Archives Menstruelles


Tableaux
-
Nombre d'articles par mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 2001 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3 2002 26 41 46 29 20 26 23 26 23 16 14 18 2003 44 30 27 32 18 26 23 29 28 22 26 16 2004 17 15 15 25 23 25 17 26 37 22 21 22 2005 23 28 28 41 30 26 27 27 24 48 30 31 2006 30 33 31 44 30 30 26 24 20 22 19 22 2007 20 26 31 33 32 26 15 23 16 22 9 18 2008 15 16 29 38 20 18 14 15 9 21 22 8 2009 8 6 9 23 9 9 9 10 19 11 11 12 2010 10 10 9 10 9 7 13 16 14 11 4 4 2011 5 7 2 12 5 2 14 5 1 2 1 0 2012 0 3 6 12 9 3 3 4 5 6 2 0 2013 1 1 5 11 1 0 0 0 0 5 0 2 2014 0 0 0 11 7 6 0 3 0 4 2 7 2015 6 11 1 16 8 17 9 9 7 2 9 12 2016 34 44 60 35 41 19 23 8 18 19 19 24 2017 23 22 18 14 18 15 10 36 18 33 1 2 2018 19 8 8 9 4 3 4 3 2 2 1 2 2019 2 5 7 9 6 3 3 1 2 1 0 3 2020 5 4 9 9 7 12 6 1 0 3 0 6 2021 8 8 11 14 9 7 14 6 1 1 3 10 2022 1 3 4 5 4 4 8 3 2 0 0 0 2023 0 0 0 5 4 4 3 0 0 1 1 1 2024 5 15 2 5 4 1 2 1 6 14 6 7 2025 11 8 26 30 31 30 31 31 30 31 30 14
Recherche d'articles par mois
-
La Grosse
par Jacques Cauda - (01/12/2025)
Ce texte, drapé dans un voile de prétention pseudo-philosophique, se perd dans un labyrinthe d’images scatologiques et de métaphores alambiquées, comme si l’auteur cherchait à choquer pour masquer une absence criante de clarté. Son obsession pour les orifices et la chair, mêlée de références mythologiques mal digérées, donne l’impression d’un exercice d’écriture sous influence, où l’outrance tente vainement de compenser un manque de substance. La figure de « la Grosse », vaguement érigée en symbole, patauge entre le grotesque et l’abstrait, sans jamais offrir de véritable ancrage conceptuel. On dirait une tentative d’épater le lecteur avec un jargon poétique qui s’effondre sous son propre poids, laissant une sensation de vide pompier. En somme, ce texte est une logorrhée indigeste, qui confond provocation gratuite et profondeur intellectuelle.
-
Soupirs pour un Maître des Mondes
par Caz - (02/12/2025)
Bordel, Caz nous refourgue une de ses dissertation de 4ème. Sa copie, vibrant d’une exaltation lyrique, se perd dans un tourbillon de métaphores fleuries et d’images poétiques qui, bien que colorées, frôlent l’excès et manquent parfois de retenue. L’auteur, selon sa propre critique, semble conscient de cette « élégance pédantesque », où les envolées romantiques sur Wells et ses œuvres, bien qu’enthousiastes, s’éparpillent en descriptions surchargées, comme des « rivières de confettis scintillants » qui risquent d’étouffer le sens. Si l’hommage à Wells est sincère, la profusion d’adjectifs et d’images grandioses donne une impression de surenchère, où la simplicité d’une admiration directe aurait pu mieux capturer l’essence de son génie. Le texte, tout en célébrant les mondes imaginaires de Wells, semble parfois se complaire dans une danse verbale autoproclamée « pathétique », qui dilue l’impact de l’émotion véritable. En somme, cette ode, bien que passionnée, illustre précisément ce que l’auteur moque : un gaspillage élégant, mais quelque peu vain, de mots. Rendez-nous la Caz qu'on connait, s'il vous plait !
