LA ZONE -

Les désastreuses aventures de Charles Baudelaire - Acte deuxième

Le 25/12/2021
par Clacker
[illustration] En arrivant chez Delvau ce matin-là, Charles Baudelaire dut tenir la porte à une servante tout éméchée qui s'en allait. Elle s'éloigna au petit trot, le pourpre aux joues, sans même le saluer.
Charles entra dans le salon, et découvrit le maître des lieux, nu comme un ver, assis sur un tabouret. On ne lui voyait que le dos, courbé tel un oiseau, et le coude gigotant férocement, comme s'il secouait entre ses cuisses une bouteille de champagne, ou quelqu'objet oblong.
- Hum... Alfred, il me semble que je dérange, je repasserai dans l'après-midi, dit Charles en tournant les talons.
Delvau fit volte-face : on comprit que l'homme était armé d'une plume et d'un carnet.
- Charles ! Ma caille ! Viens-donc lire mon gros œuvre.
- C'est ton... dictionnaire érotique, que tu écris de cette manière ? dit Baudelaire en pointant sa canne vers les frivolités d'Alfred.
- L'inspiration m'a transcendé, d'un coup, pendant que je troussais ma soubrette. Ecoute donc-ça : "Aller à Pinada. Faire l’acte vénérien, - à dada - sur une pine." Et celle-ci : "Aller au beurre. Baiser une femme, dont le con ne tarde pas à devenir ainsi une baratte."
- C'est proprement brillant, Alfred.
- N'est-ce pas ! s'exclama Delvau en buvant une lampée de picrate d'une bouteille qui trainait là.
Puis il jeta la bordelaise contre un coin de mur, où elle explosa.
- Que me vaut la visite du plus grand poète de ce siècle ?
- De celui-ci, et des autres.
Alfred se gondola et donna de grandes tapes dans le dos de Charles, qui encaissa mollement les secousses.
- Tu as certainement appris le décès de mon éditeur et ami, Auguste Poulet-Malassis.
- C'est exact... Oui, ce bon vieux chapon a cané... dit Delvau, soudain morne.
- On l'a aidé.
- Hélas... Assassiné à l'arsenic, dit-on.
- Je n'ai pas eu droit à ce détail. Je veux dire, le poison utilisé, dit Baudelaire, soupçonneux.
- Enfin, tu sais bien comment sont les gens, un jour ils s'aiment, puis ils s'engueulent, souvent à cause d'une coquine, et alors ils se procurent de l'arsenic, et v'lan.
- Tu étais avec lui, le soir où il est mort, n'est-ce pas ?
Delvau, dans le plus simple appareil, jaugea son interlocuteur.
- Serais-tu en train de me suspecter, Charles ?
- Je cherche seulement à comprendre. Et aussi, à me disculper. Rappelle-moi cette nuit.
- Nous avons bu comme Silène sur son âne. Courbet était avec nous. Je sais que tu as vu Auguste en début de soirée, puis tu t'es agrippé aux jupons de Sarah La Louchette. Tu n'arrêtais pas de répéter qu'elle était le "sucre de ta verte fée", et tu passais d'une table à l'autre en disant aux croquants qu'ils étaient beaux comme des cadavres suintant la défaite de leurs organes. Ah, et puis tu as vomi dans le décolleté d'Eugénie Niboyet.
- Quelques images me reviennent, en effet... Toi et Courbet, que fabriquiez-vous ?
- Après t'avoir mis des claques pour que tu reprennes des couleurs - le diable sait que tu n'en as jamais beaucoup, mais là tu étais blanc comme un cul de nonne - Gustave et moi sommes sortis prendre du vin d'opium. A partir de là, tout souvenir m'échappe. Mais je sais que ton éditeur se portait comme un charme.
- Je te remercie pour ces éclaircissements, Alfred...
- Attends, en parlant d'opium, je comptais me rendre à cette affreuse fumerie de Saint-Ouen. M'accompagnerez-vous, inspecteur Baudelaire ?
- Je pensais rencontrer Courbet, pour croiser les témoignages... Mais...
- Laisse-toi donc tenter, l'ami ! Gustave ne va pas s'envoler ! A moins qu'on le retrouve raide à l'arsenic, lui aussi.
- Delvau, tu es le fils du diable, dit Baudelaire, amusé.

