Elle ne disait rien ; aucunes paroles, aucun mots.
Elle hurlait ses silences,
Ses tripes sur le sol, vomissant en jet,
Ses points se fracassant sur le mur,
Agrippant ses cuisses, déchirant ses vêtements
Les yeux exorbités, injecté d’un rouge vif
ce même rouge que ses veines firent couler.
De la peau sous les ongles,
Elle se débattait contre elle-même.
agonisant dans un flot de pensées,
baignant dans un Enfer à huit clos.
Il fallait qu’elle se défonce afin d'éviter que les autres ne le fasse à sa place.
Alors, son cou pendu à la corde,
Son corps sous un train,
Elle ne cessait de s’entailler,
Sous un chant de pleure,
Agonisant à travers un champs de fleurs,
Agonisant dans l’écho d’un souffle.
À présent,
Son fantôme dansait sous les astres.
Et ce soir-là,
Oui, Seigneur, ce soir-là,
Que la nuit fut douce et la Lune aussi
LA ZONE -
![[imprimer]](/images/print.png)
= chemin =
= résumé =
[ Ce poème explore avec intensité le thème de la souffrance mentale, utilisant des images crues et viscérales pour transmettre l’horreur d’un conflit interne, bien que certaines métaphores manquent de clarté et risquent de diluer l’impact émotionnel. La structure, alternant entre descriptions brutales et silences éloquents, crée une tension puissante, mais l’absence de contexte narratif peut rendre l’expérience fragmentée pour le lecteur. L’usage répétitif de termes et les descriptions explicites de violence auto-infligée renforcent l’atmosphère oppressante, mais une plus grande variété lexicale pourrait approfondir l’expression de la douleur. Enfin, la conclusion, avec son imagerie céleste et son ton presque rédempteur, offre un contraste saisissant, mais sa brièveté laisse le lecteur sur une note ambiguë, qui pourrait être davantage développée pour renforcer la résolution émotionnelle. ]
= biblio =
![[illustration]](/data/img/images/2025-09-02-effondrement-big.jpg)
Le chant de l’Agneau, et le mélodrame d’un cygne. = ajouter un commentaire =
Les commentaires sont réservés aux utilisateurs connectés.
= commentaires =
message complementaire de l'auteur : "Ce texte en prose évoque le conflit interne de la maladie mentale obstruée par la mort. Le chant horrifique d’une crise d’effondrement."
Ca me fait toujours mal au coeur quand quelqu'un exprime son mal etre meme si on ne sait pas si le narrateur est l'auteur...
...mais j'ai encore plus mal a la litterature, la plupart du temps surtout quand c'est cliche et court CMB.
Typiquement le type de texte que j'aurai pu écrire durant ma période gothique.
Je dois même en avoir un ou deux planqués sous le lit. Mais ils resteront cachés.
Je me demande même si je suis encore capable de ce type d'exercice.
"Ô langueur morne et monotone
Tu me trouves assis là à t'attendre
Tranchant la chair à vif et tendre
Sous l'arbre mort qui raisonne
Mon cœur pendu à t'aimer sans retour
Toi qui ne m'aimas pas même un jour"
Ah ouais ça marche encore!
Merde alors :-(
Je retiens l'image de la peau sous les ongles.
Je lis ce texte aux grands airs mystiques,
L’Agneau sacré, le cygne tragique.
Promesse d’Apocalypse et d’opéra,
J’entends déjà les violons du trépas.
Mais bien vite, tout s’écroule en cascade :
« Vomissant en jet », tripes en salade.
On vise la Bible, on tombe dans le manga,
Une sorte de fusion qui ne prend pas.
L’orthographe, elle, ajoute sa morsure :
« Huit clos », « aucuns mots » — quelle imposture.
En quinze lignes, tant de faux pas,
J’en reste pantoise, je compte les dégâts.
Pourtant, j’accorde deux éclats de lumière :
L’entrée qui claque, et la chute légère.
Le fantôme dansant, la Lune apaisée,
Un souffle enfin simple, presque maîtrisé.
Mais je sors lassée de ce bal masqué :
Trop de cris plaqués, trop d’effets forcés.
Le texte s’écoute, persuadé d’émouvoir,
Moi, je bâille — et je note : devoir du soir.
PS @ AT le tien en meilleur
A.P. et Lindsay S mort de rire votre concours de poemes du meilleur Emogoth
BORDEL J"AI L"IMPRESSION D"ETRE UN HORCRUX DE VOLDEMORT A VOULOIR TENTER D"EXISTER SANS LA FIBRE!!!
@Lindsay S: Zut alors, parce que je préfère le tien !
@Margaux: Bon, il n'empêche, je m'en amuse car cela m'évoque une douce nostalgie. Et en y réfléchissant bien je ne me moque pas de toi, mais de mon ancien moi.
Force à toi pour ce que tu vis et n'oublie jamais qui tu es.
@Lapinchien Aller à ton tour! Si t’as pas le temps, tente un haïku !
mouhahaha
à toi LC!
desole mais j'ai passe l'age de jouer a emogoth_kevin666 surtout avec le clavier polonais sans accents de ma femme, ca risque de provoquer des anevrismes en cascade
https://www.youtube.com/watch?v=SnYxXVI5xbI&t=199s
Franchement, je trouve ça maladroit et cliché. Mais malgré tout je peux pas rester indifférente. Il y a quelque chose dans ce plongeon dans la détresse et le chaos intérieur qui me touche. J'y peux rien.
Très cliché oui, du réchauffé mais je trouve que le dernier vers sonne pas mal.
Trippes en salade !!!
Hummm, ça me donne envie d'une bonne phò aux trippes !!!