Voilà tous les textes sont lachés. Vous pouvez voter pour le pire auteur de cette semaine texte de merde en répondant simplement à ce topic. Si possible justifiez votre choix.
Voici les liens et mes petits commentaires persos dans le cadre du concours :
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Glaüx - Comme toutes les autres (publié en avant-première)
Les textes publiés en avant-première seviront simplement de circonstances atténuantes ou agravantes à leur auteur dans le cadre du concours...
Les plus : s'arranger pour que tout le monde capte son beau petit final twist dès la deuxième ligne, c'est pas à la portée de tout le monde. Sachant que le final twist en question est : "en fait le narrateur mange une pomme", on ne peut que s'extasier.
Les moins : trop bien écrit, aucune faute d'orthographe. Putain de prof à la con.
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Malax - Mes pensées de merde (publié en avant-première)
Les plus : l'introspection se prête bien aux textes de merde et changer un texte de réflexion sombre en glapissements d'ado névrotique et mongolien, c'était bien vu. Inanité du propos, pauvreté du style. Et le tout au premier degré. Faut reconnaitre que c'est plutôt bien joué.
Les moins : les autres ados névrotiques et mongoliens du site risqueraient de se sentir touchés et donc de crier au génie. Et le style, bien que pauvre reste globalement passable. Ca aurait pu être bien pire.
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Imax - Petit enfantLes plus : je soupçonne ce poème imbécile d'être tout à fait premier degré. Le titre 'petit enfant' est scandé au cours du poème et donne vaguement envie d'écraser ce sale gosse à coups de parpaings. Puis de sautiller. C'est mou et larmoyant, et mièvre à un point inconcevable.
Les moins : la recette est facile, un poème bisounoursien. Le coup a déjà été tenté maintes fois sans succès. C'est pas parce que c'est la semaine textes de merde qu'il faut se laisser aller. Et en plus ça rime. Des fois.
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Myra - Je me délecteLes plus : de par son attirance pour la littérature sombre, le zonard moyen est en général en plein phase d'overdose de poèmes tourmentés et baudelairiens en diable. La lassitude fonctionne très bien. Techniquement c'est de la mélasse sans rimes ni pieds.
Les moins : y a des liquides coagulés et de la viandasse déchirée. Pour ça y a jamais de lassitude qui tienne.
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The Unknown - Putain !!!Les plus : c'est un genre d'extrait de blog réduit à sa plus simple expression, c'est totalement vide d'intérêt. La fin est totalement extraordinaire.
Les moins : il reste un public pour les extraits de vie de merde, comme le montrent les apparitions occasionnelles de Djinny ou de mes récits de vie quotidienne minable.
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Johnny - Du jasmin et du raisinLes plus : très compliqué à lire jusqu'au bout. Les phrases minimalistes débitées à la mitraillette m'ont foutu un beau mal de crâne et j'ai jamais pu comprendre où Johnny voulait en venir, à part tenter de m'assomer.
Les moins : il semblerait que des hystériques aient fortement apprécié ce texte. Comprends pas.
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Obn - Réveil ambitieux envie de faire l'amourLes plus : impossible de classifier ce bout de n'importe quoi dans une quelconque catégorie. C'est pas un texte, c'est pas un poème. C'est plat et nullissime. Et plutôt du genre mièvre en plus.
Les moins : quelques insultes viennent relever le niveau.
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Erreur - Va te faire enculerLes plus : record du monde du refus de l'effort pour Erreur, on plafonne à dix-douze mots pour quatre secondes de lecture.
Les moins : on ne le répétera jamais assez : un texte ne peut être humainement intolérable que s'il est long. En plus c'est intensément vulgaire, ce qui ne peut que faire plaisir à des zonards.
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Narak & Lueur de Vertu - Epilepsie au travail : attention dangerLes plus : impossible de suivre une structure ou une intrigue, le texte saute du coq à l'âne, se perd dans des digressions inutiles.
Les moins : une vanne amusante à signaler, ce qui est déjà trop. Et puis on sent la performance technique, les auteurs qui se concertent et calculent tout pour rendre leur texte le plus pourri possible. Rien ne vaut un texte de merde spontané.
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Malax - L'histoire du type qui est grandLes plus : rien à dire, ça n'a aucun sens, c'est à braire d'imbécillité.
Les moins : la chute est tellement stupide qu'elle est hilarante et sauve le texte, qui de toutes façons est trop court pour avoir profondément emmerdé le lecteur.