-
L'orgie succulente
par A.P - (03/12/2025)
Ce texte, à la fois cru et captivant, narre une descente aux enfers psychologique et sensorielle, mêlant débauche, trahison et horreur dans un style narratif audacieux . L’intrigue, qui débute par une journée banale marquée par une trahison conjugale, bascule rapidement dans une exploration de la luxure et de l’excès, portée par des descriptions vivides et une atmosphère de décadence outrancière. Le passage abrupt d’une orgie sophistiquée à une scène d’horreur gore, avec des éléments surnaturels ou cauchemardesques, est une belle trouvaille digne du film 'Une nuit en enfer', Pour conclure, le récit réussit à capturer une spirale de désespoir et de perte, culminant dans une fin tragique qui, bien qu’un peu convenue, reflète efficacement la déchéance du protagoniste.
-
La montre intelligente
par Quoc-Anh - (04/12/2025)
Cette nouvelle est une œuvre captivante qui entrelace habilement les angoisses contemporaines liées à la santé et à la technologie avec des réflexions culturelles et philosophiques sur le destin. L’auteur excelle à dépeindre les tensions psychologiques de Dông, un protagoniste confronté à la mortalité et aux pressions sociales, tout en explorant les paradoxes de la dépendance technologique à travers une montre connectée à la fois salvatrice et fatale. La structure circulaire du récit, débutant et se concluant par la mort, amplifie son impact émotionnel, laissant une impression obsédante de fatalité. Cependant, certains dialogues, notamment les échanges entre Dông et sa femme, manquent parfois de naturel, ce qui peut freiner l’immersion. Malgré ce bémol, l’histoire réussit à questionner avec finesse les limites de la technologie et les croyances humaines face à l’inéluctable.
-
Une résurrection
par Corinne - (05/12/2025)
Oh, quel ravissement de plonger dans ce micro-texte, précédé d’un premier paragraphe d’une solennité digne d’un discours d’inauguration d’une bibliothèque municipale en ruine ! L’auteur nous gratifie d’une exégèse préliminaire, expliquant avec une gravité presque comique son choix du Golem comme « anti-Frankenstein », une créature aussi palpitante qu’un robot en panne, tout en se gargarisant d’une écriture inclusive qui alterne les pronoms avec la grâce d’un métronome désaccordé. Le texte lui-même, d’une brièveté qui frôle l’anecdote, nous présente Elille, un Golem aussi expressif qu’une brique, qui, par un miracle de dialogues intemporels avec un sage, découvre le verbe et ressuscite en trois lignes chrono, comme si l’humanité se gagnait en deux phrases et demie. L’ironie suprême ? Cette quête métaphysique, censée redonner vie à une coquille vide, se lit comme un mode d’emploi pour reprogrammer un aspirateur autonome, mais avec moins de suspense. Merci, Elille, pour ce voyage éclair vers l’humanité, aussi fulgurant qu’un tweet philosophique à 2h du matin !
-
La Cacahuète de Fermi
par Maximilien LAURENT - (06/12/2025)
Ce texte brille par son originalité, tissant avec une finesse rare une narration poétique qui vulgarise les concepts des mathématiques et des sciences physiques, transformant les abstractions cosmiques en une fresque émouvante d’observation interdimensionnelle. L’auteur excelle à rendre accessibles des notions complexes comme les champs informationnels ou les fluctuations quantiques, les enrobant d’une prose lyrique qui évoque une contemplation presque mystique de l’univers. L’impression d’être face à l’Architecte de Matrix en plein AVC fera rigoler les plus taquins de nos lecteurs mais l'originalité de l'approche est saisissante, avec A et B incarnant une intelligence froide mais fascinée, scrutant l’humanité avec une précision analytique teintée d’une affection discrète. Cette fusion de rigueur scientifique et de tendresse poétique crée une tension captivante, où chaque détail – une cacahuète, un geai, un sourire humain – devient une équation universelle chargée de sens. En somme, ce récit est une ode à la beauté des structures cachées de l’existence, unissant l’abstrait et l’intime dans une harmonie narrative remarquable.
