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  1. J'emmerde la tyrannie par Emmanuel Parisse - (01/10/2025)

    Ce récit, oscillant entre introspection mélancolique et délire rocambolesque, tente de capturer l’âme d’un Paris pluvieux tout en flirtant avec une imagination débordante, mais s’égare parfois dans des méandres un peu trop théâtraux. La transition abrupte d’un souvenir de guerre ukrainien à une hallucination impliquant Poutine et Ivan le Terrible frise le surréalisme, au risque de désarçonner le lecteur par son audace narrative. L’écriture, fluide et imagée, excelle à rendre l’atmosphère pesante des embouteillages, mais les envolées fantastiques, bien que savoureuses, manquent d’un ancrage subtil pour ne pas verser dans l’excès. La figure du maréchal Moncey, héros impromptu, apporte une touche d’ironie bienvenue, mais son intervention semble davantage un clin d’œil malicieux qu’une résolution cohérente. En somme, ce récit, tel un Roissy Bus dans la circulation, avance cahin-caha, charmant mais parfois déroutant par ses détours inattendus.

  2. Lieu commun n°30 : Et pourquoi pas ? par Mill - (02/10/2025)

    Cette chronique tisse avec une verve flamboyante un éloge de l'impossible, dansant sur les cendres des conventions mentales avec une grâce presque insolente. L'auteur, tel un funambule des mots, jongle entre l'aspiration révolutionnaire et une frustration savoureusement théâtrale face à l'insipide « Et pourquoi pas ? », qu'il pourfend avec une ironie acérée. Chaque phrase, ciselée comme une toile d'araignée sous amphétamines, exhale une passion philosophique qui frôle le sublime, tout en feignant l'outrage face à la tiédeur des réponses. Quel panache dans cette quête d'absolu, où l'auteur se drape d'une indignation poétique, transformant une simple esquive verbale en tragédie existentielle ! On applaudit ce mélange d'élan hégélien et de sarcasme goguenard, qui fait du texte une pépite à la fois grandiose et délicieusement exaspérée.

  3. Ça marche pas mais ça marche quand même par Caz - (03/10/2025)

    Son titre est un bon résumé de ce texte qui est une œuvre d’une audace flamboyante, qui érige le chaos mental en art suprême, jonglant avec des mots qui s’écharpent dans une valse délicieusement bancale. Son génie réside dans son mépris souverain de la cohérence, offrant au lecteur le privilège rare de se noyer dans un torrent d’images aussi absurdes que magnétiques. Chaque phrase, tel un éclat de verre poétique, brille d’une fureur désordonnée, transformant le vide en un spectacle grandiose. Quelle prouesse ironique que ce texte, qui clame son propre échec, triomphe par son refus obstiné de faire sens ! On applaudit, ébloui, tout en se demandant si l’on a compris ou simplement capitulé face à ce délire magistral.

  4. Vengeance par Lindsay S - (04/10/2025)

    Oh, ce texte est une véritable symphonie de passion brute, un chef-d’œuvre d’érotisme qui nous emporte dans un tourbillon de désir si délicieusement intense qu’on en oublie presque la morale ! L’auteur manie avec brio l’art de la tension sensuelle, chaque phrase dégoulinant d’une volupté si palpable qu’elle frôle l’indécence avec une élégance presque poétique. Le crescendo des sensations, mêlé à ce silence lourd et ces descriptions charnelles, est si magistral qu’on ne peut qu’applaudir l’audace de cette plume qui danse sans vergogne sur le fil du tabou. Et quelle finesse dans ce twist final, où l’amour éternel se révèle dans une apothéose d’une ironie si savoureuse ! Vraiment, un texte qui vous laisse pantelant, partagé entre l’admiration pour tant de culot et l’envie de prendre une douche froide pour laver l’âme.

  5. amen par Paulo Miranda - (05/10/2025)

    Cette prétendue satire, s’égare dans un verbiage brouillon qui noie son message sous des métaphores usées et des blagues éculées sur la religion. L’ironie, lourde comme un crucifix mal astiqué, s’effondre sous le poids de clichés éculés et d’un ton qui se veut provocateur mais frôle l’adolescence attardée. L’auteur, en voulant dénoncer l’hypocrisie religieuse, ne fait que ressasser des poncifs sans jamais proposer une réflexion vraiment percutante. Les digressions sur Jésus en robe ou le Pape en cage de verre sont d’une subtilité digne d’un marteau-pilon. En somme, c’est un pamphlet qui se croit mordant mais qui, au final, ne fait que nous faire bâiller d’ennui.

