LA ZONE -

In Tenebris

Le 08/07/2025
par J. L. Martin
[illustration]
[Start]
(Bruit de respiration) Il me reste peu de temps. D’après mes calculs, la demi-sphère va complètement se refermer d’ici une heure, à ma montre. J’enregistre ce témoignage sur mon téléphone, le fichier sera enregistré dans la mémoire interne. (Soupir) Je suis dans la réserve à bois de l’école, en compagnie de Baggy, mon pote Baggy-boy - enfin, son corps. Il est mort il y a… euh… cinq jours, temps relatif et un peu moins de trente minutes à ma montre. Et… (bruit de déglution) Maëlle a disparu depuis un bon moment. Voilà, je vais raconter cette histoire, peu importe ce qu’il en sortira. Je m’en fous d’être jugé. [Pause].
    [Resume] Tout a commencé avec une rencontre. Maëlle, il y a presque un an. On s’est croisé en fac, moi je glandais en licence de physique, elle en deuxième année de psy. A l’époque, j’étais avec quelqu’un mais rien de sérieux et Maëlle… (rire sec) Maëlle est entrée dans ma vie comme une déflagration. Un mètre soixante, une grosse poitrine, des yeux verts immenses, une bouche sensuelle, un rire de camionneur et une descente d’enfer. Je crois que le coup de foudre a été mutuel. Ouais… (reniflement) c’était pas que physique, on était comme du plomb en fusion. Alors, quand elle a voulu changer de vie en venant ici, je l’ai suivie. Ça a été la guerre avec mes parents qui ne comprenaient pas que je foute ma licence en l’air pour fabriquer des trucs en bois à l’autre bout du pays. Mais je m’en foutais. Elle y allait, j’y allais, point. Yep… (reniflement), sacré changement. [Pause].
    [Resume] On s’était trouvé un appart’ pas trop loin de l’école, cinq minutes à pied - une collocation dans notre budget. Baggy y vivait déjà depuis un an - même école, mais en deuxième année. Ça a matché tout de suite entre nous trois - et du coup, ça facilitait notre intégration. Il venait de France voisine, vivait à la cool, faisait la fête. Maëlle et moi, on s’était dit que c’était écrit qu’on tombe sur lui. Ouais… après coup, je me dis qu’elle avait raison - c’était écrit sur le putain de livre de la vie. [Pause].
    [Resume] Au début, ça roulait. On était tout le temps fourrés ensemble, à l’école, à l’appart, les repas, les sorties. Et puis, j’ai voulu me retrouver avec Maëlle, qu’on se pose un peu, histoire de digérer tous les changements. Mon projet était indissociable d’elle et j’avais peur de me planter - une sorte de réflexe du cerveau reptilien. Bon, au début elle a rigolé et puis elle a compris. Mais j’ai pas vu le changement chez Baggy. Ça s’est produit pendant une ballade, tous les trois. On s’était dit que ça nous ferait du bien, le dernier weekend de beau avant l’hiver. C’est à ce moment là que j’ai commencé à perdre le contrôle. [Pause].
    [Resume] Derrière la ville, il y a cette immense paroi rocheuse, qui monte sur plus de mille mètres - un truc de dingue. Au milieu de cette paroi, une travée monstrueuse, en forme de V, qui permet aux eaux de pluie et à la fonte des glaces de se déverser depuis le sommet vers le lac. La travée fait jusqu’à une vingtaine de mètres de large par endroit. Elle traverse la ville et passe à quelques mètres seulement de l’école. Il y a quelques années, cette portion a subi de gros travaux et les bords ont été consolidés avec de grands blocs en béton lisse. Chaque fin d’hiver, des tonnes d’eau plongent dans le lac, charriant rochers et végétation. C’est pire lors des orages ou des crues. Baggy avait dit que, de loin, ça ressemblait à une chatte géante. Moi, j’avais cité l’origine du monde de Courbet. Maëlle était restée étrangement muette. Après coup, je me demande si elle n’avait pas déjà senti le malaise. En tout cas, j’avais capté le drôle de regard de Baggy posé sur elle. J’en ai eu mal au ventre toute la journée. [Pause].
