La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse

Auteur Sujet: Débile - Absurde  (Lu 3878 fois)

Le Duc

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Débile - Absurde
« le: février 11, 2011, 18:53:46 »
Attention ami lecteur, voici un texte qui fait mal, mal à ta tête. Ça te grille les neurones et ça ne fait aucune concession. Munis-toi vite d'une boite de vicodine codéinée.
La narration est totalement schizophrénique : Un regroupement de mots. Sans à priori qu'il y ai de rapports entre eux, exemple : « Mes lèvres mâchouillent des cendres. Oh tiens, une mouche. Chiures de mouche au plafond. »
C'est tütafë lampadaire.
Mais enfouie derrière cet amas de mots se cache une pseudo ligne directrice, ça a l'air de se passer en Chine et de parler de Jack Johnson. La 1ère partie est très chiante, la seconde est un peu mieux ; La schizo entre en phase violente et s'attaque à des Chinois.
Le final twist est totalement à chier.

Le Péril Jaune
Posté le 07/02/2011
par HK


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    Ma vie me manque.
    Il fait blanc. Le blanc d’un après-midi tranquille. Pas ce blanc pétant, tape-à-l’œil. Jack Johnson bat la cadence et mon cœur fait des saltos avants, arrières. Vas-et-vients incessants entre mon pc et mon lit, les lèvres pincées sur ce bout de clope. Mon corps s’enfonce davantage dans la couette. Mon cul ne décolle pas de la chaise.
    Il fait jaune, plus que blanc. Normal, on est en Chine. Jack Johnson chante chinois, ça baragouine gentiment à mes oreilles. Je l’imite mais je ne parle pas anglais alors je me contente du langage de base « lalala ».
    Il fait calme. Les gens ont cessé de se défenestrer. Les chiens ont cessé de crier à la mort.
    Il fait un temps à se mettre sur le toit des bâtisses pour un bain de soleil. En apparence.
    Il n’y a personne sur les toits. Et j’ai oublié ma chaise longue à IKEA. Je devrais peut-être vérifier s’ils en vendent. Le soleil tire sa révérence et j’ai une soudaine envie de pleurer. C’est la fumée. C’est ce qu’on dit.
    Tout devient or sauvage. C’aurait pu être vrai mais le soleil fait des économies d’énergie.
    Une mouche se balade dans ma tête. Les propos de Jack deviennent incompréhensibles. Dis-tu ? Mourir ? Pourrir ? Depuis quand t’es-tu mis au français ?
    Mes lèvres mâchouillent des cendres. Oh tiens, une mouche. Chiures de mouche au plafond.
    Mon corps se fond dans les draps. Le petit réveil de mon ancienne colocataire ricane à mes oreilles. Jack se fait méprisant. Inutile de m’insulter en français ! Je comprends tout.
    Qu’avez-vous à me fixer ? Ce n’est pas moi, le bouffon qui doit mourir au bout de dix minutes de film. Je n’ai pas à mourir. Pas ici. Les gens disparaissent simplement. Je n’ai pas à disparaître. Jack, arrête de hurler des insanités ! Ca ne me fera pas revenir. Il faut que je m’occupe de cette dame, une importante cliente pour notre société de cosmétiques. Depuis mon arrivée dans la boîte, le chiffre d’affaire a explosé. L’économie de la France s’est redressée me propulsant en tête de liste. Les gens de la commune de Neuilly m’adorent et voient en moi un président. Mais je ne suis que son épouse…sa maîtresse. Celle qui portait des minis jupes émoustillant les hormones de nos petits camarades masculins. Tu te rappelles de Grégoire en particulier? Il a beaucoup plu ce jour-là et même tempêté au point qu’il s’est fait griller les testicules au bord de la piscine. Et pourtant, on lui a bien dit de ne pas jouer avec le chien, qu’il avait le sida canin et que ça se choppe comme la grippe. D’ailleurs, il en est mort. Qui ? le voisin pardi !
    J’ai perdu le fil de mes pensées. Une mouche s’est écrasée sur ma paupière crevant la bulle de mes rêves.
    Il fait si calme que j’ai peur de déranger la vie endormie. Jack a fini par se taire. Mon pc a planté. J’ai un arrière goût de vomi dans la bouche. Je fais passer avec un peu de vodka. Ca râpe contre les parois de mon œsophage.