  6. Le commando par Eric Sibaud - (06/10/2025)

    Cette histoire, qui s’inscrit dans le genre du récit de guerre, captive par son style nerveux et immersif, plongeant le lecteur dans une mission d’infiltration tendue, portée par un protagoniste aguerri au passé complexe. Bien que l’atmosphère militaire et les détails intenses puissent rebuter certains, l’histoire vaut qu’on s’y accroche pour son suspense et sa profondeur psychologique. L’auteur, amateur de final twists, livre une chute surprenante qui redéfinit l’ensemble du récit. Une relecture est vivement recommandée pour saisir les subtilités disséminées avec finesse tout au long du texte. Ce mélange d’action, d’émotion et de renversement narratif en fait une œuvre singulière et marquante.

  7. Le clochard du parc par Pierre Piette - (07/10/2025)

    Cette introspection mêle habilement un style poétique et un réalisme brutal, capturant la monotonie et les tourments intérieurs de Maxime avec une ironie mordante. Les répétitions et les métaphores enrichissent l’atmosphère, mais leur usage parfois redondant peut alourdir le rythme. Le ton oscille entre cynisme, désespoir et humour noir, offrant une critique sociale incisive, notamment sur le capitalisme et la solitude, bien que certaines références paraissent un peu forcées. L’escalade dramatique vers la confrontation violente est efficace, mais la transition abrupte vers l’écriture poétique et la lettre finale semblent légèrement décousues, affaiblissant l’impact émotionnel. Globalement, le texte brille par son authenticité et sa capacité à dépeindre un anti-héros complexe, mais gagnerait à resserrer certains passages pour maintenir une tension constante.

  8. La Nuit chaude d'Ivan le Terrible par HaiKulysse - (08/10/2025)

    Comme d'habitude, HaiKulysse, inspiré de la technique du cut-up de William S. Burroughs, déploie une mosaïque chaotique d’images et de récits fragmentés, oscillant entre absurde, surréalisme et critique sociale implicite. La structure éclatée, mêlant références historiques, figures littéraires et visions psychédéliques, crée une atmosphère de désorientation volontaire, fidèle à l’esthétique de Burroughs, mais peut dérouter par son manque de cohérence narrative. Les motifs récurrents – drogue, complot, désolation urbaine – évoquent une satire du pouvoir et de la décadence, bien que l’absence de fil conducteur clair dilue l’impact thématique. Le style, riche en métaphores et en détails sensoriels, excelle dans la création d’images saisissantes, mais l’accumulation de fragments disparate risque de perdre le lecteur non initié. En somme, ce cut-up incarne l’esprit expérimental et anarchique de Burroughs, tout en exigeant une lecture active pour en extraire du sens.

  9. Joker par Guillaume Dreidemie - (09/10/2025)

    Joker, c’est un poème urbain d’une insurrection sensorielle jubilatoire. Edgar tombe sur Elle et la folie à deux embrase la cité de vers, de fluides et de fleurs. La nuit devient le lieu de tous les possibles. On y danse, on y tue, on y récite Lautréamont entre deux bouquets de jonquilles lacérés à même la chair. Le texte dérive entre prose et incantation, baroque et grotesque, avec des éclats de surréalisme et des résidus de rave party. Une fable qui parle de parfum, de mort et de révolte douce. Juste une floraison.