    [Resume] Euh… où j’en suis… (reniflement). Ouais… le regard de Baggy et le silence de Maëlle - et la travée. La vision de ce truc a hanté chacune de mes nuits depuis. C’est quand ça a envahi mes jours que la réalité s’est elle-même transformée. En même temps, ma vie avec Maëlle avait commencé à se dégrader. Elle se montrait plus distante, moins souriante, moins tactile. Dans l’appart, on avait chacun sa piaule mais on se retrouvait chaque soir - et chaque nuit. Là, je ne sais pas… elle trouvait des excuses pour laisser sa porte fermée. Ça devenait tendu entre nous deux. Baggy semblait s’en amuser, en jouir même. Un mois après cette dernière sortie, un brusque redoux a déclenché d’immenses crues. C’est arrivé quand on était dans l’atelier. On entendait le ronflement des trombes d’eau contre les blocs en béton, comme un grondement de géant, et de temps en temps des claquements sourds - des blocs de pierre, détachés de la montagne, qui venaient percuter et racler les bords de la travée. C’était super sinistre. On essayait tous de bosser mais les regards ne trompaient pas - une putain de trouille primitive. [Pause].
    [Resume] On a plus vu le soleil depuis ce jour-là, remplacé par un halo sombre, comme une péllicule sale, hideuse. Même la nuit avait changé, c’était pas la nuit mais plutôt… un crépuscule - quelque chose de pas net et de poisseux. Alors les gens ont commencé à disparaître, les rues se sont vidées, les commerces aussi. Et à l’école, certains profs ne venaient plus - tout ceux qui restaient devenaient apathiques. Baggy, lui, était en surchauffe, comme s’il tirait son énergie de cette matière crépusculaire. Et puis, un jour, on s’est retrouvé tous les trois totalement seuls à l’école. C’est là que je l’ai vu, la première fois - c’était comme un voile multicolore et scintillant, au-dessus du lac. J’ai d’abord cru à un effet d’optique, une diffraction de lumière au-dessus du lac, façon mirage. Après avoir fait un dernier tour dans l’école sans trouver qui que ce soit, on est ressorti et on s’est planté sur la jetée, dans la moiteur de la matinée, totalement frigorifiés. Le voile scintillant se tenait au milieu du plan d’eau et montait jusqu’au ciel, sans discontinuité. Le plus bluffant dans l’affaire, c’est que le voile s’étendait partout, englobant même la travée. Et nous, pile au milieu. [Pause].
    [Resume] Physiquement, c’est Maëlle qui prenait cher. Elle n’était plus la même - ses cheveux avaient terni, son regard aussi. Sa peau avait grisé, comme son humeur. Elle ne parlait presque plus. Je devais me faire violence pour reconnaître la bombe d’énergie que j’avais rencontrée il y a quelques mois. (Long souffle dans le micro). Je… je crois que je lui en voulais d’être comme ça - dénaturée. Mon regard n’accrochait plus le sien, elle me fuyait dans tous les sens du terme. Je ne sais même pas si on était encore ensemble. Putain… [Pause].
    [Resume] Ce jour-là, on s’est gelé un bon moment sur la jetée - à ne rien comprendre, sans échanger un seul mot. Personne n’a donné le signal, mais on s’est mécaniquement dirigé vers l’appart, pour se calfeutrer dans nos piaules le reste de la journée. Je pense qu’on a essayé, chacun de son côté, de contacter quelqu’un - la famille, un ami, n’importe qui. Mais il n’y avait plus de signal, plus de réseau. J’ai entendu Maëlle sortir, puis jurer comme un charretier. Un claquement de porte, et puis plus rien jusqu’au lendemain. Dans la piaule de Baggy, de la musique tonitruante jusque tard dans la soirée, tout un album de Rap-Fusion en boucle, Rage Against the Machine - il devenait fêlé. [Pause].