-
Les nouveaux
par Lindsay S - (07/12/2025)
Ce récit, d’une intensité brute et d’une lucidité acérée, s’inscrit parfaitement dans la veine des portraits introspectifs et corrosifs de la rubrique "Portraits", offrant un matériau riche pour un potentiel roman qui captiverait par sa dissection impitoyable de l’univers professionnel. L’auteur excelle à tisser une tension palpable, mêlant frustration personnelle et observation sociologique, pour dépeindre une héroïne complexe, à la fois victime et prédatrice dans un open space en mutation, évoquant une version féminine et française d’American Psycho, où la violence psychologique remplace le gore. La force du récit réside dans sa capacité à transformer une réalité banale – la vie de bureau – en un théâtre d’aliénation et de luttes de pouvoir, d’une authenticité presque suffocante. Avec une touche de fiction, ce texte pourrait transcender son cadre pour devenir une satire universelle de l’intégration professionnelle et des sacrifices imposés aux femmes. En l’état, sa vérité crue, portée par une plume incisive et un regard sans concession, suffit à glacer le sang et à fasciner.
-
A la croix des chemins
par Alain DUMAS-NOEL - (08/12/2025)
'À la croix des chemins' se distingue par ses descriptions riches et évocatrices, qui transportent le lecteur dans l’atmosphère poussiéreuse et nostalgique du grenier, où chaque objet, des robes jaunies aux chaises délabrées, semble murmurer une histoire oubliée. L’auteur excelle à peindre des tableaux vivants, comme la plaine infinie ou le café vibrant du début du XXe siècle, avec ses dorures et ses débats passionnés, capturant l’essence d’époques révolues avec une précision poétique. Ces descriptions, mêlées d’une subtile mélancolie, donnent une profondeur tangible aux découvertes de Constant, transformant un simple débarras en une exploration onirique. Le contraste entre les détails matériels, tels que le vasistas rouillé ou le jeu de cartes fané, et les visions fantastiques amplifie l’immersion, rendant chaque scène visuellement saisissante. Cette richesse descriptive, alliée à une narration fluide, fait du texte une œuvre captivante, où le passé et l’imaginaire s’entrelacent avec une élégance rare.
-
DÉFONCE (2)
par Charly Pratique - (09/12/2025)
Cette histoire, à la fois poétique et chaotique, explore avec une intensité brute les méandres d’une jeunesse désorientée, happée par une quête de liberté à travers une "nouvelle drogue" et un mode de vie marginal. L’écriture, volontairement décousue et rythmée par une oralité fiévreuse, reflète l’état d’esprit des personnages, oscillant entre rébellion et désillusion, mais peine parfois à maintenir une cohérence narrative claire. Les images, comme celle du sommeil évité ou de la danse dans le froid, sont évocatrices et captent l’essence d’une fuite éperdue face à la conformité sociale. Cependant, le flot ininterrompu de pensées et l’absence de structure marquée peuvent désarçonner le lecteur, rendant certains passages cryptiques. Malgré cela, l’énergie et la sincérité du texte en font une œuvre intrigante, qui interroge autant qu’elle dérange.
-
Comment j’ai tricoté un pull avec le placenta de ma sœur
par Caz - (10/12/2025)
Texte audacieux qui tisse une réflexion troublante sur la transformation de l’intime en art, mêlant l’organique à l’esthétique avec provocation. L’écriture, d’une précision chirurgicale, capte l’étrangeté d’un acte à la fois répulsif et fascinant, où le résidu, habituellement relégué à l’oubli, devient matière d’une création poétique et subversive. La narratrice, avec une ironie subtile et une froide détermination, transcende les tabous biologiques pour offrir un pull chargé de sens, un symbole de lien primal et inavoué. Cependant, l’humour grinçant et l’absence de jugement moral peuvent laisser le lecteur partagé entre admiration pour l’originalité et malaise face à l’éthique ambiguë. Ce récit bouscule, intrigue et interroge, laissant une empreinte aussi belle qu’inconfortable. Bien joué !
