Ceci est une confession, une mise à l’écrit de souvenir vécu et de moment encore présent, vivace, les mots semblent si simples à écrire pour dessiner une situation que je ne peux plus arrêter, - en-ai je envie ? - je désire tant poursuivre jusqu’à ce que la fin me soit forcé, que mes pieds pendent mollement vers le sol, mon corps vieux et rongé par des remords qui n’ont pas encore lieu d’être, lorsque l’on me l’aura arraché de ma vue, que je me colle une balle ou que mon trou de balle se fasse exploser dans les douches d’un centre pénitentiaire, car je connais le destin des dépravés de mon genre, ces trois fins ne m’effraient guère, mais autant continuer et agrémenter ma vie pathétique, on peut même dire « et ratée » de cet écrit, à défaut d’impossible coup de rein ou de baiser à ma chère possédée.
De ma vie, il n’y a rien à tirer, un misérable comme la France en compte des milliers, de ces presque-trentenaires, aucun mélodrame à signaler, sauf une fois quelques blessures amoureuses, vite guéries par une relation pansement qui se sont vite décollées, mon passé n’est pas un bon bac-à-sable pour les psychologues et maîtres de la psychés : ancien étudiant d’un BTS rempli de promesse pour un secteur vite bouché, et où mon curriculum vitae a zig-zagé entre les bureaux d’interim, rien de beau je sais, pas de parent décédé ou d’enfance violé, juste un homme en dérive, touchant quelques mois de chômage dans le domicile familiale, histoire de ne plus trop s’embêter quelques temps et de repartir sur des fondements sains, dans sa chambre d’ado mal décorés et une grande fenêtre donnant sur la maison derrière, étrangement placé car il n’y avait jusqu’à ce moment là rien à regarder, si ce n’était un petit vieux, maintenant décédé, tenter de rentrer sa vieille clio rongé par la rouille et l’humidité.
Sans trop prêter d’attention, j’avais néanmoins remarqué que c’était un couple de quarantenaire qui s’était installé après le départ vers le Purgatoire de ce petit vieux tout desséchés, le contact s’était réduit à un simple bonjour au père de famille lorsqu’il rentrait des courses ; n’aimant trop sortir de mes petites habitudes, j’avais soigneusement fais en sorte de limiter au cordial ma relation avec ces gens dont le seul lien me reliant à eux était de respirer dans un espace relativement proche le même oxygène, ce vide émotionnel entre cette famille et moi me fut salvateur dans ce qui deviendra mon unique plaisir ; pendant une de mes nombreuses soirées à jouer à un complexe jeu de gestion sur mon ordinateur, je m’étais décidé à aller prendre un coca dans la cuisine quand une lumière attrapa mon attention, venant de la maison en face, celle des voisins méconnus, approchant mon visage de ma fenêtre, un drôle de spectacle, nimbé d’un éclat jaune vif brillant du néon de la salle de bain, penché sur son lavabo, la voisine, ses seins gras pendant légèrement, séchant des cuisses molles d’une serviette rose délavée.
Encore maintenant, je ne sais toujours pas si c’est un dégoût que je ressenti à ce spectacle de peau laiteuse, éclat creux d’une jeunesse dépassée ; ou une sorte d’excitation malsaine, comme ses fétichistes sur internet redessinant des personnages de cartoon en les rendant débilement obèse, ce qui n’était pas encore le cas de ma voisine, exposant sans le savoir - mais peut être en le voulant ?- à mes yeux concentrés, ma main déjà glissé sous mon caleçon, tirant sur ma pine pour me prouver que, oui, je pouvais me finir, défi bête mais nécessaire en observant cette mère de famille en surpoids, se dandinant et révélant des fesses striée de cellulite, se retournant encore de face, je craignais de me faire voir, mais le pouvoir de domination, bien que à sens unique, rendait le risque bien pauvre face à ce que je ressentais, j’ai tiré sur mon sexe, toujours mou, se gonflant de peu, visiblement peu enclin à suivre mon désir voyeuriste ; elle se dressa dans l’encadrement de la fenêtre pour refermer les volets, juste le temps pour remarquer un épais buisson dont je me doutais que le mari ne devait que peu profiter, une fois fermée, je me retrouvais seul dans l’obscurité, à peine éclairée par la simple lumière de mon ordinateur et des courtes phrases que mes personnages répétaient pour capter mon attention, déjà bien occupé, une demi-molle dans la paume de main, l’esprit perturbée ; le lendemain soir, une horloge interne sonna entre mes oreilles, on était dans la tranche horaire du spectacle Lumière & Nudité proposé par ma voisine, force était de constaté que j’ai dû me tromper d’horaire, seuls les volets clos, indifférent à ma soudaine misère, se firent voir, me laissant à ma soudaine frustration, ne pouvant capturer ses quelques instants cette nuit, je prenais l’habitude de traîner à ma fenêtre plus longtemps, entre cinq et dix minutes, histoire de voir si par hasard si cela ne se reproduisait pas, comme ça quoi, et cela marchait parfois, mon cinéma lubrique reprenait, sans pour autant être réellement excité, et encore moins jouir ; mais la nuit n’était qu’une introduction, là où le jour m’a bien plus récompensé : me réveillant d’un vilain et bête cauchemar comme il nous en arrive encore à tous, j’ai eu l’idée de regarder par ma fenêtre, sachant pertinemment que je ne pourrais y voir celle qui était devenu mon rendez-vous nocturne.
