Sonnets pour faire l'appel

[Dourak Smerdiakov]

Au point où on en est, je propose de balancer un concours de sonnets pour compter les survivants.

Le sonnet devra contenir au moins quatre des mots ou expressions suivants :
- le silence éternel de la Zone infinie
- pas ça, pas ça, Pascaline
- Joséphine
- Simca 1000
- épousailles
- désentripaille
- tractopelle
- lasagne
- majorette
- dépecée
- désincarcérée
- démantibulée
- escarpolette
- esperluette
- déhiscence
- burette
- pédoncule
- homoncule
- masturbin
- branlinou
- Molignée
- Vologne
- Marcinelle
- Amélie Nothomb
- la soeur de tomatefarcie
- autoédition
- embrouillamini
- jokari sans les mains
- jokari sous-marin
- jokari quantique
- jokari relativiste
- jokari le petit indien
- jokari sur atari
- jokari comme une otarie
- jokariroshima mon amour
- jokari péteur
- jokari de me voir si belle en ce miroir


(sauf pour Un Dégueulis, pour qui le thème imposé est : c'est en potant qu'on devient potiron).

À poster ici ; on verra s'il y a du publiable. On gagne le droit d'écrire un sonnet pourri. Le jury est composé d'un abruti antipathique anonyme.

On peut aussi juste dire : présent. Ou Jokari. Ou Oulan-Bator.

[El Dégueulis]

BROTHERFUCKER !

J'avais plein d'idée avec cette liste, pourquoi tu m'exclus, ouin-ouin snifff ?

Snifff snifff.

Sniff ?

Sniff... Snif ?

Ça sent la chatte.

[Dourak Smerdiakov]

Jokari.

Thème et écris ce qu'il te plaît.

[Charogne]

Dans la chaleur moite d'une sombre ruelle
S'exerçait donc la sœur de Tomatefarcie,
À qui l'on pilonnait son profond jokari
Avec la douceur exquise d'un tractopelle.

Son amant Masturbin se plaignant encore, elle
Décida de l'abandonner en ce lieu-ci
Et de partir pratiquer sa philosophie
Dans les cours de récrée, au milieu des marelles.

Les bambins étonnés demandèrent son métier.
Elle leur dit, ils la crurent, et voulurent l'épouser.
Ils étaient plus forts et nombreux qu'un Masturbin.

Ils se nommaient Charognes et c'est dans ce lieu-ci,
Le silence éternel de la Zone infinie,
Qu'elle fit l'expérience d'un plaisir divin.

[Dourak Smerdiakov]

On leur ferait faire n'importe quoi...

[El Dégueulis]

VLAN ! DANS TES DENTS ! EN PLUS C'T'UN VRAI SONNET J'AI RESPECTÉ TOUTES LES RÈGLES !!!

Dans le cul violacé de ta sœur dégarnie
Ô Tom Atefarcie j'ai découvert l'Amour,
Et sur ma tractopelle, aux soupirs des mamours,
Je m'exclame « J'vous aime comme une hernie ! »

Je suis impatient qu'au jour des épousailles
L'Dourak ventripotent, mangeant des potirons,
Déclame ses rondels en faisant des 'tits ronds,
D'vant la foule saoule qui se désentripaille.

Tom, Ô mon vieux coupaing, ta sœur a un vagin
Si juteux ! Plein d'mycoses que je bouffe à jeun !
Son clitoris est couronné de pédoncules !

J'kiffe ce sosie mauve d'Amélie Nothomb !
Et je peux t'assurer, ami, quand je l'encule,
Son cadavre pourri crie mon nom dans la tombe !

[El Dégueulis]

Putain on est lundi et il est trois heures et demi du matin.

Et j'ai toujours pas sommeil.

[Dourak Smerdiakov]

VLAN ! DANS TES DENTS ! EN PLUS C'T'UN VRAI SONNET J'AI RESPECTÉ TOUTES LES RÈGLES !!!

Normalement on utilise les mêmes rimes dans les deux quatrains.

La première fois qu'on avait organisé un concours de sonnets, le docteur Glaüx avait proposé un guide : https://www.lazone.org/data/docs/recettessonnets.rtf (blague bonus en capslock à la fin des 14 pages).

[El Dégueulis]

Difficile de garder des rimes riches tout du long.

Salopes de riches, elles se laissent pas facilement chopper.

Pendant ce temps moi je trime au bureau.

[Dourak Smerdiakov]

Trime. Il faut expier quand on prétend faire rimer vagin et jeun. On n'emporte pas une assonance au paradis, raclure de sac à foutre.

[El Dégueulis]

Tu rigaules, mais le français est bien drôle, pourquoi pôle ne rime pas avec Paul, par exemple, manquerait plus qu'saule ne rime pas avec gaule !

[El Dégueulis]

ET POURQUOI Y A QUE TROIS MOTS FINISSANT EN "OUCHKA" BORDEL ????

[El Dégueulis]

L'amazonienne sœur de Tom Atefarcie
M'effraie pas tant que ça ! Car c'est tranquillement
Qu'mon Butch priapique fourre mortellement
Son glaive dans l'séant d'la salope infarcie !

Ô pleurs continuels qui coulent en sanies,
Daignez, je vous en prie, cesser finalement
De votre déhiscence le noir branlement,
Car je n'ai plus séant d'idée d'rime en « arcie » !

Quel embrouillamini ce putain de sonnet
Aux rythmes secoués comme des wagonnets !
Bon tant pis j'continue, de ma voix qui s'éraille,

À brailler mes mesures comme un hiérodule
Apportant dans ces mains couvertes de nodules
Une offrande sanglante aux muses qui s'égaillent.

[Dourak Smerdiakov]

Parce qu'il y en a au moins cinq bordel :
- https://www.youtube.com/watch?v=MvRFNoqX2JU
- https://www.youtube.com/watch?v=Sv-MTFQL-YE (attention aux cœurs sensibles) et aussi https://www.youtube.com/watch?v=Nj5-saazvb8
- et bien sûr celle à qui tout le monde pense:: https://www.youtube.com/watch?v=KZ-zhKehhXs
- https://www.youtube.com/watch?v=n3UBSa7-H0U et aussi https://www.youtube.com/watch?v=N2beF11tnBQ
- https://www.youtube.com/watch?v=1s4t6P4px9Y (50 vues ? 3 abonnés ?)

[Dourak Smerdiakov]

Le soir tombe. Les tractopelles
Brament au loin leurs amourettes ;
Les chats errants content fleurette
Sous la lune et dans les poubelles.

Dans sa Simca 1000 éternelle,
Joséphine la majorette
me vide et rince la burette.
En titrimétrie, elle excelle.

Comme Amélie Nothomb hélas,
Joséphine n'est jamais lasse
Et m'épuise en ces apartés.

Sur le parking de Marcinelle
Elle s'astique la prunelle.
Le branlinou n'a pas chanté.