Archives Menstruelles


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Recherche d'articles par mois
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Encore une petite partie !
par Guy Bellinger - (01/08/2025)
Récit chaotique et jubilatoire qui désarçonne par sa structure éclatée et son ton provocateur. L’histoire, débutant comme un thriller politique avec un président psychopathe, bascule rapidement dans une succession de digressions absurdes, mêlant satire, fantastique et métafiction, jusqu’à une apothéose cosmique où Dieu lui-même s’amuse de ses créations. Si l’écriture, vive et inventive, séduit par son énergie et son culot, elle risque de perdre le lecteur dans son foisonnement d’idées non résolues et son refus assumé de cohérence. Cette déconstruction radicale, bien que brillante, pourrait frustrer autant qu’elle fascine, réservant son éclat aux amateurs de récits expérimentaux.
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Aussi sotte que grenue
par Daniel IMBAULT - (02/08/2025)
Cette extravagante coquecigrue tisse une fresque baroque où l'absurde et la fantaisie s'entremêlent avec une verve poétique, mais souffre d'une surcharge métaphorique et d'une structure labyrinthique qui diluent son propos. L'histoire de Zébulon, enfant capricieux aux parents hauts en couleur, oscille entre une satire amusante des dynamiques familiales et une exploration onirique de thèmes comme l'identité et la destinée. Cependant, la profusion de digressions, de références cryptiques et d'envolées lyriques, comme l'analogie de l'anguille ou l'exoplanète potagère, alourdit la lecture et rend le récit difficile à suivre. En somme, ce texte brille par son inventivité linguistique mais pâtit d'un manque de clarté et de cohérence narrative.
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La fabrique des hystériques
par C.Dalmau - (03/08/2025)
Ce brûlot féministe est une œuvre viscérale et percutante, qui dissèque avec une rage contenue les violences ordinaires infligées aux femmes par une société patriarcale. À travers le parcours de Joséphine, l’autrice dépeint un tableau cru et sans concession des agressions, des jugements insidieux et des attentes oppressantes qui pèsent sur les femmes, de la sphère familiale au milieu professionnel. Le style, d’une ironie mordante et d’une poésie brute, traduit avec puissance l’effondrement progressif d’une femme étouffée par les convenances, jusqu’à son explosion libératrice, aussi chaotique que cathartique. Ce texte, à la fois réquisitoire et cri de révolte, secoue par sa radicalité et invite à repenser la condition féminine avec une urgence salvatrice.
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MAIRY CHÉLÉ – LA MAMIE DU TRUC ASSEMBLHÉTÉROGÈNE
par Caz - (04/08/2025)
Ce monstre littéraire cousu à partir des chairs palpitantes de multiples sources, dont la page Wikipédia de Mary Shelley, s'élève avec une vitalité cyberpunk en un hommage électrisant à la reine du gothique. Son assemblage chaotique d'images sanglantes, de métaphores technologiques et de poésie rageuse reflète l'audace créatrice de Shelley, transformant son génie en un Frankenstein numérique qui vibre d'une énergie rebelle. Chaque fragment – biographie, manifeste, délire littéraire – pulse d'une vie féroce, capturant l'esprit visionnaire de l'autrice à travers une prose éclatée, aussi viscérale que poétique. Cette bête textuelle, ranimée par l'éclair de son héritage, se dresse fièrement et rugit dans l'éternité : IT'S ALLLLIIIIIIIIVVEE§§§
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L'Abîme qui rampe en dessous (3)
par Cuddle - (05/08/2025)
L'apogée de la rubrique de Cuddle brille par son intensité narrative et sa richesse dramatique. D’abord, l’atmosphère post-mutinerie, saisie avec une précision immersive, plonge le lecteur dans un univers maritime brut où chaque détail visuel et sonore résonne avec force. Ensuite, l’horreur psychologique et physique s’installe progressivement, tissant une tension croissante qui aboutit à une révélation terrifiante, à la lisière du surnaturel et du cauchemardesque. De plus, le style, d’une poésie âpre, mêle dialogues truculents et images saisissantes, donnant au récit une aura presque mythique où l’effroi se fond dans une beauté sombre. Enfin, la profondeur des relations humaines, marquées par la méfiance et un désespoir commun, ancre cette tragédie dans une dimension universelle, faisant de ce texte une œuvre captivante et mémorable.