-
Le rire malsain
par Mathieu Sylvestre - (11/12/2025)
On trouve ici avec finesse le rôle ambivalent de l’humour comme outil de communication et de vérité, mais le texte souffre de quelques faiblesses dans sa structure et sa clarté. L’histoire de Georges illustre efficacement comment l’humour peut servir de bouclier pour masquer la douleur et faciliter l’expression, mais la transition entre les anecdotes et la réflexion philosophique sur l’humour manque de fluidité, rendant le propos parfois décousu. Les dialogues, bien que vivants et imagés, frôlent par moments l’exagération, ce qui peut nuire à la crédibilité des personnages, notamment dans la scène de la rivière. La relation entre Georges et Raphaël est touchante, mais l’évolution de leur lien reste sous-développée, laissant le lecteur sur sa faim quant à la portée émotionnelle de leurs interactions. Enfin, la conclusion, qui oppose vérité et humour, est pertinente mais aurait gagné en force avec une exploration plus approfondie des sentiments intérieurs de Georges.
-
Nanny
par Maxime P - (12/12/2025)
Nanny, première nouvelle de la collection Tremblez Tremblez, est un récit d’ambiance captivant qui excelle à créer une tension sourde sans s’appuyer sur une action trépidante, mais plutôt sur une atmosphère pesante et envoûtante. Les descriptions minutieuses du décor, notamment le grenier sombre et la chambrette figée dans un autre temps, dépeignent un univers à la fois familier et inquiétant, où chaque détail, comme la balançoire ou les vêtements imprégnés de lavande, renforce une sensation d’étrangeté. La psychologie de Sabine, fillette solitaire et immature, est finement explorée, révélant à travers ses pensées brutes et ses émotions contenues un mélange de nostalgie, de peur et de quête de réconfort. Cette immersion dans son monde intérieur, où les souvenirs se mêlent à l’imagination, confère au texte une profondeur émouvante et une tension psychologique qui happe le lecteur. Ainsi, l’auteur parvient à planter un décor vivant et oppressant, transformant l’absence d’événements marquants en une force narrative qui laisse une impression durable.
-
le chant qui dévore l'aube
par CHAUVIN MARC - (13/12/2025)
Le Chant qui dévore l’aube est une œuvre d’une beauté déchirante où l’auteur transcende magistralement la futilité de la technologie en tissant une poésie singulière, d’une intensité rare, qui surpasse de loin les triviales ambitions du voyage temporel. Là où la science, dans sa froideur mécanique, se limite à des engrenages et des hypothèses, cette nouvelle élève l’appareil de Wexford au rang de métaphore mystique, un portail vibrant d’une mélancolie qui dissout les frontières entre mémoire et hallucination. La voix de l’Alkonost, à la fois chant et prière funèbre, transcende la vulgarité des spéculations scientifiques en incarnant une quête spirituelle, où chaque note devient une méditation sur la perte et l’éternité. L’auteur, avec une prose élégiaque d’une précision presque sacrée, fait du deuil une odyssée poétique, surpassant les visions utilitaires de Wells pour plonger le lecteur dans un abîme où le désir d’un « demain » se mue en une offrande à l’absence. Ainsi, ce texte s’impose comme une célébration sublime de l’âme humaine, qui, face à la stérilité de la machine, trouve dans la poésie une vérité plus profonde que celle de la science.
-
La machine à remonter les rêves
par sylvestre Evrard - (14/12/2025)
C'est une odyssée éblouissante où l’imaginaire sans bornes de l’auteur tisse un univers aquatique extraterrestre d’une richesse visuelle et sensorielle inouïe, mêlant des sphères cristallines, des végétations phosphorescentes et des créatures télépathiques dans une fresque cosmique à couper le souffle. L’auteur excelle à vulgariser des concepts scientifiques complexes, comme la matière noire ou les interfaces neuronales, les rendant accessibles tout en les intégrant avec brio dans une intrigue où science et mysticisme s’entrelacent harmonieusement. Chaque description, du laboratoire baroque au temple luminescent des Krulls, transporte le lecteur dans un ailleurs onirique d’une précision poétique, digne des plus grandes épopées de science-fiction. Cette capacité à fusionner un imaginaire débordant avec une rigueur scientifique fait du texte une œuvre captivante, à la fois intellectuelle et profondément évocatrice. Un véritable chef-d’œuvre qui repousse les frontières de l’esprit et invite à rêver l’impossible.