La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

confessional

Démarré par lapinchien, Octobre 16, 2007, 23:08:44

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Narak

Quand j'étais gamin on m'a plusieurs fois appelé Taram... Et Karen, et Karine, et Tarkan...

Le seul que j'assumerai jamais c'est Tarkan, ne m'obligez pas à expliquer.
L'amour c'est fort, l'envie de chier c'est pire...

Putsch

J'écoute en ce moment même Genocid Organ.

Je suis une pute, je n'ai aucune constance.

Glaüx





L'alcool fait parfois ressortir paradoxalement le moi d'y a à peine un an ; et je me fais exploser la gueule par feu moi-même à chaque fois. Je suis devenu une merde humaine. Je vous aime tous par le cul.

Hyenne

Je voulais sauver Glaüx genre bon samaritain.

J'ai péché j'expie.

nihil

Le sauver de quoi ? Du tour de France ?
Trafiquant d'organes
[www.nihil.fr]

Glaüx

allez tous vous faire mettre

glopglop

Cet après-midi je vais à la Pink-Parade.

Das

J'accueille en ce moment quelques potes chez moi dont une à qui j'ai cédé mon lit. Elle m'a surpris au milieu de la nuit en train d'uriner contre sa couche en l'insultant. Le drame dans cette histoire, c'est que je n'en ai aucun souvenir.

nihil

Oh. Toi t'es mon nouveau héros.
Trafiquant d'organes
[www.nihil.fr]

Hag

J'ai lu la quasi-totalité des bouquins de Werber lorsque j'étais jeune et insouciant.
Et je vient de trouver un skyblog dans mes Bookmarks.

J'ai si froid.

Dourak Smerdiakov

Il y a pire crime. Tu aurais pu les écrire, par exemple.
Pour le débat citoyen et convivial dans le respect indivisiblement démocratique de la diversité multi-culturelle des valeurs républicaines oecuméniques.

Le Duc

Citation de: Hag le Juillet 12, 2009, 20:50:44
J'ai lu la quasi-totalité des bouquins de Werber lorsque j'étais jeune et insouciant.
Et je vient de trouver un skyblog dans mes Bookmarks.

J'ai si froid.

Je sais que c'est complétement puéril mais il n'empêche que ce message te donne le statut "zonard" aux vu de ton nombre de messages.. A ta place j'aurais honte
"Celui qui se transforme en bête se délivre de la douleur d'être un homme."

Glaüx

Je sais vraiment plus quoi foutre de ma vie. Presque un an que ça dure. Au bout du compte, entre les tenants et aboutissants d'un drame sentimental et d'une tragédie grecque, y a peu de choses. Quand tu te fais détruire par quelqu'un, t'es tout autant condamné que si l'ordalie divine ou la loi ou les princes ou une princesse t'envoyait au feu, et une princesse t'envoie vraiment au feu ; mais un feu métaphorique, et à perpétuité, sans mise à mort, sans gloire, et sans même le droit à la plainte tragique. Parce que c'est moche, une plainte en drame ; ça devient de petits cris geignards. Même plus le droit à la grandeur. Démoli, et désarticulé comme un gnou qui courait et à qui t'as flanqué un coup de planche en pleine course et en pleine gueule. Cassé, pourri de partout, et condamné aux lamentations intérieures et aux tortures mentales et aux crises d'angoisse. D'ailleurs j'y retourne.

Glaüx

#418
Ce qui fait qu'au fond, la différence entre le drame et la tragédie tient seulement à une géographie des causes. Cause hors du territoire du moi et supérieure à lui, tragédie. Cause incluse dans le territoire du moi ou assimilée à lui, drame. Dès lors la tragédie est météorologique, et le drame, tectonique ou géologique. Des météores enflammés et éclatants d'un côté, des explosions, un vacarme de fin du monde, et de l'autre, des cailloux usés. Et de la poussière, et des étangs putrides qui dégazent du méthane ou du dioxyde de carbone.

Et l'histoire découle de leur géographie. La tragédie, instantanée autour du moment critique ; le drame, lent et lancinant, et terne, et pulsatile.

Et le drame fait dire des trucs dont tout le monde se branle.
aussi

Glaüx

Ou bien c'est une question de contamination. Le drame est soit viral, soit même tumoral ; un contact ou même un frôlement, une radiation, un individu jusque là anodin qui passe à proximité du malade, et le voilà contaminé, alors que le sujet qui l'a contaminé s'en va, sans culpabilité aucune et persuadé d'avoir bien agi et, peut-être, n'ayant commis aucune faute consciente. La tragédie ne permet aucune pénétration, elle ne fait pas traverser les frontières des sujets, elle n'autorise pas les développements du mal a posteriori, elle ne laisse pas malade ; elle explose, elle écrase, elle éclate immédiatement, la cause défonce le sujet, lui tartine proprement la face contre sol de marbre, mais toujours, la cause et le sujet restent des étrangers l'un à l'autre. En ce sens, la tragédie est propre, et profondément digne.

Non, j'ai pas dormi, et y a personne, alors je m'étends.
que ça à foutre
canon scié, bitte schön