Chapitre 1 : Du sang rouge sur la neige blanche
— Arthur, tu vas être en retard ! dit sa mère d’un ton stressé.
Celle-ci était assez grande, rousse, avec une robe ornée de légères fleurs. Elle était un peu tête en l’air… comme son fils d’ailleurs.
— Oui, oui, répondit Arthur avec un ton condescendant.
À ces mots, il partit vers la gare en courant pour embarquer dans le train 3445, destination Toulouse.
Arrivé à celui-ci, Arthur remarqua qu’il était assez rouillé et pittoresque. Il n’inspirait pas confiance. Mais Arthur était obligé de monter ,après tout, il avait payé.
Il n’y avait que cinq personnes dans le train : deux filles et trois garçons. Arthur vit la porte de son wagon s’ouvrir, l’invitant à entrer.
Mais à peine avait-il posé un pied à l’intérieur qu’un cri — celui d’une femme — retentit.
Paniqués, les gens se mirent à chercher la provenance du bruit. Une flaque de sang sombre coulait sous les rails du train, tachant la neige. L’horreur envahit la gare.
Mais un homme cria dans la foulée :
— Ne vous inquiétez pas, le sang appartient à un écureuil, dit-il, taché du fameux liquide rouge.
Les passagers, rassurés, entrèrent enfin dans le train…
Chapitre 2 : Des passagers spéciaux
Je me suis assis au fond du wagon, sur un fauteuil assez confortable. De là, je pouvais voir tous les passagers en détail.
L’homme à côté de moi paraissait heureux. Il sifflait en regardant par la fenêtre. C’était celui qui avait découvert l’écureuil mort.
Il me sourit en tournant la tête. Je lui rendis son sourire.
Devant moi, une vieille dame lisait un livre : Comment faire pousser des tomates. Un vrai livre de vieux.
À côté d’elle, un homme masqué portait une écharpe noire qui lui couvrait presque tout le visage. Même ses cheveux étaient noirs. Impossible de deviner son âge.
Enfin, derrière moi, il y avait une fille de mon âge : 26 ans. Elle ressemblait à un garçon manqué, avec des yeux noirs, une longue coupe avec une mèche rose, et une tenue tout aussi sombre.
Elle me fit un léger sourire quand elle me vit. Je me retournai d’un coup, le cœur battant.
Je décidai de me reposer. Je posai ma tête contre la vitre… et je m’endormis.
Chapitre 3 : Rencontre chaleureuse
Je me réveillai, engourdi. Seul moi et l’homme de l’écureuil étions éveillés. J’espérais qu’il ne vienne pas me parler… mais évidemment, j’ai pas cette chance.
Il vint s’asseoir à côté de moi et me tapa la causette.
Il s’appelait Antoine. Il avait 29 ans. Il voyageait pour fuir la police corrompue de son pays, la Turquie.
Il avait un accent français parfait.
Et au fil de nos discussions, je commençai à bien l’aimer. On devint facilement amis.
Il ressemblait au Turc parfait : crâne rasé, tenue traditionnelle. Il allait être ma source de chaleur dans ce wagon glacial.
Chapitre 4 : “Femme qui rit…”
Antoine remarqua que je regardais souvent la fille derrière moi.
Il me lança, en me taquinant :
— Alors, c’est pour quand le mariage ? Tu veux faire le coït ?
Il enchaînait les remarques chiantes… mais supportables.
Oui, je voulais lui parler. Mais je n’osais pas. Par peur du rejet, peut-être.
Mon ami, assis sur sa chaise, lisait un livre coquin. Il me dit, sûr de lui :
—— Si tu n’y vas pas maintenant, tu vas le regretter toute ta vie, murmura Antoine, moqueur. Allez, sois pas lâche.
Normalement, je ne réagis pas à ce genre de trucs. Mais là… je voulais pas entendre d’autres blagues de ce genre.
Je me levai, stressé, et allai m’asseoir à côté d’elle.
— Bonjour, dis-je, la voix tremblante.
Elle éclata de rire en entendant ma voix et me tapa l’épaule :
— Toi, mon vieux, tu ne te gênes pas, hein ?
J’étais bouche bée. Elle semblait si sympa. Je la regardais longuement.