Charles et Alfred traversèrent bien des cloaques avant d'atteindre la fumerie de Saint-Ouen. Elle était située dans la rue des Rosiers, dont les caniveaux exhalaient des relents de putréfaction. Des chiens avaient décidé d'y crever, et on jetait volontiers la peau de son lapin du midi à même les pavés. Baudelaire, claudiquant, faillit heurter un pauvre hère qui gisait inconscient sur le sol, et qu'on eût pris pour le contenu d'une poubelle.
Ils entrèrent dans l'échoppe pendant qu'une meute de rats bruns boulottait l'un de leurs semblables près d'une gouttière.
Les Tonkinois de la fumerie saluèrent vivement Monsieur Delvau, mais jetèrent un regard méfiant à Baudelaire.
- Il deviendra vite votre meilleur client, alors accueillez-le comme il le mérite ! Rugit Alfred.
Les deux anciens marins s'activèrent et installèrent des pipes et des lampes près d'une paillasse.
- Trois grammes, quatre grammes ? demanda un Tonkinois à Delvau.
- Mettez-en cinq, répondit Charles à la place de son ami.
Il posa sa canne et se coucha en chien de fusil sur les nattes.
Alors les Sorciers d'Orient commencèrent la préparation. Ils firent chauffer les boules d'opium, puis les placèrent dans le foyer de la longue pipe chinoise.
Charles prit une profonde bouffée de l'engin, suivie d'une autre, plus légère. Ses muscles se détendirent instantanément, tandis qu'il laissait reposer sa tête sur un petit coussin.
C'est à ce moment que deux nouveaux clients entrèrent dans la fumerie.
- Mais ! C'est cette pourriture de poète de mes rognons ?! dit l'un d'eux.
- Ah, mais je confirme ! C'est cette raclure de vieille vérole, Charles Baudelaire ! dit l'autre.
- Tu connais ces gentilshommes ? demanda Delvau à Baudelaire, qui tournait de l'œil.
- Hum... Mes zusu... mes usu...
- Mais encore ?
- Mes usuriers, articula Charles, laborieusement.
- Une éternité, qu'on le cherche, reprit l'un des créanciers.
- Il nous doit une fortune.
- Vous avez été assez ballots pour prêter à Charles Baudelaire ? s'interrogea Delvau, presque pour lui-même.
- Peut-être qu'on ne retrouvera pas notre oseille, mais on ne quittera pas cette pièce sans ses bijoux de famille, affirma le voyou en dégainant un épluche-légumes.
- Personne ne touchera à la virilité du poète ! déclara Delvau d'une voix brûlante.
Avec une rapidité surprenante, il sauta derrière le comptoir et s'empara d'un sabre napoléonien qui ornait le mur.
- Foutus fesse-mathieux ! Croisons-le fer !
Alfred fit battre l'épée dans le vide, ce qui eut un résultat assez effrayant. Pour autant, les usuriers ne se démontèrent pas. Celui qui était armé de l'économe avança d'un pas et donna deux coups d'estoc près des flancs de Delvau. Ce dernier esquiva la lame sans trop de difficultés. Il riposta avec une frappe de taille, et son sabre trancha dans le vif de l'épaule du mauvais bretteur.
- Hyppolyte-Jean ! s'exclama l'homme resté derrière.
- Paul-Jean ! Ce sac-à-foutre sait se battre ! répondit le blessé.
Il recula, tandis qu'entre ses doigts crispés à son épaulière filtrait le sang.
- Nous partons ! Mais vous entendrez conter des frères Flandrin, vous pouvez en être sûrs ! Nous nous reverrons !
- C'est cela, faites-donc. Et rappelez aux conteurs qu'Alfred Delvau vous a botté l'oignon comme de vulgaires moutards.
Ils fuirent sans demander leur reste. Delvau laissa tomber sa lame et s'approcha de Charles.
Le plus grand poète de ce siècle - et des autres - s'était endormi.