C’est alors que je l’ai vu.
La maison de mes voisins dispose d’un étage où deux grandes fenêtres me font face, légèrement éclairé par l’aurore, drapant d’un éclat rougeâtre une charmante jeune fille, elle aussi semblant sortir du lit, moins troublé cependant que le mien, et sa mère entre dans la chambre, faisant face à la jeune fille dont je ne voyais, de mes yeux luttant toujours dans le vague avec les résidus de sommeil, que le haut du corps jusqu’au ventre ; je me pris à sourire en constatant que c’était la première fois que je voyais la mère habillée, elles se regardaient, échangeant sans que je ne saisisse la banalité évidente de leurs propos ; et la jeune fille retira son pyjama, révélant un buste pâle, un corps d’ange, pré-adolescent, deux petites oranges prêtes à mûrir, surmonté d’une touche de gouache rosée, adorablement disposé sur une peau blanche, contrastant avec la cascade de cheveux noir tombant sur ses épaules ; je regardais sous le choc, ébloui devant cette vierge d’une nouvelle ère auquel je m’apprêtais à faire une offrande de foutre, horreur que sa mère soit si vite intervenue en la couvrant de vêtement, toute pimpante pour l’école, mais m’abandonnant à une masturbation matinale, finissant sur un mouchoir, j’étais pris de spasme, me rendant compte de ce que je venais de voir et de faire, à bander puis éjaculer sur une gamine de douze ans grand maximum, mais mon bon sens s’était déjà envolé, et je voulais retrouver cet instant de bonheur en mettant un réveil le lendemain matin à la même heure, puis descendant embrasser mes parents, encore honteux de l’acte mais si heureux de recommencer ; la scène se reproduisit chaque jour, comme une boite à musique sordide trop bien orchestré, le ballet du voyeurisme se terminait, me touchant en regardant cette bouille adorable se dévêtir, m’imaginant la cajoler et me finir sur ses lèvres rouges et baveuses d’envie, durant des semaines entières ; il arrivait que la mère et la fille fassent des entorses à leurs positions habituelles, se déplaçant ou n’ouvrant que trop tard les fenêtres, et s’était une crise de haine, des vociférations sourdes que je lâchais, marmonnant entre mes dents serrés les pires atrocités envers elles, puis je me calmais, me rappelant que demain sera plus clément ; je songeais parfois à ce qu’elle aurait pu penser si elle savait qu’un inconnu la regardait, mais je ne m’arrêtais guère à ces réflexions, ne voulant me créer des remords qui n’ont pas lieu d’être dans ma petite fantaisie où j’étais le maître et elle la petite dominée, sa mère tour à tour complice et victime de cette tragédie inhumaine.
J’écris ces quelques lignes après ce que je pourrai appeler l’apothéose de cette relation magnifique, où ma petite occupation matinale s’est drapée des ailes du crépuscule : je me suis surpris à regarder par curiosité la fenêtre, vierge de toute lumière, pendant plusieurs minutes, le regard plus dans le vide que réellement concentré, soudain, la lumière fut, cette lumière déchira la pénombre, comme pour me saisir et me transporter dans une autre dimension, annonçant sa venue de quelques instants avant d’apparaître, vêtu d’un long peignoir bordeaux, visiblement trop grand pour elle ; elle monta sur son lit et se mit à hasarder quelques pas de danse, d’abord maladroit, puis plus énergique, elle saisit sa tenue inutile et la jeta au loin, révélant pour la première fois son corps entier merveilleux, me faisant instantanément jouir dans mon pantalon, ses cuisses glabres enchâssait une petite fente, sûrement très douce, et ô combien prête à s'ouvrir pour moi et à me faire rêver, salivant, je me débarrassais de mon bas gluant, saisit mon sexe presque encore dur et me masturba, ne faisant qu’un avec cette petite dance nuptiale dont j’imaginais les percussions suivre le rythme de ma main ; elle s’écroula enfin puis reparti de si-tôt, me laissant encore une fois seul, mais débilement heureux de ce qui venait de se passer, chérissant directement ce souvenir comme précieux, et que je devais le garder, le conserver…
LA ZONE -
Une confession dégueulasse d'un homme vivant chez papa-maman, sombrant dans les affres du voyeurisme et dans sa part la plus sombre et malsaine. = ajouter un commentaire =
Les commentaires sont réservés aux utilisateurs connectés.