— Bah tu vas rester comme ça longtemps ? dit-elle. Je m’appelle Ana. Et toi, c’est Arthur, c’est ça ?
Je me levai et retournai à ma place, où Antoine m’accueillit :
— On aurait dit un collégien, lol.
Chapitre 5 : L’homme masqué et la vieille
Il ne me restait plus que deux personnes à observer dans le wagon.
Je fixais l’homme masqué. Son manteau noir traînait sur le sol. Son écharpe était enroulée de manière à ne laisser paraître que ses yeux… d’un bleu éclatant.
Il fixait le vide, l’air triste. J’étais comme hypnotisé. Je ne pouvais m’empêcher de le regarder.
Soudain, le train s’arrêta brusquement, dans un fracas si fort qu’on aurait dit qu’il allait briser une montagne.
La voix du conducteur retentit :
— Les passagers doivent immédiatement rejoindre leur place.
La nuit enveloppait désormais le wagon. Au bout d’une heure, on ne voyait pas plus loin que le bout de son nez.
Un livre tomba à mes pieds : Comment faire pousser des tomates. Il était ensanglanté.
Devant moi, dans l’horreur, se forma l’image d’une vieille dame vide, sans âme… Elle s’effondra à mes pieds.
Chapitre 6 : Je suis là
Le cadavre tomba sur moi. Dégoûté, je la poussai.
Les passagers ne savaient pas comment réagir.
Antoine pleurait, assis sur son siège. Je m’approchai de lui pour le réconforter, mais j’étais mal à l’aise, alors je lançai, pour détendre l’atmosphère :
— Bah alors… réveille toi
Antoine esquissa un sourire. Il me serra la main :
— Toi, t’es un bon pote.
L’homme en noir murmurait des choses dans son écharpe, assis à côté du cadavre.
Mais mon inquiétude allait vers Ana. Je ne la voyais plus.
Elle était là… dans la remise, en train de pleurer.
Je m’approchai, m’assis sur un carton.
Elle me vit et dit d’une voix sanglotante :
— Si t’es venu pour te moquer, dégage…
Je la regardai, et lui répondis d’un ton rassurant :
— Écoute… je serai toujours là pour toi. Même si tu veux pas de moi. Je te protégerai. Je suis là.
Ana sourit, m’enlaça, et dit doucement :
— Merci, Arthur.
La chaleur de mon corps la réconforta.
Un peu plus tard, les autres passagers décidèrent de parler ensemble. On se réunit dans le wagon-bar pour discuter des événements.
Chapitre 7 : Réunion d’urgence
Le wagon-bar, normalement joyeux, était froid et tendu.
Nous étions quatre survivants : l’homme en noir, Antoine, Ana et moi.
Nous étions assis autour d’une table ronde en verre.
Étrangement, Ana et Antoine s’étaient assis à côté de moi, laissant l’homme en noir tout seul.
— C’est peut-être lui, le tueur, dit Ana en me regardant.
Antoine acquiesça.
Après une heure de débat, nous décidâmes de laisser l’homme en noir dans ce wagon. Il ne devait plus nous approcher.
Le soir venu, Antoine et moi parlions avec anxiété.
On remarqua quelque chose d’étrange : le chauffeur n’était jamais venu.
Ana arriva, déterminée, et décida d’aller lui parler.
À peine partie, Antoine la suivit.
Je restai là, regardant le paysage par la fenêtre…
Quand un cri de femme retentit, suivi d’un cri d’homme.
Chapitre 8 : Ce n’est pas vrai
Je me levai d’un bond, me dirigeant vers la cabine du conducteur.
Le train passait sur un pont haut de dix mètres.
Ana était suspendue dans le vide, accrochée de justesse, essayant de ne pas tomber.
Antoine, paniqué, cria :
— Elle a essayé de sauter !!
Je me précipitai vers elle, lui prenant les mains :
— Attends ! Je vais te remonter. Pourquoi t’as fait ça, Ana ?
— Je… je ne voulais pas, dit-elle tristement.
Elle lâcha ma main.
Son corps s’écrasa en contrebas, ses entrailles éparpillées dans un champ.
Dévasté, je tombai à genoux.
Je me retournai vers Antoine… Il tenait la tête du chauffeur dans sa main.
