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  1. Rêve pavillonnaire par LePouilleux - (01/11/2025)

    Empreint d’une forte mélancolie contemplative, ce récit dépeint avec finesse un paysage en mutation où la nature et l’urbanisation s’entrelacent dans une tension palpable. L’auteur excelle à capter l’atmosphère d’une pluie d’été et les transformations du décor, mêlant descriptions poétiques à une réflexion douce-amère sur l’expansion immobilière. L’évocation des souvenirs cyclistes et des utopies urbaines apporte une nostalgie touchante. Sans réserve, ce texte séduit par sa capacité à tisser des images vivantes et une réflexion sur le temps qui passe.

  2. Fait chaud à la quarantaine par Zone Inc., Zone Forum - (02/11/2025)

    Ce texte collectif dépeint avec une crudité poétique le désarroi d’une femme de quarante ans confrontée à la solitude et à l’implacable passage du temps, particulièrement en août, mois de l’ennui et de l’introspection forcée. La narratrice, à travers une prose incisive et introspective, excelle à traduire l’amertume et la nostalgie dans une langue riche, mêlant ironie mordante, images sensorielles et métaphores flamboyantes, comme cette combustion spontanée symbolisant un désir refoulé (quoi que peut-être qu'elle est réelle en fin de compte). De plus, sa structure en flux de conscience, ponctuée de ruptures brutales, maintient une tension dramatique captivante, culminant dans une fin tragicomique où l’absurde reflète la lutte vaine contre un vide existentiel.

  3. pet de bite par sloom delli - (03/11/2025)

    Ce texte, à la fois cru et poétique, explore avec une audace brute l’expérience intime d’une transition de genre, mêlant douleur physique, humour caustique et réflexions sur l’identité. L’écriture, volontairement orale et fragmentée, capte l’authenticité d’une voix qui oscille entre autodérision et vulnérabilité, utilisant un langage familier et des images percutantes pour décrire les sensations post-opératoires et les surprises du corps. Cependant, la structure chaotique et l’argot parfois excessif peuvent rendre la lecture déroutante, risquant de diluer l’impact émotionnel des moments les plus poignants. Malgré cela, l’honnêteté désarmante et l’énergie subversive du texte en font une œuvre singulière, qui défie les conventions narratives tout en interrogeant les normes de genre et de douleur. Il aurait toutefois gagné en force avec une touche de retenue pour équilibrer son intensité.

  4. Le jugement des gencives par Caz - (04/11/2025)

    Cette pièce de théâtre, à la fois absurde et fascinante, transforme un choix trivial de dentifrice en une quête existentielle, oscillant entre le comique et le grotesque avec une gravité désarmante. Les dialogues, d’une solennité exagérée, capturent l’absurde d’une société qui surinvestit de sens les actes quotidiens, tandis que la scène onirique, délirante et foisonnante, pousse l’absurde jusqu’à une épopée cosmique aussi hilarante qu’inquiétante. Et surtout, n'oubliez pas de vous brosser les dents, trois fois par jour. Et le fil dentaire, ne pas oublier le fil dentaire, c'est important le fil dentaire.

  5. Sur un caillou niché (2/2) par christophe Chaussade - (05/11/2025)

    Cette seconde partie, à travers ses six chapitres, déploie une narration fascinante mais déroutante, mêlant science-fiction, absurdité existentielle et réflexions sur la justice et le temps, portée par une écriture imagée et immersive. L’histoire de Léon Nuq captive par son ambiance kafkaïenne et ses personnages hauts en couleur, mais souffre d’une complexité parfois excessive, avec des dialogues et des concepts qui peuvent désorienter le lecteur. Les descriptions détaillées des vaisseaux et de l’environnement spatial enrichissent l’univers, mais l’absence de résolution claire pour Léon laisse une impression d’inachevé. La critique implicite du système judiciaire, explorée dans « Les bourreaux », ajoute une profondeur thématique, mais son traitement abrupt contraste avec la richesse narrative des chapitres précédents. En somme, ce texte brille par son originalité et son audace, mais gagnerait à clarifier certains éléments pour renforcer son impact émotionnel et intellectuel. On sent que l'auteur est un vrai passionné de Science-Fiction mais toutes les références, auxquelles il fait allusion, passent probablement au dessus de la tête du commun des mortels.

  6. Les aventures de Thrash Boy - 6e volet par Mill - (06/11/2025)

    Ce nouvel épisode, à la fois brut et provocateur, brille par son style oral et cru, porté par un narrateur désabusé dont la voix cynique et irrévérencieuse donne une saveur unique au récit. L’univers dystopique, mêlant horreur surnaturelle et critique acerbe des institutions militaires, est efficacement dépeint, mais souffre d’une intrigue parfois confuse, noyée dans les digressions du narrateur. Les références sociopolitiques, comme la mention du SIDA, ajoutent une profondeur satirique, mais risquent de désorienter sans contexte clair. En somme, ce texte captivant par son ton et son audace gagnerait à structurer davantage son récit pour maximiser l’impact de ses idées. Ce sera peut être le cas dans de prochains épisodes ?

  7. Portrait 14 – Le cliché cramé de Clichy par Lindsay S - (07/11/2025)

    Ce nouveau portrait de la rubrique de Lindsay S dépeint avec une rare intensité le tandem complémentaire d’un couple porté par l’ambition et la résilience face aux défis de l’immigration et de l’entrepreneuriat. L’écriture, rythmée et imagée, excelle à capturer la tension entre les rêves individuels et les contraintes sociales, avec des métaphores percutantes. La dynamique entre Elle, stratège déterminée, et Lui, exécutant dévoué, illustre un amour pragmatique mais profond, ancré dans une lutte commune pour la dignité. Le souffle narratif et la capacité à humaniser les statistiques des chauffeurs immigrés en font un texte saisissant, à la croisée de la chronique sociale et du portrait intime.

  8. Un samedi au supermarché par LePouilleux - (08/11/2025)

    Ce récit, d'une richesse introspective remarquable, plonge le lecteur dans l'esprit tourmenté d'Yvan, capturant avec acuité les nuances d'une angoisse existentielle à travers des détails sensoriels et des images saisissantes. L'écriture, fluide et immersive, excelle à traduire la confusion entre réalité et perception, renforçant l'aliénation du narrateur. L'humour subtil, notamment dans la critique des figures marketing comme le Capt'ain Bon, ajoute une touche d'ironie bienvenue. Globalement, ce texte brille par son exploration psychologique et son style évocateur.