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Lettre à Mary, la sainte pute des lettres anglaises
par Lindsay S - (06/08/2025)
Cette lettre fictive du monstre à Mary Shelley est une prouesse littéraire, un cri rageur et poétique qui mêle habilement ironie mordante et désespoir existentiel en seulement quelques lignes percutantes. L’écriture, crue et incisive, capture la voix d’un être abandonné, oscillant entre reproche filial et satire sociale, tout en dénonçant avec une lucidité brutale les contradictions du féminisme de Shelley et l’appropriation de son œuvre par la culture populaire. La structure rythmée, ponctuée d’images saisissantes, donne à ce texte une force viscérale qui hante autant qu’elle fascine. Ce texte déconstruit magistralement les mythes de la création, de la gloire et de l’héritage littéraire.
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La Lettre
par Cindy Le Boucher - (07/08/2025)
Cet hommage à Mary Shelley adopte un style classique et linéaire, ancré dans une ambiance victorienne, mais contrebalancé par une noirceur intense qui évoque l’audace macabre de Shelley. La quête désespérée d’Anna pour ressusciter sa fille porte une tension dramatique puissante, même si les personnages manquent un peu de profondeur. Ce contraste entre retenue formelle et horreur thématique crée une œuvre saisissante, quoique légèrement inachevée par ses personnages évanescents.
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LA PIEUSE LÉGENDE DU SAINT PRÉPUCE
par Alberto Arecchi - (08/08/2025)
Ce texte est à l’histoire médiévale ce que la foire à la saucisse est à la gastronomie : bordélique, gluant, délicieux. Le style oscille entre le ton d’une chronique médiévale et un humour noir érudit. On sent un travail de documentation appréciable, mais parfois on est à deux doigts de la surchauffe, priant le Saint Père de ne pas se coltiner une description de la généalogie des curetons. Oyé ! Oyé ! Brave gens, venez lire l’Apocalypse selon Saint Bite !
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Réponse existentielle
par Sinté - (09/08/2025)
Ce texte crache au visage des frontières, de la nation, du culte de la terre et du nombrilisme patriotique. On y retrouve l’errance d’un mec sans patrie qui te parle de sang, de mémoire, de chimpanzé, et qui finit par insulter les droitards. Le texte se veut révolté, libre, universel, au-delà des patries… mais bon… on se demande quand même si le gars a déjà quitté son fauteuil. Il fantasme le nomadisme, le rejet des nations, mais avec un vocabulaire bien sage, bien propre. Jolie posture, parfois brillante, mais posture quand même. Un pavé dans une mare vide.
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Zoomer
par PiklizBicetre - (10/08/2025)
Ah, 2030 et la puce dans le cerveau, ça sent la dystopie recyclée avec un packaging cheap. On navigue dans un bordel indigeste, où le techno-jargon est balancé à la pelle sans queue ni tête, et où les dialogues sonnent comme un mauvais sketch raté. La prétendue satire est juste une accumulation grotesque de clichés recyclés, d’argot forcé et d’idées creuses. L’auteur croit faire de la subversion, il fait surtout du bruit pour ne rien dire. Un brouillon indigeste, une bouse littéraire, mais en même temps l’auteur nous avait prévenu, c’était « son caca ».
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Post-mortem
par Laure AWENYDD - (11/08/2025)
Voici une vision pessimiste du travail dans un futur « proche ». Dans ce texte dystopique, les « non modifiés » doivent travailler jusqu’à la mort et même au-delà. Le sujet est intéressant, mais la lourdeur narrative nuit à la fluidité du récit. Le personnage, bien que touchant, reste assez stéréotypé : un vieux râleur qui se désole de sa condition, sans grande nuance ni évolution. L’ensemble reste tout de même appréciable, oscillant entre cynisme et ironie noire.