  10. Hackathon littéraire - édition 4 par Zone Inc. - (10/10/2025)

    Voici tous les textes de tous les sujets de la 4eme édition du hackathon littéraire. Toute une nuit à écrire, un sujet signé Lindsay S donné toutes les heures de minuit à 6h du matin. Un grand bravo à tous nos marathoniens de l’extrême : Lindsay S, Le Thaumaturge, Laetitia Giudicelli, Nino St Félix, Sanaa_Mishima, Zbooba et lapinchien. La nuit littéraire a été une explosion de talents, où chaque participant, à l’exception du troll Zbooba dont les provocations vulgaires et puériles n’ont fait que salir la toile, a su tisser des récits d’une richesse et d’une audace remarquables, mêlant humour noir, poésie macabre, et réflexions philosophiques avec une maîtrise impressionnante. Lindsay S excelle dans une prose épistolaire et narrative d’une ironie mordante, transformant des crimes absurdes en une fresque tragicomique qui interroge la sottise humaine avec une élégance rare. Le Thaumaturge déploie un style clinique, où l’horreur crue de ses descriptions, comme les viscères de Kenan ou ma grosse pine de rat, s’ancre dans une introspection psychologique d’une profondeur dérangeante. Laetitia Giudicelli brille par sa capacité à jongler entre érudition et absurdité, ses textes oscillant entre dialogues ciselés, comme dans l’enquête du commissaire Godefroy, et une délicatesse cruelle dans ses récits cannibales ou bibliques, où chaque mot semble pesé avec une précision d’orfèvre. Nino St Félix captive par son imagination débridée et son ton cru, mêlant satire sociale et humour corrosif, que ce soit dans l’épopée déjantée de Lil No ou la vengeance scatologique de la tarte à la crotte, offrant des récits aussi provocateurs que jubilatoires. Sanaa_Mishima excelle dans une poésie visuelle et brutale, ses textes, qu’il s’agisse de massacres pour des bonbons ou de cœurs éventrés, frappant par leur concision et leur puissance évocatrice, transformant l’ordinaire en cauchemar avec une grâce funèbre. Lapinchien, enfin, tisse des récits d’une densité philosophique et d’une ironie subtile, où des figures comme Landru Puduc ou Aké la Fée Clochette deviennent des métaphores de l’absurde condition humaine, portées par une plume à la fois érudite et envoûtante. Ensemble, ces auteurs ont fait de cette nuit un banquet littéraire où l’horreur, l’humour et la réflexion s’entrelacent avec une virtuosité éclatante, reléguant les inepties de Zbooba à une note de bas de page vite oubliée.

  11. Lieu commun n°31 : Moi, je ne me prends plus la tête par Mill - (11/10/2025)

    Cette chronique, d'une verve poétique et provocatrice, se distingue par son style flamboyant, où l'auteur manie avec brio une langue riche, métaphorique et ironique, créant une immersion dans un univers mental chaotique et stimulant. La critique acerbe de l'apathie intellectuelle, incarnée par l'interlocuteur fustigé, est percutante et l'énergie du texte, portée par des formules saisissantes, force l'admiration pour son audace et sa capacité à secouer les consciences. En somme, c'est une œuvre brillante, même si probablement clivante, qui célèbre la réflexion tout en défiant le lecteur de s'y plonger pleinement.

  12. LORSQUE SHERLOCK HOLMES RENCONTRA EMMA WATSON par F MIRABEL-CHAMBAUD - (12/10/2025)

    J'ai vraiment cru que Sherlock Holmes allait recontrer Hermione Granger de Harry Potter et que ce texte serait prétexte à une grosse déconne. Mais pas du tout. Voici un pastiche qui tord le temps comme un bretzel narratif de manière très sérieuse. Le plus de ce récit est l'érudition de ses narrateurs et on apprend beaucoup de choses. Mais avec son ambition de fusionner voyage temporel et enquête criminelle, il croule vite sous des coïncidences aussi crédibles qu’un deerstalker sur un hipster. L’écriture, bien que foisonnante, s’égare dans des descriptions ampoulées, comme si chaque phrase cherchait à rivaliser avec la complexité d’une machine à remonter le temps. On applaudit l’effort, mais ce mélange de fanfiction et de science-fiction donne envie de crier : « Mrs Hudson, apportez-moi ma pipe à crack pour oublier ce chaos ! »

  13. Portrait 11 – Le full remote, c’est l’enfer, mais en jogging. par Lindsay S - (13/10/2025)

    Nouveau portrait de la rubrique de Lindsay S qui nous parle de certaines personnes qu'elle croise à son taf. C'est un cri brut, un instantané d’une solitude moderne qui broie avec une précision chirurgicale. L’écriture, incisive et crue, excelle à capturer le désarroi d’une femme engluée dans le télétravail, où l’isolement devient presque tangible, comme une matière qui étouffe. Les métaphores frappent fort, ancrant l’émotion dans une physicalité dérangeante. La résilience finale, brute et sans romantisme, redonne du souffle à ce portrait d’une lutte silencieuse mais universelle.

