LA ZONE -
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Il lui faudrait un chien stupide, ça tient chaud en hiver. Les clochards agressifs, il leur cracherait dessus du haut des buildings.
C'est mon deuxième commentaire intelligent en deux jours. J'étais assez satisfait de celui sur Dantzig aussi.
Je vous encule à fond. Parce que j'ai vraiment pas de quoi payer la tournée.Cul. Et je sais que le commentaire littéraire est signé Cuddle. Parce que je sens ce genre de chose. Je sens la CH-Ch*Chatte.
bin la prochaine je chierais littéralement sur ton texte. NA.
T'as bien raison. Faut pas se maosser cimer/ %erde/
C'est super bien écrit comme d'habitude et dans un genre original, cependant j'ai vraiment pas accroché sur le fond : le stéréotype d'un autre temps. Pour moi les losers de notre époque sont bien différents. Les SDF ne coûtent pas un rond à la collectivité. Pendant ce temps des tas de patrons qui conchient l'assistanat sont arrosés d'aides, de plusieurs centaines de milliers d'euros de crédits impôt bidons, crédit impôt recherche fictif, crédit impôt compétitivité emploi fictif aussi puisqu'ils n'embauchent personne au final et qu'on leur file des chèques en blanc, je ne parle pas des crédits alloués pour s'implanter en zone franche et autres escroqueries organisées comme les aides à l'innovation/gadget. In fine par dessus le marché, malgré tout cet accompagnement de fonds publics, ils font des millions d'euros de pertes, se versent d'extraordinaires salaires et primes, combinent avec financiers et industriels pour titriser tout et n'importe quoi, valoriser des parts par des effets leviers improbables et stupides. On pourrait se dire que ce n'est pas si grave s'ils créent quelques 100aines d'emplois, mais ce n'est même plus le cas, il s'entourent d'une 10aine de larbins, des code monkeys sucés jusqu'à l'os. Voilà l'apparence externe du loser moderne, nickel chrome de l'extérieur, pourri à l'intérieur, la merde humaine à son apogée.
ce texte m'a fait penser à cette superbe chanson de Kool Shen totalement ignorée par tous ces connards qui dans la nouvelle "musique urbaine" préfèrent récompenser des débiles qui clament qu'ils sont des ovnis en boucle. époque de merde.
https://www.youtube.com/watch?v=_ca4E1WOAIE
J'ai grave envie de surligner des passages de ce texte sur mon écran d'ordinateur.
L'intro' rentre dans l'lard direct :
"C'était un mardi, il y avait les festivités de la saint-valentin et je couchais dehors. J'étais le perdant parfait, tellement perdant que j'avais le sentiment de gagner quelque chose. Le fond du fond, probablement, comme un gros lot."
(du coup je trouve la première citation superflue)
J'ai trouvé ce passage badass :
"J'avais encore deux euros et des poussières - demande à John - au fond d'une poche, et mon foie a décidé de me servir une canette d'Atlas dégueulasse. On peut dire que je soutenais le ciel, comme ce con imprimé sur l'aluminium. Cette ville voulait ma peau, ou bien je voulais cette ville, je ne sais plus."
Çuilà aussi :
"Je n'ai jamais compris comment les gens peuvent marcher dans la rue juste pour le plaisir. Marcher très lentement, en regardant tout autour les bâtiments gris-pisse et ce foutu ciel de plomb. Comme s'il fallait profiter de quelque chose. Moi je profitais à fond de ma gueule de bois, je dégustais. Hannibal Lecter aurait pu me bouffer le bulbe que ça aurait été la même."
Tous ça pour dire que plus que jamais la suite de la Ruche me manque par voie oculaire ou même autre, genre intraveineuse, à avaler ou bien tassée au fond de mon rectum en mode colonisation macronienne #MatraqueMaTrique #MaDrogueStorytellingSVP