LA ZONE -
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Bon.
Je n'ai pas lu tous les épisodes mais j'avais plutot bien accroché sur les 2 ou 3 premiers.
Celui-ci me laisse assez sceptique. Pas que ce soit mal ecrit (ni tres bien d'ailleur), pas que ce soit pas suffisement degueu, mais ça m'a paru un peu répétitif, sans trame veritable, redondant, si bien qu'à la fin j'en suis venu à sauter des lignes puis, pour les 3 derniers paragraphes, à lire carrément en transversal.
Je trouve que ça tourne en rond, sans avancer, sans suspens + des éléments de psychologie m'ont géné, le hero oscille entre l'effacement complet, la morbidité, la frustration sans que ça me paraisse trop naturel. Disons qu'à un moment donné on a l'impression qu'il y a une surenchère pour faire genre "trop trash tu vois". Comme l'impôt, quand c'est trop élevé ça ne marche plus. Là où Brett easton Ellis arrive a provoquer un sentiment d'ecoeurement a force d'en ajouter et d'en ajouter avec un ton blanc, tu echoues. Au bout d'un moment on s'ennuie et, du coup, on a l'impression que ton texte se regarde le nombril.
En lisant tes textes, même les plus chiants, j'ai toujours apprécié un certain ton, une sorte d'écriture naturelle, assez clinique, courte et impactante. Je ne la retrouve pas ici, comme si tu forcais le style pour palier, finalement, au manque d'inspiration. Un peu ado, un peu vain... Ca ressemble au bout de la route, il faut une vrai histoire, un elan romanesque.
commentaire édité par Lemon A le 2008-10-11 13:32:29
commentaire édité par Lemon A le 2008-10-11 13:33:31
Un élan ? Mon cul ouais ! Ni un élan, ni un castor. Un canard.
Un canard romanesque? Merde.
"Une fille m’a répondu. Une lyonnaise. Je n’ai pas été au rendez-vous. Je ne pouvais pas. J’ai éjaculé sur sa photo et je l’ai brûlée."
lol
Bah, ça avance le lecteur dans la trame -la suite directe de sa vie de merde, donc- et dans la psychologie du perso; et c'est intéressant de voir qu'il a de plus en plus de mal à penser sans une récurrence de "bite" "chatte" ou "sperme" tous les trois mots, c'est comme un crescendo, le suspens y est complètement, ce mec va flipper et ça sera pas beau à voir.
Sinon j'ai trouvé ça fluide et pas chiant pour un sou, comme tous les épisodes jusqu'ici.
J'aime beaucoup le choix des prénoms féminins. Aussi "Guy" et "Serge" qui doivent être deux des prénoms les plus crétins de l'histoire.
ces deux sales connards de guy et serge sont autobiographiques, je tenais à le préciser.
connards, hein, pas canards.
lemon a : le bout de la route, comme tu dis, concernais la méthode d'écriture que j'utilisais avant ; ici c'est plutôt un nouveau début, avec les maladresses que ça suppose. et je me suis trouvé (pour autant que l'avis de mon nombril ait un intéret) plutôt inspiré, sur ce bouquin.
Un peu pareil qu'Asa, l'évolution depuis le mec tortué et imaginatif vers le psychopathe mono-cogitif (j'aime bien ce mot, je l'ai inventé à l'instant, il est apparu dans ma mémoire comme la fleur qui ouvre ses pétales pour receuillir la rosée du matin, ce qui permet aux insectes de faire leur boulot d'insecte, et aux moines zen de faire des comparaisons ridicules que personne n'ose remarquer parce que soit on les confonds avec les disciples shaolin, soit on trouve politiquement incorrect de se moquer de gens qui ont l'air intelligents, quand on ne les confond carrément pas avec des tibétains, qui sont eux beaucoup plus poilus, avec des grandes cornes et une hauteur au garrot pouvant atteindre deux mètres).
J'attends de voir comment ça va évoluer, pour l'instant ça reste de la balle, mais poursuivre longtemps sur cette lancée risque d'être difficile à la longue. Par ailleurs, se moquer des tibétains c'est mal, ce sont de brave gens produisant de la viande, du fromage, et des bouses séchées que les indigènes (appelés chinois) utilisent comment combustibles. On remarquera que les chinois essaie de s'acclimater au Tibet sans succès depuis de longues années, mais ils ne sont pas encore assez poilu pour supporter l'hiver et produire du fromage. C'est pourquoi je le dit bien fort, non aux canards, et vivent les tibétains.
EN fait perso, je trouve pas que ça tourne en rond.
C'est flippant de voir que ce mec peut, malgré le fait de penser au viol toute la journée, vivre en toute tranquillité malgré ce qu'il a (déjà) fait. Et c'est flippant que voir que sa pseudo-normalité (depuis sa "renaissance") lui fait mal, alors même qu'il reste un gros taré.
Pour moi, qui vient de découvrir l'oeuvre dans son ensemble en un seul coup, ça ne tourne pas du tout en rond.
Non bah moi je trouve pas que ce soit toujours aussi bon. Les fantasmes de massacre sont très kitsch, mais mis dans la bouche d'un ado frustré, ça passe, c'est réaliste. C'est pas ça.
C'est juste que le style labellisé Konsstrukt refait des siennes : on se remet à tout survoler à la va-vite, sans précision, sans profondeur. Ceci dit, si la psyché de ce bonhomme ne consiste qu'en viols et massacres au lieu de la complexité psychologique qu'on peut supposer crédible, alors j'aime autant qu'on passe vite.
Ca c'est essouflé à mon gout. Ca s'est essoufflé depuis un moment, depuis que les jeux malsains se sont changés en fantasmes de série Z et en rituels gore outrés.
La série, la psychologie du personnage, tout prend une tournure différente, ou plutôt, éclaircie. Je me demande, à l'instar du "héros", si les chapitres précédents n'étaient pas que des rêves, pulsions, si tout ceci n'était qu'un moyen au héros d'échapper à une réalité sordide, de symboliser ses maux.
Son arme est sa bite, tiens, ça me rappelle le Hitler géant et psychopathe d'une bande dessinée réalisée sur paint, par un allemand disjoncté.
Tellement aussi jouissif, que j'en passe à la suite.