Résumé : je tombe aux Enfers comme par inadvertance, et m'y joins discrètement à Dante et Virgile. Au moment idoine, c'est-à-dire pas avant la fin d'un texte de 300 pages en prose mais avec balllades et tercets intercalés (ce résumé est écrit avant le texte et constituera donc une trace du projet initial pour l'édification des siècles futurs) , je brûle cette petite salope de Béatrice et ce grand connard de Dante pour avoir fait du feu purgatoire un lieu, et avoir introduit l'amour profane en paradis. Il y a une morale, donc c'est un bon texte. Fin du résumé. Début du texte. Putain, j'ai la flemme. Fin du texte. Allez tous chier. Vive le Cabernet Sauvignon bulgare. Vive l'électrification du peuple. Chevènement président. Nuit, tu me fais peur, nuit, tu n'en finis pas, comme un voleur, il est parti cent mois, papa, reviens dégeler la Moscova....
Ecrit dans une abstinence éthylique presque rigoureuse, d'où le caractère quelque peu austère voire franchement chiant de ce texte, en tout cas prosaïque. Pour les gens qui n'aiment pas perdre leur temps, le résumé est au début, c'est à dire juste après cette phrase.
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J'sais pas pourquoi, mais chaque fois que je lis ce texte, j'suis pété de rire.
Dire qu'on aurait pu avoir une grandiose épopée contant les aventures d'Enée dans l'enfer de Dante, une crémation de salope, avec des ballades dourakiennes en prime. Heureusement, la flemme de Dourak nous a épargné ce calvaire. Un grand merci donc à la flemme de Dourak, à son chien, et au Cabernet Sauvignon bulgare.
Ah, j'oubliais : on dirait une chanson d'Alsa
Je suis déçue...
Après l'intro de Nihil, je peux comprendre qu'on soit déçu. Je voudrais remercier Elsa, sans qui en effet rien de tout cela n'aurait été possible.
Je n'ai eu le temps d'écrire que l'intro avant la date fatidique de la St Con. Un bon résumé d'un bon texte pas écrit vaut après tout bien mieux que beaucoup de textes tristement écrits. Je me suis surtout dit, à tort ou à raison, que ça valait mieux que rien. Si ça fait rire un Breton et chier une grognasse, tout n'est pas perdu.
Pour ceux que ça intéresserait, ou plutôt pour l'édification des siècles futurs, l'intro en question :
"J'étais à une période de la vie où de vaines questions vous harcèlent jusqu'au milieu de la nuit, où les chemins possibles s'entrecroisent et se brouillent jusqu'à se fondre en une insoluble et débilitante intégrale de chemin. J'étais dans une ville opulente et morbide où la simplicité mourut vers mil neuf cent et dont les habitants, laborieux et stupides, produisent des tracteurs et font très peu d'enfants. J'étais dans un hôtel pas trop cher et très propre, étendu sur un lit raisonnablement grand. J'étais assis, jetant des chiffres aux quatre vents. J'étais encore solvable et j'étais presque sobre. J'étais debout, parfois, à chercher sur les murs quelque chiure de mouche, ou bien, à quatre pattes, si quelque insecte au sol cherchait sa nourriture, ou, dans les draps, des poux, acariens... - une blatte ?
J'étais dans la forêt obscure, et l'Averne ouvrit la gueule sous mes pas.
Et je fus dans l'eau visqueuse et glaciale, qui était aussi fournaise, chaudron, piège abominatoire où glissent et se décomposent en un tourment préliminaire et récréatif les damnés. [...]"
ouais, t'as bien fait de pas l'écrire ce texte, j'aurais pu trouver ça intéressant
J'trouve ça cool, c'est le seul article que j'ai le temps de lire pour la Saint Con, et là j'ai l'impression de m'être tapé 300 pages...
Bon on a le trailer, le résumé, la bande-annonce, l'extrait en exclusivité, les critiques, les commentaires, c'est comme pour le cinéma : après tout ça, pas besoin de se faire chier à se cogner l'intégrale.
C'est quand même vachement trop long.
Putain t'as piqué ma vanne.
ouais, pas de quoi en faire un flan, non plus
C'est vraiment con, ton texte en commentaire commençait carrément bien : "...brouillent jusqu'à se fondre en une insoluble et débilitante intégrale de chemin..." , (j'imagine que Tyler est déçu aussi que moi, bien qu'on ait plus trop de nouvelles de lui... Qui c'est qui la flambé hein ?)
En tous cas merci pour ta brève allusion à cet illustre inconnu (pour les chiens d'infidèles) mais néanmoins génialissime Richard Feynman (aucun rapport avec François Feldman, même protégé) à qui ont doit le principe universel de la moindre action duquel découlent tous les autres principes qui regissent notre univers. (cf. pour de plus amples informations http://jac_leon.club.fr/Zooms/action/action3.htm)
En ce qui conserne ton texte publié, hum... c'est comme si Bruegel avait fait un croquis au crayon mine sur sa toile avant de tout gommer... merci pour la fausse joie
J'ai adoré, c'était génial, certainement mon texte préféré de la Saint-Con !
Ouais mais tu dis çà pasque dourak Smerdiakov et toi ne faites qu'une seule et même personne (cf.rumeur de nihil de l'episode N°4533 de votre telenovela favorite)
Je profite de cette belle vitrine que nous offre la Saint-Con, une exposition privilégiée sur d'autres sites, pour montrer à quel point sur la Zone, nous savons nous renouveler.
Je me sens tout de suite beaucoup moins seule...
Quand lapinchien parle de se renouveler, il ne parle pas de se reproduire, Gawhell. Ou alors je le comprends mal, ce qui est plus qu'imaginable.
je disais que, au vue de ton texte, je me sentais moins seule vis a vis du mien ...
ton gros texte en erection ?
Il a une drôle de gueule le forum, aujourd'hui. C'est la version light, ou quelqu'un a mis le feu au décor ?
oui c'est un forum light à l'asparthame
Oupoupoup il est bien ce texte.
Héhé éhéhéhé héhéhéhéhé !
Excellent !
peux pas m'empêcher de le relire régulièrement
Faut dire qu'on peut se permettre de relire, c'est l'ouvrage en 37 tomes (plus une préface et un épilogue) le plus court du monde. J'étais certain depuis le début que les flemmards sont de la viande à Guinness Book.
Ce texte, c'est le mouvement perpétuel appliqué au ballottement des mandibules.
Merci. Apparemment, ce non-texte constitue mon chef-de-non-oeuvre. Je vais m'engager à fond dans cette voie.
Moi, j'aurais mis le résumé à la fin.
Superbe
Notons au passage que Dourak est un putain d'Antéchrist, ou du moins antéapôtre pour le moment, puisque ce texte est premier pour la recherche google "comme à travers le feu", devant toutes les occurrences évoquant ce sac à foutre de Paul. Je dis bravo. Hail to Dourak.
Mes conneries zonardes font aussi du tort à la réputation du malheureux Lucien Bodard, paix à son âme.
"L'intro en question" promettait du lourd, comme de la poésie mais en moins chiant, et je constate que la côte des blattes ne faiblit pas, il y en dans chaque excellent texte ces derniers temps, et j'aurais follement aimé lire des balllades avec autant de L.