    [Resume] Je ne sais toujours pas pourquoi on s’est levé le lendemain matin, comme si de rien n’était. On est retourné à l’école ensemble, comme avant la travée et avant le voile, dans un silence sinistre. Le fin tissu scintillant sur le lac était toujours là. Dans l’école, l’écho de nos pas, rien de plus. Je suis parti de mon côté, Maëlle du sien, suivie comme son ombre par Baggy. Qu’est ce qu’on cherchait ? n’importe qui, n’importe quoi… un truc auquel se raccrocher, pour ne pas devenir encore plus cinglé. Ouais… mon pote Baggy qui part avec Maëlle. Salopard. [Pause].
     [Resume] J’ai dû les perdre de vue quelques heures. Mais à ce moment-là, je n’avais pas encore pigé la distorsion du temps. Ils sont peut-être restés ensemble quelques minutes ou des jours, je ne sais même plus dans quel sens ça va. Je les ai retrouvés attablés à la cafet’, les yeux dans les yeux. Putain, il se passait quoi ? Maëlle avait encore terni. Sur la table qui les séparait, ses mains grises, qui tremblaient et celles de Baggy, par-dessus, lui et son fichu sourire. J’ai cru que j’allais lui faire bouffer ses dents à coup de talons. Mais l’état alarmant de Maëlle m’avait vraiment refroidi. J’aurais dû l’arracher à tout ça à cet instant précis, et me sauver en même temps. Mais j’ai continué mes recherches, sans me retourner. (Reniflement) C’était une connerie. On est la somme de nos erreurs, je crois, hein Baggy ? Tu me l’as peut-être volée mais il était hors de question que tu me voles ma propre mort. (Long silence) Tu as eu ce que tu méritais. [Pause].
    [Resume] Le même jour, le voile s’était déjà rapproché de nous, de manière homogène - une centaine de mètres d’après mon estimation. J’étais à la jetée l’après-midi, seul, quand mon téléphone avait vibré - un rappel de rendez-vous pour la semaine suivante, même jour et plus ou moins à la même heure. Mais ma montre donnait une date ultérieure. C’est là que j’ai remarqué la distorsion du temps. Mon téléphone était sensible au voile, pas ma montre. A la fac, la physique quantique n’était pas ma matière préférée, mais, bref, il y avait un décalage. J’ai fait le tour de la ville en tenant mon téléphone et ma montre devant les yeux. Ça partait dans tous les sens pour mon téléphone alors que la montre semblait insensible aux champs. D’un bout à l’autre de la ville, une moyenne de décalage d’une semaine, plus ou moins quelques heures. (Rire sec) Le voile déformait la trame du temps, transformant mon téléphone en fichue boussole ! C’est quand j’en ai parlé aux deux autres que j’ai senti qu’on n’était plus sur la même longueur d’onde. [Pause].
    [Resume] Pour faire court, ils en avaient rien à foutre. En tout cas c’est comme ça que je l’ai ressenti. Ils étaient à nouveau attablés, dans l’appart’ cette fois - deux putains de robots qui raclent leur assiette, les yeux dans les yeux. Autant le regard de Maëlle ne renvoyait plus grand-chose, autant celui de Baggy ne cachait plus son extase. C’est quand je leur ai hurlé dessus que ce connard m’a enfin remarqué. Il a lentement tourné la tête, m’a souri puis a opiné du chef, sans un mot. Maëlle n’avait pas bougé d’un iota. [Pause].
    [Resume] Pourquoi je ne suis pas parti ? (Soupir) J’étais toujours amoureux. Elle n’était pas dans son état normal, peut-être avais-je encore une chance de la récupérer. Ce soir-là, j’ai tout cassé dans ma piaule mais dans celle de Baggy, Rage against the Machine bastonnait encore plus fort. La porte de Maëlle était fermée à clef. Je ne sais pas à quoi j’ai pensé, ça se bousculait dans ma tête - des envies de meurtre, des envies de partir, de chialer, de hurler. Le lendemain, je suis reparti seul à l’école - j’avais trouvé les deux autres chambres vides. Le moral au sous-sol, j’y suis allé comme un agneau à l’abattage. Mon téléphone avait maintenant un bon mois de décalage avec ma montre. [Pause].