Quand il se réveilla, au beau milieu de la nuit, il s'aperçut qu'il était coincé entre deux bienheureux complètement dans les vapes. Alfred avait disparu.
Charles réussit à s'extirper de la couche après maints efforts. Il rentra chez lui d'un pas rendu hésitant par la Drogue et sa guibolle encore douloureuse.

Quelques jours plus tard, il reçut chez Jeanne Duval la visite de Marc Caussidière pour un deuxième interrogatoire. Il résulta de cette entrevue que le préfet de police n'avait pas plus de preuves qu'avant, mais qu'on suspectait toujours Charles, faute d'avoir trouvé un meurtrier convenable. Ainsi, le poète devait-il signaler tout changement de domicile à la préfecture.
- Avant que je parte, pourriez-vous me signer cet exemplaire de votre ignoble bouquin ? C'est pour mon neveu attardé... Il dit qu'il est admirateur de votre... style, ou je ne sais quelle absurdité, balbutia l'agent, en sortant de sa poche de veston une édition tout écornée des Fleurs du Mal.
- Puis-je avoir son nom ? demanda Baudelaire en chaussant des binocles.
- Oui... Hum... Marc... Il s'appelle Marc. En hommage à son oncle, toussa le commissaire.
Charles apposa sa griffe sur le livre, l'air satisfait.