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Lieu commun n°28 : C'est pas grave
par Mill - (12/08/2025)
Le texte veut dire que rien ne veut rien dire. Et là-dessus, soit, on peut s’entendre. On perçoit l’influence de Beckett, de Ionesco, de Cortázar, balancée à la truelle comme un plâtrier sous coke : parfois ça tient au mur, mais parfois ça dégouline. Car à force de prendre appui sur du vide pour faire des cabrioles verbales, on finit par chuter dans le gouffre de la prétention molle. Ça pérore, ça gratte la voûte céleste à coups de formules qui sentent bon l’atelier d’écriture, mais ça évite soigneusement de foutre les mains dans la merde. Mais bon... C'est pas grave. Après, c’est joliment torché : les images sont chiadées, les métaphores claquent. De belles envolées littéraires à s'envoyer dans le gosier au bord de la plage.
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New York on the rocks
par Ismaël77 - (13/08/2025)
Brooklyn, un mois, un délire. Le journal de bord halluciné d’un toxico en cavale, au cœur du ghetto new-yorkais. Ismaël débarque avec ses bras troués et sa fringale de caillou pour aller se perdre dans les entrailles de Bed-Stuy. Rencontre avec des zombies à la mâchoire cassée, des gangstas poètes, des princesses à perruques vertes, et une arrestation pour possession "immatérielle" de crack. Entre reportage underground et roman de gare trempé dans l'acide. Sale, brutal, vrai. À lire avant que la NYPD ne retrouve la trace d'Is’.
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Agloolik.exe
par CHAUVIN MARC - (14/08/2025)
Agloolik.exe est une œuvre cyberpunk magistrale qui tisse avec audace un univers arctique où la mémoire humaine, fracturée et recousue, devient une arme de libération. Le texte mêle mythes inuits, biotechnologie dégénérée et une révolte silencieuse portée par une prose poétique et tranchante. L’histoire de Ryn Kaajak, à la fois vaisseau et catalyseur d’une conscience collective, explore avec une profondeur bouleversante les thèmes de l’identité, de la liberté et de la douleur partagée, transformant le monstre de Frankenstein en une entité salvatrice. Cette nouvelle est un miroir trouble, un chant sous la glace qui résonne longtemps après la dernière ligne, invitant à questionner ce qui fait de nous des humains dans un monde saturé de contrôle.
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Encore un baiser
par Aurore Dumas - (15/08/2025)
L’auteure de ce texte semble s’amuser à manipuler ses personnages comme des poupées dans une maison de jeu gothique, les plaçant dans des décors stéréotypés avec une jubilation presque enfantine. Elle les fait évoluer dans un univers où chaque dialogue et geste sent la mise en scène exagérée, comme si elle tirait les ficelles d’une pièce de théâtre mélodramatique. Cette impression de jeu artificiel est renforcée par les clichés romantiques et les rebondissements prévisibles, où l’héroïne, telle une marionnette, passe de l’effroi à l’audace sans réelle profondeur psychologique. On dirait un divertissement d’écrivain qui, fascinée par son propre univers, oublie de donner à ses poupées une vie autonome, les réduisant à des figures d’un tableau gothique trop bien orchestré.
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Bouquet final
par Denis Soubieux - (16/08/2025)
Cette participation à l'appel à textes "Mary Shelley", d’une intensité poignante et d’une audace narrative remarquable, tisse avec brio l’introspection d’une vie marquée par les éclats et les désillusions d’une femme à l’aube de son départ. L’écriture, à la fois crue et poétique, dévoile une Marie-José Charpentier complexe, oscillant entre fierté rebelle et fragilité désabusée, dont le parcours dans le mannequinat et les relations humaines est dépeint avec une lucidité déchirante. La transition vers une fin fantastique, où la mort se mue en une métamorphose vibrante, transcende le tragique pour offrir une conclusion d’une beauté saisissante. Ce bouquet final, mêlant réalisme brut et onirisme, captive par sa capacité à transformer la douleur en une célébration de la liberté ultime.