres fois, non.

Enfin, c'est pas tant que la vie soit invivable, non, c'est juste que quelques fois, sept, on voudrait s'en débarasser, enfin plutôt en débarasser le contenu. Mais le truc, c'est que si quelques fois, huit, ça semble possible, on imagine un bon truc du genre on s'isole pour enlever tout sens à la vie, dès qu'on passe à l'application, on se dit que bon sang non c'est pas ça et qu'on s'est encore trompé, parce que la vie, même vide, ben c'est la vie.

Quand même un bon coup parfois ça peut faire du bien, et pas forcément par où ça passe, parce qu'un coup, c'est pas forcément un truc qu'on fait, qu'on avale ou qu'on boit. Un coup, ça peut être un coup, figuratif, de bandjo, par exemple. Et alors là, il passe nulle part, sauf quelques fois, neuf, par métonymie où on considère que le coup du bandjo sont les ondes sonores qui là pour le coup se propagent par contraction-dillatation dans le conduit auditif.

Mais tout ça, c'est assez vain, faut le reconnaître, tout de même. Et puis quelques fois, X.

Et c'est ce que se disait surement heu machin, là, il a un nom bien merdeux. On va dire, allez, Bertrand. Ben Bertrand, c'est surement ce qu'il disait quand il allait se saouler dans un bouge quelconque quelque part quelque temps. Et alors il reprenait un verre, pour faire passer tout ça, parce qu'au fond, c'est profond, tout ça. Ou ça a l'air, peut-être. Avant qu'il décamme, il faut dire, parce que après, il ne pu rien avaler de plus, solide, liquide, gazeux.

Quoique gazeux, si, peut-être. Va savoir, toi, tiens, si un décammé peut avaler du gazeux. Si ça ressort pas, tiens. Je sais pas, quoi, mais tu mets genre du sparadrad et ça sort tout seul. Parce que dans le sparadrad, il y a des trous. Ca ferait un bon titre de chanson, même que. De toutes façons, les chansons tu leur met n'importe quel titre, il y aura bien un crétin congénital pour trouver ça génial. Et l'avantage avec les crétins congénitaux, c'est qu'ils sont nombreux de chaque modèle, donc tu peux refiler ta merde à un tas de crétins de compétition.

Comme ça, tu fais avaler du vent aux autres, et voila.
Trafiquant d'organes
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