La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

ho tês petrarkhaiès poièséôs topos

Démarré par Aka, Février 17, 2006, 23:46:46

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Dourak Smerdiakov

Pour le débat citoyen et convivial dans le respect indivisiblement démocratique de la diversité multi-culturelle des valeurs républicaines oecuméniques.

Aka

Là j'avoue, même moi j'ai pas réussi à lire ton post jusqu'au bout Gloups.

J'ai honte, je crois que je vais me pendre. Et m'inscrire en BEP coiffure aussi.
"Chuis votre plus grand fan, spoursa."
Monsieur Maurice, 17/04/2006

nihil

Ouais en gros vous êtes les gardiens du temple quoi.
Trafiquant d'organes
[www.nihil.fr]

Dourak Smerdiakov

Bah nan. Le temple n'a pas besoin d'être gardé. Il est inviolable par nature. C'est ça qui est beau.
Pour le débat citoyen et convivial dans le respect indivisiblement démocratique de la diversité multi-culturelle des valeurs républicaines oecuméniques.

Glaüx

En gros je disais qu'on est toujours esclave de "formes fixes".


C'est vrai pour la forme, c'est vrai pour le reste.


En gros je disais qu'on n'est que des merdes, tous les littérateurs autant qu'ils sont, parce qu'on n'est qu'humains.
Des épigones.

Alors après, de deux choses l'une : soit on y croit, on pense au Verbe, tout ça, à l'alchimie, on tente de faire du langage le Langage, de créer sa forme propre. Je connais pas d'exemple de réussite. Même Lautréamont s'est cassé la gueule méchamment sur ses Poésies, et pourtant c'était pas trop une fiotte. Même Mallarmé a laissé le Livre à Venir à l'état d'ébauche, et je parle pas du reste.

Soit on accepte. Borges. On accepte le fait qu'on réécrit toujours, qu'on n'écrit jamais. Qu'on suit des formes préexistantes. Des manières de même. Qu'on écrit selon d'autres auteurs, qui ont écrit selon d'autres auteurs.
On l'accepte, et on fait avec.
La littérature mondiale fait avec depuis qu'elle existe.
Ca l'empêche pas d'avancer.



Sur la seule forme, puisque c'est le sujet : le sonnet, c'est d'abord des gens comme Pétrarque et les Italiens. Pas ex nihilo, mais sur des modèles latins et grecs. Puis Ronsards et potes reprennent, nouvelles vrsifications, blablabla. Malherbe épure. Verlaine et Rimbaud foutent tout par terre et recommencent la chose ; c'est du sonnet, mais autrement. Corbière se fout de la gueule du monde, mais dans une forme parfaite. Mallarmé explose encoure tout, d'autres manières encore.
Bref.



La forme fixe, à la limite, est un mythe.

nihil

Me donne pas des idées de vandalisme je te jure, personne est à l'abri d'un cocktail molotov.

Citation
On est esclave de tant de paternités.

...et bla, et bla, et blablabla...

Et la littérature n'a jamais rien de mort et d'enterré.

"c'était vraiment très intéressant".
Si on défendait tous ensemble notre patrimoine culturel dans la joie et la bonne humeur ?
Trafiquant d'organes
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Aka

Rien que par la longueur je peux pas lire. Serveuse c'est bien aussi comme boulot.
"Chuis votre plus grand fan, spoursa."
Monsieur Maurice, 17/04/2006

Glaüx

CitationRien que par la longueur je peux pas lire.


Je te le mets sous forme de sonnet ?

Aka

Tente un résumé, c'est bien aussi les résumés. C'est au programme du collège en plus les résumés. AAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH
"Chuis votre plus grand fan, spoursa."
Monsieur Maurice, 17/04/2006

Dourak Smerdiakov

Citation de: Glaüx le Avril 27, 2006, 01:48:18
En gros je disais qu'on n'est que des merdes, tous les littérateurs autant qu'ils sont, parce qu'on n'est qu'humains.
Des épigones.

En tant que littérateurs, bien sûr. Tout celà est tellement futile. Mais en tant qu'être façonnés à l'image de dieux, évidemment pas.
Pour le débat citoyen et convivial dans le respect indivisiblement démocratique de la diversité multi-culturelle des valeurs républicaines oecuméniques.

Aka

"Chuis votre plus grand fan, spoursa."
Monsieur Maurice, 17/04/2006

Glaüx

Perdu.


C'est déjà un résumé.



Résumé du résumé :

On ne crée jamais rien, tous autant qu'on est, alors sauf inspiration miraculeuse autant s'amuser avec ce qu'on a, une bite, un couteau, et des formes plus ou moins fixes. Il se trouve que le sonnet est une forme fixe assez fixe (et encore, plus vraiment aujourd'hui), mais nouvelle et roman ne le sont pas moins.



J'ai envie de chier.

Aka

***Air intéressé***

Ah ouais ok.

***Retour au regard de veau mort***
"Chuis votre plus grand fan, spoursa."
Monsieur Maurice, 17/04/2006

nihil

Si une nouvelle l'est moins, soit quand même pas con
Trafiquant d'organes
[www.nihil.fr]

Glaüx

Citation de: Dourak Smerdiakov le Avril 27, 2006, 01:57:30
Mais en tant qu'être façonnés à l'image de dieux, évidemment pas.



[size=8]DOURAK EST POLYTHEISTE[/size]