Rubriques
- La musique adoucit les meurtres :
- Chroniques musicales dans un style gonzo
Textes :
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La musique adoucit les meurtres : 1 – Jusqu'à la ceinture – Graeme Allwright, 1968
par
Versus
Ah ben tiens, un article de Télérama. Enfin pas tout à fait, derrière cette critique musicale centrée sur un obscur morceau des années soixante et rédigée dans la plus pure tradition du gonzo cher à Lester Bangs se cache une dimension subversive à l'analyse subtile et ultra-pointue. Enfin, pas tout à fait. Manifestement, ce texte fut rédigé il y a quelque temps et souffre donc de déconnexion à l'actualité. Encore que. Disons que ça méritait une ré-écriture. Au-delà de ça, le texte est bien écrit et donne envie d'aller jeter une oreille à Graeme Allwright. Personnellement, je goûte surtout la deuxième partie, où le style prend tout son ampleur. Dommage, c'est aussi la plus courte. Merci Versus, epic fail mais comme on dit, c'est l'intention qui compte. -
La musique adoucit les meurtres : 2 – Hey Joe – Billy Roberts, 1962
par
Versus
C'est une réflexion introspective et passionnée sur l’impact de « Hey Joe » de Jimi Hendrix, mêlant souvenirs personnels et analyse musicale, soulignant la révolution stylistique apportée par l’artiste. L’auteur décrit avec poésie le chaos et l’innovation de Hendrix, tout en critiquant la construction stéréotypée de son image par Chas Chandler, entre sauvage sensuel et hippie rêveur. Il explore également l’origine folk de la chanson, remontant à Billy Roberts et Niela Miller, révélant les emprunts et les tensions morales sous-jacentes. La charge contre les paroles de « Hey Joe », interprétées comme une apologie du féminicide, est percutante, dénonçant une liberté masculine toxique dans le contexte des années 60. L’écriture vive et engagée invite à repenser l’héritage de Hendrix et les ambiguïtés du rock.