![[imprimer]](/images/print.png)


= commentaires =
Heureusement qu'il y a le titre qui juge moralement ce que fait le narrateur.
Franchement même si ce texte coche toutes les cases pour être publié sur lazone.org (sombre, violent, débile, ni raciste, ni fasciste) je me suis longuement posé la question de savoir s'il fallait le publier ou pas. Et clairement avec son titre et son intro, l'auteur prend un point de vue moral par rapport à ses écrit. Non ce n'est pas du matériel pédopornographique répréhensible par la loi car ce n'est pas une apologie à la pédocriminalité, ça s'inscrit dans une forme de rédemption qui ne montre pas un personnage tout puissant mais au contraire, le pire des losers.
Franchement Nabokov a fait bien pire.
Et parler de pédophilie, ce n'est en rien l’accréditer. Si on a plus le droit de se mettre dans la tête de ces monstres, c'est à ce moment là qu'une forme d'impunité émerge.
Titre très bukowskiesque.
C'est bien écrit, dégueulasse à souhait ceci dit, le titre pour le coup n'est pas trompeur, et c'est quand même trés perturbant car on dirait vraiment une confession, les mots sont lourds de culpabilité. En résumé, si c'est de la fiction : chapeau, si c'est de l'auto-fiction : va consulter, si c'est de l'auto-biographie, au secours.
Mais je pense que là on est quand même, fiction ou pas, sur la ligne trés, trés rouge du site, et même de la loi, sans parler bien sûr de la morale. Enfin je suis pas juriste et encore moins procédurier, je dis juste qu'on a vu des affaires pour moins que ça (sans aller jusqu'a Bastien Vivès). Je pense que ce texte pose la question : jusqu'ou on peut aller, ici ou ailleurs. Pour moi, c'est quand même un peu trop loin, malgré les qualités littéraires dont j'ai parlé.
Je ne crois pas que ce texte excite sexuellement qui que ce soit, au contraire tout est fait pour rendre le narrateur pathétique et loser à souhait.
oui mais je pense pas que la justice distingue l'intention de l'action, en la matière. Le grand public encore moins. En outre je ne serais pas aussi catégorique que toi sur le fait que ce texte n'exciterait personne, c'est le propre des pervers que d'être excités par ce qui, ordinairement, n'a rien d'excitant... Enfin bon, je pars du principe suivant : pas de pervers, ni de grand public, sur la Zone !
Ce texte, qui relate sous forme d'une confession fictive les actes de voyeurisme et les fantasmes pédophiles d'un narrateur, ne tombe sous le coup d'aucune infraction pénale française susceptible de le punir en tant que tel. Voici les raisons principales, étayées par les textes de loi pertinents :
1. **Absence de pornographie enfantine au sens de l'article 227-23 du Code pénal**
L'article 227-23 du Code pénal punit le fait, en vue de sa diffusion, de « fixer, d'enregistrer ou de transmettre l'image ou la représentation d'un mineur lorsque cette image ou cette représentation présente un caractère pornographique » (5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende, portés à 7 ans et 100 000 € en cas de diffusion via internet).
Ce texte vise exclusivement les **images, représentations visuelles (réelles ou virtuelles/simulées)** pornographiques impliquant des mineurs (y compris les dessins ou images générées par IA si elles représentent un mineur). Un récit écrit, purement descriptif et textuel, sans aucune image ou représentation visuelle jointe, n'entre pas dans ce champ d'application. La jurisprudence et la doctrine confirment que l'infraction requiert une fixation ou transmission d'une « image » ou « représentation » (visuelle), et non un simple texte narratif.
2. **Pas de constitution du délit de voyeurisme (article 226-3-1 du Code pénal)**
L'article 226-3-1 punit le fait d'user de moyens pour apercevoir les parties intimes d'une personne à son insu (1 an d'emprisonnement et 15 000 € d'amende).