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Dr Ben Jovi - Les aventures de bénito mussolini à la plageLes plus : un joli cocktail d'incohérence totale, de fautes, de plagiat. L'intrigue est ridicule, c'est un modèle du genre. Et surtout c'est tout à fait premier degré, comme en témoigne la réaction outrée de l'auteur face aux commentaires enthousiastes.
Les moins : il reste une atmosphère sixties un peu sympathique qui rappelle Las Vegas Parano. Les références multiples à la drogue sont toujours un plus.
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Glaüx - Entre l'automne et un printempsLes plus : un superbe poème sérieux et lamartinien, bucolique et incompréhensible. Le comble du surlittéraire chiant et qui se la pète, même si Glaüx a déjà fait pire à ce niveau.
Les moins : toujours le même principe de poème mièvre, c'est trop facile. Et trop court.
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René Laboiçon - Fuck you all (and you of course)Les plus : il faut une bonne dose de patience pour ne pas survoler ce texte qui ne récompense jamais le lecteur assidu par une vanne drôle, unephrase bien foutue ou une chute qui tape. La mégalo à deux francs est bien côtée en bourse(s) aussi.
Les moins : Bah, le mot 'enculer' trois fois par phrases, et qui s'applique à toutes sortes d'objets et d'êtres animés. C'est totalement zonard donc on apprécie au moins un peu.
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Lapinchien - Echange de mails de merdeLes plus : ce texte est l'incarnation de l'avortement littéraire : totalement inachevé et frustrant. Dès que le texte décolle, il retombe et se vautre lamentablement.
Les moins : très lisible et reposant sur un bon concept qui, bien que non-développé laisse entrevoir de chouettes potentialités. Comme l'a signalé un lecteur, c'est proche de l'humour d'Edika, une référence de l'humour absurde très appréciée.
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Puyo - L’hasard à la gare saint LazareLes plus : j'ai déjà tout oublié de ce texte, ce qui est un plus. Ce texte cumule beaucoup d'avantages, trop pour les aligner ici. Mais c'est notamment très ennuyeux et sans intérêt.
Les moins : ça sent le fignolé, le réfléchi pour être merdique. Y a pas la moindre faute ou tournure à la con en plus, ce qui à la rigueur peut être un avantage, ce serait trop facile.
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Ieyasu - Chute sans finLes plus : un monument de confusion mentale qui semble nécessairement refléter celle de l'auteur. Très compliqué à terminer sans le survoler, on achève la lecture sans rien en retirer, et sans avoir franchement compris de quoi on parlait.
Les moins : c'est sombre, torturé, du moins à première vue.
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Lahyenne - On the merde againLes plus : le summum du texte qui tient pas debout et qui ne parle de rien. Le mélange franco-anglais est efficace, et la référence à Van Damme, bouc-émissaire de tous les forums de merde du monde, de mauvais goût.
Les moins : on sent que le texte de merde est la vocation de Lahyenne et on ressent le plaisir qu'il a pris à écrire celui-ci. Résultat, un enthousiasme délirant dans la stupidité, qui ne peut qu'être communicatif.
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Abbé Pierre - Le combat de l'homme et du copier-collerLes plus : totalement et profondément illisible. La facilité du procédé (le copier-coller multiple) est également un avantage, parce que c'est franchement éxaspérant. D'autant que le texte est entier repris dans sa dernière phrase, se qui sabote tout le reste.
Les moins : sa puissance stupide lui donne un certain charme. C'est un peu le comble du texte abruti et destructeur, ce qui me fait l'apprécier quand même un peu.
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Womble - L'empereur avait deux piedsLes plus : le final twist, qu'on avait anticipé depuis longtemps est plaqué brut de décoffrage, sans aucune finesse. En plus le texte aurait été plutôt meilleur sans ce final twist de merde.
Les moins : bien écrit, ça se lit d'une traite, et on appréciera les orgies de poissons éventrés.
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Nobodiz - Moi, instituteurLes plus : moi ça m'a rappelé l'histoire du fou qui repeint son plafond. On savait le psychopatho plein de potentialités stupides, mais là c'est le must. Le genre de textes qui donne vraiment envie d'arrêter d'écrire sur des psychotiques. La chute, avec le héros qui se fait embarquer par les hommes en blanc, qui est le summum du cliché.
Les moins : y a une certaine forme d'humour larvaire qui rend le truc parfois amusant.