Le lendemain, hanté par un puissant besoin de justice, ou peut-être parce que Caussidière lui avait flanqué les miquettes, notre héros donna rendez-vous à Gustave Courbet au café Momus.
Le soir venu, il découvrit le peintre en compagnie de trois dames aux toilettes impeccables. L'une d'elle était installée sur les genoux de Gustave.
- Mon ami ! Comme je me réjouis de revoir ton visage intelligent et lugubre à la lumière de ce clair-obscur !
- Courbet ! Cesse-donc de parler de ma vilaine tête et dis-moi plutôt à qui appartiennent ces ravissants minois.
- Je te présente la Môme Fromage, et voici Nini Pattes en l'Air. Et celle qui me fait frémir de la cuisse, là, c'est Jane Avril. Toutes-trois sont de jeunes danseuses de cabaret à l'avenir... ma foi... fort prometteur.
- Je le devine, en effet, je le devine, dit Baudelaire en baisant les petites mains.
- Et bien, ne reste pas planté là comme un panais qui pourrit au fond d'un banneton, pose tes miches et prends mon verre ! s'exclama Courbet.
- Qu'est-ce que tu bois ?
- Un cognac.
- Très peu pour moi. Qu'on me serve du nectar d'ambroisie !
- Incorrigible dément, se gaussa le peintre.
- Courbet, il faut qu'on parle sérieusement.
- Tiens-donc, c'est bien la première fois que j'entends une telle sottise de la bouche de Charles Baudelaire. Comment va ta mulâtresse ?
- Comme une vieille rombière. Veux-tu donner congé à tes demoiselles ? Je n'arrive pas à me concentrer devant toutes ces fanfreluches.
- Eh bien quoi ?! La Grande Vérole aurait eu raison de ton sens de la frivolité ?
- Ce n'est pas ça. Il faut que je te parle d'Auguste.
- Ah oui, évidemment, je comprends mieux...
Gustave chuchota quelques mots à l'oreille de Jane Avril tout en lui tapotant le popotin. Elle fit une moue adorable, puis se dégagea de Courbet.
Les trois femmes s'éloignèrent en roulant du fouettard.
- Et ne quittez pas le café sans moi ! Bon... allons-y, prenons une sévère cuite en hommage à ton éditeur.
- Attends, raconte-moi cette nuit infernale. Tu sais qu'on l'a tué, n'est-ce pas ?
- Oui, paix à son âme d'esthète... Diantre, quelle soirée ! Figure-toi que j'ai passé tout mon temps à conter fleurette à cette garce d'Eugénie Niboyet. D'ailleurs je ne te remercie pas pour tes soudaines aigreurs d'estomac. Soi-disant qu'elle devait changer de corsage. Elle s'est fait la malle, Charles.
- Allez, tu pleureras cet amour perdu entre les six mamelles de tes danseuses.
- Baudelaire, que te dire ! Il y avait trop de monde, et nous étions tous beurrés au-delà du sens commun. Je ne sais pas qui a empoisonné Auguste. Je n'ai pas le moindre début de piste. Delvau m'a dit que tu étais passé le voir. Pour l'interroger, lui aussi. Il pense que tu branles du chef, mon ami.
- Delvau peut bien aller au diable, s'il n'y est déjà ! Je ferai la lumière sur cette affaire, que vous m'aidiez ou non !
- Tu ferais mieux de te détendre, et d'ouvrir ton troisième œil. Bois ton absinthe, Charles, et laisse aux muses le soin de guérir ton cœur meurtri par le deuil. Ecris-nous un poème pour Auguste, c'est encore ton plus grand talent.
Baudelaire, tendu jusqu'à l'os, vida d'un trait le verre qu'on lui apportait.
- Tiens, des réjouissances sont prévues pour la semaine prochaine, organisées par la duchesse de Guermaëlle, chez Duval, le marchand de vin. Tu ferais bien d'y traîner tes loques, maudit poète. Voilà qui te changerait les idées.
- Qui est-ce donc, cette duchesse ?
- Tu ne connais pas encore la duchesse de Guermaëlle ? Baudelaire, il faut que tu sortes un peu du giron de ta Vénus Noire. La duchesse est devenue la personnalité la plus en vogue du Tout-Paris. Elle est arrivée de Bretagne, voilà deux semaines, avec sa fortune et ses mots d'esprit, a chaviré les cœurs de bien des gentilshommes, et rendu jalouses toutes les femmes qui l'ont rencontrée. On dit qu'elle est apparentée à Napoléon premier, mais je n'y crois pas. Beaucoup de légendes circulent sur son compte. Elle est absolument délicieuse. Il ne me déplairait pas de lui refiler ma vérole.
- Je dois avouer que tu sais vendre ton jambon, Gustave.
- Parfait ! Maintenant buvons, en attendant les festivités !
Et les deux amis s'arsouillèrent consciencieusement jusqu'à l'aube.


= commentaires =

Un Dégueulis

Pute : -139
chiquée pas chère
    le 26/12/2021 à 01:12:00
Tout le monde cuve sa cuite je pense. On commentera demain.
Cerumen

Pute : -4
    le 26/12/2021 à 07:50:16
De deux choses l'une : soit je suis complètement largué, soit tu t'es vraiment bien documenté, Clacker. Chapeau bas !
Dourak Smerdiakov

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Pute : 0
ma non troppo
    le 26/12/2021 à 11:24:38
Que tu sois largué n'empêche pas Clacker d'être documenté.

Baudelaire avouant à Courbet qu'il sait vendre son jambon, j'imagine qu'on se marre en écrivant des trucs pareils. C'est bien enlevé dans un style simple et rapide, pas le temps de s'ennuyer.

Tu sais où tu vas ou t'improvises ?
Cerumen

Pute : -4
    le 26/12/2021 à 12:31:01
J'attends avec impatience la suite de ces Chroniques d'un chronique !
Lapinchien

tw
Pute : 7
à mort
    le 26/12/2021 à 12:40:10
Encore meilleur que le premier. ça va crescendo. Vivement le prochain!
Un Dégueulis

Pute : -139
chiquée pas chère
    le 26/12/2021 à 14:17:57
C'est avec beaucoup de mauvais gré que je dois reconnaître le talent.

C'est bien écrit, documenté, les dialogues claquent bien, on dirait du Rostand.