Ce délit cible l'acte de voyeurisme lui-même (observation sans consentement). La simple publication d'une confession relatant des faits passés de voyeurisme ne constitue pas l'infraction, qui est instantanée et nécessite un acte matériel d'observation. La narration écrite n'équivaut pas à une captation ou diffusion d'images réelles des victimes.
3. **Pas d'apologie de crimes sexuels sur mineurs**
L'apologie (présentation favorable d'un crime) est réprimée par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse (article 24), pour certains crimes graves (meurtre, viol, etc.), mais requiert une provocation directe ou une présentation sous un jour favorable invitant à un jugement moral positif.
Ici, le texte est une confession auto-accusatrice, où le narrateur se décrit comme « dépravé », « pathétique », rongé par des remords potentiels, et conscient du caractère malsain de ses actes. Il n'incite pas à imiter ni ne glorifie les faits ; au contraire, il les présente comme une dérive personnelle destructrice. Des œuvres littéraires similaires (comme *Lolita* de Nabokov, qui met en scène un pédophile sans l'excuser) n'ont jamais été condamnées pour apologie en France, la liberté d'expression (protégée par l'article 10 de la CEDH et intégrée au droit français) prévalant pour les récits fictionnels choquants mais non incitatifs.
4. **Protection par la liberté d'expression et le caractère fictionnel**
La France protège la création littéraire, même sur des thèmes tabous ou choquants, tant qu'elle ne constitue pas une provocation directe à commettre des infractions ou une diffusion de matériel visuel prohibé. Des romans décrivant des actes pédophiles (fictifs ou autobiographiques stylisés) circulent légalement si ils relèvent de la fiction ou de la confession introspective, sans appel à l'action. Le texte se présente explicitement comme une « confession » et un « souvenir vécu » mis en mots, dans un style introspectif et auto-critique, sans élément visuel ni incitation.
En résumé, aucun article du Code pénal (notamment 227-23, 226-3-1, ou ceux relatifs à la corruption de mineur/apologie) ne s'applique à un récit écrit purement textuel de ce type. Une condamnation nécessiterait des éléments concrets comme des images jointes, une incitation explicite, ou une preuve que le texte masque une diffusion réelle de matériel prohibé - ce qui n'est pas le cas ici.
Après moi j'ai été traumatisé par un "ami"qui avait posté un truc homophobe sur ma page facebook, et je lui avait juste répondu un truc du genre "pauvre cinglé", et derrière, d'autres "amis" m'avaient reproché de ne pas avoir été plus "radical". Sauf que je pars du principe que les gens sont responsables de leurs actions, même (et surtout) ceux qui pensent le contraire, et que j'ai pas légitimité a censurer. Pour en revenir au texte donc je me borne a alerter sur le fait qu'ici, l'argument de la liberté d'expression ou même de la qualité littéraire pourrait ne pas suffire à tout le monde (moi je m'en accomode)
oui, pénalement, ok, mais si la vox populi se contentait de la loi, en la matière, ca se saurait ! je pense qu'une accusation d'apologie de la pédophilie, même rejetée par la justice, c'est la fin des haricots
enfin si ça ne "perturbe" que moi, no problemo les amigos ! Disons que quand je lis des trucs comme ça je me dis que mes textes à moi c'est du niveau club des cinq.
### Action pénale pour diffamation ou injure (calomnie relevant souvent de la diffamation en droit français)
En France, les propos dénigrants ou calomniateurs portant atteinte à l'honneur ou à la considération d'une personne (physique ou morale) ou d'un groupe relèvent principalement de la **loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse** (pour les cas publics, y compris sur internet si accessibles au public) ou du **Code pénal** (pour les cas non publics).
- **Définition (article 29 de la loi de 1881)** :
- **Diffamation** : Allégation ou imputation d'un fait précis portant atteinte à l'honneur ou à la considération (ex. : accuser quelqu'un de vol ou de malhonnêteté).
- **Injure** : Expression outrageante, terme de mépris ou invective sans imputation de fait précis (ex. : insultes générales comme "escroc" sans fait détaillé).
#### Sanctions pour diffamation/injure **publique** (loi de 1881) :
- Vers un particulier : Amende de **12 000 €** (articles 32 et 33).
- Aggravée (à raison de l'origine, ethnie, religion, sexe, orientation sexuelle, identité de genre ou handicap) : Jusqu'à **1 an d'emprisonnement et 45 000 € d'amende**.