    On toque à la porte. Trois petits coups secs bien distincts. J’ouvre en grand et sors, ce n’est pas moi, j’ai un alibi, je suis restée chez moi depuis samedi 22 janvier 2011 6h00 jusqu’à maintenant lundi 24 janvier 2011 minuit. Elle me hurle quelque chose en chinois, TCHING TCHONG HA TOILETTES TCHANG WANG. Je jette un œil à la salle de bains. Les culottes s’entassent dans leur puanteur. J’ai découvert la seconde utilité des sous-vêtements. Ils peuvent servir de couches. Je hurle, TCHONG HA WANG SHENG HANG avec la même intonation de Chihuahua écrasé. J’ignore la signification de mes paroles, elle n’a pas l’air de bien saisir non plus et fait mine de partir. Je l’attrape par sa queue de cheval et la tire violemment vers l’arrière. Sa tête heurte mon menton. PUTAIN SALOPE C’ETAIT UN COUP BAS ET MESQUIN. MESQUIN. Je lui fous un pain et l’attache à la tuyauterie des toilettes. On frappe pour la seconde fois. JE N’AI RIEN ENTENDU. On insiste. IL N’Y A PERSONNE, seule phrase chinoise que m’ont apprise les bureaux de l’administration communiste. Ca frappe plus fort. TROIS GRANDS COUPS BIEN RESSENTIS. Je me plaque au mur et mon cœur se prend un coup de basse. Deux. Trois. Je ferme les yeux. On veut défoncer ma porte. C’est un petit livreur chinois fait dans le stéréotype. BIG MAC ? BIG MAC ? J’ai faim ; je prends, paie et lui claque la porte au nez. Deux big mac plus tard, on cogne encore. Mauvais destinataire, les big mac étaient pour mon voisin du dessous. ET ALORS. Je l’empoigne brutalement et lui fais une prise de judo comme on en voit à la télé. Je me sens d’une force surhumaine. Il part tenir compagnie à mon agent d’entretient. ON DIT AGENT D’ENTRETIENT MAINTENANT. Il gueule un truc en chinois. QU’EST-CE QU’ILS ONT TOUS A PARLER CHINOIS. Je lui vole son portable et appelle son boss. C’EST QUOI CES CONNERIES C’EST QUOI CES CONNERIES. Il parle vite, trop vite. Je m’inquiète. Je répète plus doucement dans un couinement de chihuahua…PUTAIN CRACHE LE MORCEAU T’AS FOUTU QUOI DANS TES BIG MAC. Je balance mon portable dans les chiottes. PUTAIN MON PORTABLE. Par réflexe, je tire la chasse. PUTAIN MON PORTABLE. J’assomme le livreur à coups de burgers pour me venger. Et puis, je lui fourre à l’autre une portion de frites dans la gueule pour que tout le monde soit à égalité. T’AS FAIM TOI AUSSI ????
    On m’appelle. Ca sonne au creux de mon oreille. Je ne peux pas décrocher, mon portable est hors de portée quelque part dans les égouts chinois. Je décide de prendre les devants et d’aller leur rendre visite. J’empoigne le casque du livreur et laisse la porte grande ouverte en partant. J’enfourche sa bécane de petit chinois et roule en direction de la piaule de mes amis. L’air frais me fait du bien. J’ai dû laisser cette foutue fenêtre ouverte. On me secoue gentiment pour me réveiller. J’ai de la morve plein la bouche. Quelqu’un se marre bêtement dans la pièce. Je me rends compte que je suis seule à rire. D’un rire de hyène stupide.
    Ma vie me manque mais je ne peux pas m’arrêter.
    « Un doigt dans ta chatte et je te dirai ce que tu as bouffé à midi. »
    _ Tout ce que tu veux tout ce que tu veux mais laisse-moi dormir. LAISSE-MOI REVER.
    _ J’en demandais pas autant mais si tu insistes…
    Il fait sombre. Maman j’ai peur. Les ombres ont l’air méchantes. Elles me veulent me bouffer. Maman j’ai peur. J’ai peur. Froid. Mal. Bobo…
    Il me défonce. J’entends les vas-et-vients rageurs. Je vois son ombre grandir, rétrécir au-dessus de moi. Ca tape, ça tape contre le carreau de la fenêtre. Une branche d’arbre me fait signe. Je me lève. Un homme se tient debout sur le vieux ponton. Ca me rappelle des souvenirs. Il nous fallait marcher, les yeux fermés, jusqu’à l’extrémité sans se faire prendre par les planches pourries. Le petit Grégoire y a laissé sa jambe. Faut dire qu’on était gosses à cette époque. Je ferme les yeux et m’engage sur le ponton. UN. DEUX. TROIS. Enjambée. QUATRE. CINQ. Petite enjambée de côté. SIX. SEPT. HUIT. NEUF. Grande enjambée. L’homme me sourit sans découvrir ses dents, de ce sourire timide, discret. Un bon mètre nous sépare. Ca pêche quoi là-dessous ? désignant du menton sa cane à pêche. Le fil se tend, la cane se courbe. Dans un effort surprenant pour son âge, il ramène sa trouvaille à l’air libre. JE LA CONNAIS, fixant la tête blonde accrochée à l’hameçon par le piercing sur sa bouche. Il me sourit, d’un sourire sans dents. Ca fleure la cyprine…SA BOUCHE EST UNE CHATTE EPILEE.
    [...]



« Modifié: février 09, 2012, 16:28:25 par Le Duc »
"Celui qui se transforme en bête se délivre de la douleur d'être un homme."