    [Resume] Ils étaient dans l’atelier, côte à côte, statiques, façon zombies. Je ne sais plus qui a dit que la vie c’est la mort qui vibre. Je peux vous dire que toute la fichue pièce exhultait mortellement. La travée charriait à nouveau des masses d’eau et ça faisait un boucan d’enfer, avec des tas de claquements étouffés. Ça ne ressemblait pas à de la rocaille frappant les blocs en béton. Non, c’était continuellement mou, ça frottait. J’ai utilisé la porte de sortie d’urgence, au fond de l’atelier, ignorant Maëlle et Baggy au passage - la travée n’est qu’à quelque pas. (Bruit de déglutition) Elle… elle était pleine d’eau grise, épaisse, glissant à une vitesse stupéfiante pour se jeter dans le lac, en monstrueux remous organiques. La masse d’eau était grumeleuse, avec de drôles de bûches à sa surface, ballotées comme des fétus de paille, accrochant les parois de la travée. C’était des corps humains. (Petit cri étranglé de sanglots) La travée… l’origine du monde qui vidangeait l’humanité ! Putain, il en passait des dizaines à la seconde ! [Pause].
    [Resume] A un moment, j’ai vomi, accroupi, la tête entre mes cuisses. Tout y est passé. Et… (petit rire sec), c’est là que Maëlle est sortie de sa léthargie ! Elle se tenait à côté de moi, debout, les bras ballants. J’avais même pas entendu l’alarme de la porte automatique. J’étais totalement stone. Là, elle me dit (rire saccadé), elle me dit : Faut que je me barre. J’ai dû rire, hurler dans les larmes - j’étais au bout de ma vie. J’ai tourné la tête - elle était seule, pas de Baggy collé à ses basques. J’ai craché, lui ai dit de foutre le camp si elle le voulait. Parole, si j’avais eu une hache dans les mains, je les aurais massacrés tous les deux. [Pause].
    [Resume] Elle a disparu le lendemain. Ma théorie est qu’elle a traversé le voile. Ça pourrait expliquer sa différence, son affect. (Reniflement) Elle a échappé à la distorsion du temps et aux corps charriés dans la travée, à Baggy et à moi. Je ne sais pas si je me sens plus triste que soulagé par son départ. En fait, je me sens complètement anesthésié. Et puis, peut-être qu’elle va revenir et me sortir de tout ça, elle et son rire de camionneur. [Pause].
    [Resume] Après le départ de Maëlle, mon pote s’était mis à me tourner autour, façon chacal, son sale sourire de faux-jeton mué en grimace de haine. Fini de faire semblant, Baggy-boy ! (Rire saccadé) Tu m’avais bien humilié, mais là, tu l’avais mauvaise. Elle s’est sauvée de toi et de toute cette merde ! Y’avait plus que nous deux, charogne ! [Pause].
    [Resume] Le voile a maintenant atteint mon pote. Il n’y a plus que le haut de son crâne, ses poignets et ses jambes dans mon monde, le reste est masqué. J’en ai encore pour quelques minutes avant d’être moi-même avalé. Et là… je ne sais pas. (Soupir) Je ne ressens même pas de peur. Bref, le voile… (raclement de gorge), le voile avait une forme de demi-sphère parfaite. J’ai pas mis longtemps à en calculer le centre - pile dans la réserve à bois de l’école. J’ai dessiné une croix à la craie pour visualiser le point exact où le monde se terminerait. Après coup, je me dis qu’il y avait une sorte de pré-destination, puisque c’est sur ce point très exactement que j’ai tué Baggy-boy avec un couteau à bois. Le cœur, j’ai visé le cœur. Et personne n’a pleuré, ni ici ni ailleurs. [Pause].
    [Resume] (Inspiration profonde) Je me dis que si je devais refaire les choses, je ne changerais rien. Je me frotterais encore à Maëlle dans le resto universitaire bondé en lui demandant si elle pouvait ranger ses poumons. Je lui ferais encore une cour effrénée, la ferais rire jusqu’au petit matin pour ensuite lui faire l’amour toute la journée. Elle n’est pas morte… (Sanglots) Je ne ressens pas de douleur… Je n’ai pas peur… Mon cœur est froid… [Pause].
[Resume] Je m’en vais… dans les ténèbres.
[Stop]

