Résumé : Surgissant de nulle part en cette trop reposante Saint-Con, tel l’étalon italien dans le monde de la boxe ou tel John Rambo hors de sa mine, le Grand Inquisiteur de l’Ordre de Saint-Con en titre nous dégoupille et nous balance dans le pantalon un road-texte bien détonnant avec cet itinéraire d’un enfant pas gâté qui nous transporte dans la Creuse et dans l’univers impitoyable du championnat d’Europe de la coupe mulet et des galettes-saucisses. Vous vous doutiez quand même qu’il n’allait pas abandonner son titre sans combattre et vous ne serez pas déçu.
= commentaires =
C'est tellement bien écrit et drôle qu'on attend l'adaptation cinématographique avec Philippe Katerine dans le rôle de Max et Loana dans le rôle de Sandy.
Morale de l'histoire : ne pas foncer sur un dos d'âne avec une Dacia.
Sinon le texte était vraiment fun, j'ai bien aimé la description de la soeur en mode bovin, j'avais l'image du début à la fin.
Je regretterais un peu la fin, la crémation était rapide, mais bon... ça c'est mon côté sadique
corrosif comme la vraie vie, vraiment super génial, finalement je vois plus Raphael Quenard à la place de Katerine qui est trop vieux pour le rôle de Max.
https://www.jesuismort.com/tombe/morgan-spurlock#general
le réalisateur de "Super Size Me" en est mort de rire
Malgré un début de Saint-Con assez fade, on aura quand même fini en beauté avec ce super texte de Clacker (Une année placée sous le signe du cinéma et du bidon d'huile, il semblerait.)
Comme d'habitude, ça ne rate pas. Un texte qui s'ouvre sur des prémices juste assez débiles sans pour autant être trop déconnantes, des personnages haut en couleur (peut-être un peu moins pour Charles, un scénario explosif. J'aime particulièrement la manière dont est décrite Sandy tout du long, presque respectée comme une divinité, une vénus intouchable dans sa splendeur sereine.
Bref, bravo, dans tous les cas je savais qu'il terminerait sur mon podium dès la première lecture (et quelle manière d'enculer le reste des participants, que de clôturer avec ça).
J'en réclamerai presque la suite, en suivant les aventures tragiques de Charles et des dernières semaines à vivre de Sandy.
Charogne devient lyrique et je le comprends, ce texte mérite tous les éloges et même les plus sirupeux.
Moi qui suis dans une phase capillaire compliquée, pour ne pas dire calamiteuse, j'envisage très sérieusement de me convertir au mulet. J'ai l'impression que ça redonnerait de l'éclat à mon teint, du sens à ma vie, et des dollars à mon compte en banque.
Et sinon, mes félicitations à l'auteur pour avoir su planter des personnages si crédibles, pathétiques un peu, mais finalement surtout touchants. Max paraît beauf au premier coup d'oeil mais il est bien au dessus de ça, et c'est d'ailleurs ce qui le perdra. Un looser splendide, comme on voudrait en lire plus souvent.
Ça m'a fait penser à Chaleur d'Incardona, que si vous ne l'avez pas lu, vous pouvez y aller tranquilles, c'est zonard approuved : un championnat du monde de sauna au cours duquel s'affrontent deux adversaires implacables : le tenant du titre, star du porno, et son éternel challenger, ancien militaire russe.
Bref, si Max a loupé le podium du plus beau mulet d'Europe, j'espère qu'il ne loupera pas celui de cette St Con.
Allez Max, mon chien et moi on est avec toi !
Pourquoi pas trois-cent soixante degrés, la balançoire, Clacker ?
T'as séché l'intégralité de tes cours de maths, Clacker ?
Oui, sans aucun doute.
280°, c'est plus stylé, ça relève de la voltige aérienne de haut niveau.
Et Max est stylé.
LC, je te prends comme directeur du casting.
Et Lunatik comme coordinateur des effets spéciaux, peu importe ce que ça peut vouloir dire.
Jean-Claude Van Damme avait tort d'avoir raison trop tôt, comme tous les prophètes avant lui.
Rien que pour cette phrase on pourrait bénir Clacker pour sa première communion. Et rien que pour cette phrase j’ai envie de dire qu’il mérite bien son titre.