Rubriques
- POKE BOWL NEWS :
- Des histoires décalées, un peu partout sur Terre, qui montrent des gens continuer à vivre le plus normalement du monde alors qu'ils sont dans des zones de conflit.
Textes :
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POKE BOWL NEWS - LES HARICOTS ROUGES
par
Léa Claisse
Ce texte a fait débat au sein du groupe des admins de lazone.org . En effet, de prime abord, il ne semble pas qu'il soit violent et/ou sombre et/ou débile. Aujourd'hui c'est à mon tour de publier aussi j'ai tranché en mon âme et conscience. L'histoire se déroule en Amérique du sud et aurait très bien pu être le sujet du dernier film de Jacques Audiard, “Emilia Pérez”... Oui mais non, en fait. Pas la moindre chance en vérité. Le texte est violent par sa façon de traiter avec frivolité du drame humain terrible de la migration en Amérique du Sud. Il est violent parce qu'il devrait transpirer de violence et il n'y en a pas. Ce texte est sombre aussi, parce qu'il traite par dessus la jambe du thème de l'exil politique et des gangs des rues, sans en montrer la noirceur, en évoquant la chose au détour d'une phrase et sans tenter d'en analyser le pourquoi du comment. Enfin, ce texte est débile parce qu'avec tous ces thèmes sérieux dans lesquels baigne le personnage principal qui travaille dans un centre d'accueil, l'auteur préfère porter le focus de sa caméra sur sa vie banale à la limite d'un épisode d'Hélène et les garçons. Ce texte étant donc violent et sombre et débile, JACKPOT, Sept - Sept - Sept, je le publie. La question est maintenant de savoir si c'est un parti pris de l'auteur ou bien juste une coïncidence. Espérons qu'elle vienne défendre son texte dans les commentaires sur le site. -
POKE BOWL NEWS : LA SOUPE
par
Léa Claisse
C’est un texte en voyage. Un road-trip en terres mexicaines, poussière plein les godasses et soleil dans les yeux. Et c’est bien écrit, propre, soigné. Peut-être trop. Tout glisse. Tout est fluide. Il ne se passe pas grand-chose. On devine une scène, un potentiel, mais rien ne vient vraiment troubler la surface. On attend que ça morde, que ça gicle. S’il y a une suite, espérons qu’elle envoie la purée, parce que là, on reste sur sa faim.