= commentaires =

Lindsay S

Pute : 22
    le 08/07/2025 à 09:10:10
Bah... il se passe rien, ou presque. Maëlle, c’est une pub vivante pour les stéréotypes, le héros a la consistance d’un flan tiède, et le pote, se résume à un pseudo généré aléatoirement sur un forum de 2008.

Les questions posées (genre : Baggy a-t-il trempé son biscuit dans Maëlle ? C’est quoi le pitch ? Le mec est-il possédé, taré ou juste chiant ?) restent en suspens. Chez Stephen King, ça me va, parce qu’au moins la balade est savoureuse, même si t’arrives dans un mur. Mais là, la route est pleine de brouillard, sans GPS.

J’ai dû relire deux fois pour piger les allusions bancales (le truc sur le changement de "vocation"), pendant que d’autres passages te hurlent dans l’oreille pour rien (la fameuse travée, que je situe toujours pas — c’est une métaphore foirée ?). Bref, c’est ni clair, ni fun, ni flippant. Juste confus.

Sinon moins critique, pour m'éviter les quolibets : ça se lit facilement, le style est agréable et soigné :p
Corinne

Pute : 16
    le 08/07/2025 à 10:38:41
Oui, ça se lit bien !
J'aime bien la métaphore inversée de l'origine du monde, que la terre a une chatte qui aspire ses "créations humaines" mortes. Donc les ténèbres. J'ai apprécié également l'ambiance mysterieuse.
Pas de réaction de Lapichien ? Tu l'as mangé Linsay ? Mdr...
Lapinchien

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Pute : 23
à mort
    le 08/07/2025 à 10:47:17
Non. Non. Je suis là. J'étais juste perdu dans la brume. Après je me suis dit que peut être que c'est une intention littéraire de l'auteur de faire un texte brumeux qui traite justement d'une brume envahissant la réalité ? Ce serait bien vu en tous cas.
Lindsay S

Pute : 22
    le 08/07/2025 à 10:50:02
Je suis la seule à vouloir connaître les gens avant qu'ils se fassent trucider ?
Lapinchien

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Pute : 23
à mort
    le 08/07/2025 à 11:41:54
Tu t'en sors comment avec les romans de guerre ? Parfois il faut bien de la chair à canon, c'est une question de zoom de l'auteur, je crois.
Lindsay S

Pute : 22
    le 08/07/2025 à 12:24:41
Je les lis pas 🤣

Je déteste d'ailleurs
Lapinchien

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Pute : 23
à mort
    le 08/07/2025 à 14:22:32
Ce texte est un slasher à neurones (en tous cas les miens).
Cuddle

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Pute : 14
    le 09/07/2025 à 08:28:27
J'ai bien kiffé tout le passage descriptif sur l'eau, le voile, la brume. Perso, j'étais bien dedans. Quelques longueurs sur Maelle et Baggy, peu intéressantes. Faut faire le ménage parfois dans un texte.

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