- Sur internet : Considérée publique si accessible à un large public (pas un cercle privé restreint).
#### Sanctions pour diffamation/injure **non publique** (Code pénal) :
- Contravention : Amende de 1re classe (38 € max) pour diffamation non publique (article R. 621-1).
- Amende plus élevée si discriminatoire.
#### Procédure pénale :
- **Délai de prescription** : 3 mois à compter de la publication/diffusion (article 65 de la loi de 1881), porté à **1 an** si discriminatoire.
- Porter plainte :
- Plainte simple au procureur ou police/gendarmerie.
- Ou plainte avec **constitution de partie civile** (devant le juge d'instruction) pour déclencher une enquête et demander réparation.
- Citation directe si l'auteur est identifié.
- Preuves : Captures d'écran, témoignages, constats d'huissier (essentiels pour internet).
- Le tribunal correctionnel juge l'affaire ; possibilité de dommages et intérêts.
### Action civile pour dénigrement ou atteinte à l'honneur
Si les propos ne relèvent pas strictement de la diffamation/injure (ex. : critique excessive jetant le discrédit sans fait précis, souvent en contexte commercial), ou pour obtenir réparation indépendamment du pénal :
- **Fondement** : Responsabilité délictuelle (article **1240 du Code civil**, ex-article 1382) : "Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer."
- Applicable pour dénigrement (discrédit sur une personne, entreprise, produits/services), même hors concurrence directe.
- Prescription : 5 ans (droit commun).
- Procédure : Assignation devant le **tribunal judiciaire** pour demander dommages et intérêts (préjudice moral, financier) et éventuellement publication judiciaire ou retrait des propos.
Sinon, y a Gulli, si on ne veut pas être un minimum perturbé.
Je pense avoir démontré que je me suis un minimum posé des questions, avoir pesé le pour et le contre, et m'être documenté avant de publier ce texte.
Jamais prétendu le contraire. Comme j'ai dit ok juridiquement, et après moralement chacun est juge. Mais j'alertait surtout sur le fait que ca génère des questions, et que je sais d'expérience que le côté "safe juridiquement" ou même "clean moralement" ne suffit pas toujours face aux critiques. Et ce qui me perturbe un peu c'est ça, car ça pose des questions, après il ne m'appartient pas de déterminer les limites, encore une fois.
Je pense que j'ai suffisamment réclamé plus de débile et de trash dans d'autres commentaires pour pas m'offusquer pour le coup. Ce qui me perturbe c'est surtout : qu'a voulu dire l'auteur.
Mais tu as raison je vais peut être retourner regarder Gulli : au moins la je pige les intentions (quoi que, c'est même pas dit !)
Je déconnais pour Gulli, ça s'adressait pas à toi et tout le monde sait que c'est un repère de pédophiles. Bon, je vais voir "Maman, j'ai raté l'IVG" maintenant.
Dire ou faire d'ailleurs. Choquer ? Le texte ne m'a pas choqué. Moins que d'autres avec des scènes de viol par exemple. Déranger ? Se défouler ? Ce qui est perturbant ici c'est pas la violence ou l'abjection, c'est l'intention.
Pas de soucis Lapinchien ! Tu m'as aussi appris un truc sur Gulli du coup. Après sur cette question je suis peut être aussi plus sensible. Pas perso (ou alors très refoulé). Mais j'avais un copain qui... Enfin c'est pas le lieu d'en parler mais disons qu'il avait un beau père un peu trop "attentionné". Un jour peut être j'écrirais là dessus. Mais j'en suis pas capable. Et donc l'auteur du texte de ce jour, j'imagine la force litteraire qu'il lui a fallu pour écrire ça, sans tomber dans les clichés ni le pathos. C'est ce qui est le plus troublant : ça sonne tout a fait sincère en fait, sans complaisance, d'une violence totalement étouffante, cachée derrière les mots, sans aucune action, que des pensées. Ban franchement c'est un bon texte, qui laisse pas indemne.
Oui, tu as raison. Ce serait bien que l'auteur nous parle de ses intentions en écrivant ce texte.
Je crois avoir tracé un périmètre sympa pour que tout le monde puisse s'exprimer décontracté du gland sur ce texte.
N'étant pas équipée d'un gland, je passe.
Désolé d'apprendre comme ça que tu es excisée.
Bon. En réalité, je trouve ce texte super glauque. Je comprends qu'il ait sa place sur la Zone mais j'ai pas envie de le commenter. Comme disait Voltaire, parait-il, « Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à votre mort pour que vous ayez le droit de le dire »