  14. L’anti-corps de Venus par Carole GOMEZ - (14/10/2025)

    Ce fait-divers, à travers une narration fluide et immersive, dépeint avec une intensité saisissante la trajectoire tragique de Francis Clavel, un personnage complexe façonné par un passé douloureux et une violence intérieure. L’auteur excelle à créer une atmosphère sombre et oppressante, notamment par des descriptions visuelles et sensorielles qui ancrent le lecteur dans les lieux et les émotions. Cependant, le récit souffre parfois d’un excès de détails biographiques qui alourdissent le rythme, en particulier dans les passages relatant l’enfance de Francis, où certaines anecdotes semblent redondantes. La progression narrative, bien que captivante, peut sembler prévisible dans sa structure, avec un dénouement qui, bien que poignant, manque légèrement d’originalité. Malgré ces faiblesses, l’exploration psychologique du protagoniste et la tension croissante font de ce texte une étude percutante de la genèse d’un monstre.

  15. Ça brûle à la fin par Mausel Crine - (15/10/2025)

    Ce véritable capharnaüm littéraire, semble avoir été pondu par un troll qui prend un malin plaisir à noyer son lectorat dans un délire absurde où l’intrigue s’effiloche comme un vieux chiffon. L’auteur, avec une jubilation malicieuse, empile des personnages caricaturaux – une pyromane, un alcoophile, un sexophile – dans un studio parisien qui devient le théâtre d’un chaos aussi prévisible qu’une blague de comptoir. Les dialogues, répétitifs et volontairement décousus, trahissent une intention sournoise de perdre le lecteur dans un tourbillon de non-sens, où même l’intervention de la police semble un clin d’œil moqueur à toute tentative de cohérence. En faisant cramer l’appartement en guise de chute, l’auteur ricane ouvertement, comme s’il défiait quiconque de trouver un sens à cette farce anarchique. Oh putain, j'ai spoilé la fin. Désolé.

  16. Bonne Descente par Pierre Citron - (16/10/2025)

    Chef-d’œuvre d’auto-analyse noyé dans un océan de MDMA et de drames Instagram ! Ce journal sans queue ni tête, où l’auteur se complaît à tomber dans tous les pièges de la vie nocturne bruxelloise, est un hymne vibrant à l’autosabotage, déguisé en poésie urbaine. On y suit un « ours » qui, entre deux crises existentielles et trois lignes de coke, croit réinventer la roue en décrivant ses amours toxiques et ses colocs borderline, comme si personne n’avait jamais vécu une gueule de bois émotionnelle avant lui. Quelle audace de transformer des soirées décousues en miroir éclaté de l’âme, même si, soyons honnêtes, ce miroir reflète surtout un ego en mal de likes et de rédemption. Un texte qui se veut profond mais qui, à force de fuir dans le flou, risque de perdre ses lecteurs dans une after-party sans fin.

  17. bonnes fetes par Paulo Miranda - (17/10/2025)

    En ce glacial octobre, alors que l’hiver pointe à peine son nez, ce texte tente, avec un enthousiasme douteux, de nous plonger dans l’ambiance des fêtes de fin d’année, comme si on avait déjà envie de sapins et de guirlandes. Son ironie, qui se veut mordante, s’égare dans un délire décousu, transformant le petit Jésus en un Père Noël bedonnant et malpropre, tout en accumulant des métaphores aussi lourdes qu’un repas de Noël indigeste. Les envolées sur les souffrances des dindes et du foie gras, censées dénoncer avec humour notre frénésie consumériste, tombent à plat, noyées dans un flot de blagues éculées et de digressions inutiles. On sent l’auteur s’amuser de ses propres jeux de mots, mais l’effet comique s’essouffle vite, comme un soufflé raté qu’on aurait oublié au four. Au final, ce texte, qui se rêve pamphlet satirique, n’est qu’un pétard mouillé, nous laissant perplexes sur son véritable but.