Un peu plus développé, y a matière pour un roman.
Lunatik

Pute : 1
C'est très bon, tout ça    le 26/12/2021 à 15:03:28
La présence de Delvau (dont on apprécie au passage d'assister à la genèse de son fameux dictionnaire érotique moderne) donne à ces rocambolesques mésaventures un petit goût de Zone parafoutrale.

Mention spéciale pour le deuxième interrogatoire, qui rend Caussidière bien attachant et, dans un autre registre, pour ces passages :
- ils étaient beaux comme des cadavres suintant la défaite de leurs organes
- Des chiens avaient décidé d'y crever, et on jetait volontiers la peau de son lapin du midi à même les pavés

Comme Lapinchien, auquel je ne peux m'empêcher de penser en relisant la phrase ci dessus, je frétille d'impatience en attendant la suite. J'espère qu'on apprendra enfin comment Charlot s'est foulé cette damnée cheville qui le fait encore tant souffrir.
Dourak Smerdiakov

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Pute : 0
ma non troppo
    le 26/12/2021 à 17:47:10
Apparemment, Charlot n'a pas fini d'en prendre plein la tronche sur la Zone.
Clacker

Pute : 4
    le 26/12/2021 à 21:23:17
"Tu sais où tu vas ou t'improvises ? "

Dans les grandes lignes, je sais où je vais. Mais il y a une importante part d'improvisation et une autre de connerie qui s'ajoutent au bordel, ce qui fait que rien n'est figé, en l'état.

Je me suis un peu documenté, mais je prends aussi beaucoup de libertés. Par exemple, Baudelaire n'a, à priori, jamais tiré sur une pipe à opium. La pratique est apparue à Paris après sa mort, lui se contentait d'être un "mangeur d'opium", c'est-à-dire qu'il buvait des solutions à base d'opiacés (initialement pour soulager les maux qui accompagnaient sa syphilis, et puis il est tombé accroc). Mais je trouvais ça cool d'avoir une scène d'action dans une fumerie, du coup, bat les couilles de l'Histoire avec un grand Hasch.
Un Dégueulis

Pute : -139
chiquée pas chère
    le 27/12/2021 à 00:26:02
Quitte à s'en battre les couilles, ce serait bien de lui faire rencontrer Sade dans le prochain épisode.

Merci.
David

Pute : -3
On savait rigoler à l'époque Aimone !    le 27/12/2021 à 14:36:42
Chianti ! Ça donnerait presque envie de s'inscrire sur la zone, d'en commander tous les produits dérivés et de le binch-spoiler à tous ses followers !
Lunatik

Pute : 1
Dixit Borges :    le 28/12/2021 à 00:18:35
"Le véritable récit policier repousse - ai-je besoin de le préciser - avec le même dédain les risques physiques et la justice distributive. Il fait abstraction, avec sérénité, des cachots, des escaliers secrets, des remords, de la voltige, des barbes postiches, de l’escrime, des chauves-souris, de Charles Baudelaire et même du hasard."

Heureusement, Clacker fait abstraction de Borges (qui n'en est pas à sa première connerie, en terme d'affirmations aussi absurdes que péremptoires sur le polar)
HaiKulysse

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Pute : 2
    le 04/02/2022 à 13:07:26
À mon humble avis, le tueur visait au départ une certaine Sidney Prescott, dont la mère est morte un an auparavant dans d'étranges circonstances, et non ce Poulet-Malassis, ou alors il y a eu un saut quantique, une faille spatio-temporelle et Baudelaire n'y pigera que dalle...
Vile peluche
    le 03/01/2023 à 22:05:14
Un jour, avant de mourir espérè-je, j'écrirai une stupéfiante nouvelle sur cet attachant specimen qu'était Gérard de Nerval, contemporain du sieur Baudelaire et amateur de homard en laisse.

D'ici là, j'aurais bien aimé avoir le fin mot de cette sombre affaire de meurtre d'éditeur.

Clacker, ma poulette, ton public te réclame !

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