Koax-Koax

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Re : Débile - Absurde
« Réponse #1 le: octobre 03, 2011, 19:34:33 »
Soccerisation
Posté le 13/09/2011
par Chevalier Liqueur




Citer
"Dans les trois âges de la conception de l’univers antique et pathétique, il y a trois sortes de théories. Trois sortes de théorie ou plutôt trois sortes de philosophie représentées par trois différents courants eux-mêmes représentés par, évidemment, trois hommes. Car ici on parle bien sur du concept humain de rédemption thématique parachevé par une initiative plus ou moins contemporaine de l’état dit de « conception ».
Alors cet état dit de « conception » est plus ou moins bien mis en valeur au cours des trois âges de la société néophyte, parce que bien évidemment, ces trois théories n’ont pas été créé en même temps. Elles ont suivi l’évolution de ces trois âges.
 Avant de continuer plus dans le détail, je vais vous présenter les trois âges ainsi que leurs théoriciens mérovingiens.

Le premier âge, appelé le Petit Age, est comme sont nom l’indique assez court. Sa durée effective est d’environ une demi-vie de pianiste classique alcoolique qui ne parle qu’un tiers d’une langue connue. Il est basé sur les premiers instants d’une relation paraplégique normale, c'est-à-dire entre 2,7 et 3,25 kilomètre carré de circonférence.
   Au Petit Age, il n’y avait pas d’usine de serment, que de la dynamique d’écriture pseudo intellectuelle et automatisée. Elle était parallèle au langage émis par des antennes amplifiées d’électrochoc corporel.
   Et donc à ce premier âge, il y eu la théorie de Janco Tianno, diplomate statique russo-brésilien qui prouvait qu’adouber par un serment d’une miséricorde odieuse et temporaire, on pouvait s’assoir sans aucune crainte sur un oursin du troisième millénaire.  Ce qui était évidemment impossible avant la peine des Cœurs Poussifs, secte très crainte, pendant la guerre des gommes.
Cette théorie a amené un tel progrès que l’on a pu marcher sur les oursins avec des patins à glace.
Elle a été accueilli bras ouvert par tous les dirigeants phonétiques de l’univers antique et pathétique.
Elle a finalement conduit au second âge de la « conception ».

Le Moyen Age est la naissance de la seconde théorie. D’une durée moyenne, il prend fin à l’arrivée du consul minimaliste. A peu prés en même temps qu’un début de course de lévrier et celui d’un escargot à bave radio active. Environ entre 14 heures et  56 minutes et neuf mille neuf cent quatre vingt dix huit jours et vingt six secondes plus tard.
   Il marque l’arrivée de Olav Duguay Pedersen, caissier sénégalo-danois travaillant dans une firme nippon,  où il eu la révélation de la vie de sa petite nièce portugaise de son aïeul. Ce jour là, cet homme pensa que quand la providence généraliste et quasi exponentielle annihilerait l’Etat providence éponyme, le monde ou plutôt l’univers serait à l’âge dit Moyen. Et évidemment,  ce fut le cas. Et tout le monde l’a cru et il devint Pape.
   Parce qu’il faut savoir qu’au Moyen Age, les usines n’étaient faites qu’à base d’anthracite poreuse. Et que l’on pouvait voir de jolies fumées de couleurs différentes, les nuits de plein soleil galactique.

Le troisième âge arriva en catastrophe, bousculé par une révolution de fée luthérienne.
Ce fut terrible. Les félons ont eu un droit de regard sur la partie inférieur du jugement entrepris par le pouvoir que les pages ont acquis. Mais aussi les pages blanches.
   Au Grand Age, tout a disparu, même les forges en bois d’eucalyptus et les automobiles au gaz inerte bi carbonique.
   C’est un certain Philippe Renaudin, élu au souffrage (il fallait souffrir pour être élu), franco-taïwanais. Il dit que, pour surmonter tout ce trauma post somatique, il fallait supporter les chants élogieux des seigneurs vassaux et muets. C’est pour cela que traiter le papier dans des usines de chocolat n’était pas une chose adéquat de par la forme des bouteilles de gaz liquide. Il fut élu Renégat.
C’est comme ça que ces trois hommes ont appris le monde à leurs enfants et que leurs enfants ont commencé à jouer à des jeux de foot débiles parce qu’ils ne comprenaient rien à ce que leur cher papa leur disaient.
Alors ces gosses s’amusaient sur des consoles au disque dur et mou, appelé suivantes gênes, car ceux (d’autres pauvres petits) qui n’avaient pas ce genre d’outil pour pouvoir passé des nuits entières à taper une balle avec des joueurs télécommandés par le biais d’un instrument appelé manette de jeu, ceux là,  étaient la risée des autres.
 Et oui car là aussi, ce sport était le plus médiatisé et courtisé de l’antique et pathétique univers.   
Et si vous n’avez rien compris. Laissez vos gosses jouer sur ces consoles de la mort.

Je fais parti de ces gosses…"


Proutproutprout


Je précise trois plombes plus tard que bien évidemment ce texte aurait dû partir en terre de la déchetterie, et de notifier qu'on s'en branle quand même pas mal l'annulaire.
Biatches.


« Modifié: février 09, 2012, 16:31:56 par Le Duc »
"Cette attaque est redoutable...elle est si rapide et si tranchante que lorsque le sang jaillit, oh ! c'est déjà un bloc de glace à la vanille."