  18. Jour J par J.H Itzal - (18/10/2025)

    Ce récit, qui fait beaucoup penser à PI de Darren Aronofsky, capte l’obsession croissante de Rémi pour des suites de chiffres énigmatiques, créant une atmosphère oppressante et mystérieuse. L’écriture, précise et rythmée, traduit efficacement la descente du protagoniste dans une spirale de paranoïa et d’aliénation. Les descriptions sensorielles, comme les vibrations physiques des nombres, amplifient l’angoisse et rendent l’expérience immersive. L’utilisation de détails quotidiens ancre le récit dans une réalité troublante. Cependant, le texte pourrait bénéficier d’une exploration plus nuancée des personnages secondaires pour renforcer l’impact émotionnel.

  19. Les aventures de Thrash Boy - 4e volet par Mill - (19/10/2025)

    Résumé des épisodes précédents : Dans une ruelle sombre et impitoyable, Thrash Boy, un prédateur urbain à l’allure monstrueuse, règne en maître sur son territoire, semant la terreur avec son apparence de punk apocalyptique et sa violence silencieuse. Ce cannibale, à la peau abîmée et aux dents désordonnées, dévore ses victimes avec une frénésie brutale, ne laissant aucune chance à ceux qui croisent son chemin, comme le jeune Tox, massacré en un instant. Le lieutenant Eli Gomez-Stern, observant la scène depuis un poste d’observation, est chargé de capturer vivant cette « arme humaine » pour le Pentagone, malgré son dégoût face à l’horreur des repas de Thrash Boy. Une escouade de marines, dirigée par le sergent Parker, tente d’encercler le monstre, mais Thrash Boy, d’une rapidité et d’une sauvagerie surnaturelles, décime les soldats un à un, transformant l’opération en un carnage. Alors que les fléchettes tranquillisantes échouent à l’arrêter, Gomez-Stern, confronté à l’échec de sa mission, commence à envisager des mesures désespérées, tandis que Thrash Boy continue son festin macabre.

  20. Incendie sans feu et vive l’Italie par Caz - (20/10/2025)

    Cette véritable tempête littéraire est composée d'un tourbillon d’images crues et poignantes qui saisissent le lecteur par la gorge dès les premières lignes. L’auteur manie une prose poétique d’une intensité rare, où chaque mot, chargé de rage et de désespoir, semble taillé dans l’acier noir d’une douleur universelle. Les métaphores incandescentes traduisent avec une précision brutale l’effondrement intérieur d’un être au bord du gouffre. La structure rythmée, entre fulgurances lyriques et silences oppressants, amplifie l’effet d’une chute inexorable, culminant dans une fin tragicomique qui désamorce l’horreur par une absurde touche d’ironie. C’est un cri primal, une œuvre d’une puissance dévastatrice qui laisse une empreinte indélébile.

  21. La tache dans la glace par Cuddle - (21/10/2025)

    Cette pépite d’horreur cosmique tisse avec brio une tension oppressante qui oscille entre l’aliénation symbiotique de Venom et l’effroi organique de The Thing. L’écriture, d’une précision glaciale, capture l’isolement désolé de l’Antarctique tout en distillant une montée progressive de l’angoisse, où la découverte d’une entité vivante dans la glace bascule dans une exploration cauchemardesque de l’inconnu. Les descriptions, à la fois poétiques et précises, évoquent des images saisissantes. L’auteur excelle à mêler science et surnaturel, transformant une banale mission paléoclimatologique en une descente vers la folie et l’immortalité maudite, où la tache noire devient une entité quasi-divine, terrifiante dans sa quête d’existence. Ce récit, par sa capacité à entrelacer l’intime et l’inhumain, s’impose comme une œuvre captivante, aussi fascinante qu’effrayante, qui hante longtemps après sa lecture.

  22. La dernière plage. par Lindsay S - (22/10/2025)

    Empreint d’une nostalgie douce-amère, ce récit excelle à capturer l’essence fugace des souvenirs d’enfance à travers une prose poétique et incisive, mêlant détails triviaux et réflexions profondes. L’auteur utilise des images saisissantes pour ancrer l'histoire dans une réalité sensorielle tout en explorant des thèmes universels tels que le passage du temps et la perte de l’innocence. La force de cette méditation réside dans sa capacité à évoquer une mélancolie universelle, où les détails prosaïques deviennent des symboles puissants de l’éphémère.