— Antoine ?… Dis-moi que c’est pas vrai…
— Ah, dommage hein… Le livre de la vieille m’énervait.
Et puis Ana… ta petite bien-aimée…
(Il disait ça en rigolant d’un rire maléfique.)
— Pourquoi t’as fait ça ? On était amis, non ?
— Amis ? Tu penses vraiment qu’en 9 heures on devient potes ? T’es bien trop naïf, Arthur…
Antoine leva son couteau et dit d’une voix faussement triste :
— Désolé, mon meilleur ami…
Je fermai les yeux, me préparant à mourir.
Un coup de feu retentit dans la cabine.
Un trou net au milieu du front d’Antoine.
Il pissait le sang.
Je me retournai, terrorisé, vers l’origine du tir.
Chapitre 9 : Ne pas juger selon l’apparence
— Toi ? dis-je, stupéfait.
— Tss… tu vois, je suis pas le tueur, répondit l’homme en noir.
Il enleva son écharpe.
Je découvris un visage étrangement sympathique.
Ses yeux bleus semblaient scintiller. Un calme presque irréel émanait de lui.
Le train, toujours sans conducteur, prit un virage trop serré.
À cause de la vitesse, il dérailla.
Le métal hurla.
Tout se retourna.
L’homme me poussa violemment par une fenêtre en disant d’une voix calme :
— Je me nomme Bruno.
A ces mot Bruno disparut dans la noirceur du train
Je tombai dans un champ.
Ma jambe était ouverte, sanglante, la douleur vive.
Le train, derrière moi, brûlait comme un feu de forêt.
C’était à la fois dévastant… et beau.
Je rampai lentement jusqu’à une falaise.
Je m’assis sur la corniche.
Le soleil se couchait.
La neige fondait sous mon sang.
Je basculai dans le vide laissant la noirceur de la mort me prendre
Chapitre 10 : Fausse réalité
— AAAAAAHHH !!!!
Un homme frappait les murs d’une cellule d’hôpital psychiatrique.
— Monsieur tom … vous avez fait un nouveau rêve ?
— Oui, docteur…Robert et je ne pourrait l expliquer.
--
FIN
![[illustration]](/data/img/images/2025-07-21-neigerouge.jpg)
Mais un homme ne dormait pas. Il allait plutôt faire la chose la plus répugnante au monde. La chose la plus abjecte qu’un homme pouvait commettre…
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ça m'a fait penser à Scream. Enfin comme on le verra dans mon trailer à un mix entre Crime de l'Orient Express et un slasher movie. Ah mince, voila bullet train avec Hercule Poirot à la place de Brad Pit. (Bordel, je n'ai que des références cinématographiques, c'est trop la honte pour moi)
ça me donne envie de faire dire lol à mes personnages juste pour faire enrager Cuddle.
@ LC
Si ce texte était un film, il serait "Destination Finale" réalisé par un stagiaire sous Xanax
On dirait un slasher sous Lexomil.
L'héroïne pense que c’est un piège, mais va chercher des bougies tranquille — on frôle le comique involontaire. Si c’est du suspense, il s’est endormi.
Rien de dévastant. tout est flou, tiède, désamorcé. Ça survole les émotions au lieu de les affronter. C’est pas du mystère, c’est du flou artistique mal assumé.
Le découpage est bancal et sans transition, la timeline m'a fait un nœud au cerveau.
Quant à aborder des gens comme ça dans un wagon? Là ça tient du sitcom!
Il n'y a rien d'abjecte ici sinon la fainéantise dans la syntaxe!
Voilà le trailer où l'on peut voir qu'Hercule Poirot n'est pas Brad Pit : https://www.instagram.com/p/DMWFYrNt4TX/
@Lindsay S: Sur la Zone on a un tout petit budget pour les textes par contre on a un gros budget drogues.
Mais c'est de la merde ?
Non, c'est Kloug.
Non, mais allo quoi ? LOL.
Un peu de sérieux svp.
Si l'auteur est un newbie c'est déjà très bien de commencer par structurer son texte puis d'apprendre petit à petit à remplir correctement les interstices.
Après y'a un début à tout. Moi aussi j'écrivais des trucs dans le genre y'a 20 ans. On est dans le tâtonnement, on se cherche. Après, j'encourage l'effort.