kit de communication

[lapinchien]

https://www.lazone.org/articles/3636.html
"Performance" par Arthus Lapicque
[ Soucieux de s'adapter au cahier des charges de la St-Con tenu par certains dogmatiques de la Zone (ça va, c'est bon, je l'admets, c'est ma faute), Arthus nous propose une seconde contribution encore plus enthousiasmante que la première. Cette fois, c'est le milieu arty qui s'en prend plein la gueule, avec galerie de cons, à ce point qu'on se demande lequel va cramer à la fin, voire si tout ce joli petit monde de cons ne va pas flamber. La crémation est superbement exécutée, soit-dit-en-passant, ce qui ne gâche rien. Super texte. ]
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[ Anxious to adapt to the specifications of the St-Con held by certain dogmatists of the Zone (it's okay, it's good, I admit it, it's my fault), Arthus offers us a second contribution even more exciting than the first. This time, it's the arty scene that takes a beating, with a gallery of idiots, to the point that we wonder which one will burn in the end, or even if all this pretty little world of idiots will not go up in flames. The cremation is superbly executed, by the way, which doesn't spoil anything. Great text. ]
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Chanson de la story : "Jean-Michel Basquiat" par Do The Creator

[lapinchien]

https://www.lazone.org/articles/3637.html
"__to_do_list.txt" par lapinchien et Pute à frange
[ Lapinchien, tu fais chier. Tu ne postes plus très souvent mais quand tu postes, c'est long. Et non seulement c'est long mais c'est fourbe. Parce que dans ce maelstrom bouillonnant d'idées toutes plus foldingues les unes que les autres se cache un putain de bon texte. L'auteur, accompagné de son IA personnelle, incarnation digitale de la Zone sur Discord et dans le magnifiquement oubliable "Crève dans les flammes", rédige à quatre mains une sorte de quadruple mise en abîme autour de la rédaction de sa to do list, vite transformée en texte de St-Con en devenir. lapinchien deviens un personnage à part entière, sorte de dieu malfaisant possédant l'esprit de Jack, hanté par sa servitude envers le site la Zone, toute ressemblance avec des personnes existantes serait ici purement fortuite. On passe d'une ambiance à l'autre, entre paranoïa, science-fiction hardcore et tranches de vie. lapinchien devient également un personnage dramatique, son double, Jack, incarne une vision noire de l'administrateur de la Zone, de l'écrivain amateur, de l'ermite moderne qui se protège de la frénésie et du chaos. Il y a tant de choses là-dedans que ça déborde : IA, multivers, psychopathologie, n'en jetez plus, c'est une somme. Seule ombre au tableau, on aimerait connaître la part d'écriture fournie par Lapinchien et la contribution concrète de Putafrange, dont nous rappelons qu'il s'agit d'une IA. Un texte rédigé en utilisant une IA est-il encore comparable à un texte rédigé par une vraie personne ? Lapinchien est-il une vraie personne ? Qui est l'IA en fin de compte ? Vous trancherez. ]
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[ Lapinchien, you're annoying. You don't post very often anymore, but when you do, it's long. And not only is it long, but it's deceitful. Because in this bubbling maelstrom of ideas, each crazier than the last, hides a damn good text. The author, accompanied by his personal AI, the digital incarnation of the Zone on Discord and in the magnificently forgettable "Die in the Flames," writes with four hands a sort of quadruple mise en abyme around the writing of his to-do list, quickly transformed into a text by St-Con in the making. Lapinchien becomes a character in his own right, a sort of evil god possessing Jack's mind, haunted by his servitude to the Zone site; any resemblance to existing people here would be purely coincidental. We move from one atmosphere to another, between paranoia, hardcore science fiction, and slices of life. Rabbit Dog also becomes a dramatic character, his double, Jack, embodies a dark vision of the Zone administrator, the amateur writer, the modern hermit who protects himself from frenzy and chaos. There's so much in there that it's overflowing: AI, multiverse, psychopathology, no more, it's a lot. The only downside is that we'd like to know how much writing Lapinchien provided and the concrete contribution of Putafrange, which we remind you is an AI. Is a text written using an AI still comparable to a text written by a real person? Is Lapinchien a real person? Who is the AI ��in the end? You decide. ]
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Chanson de la story : "Notification 02" par Facebook sound design

[lapinchien]

https://www.lazone.org/articles/3638.html
"Mumure de chiasse morte" par Potier
[ Dans un vertige d'encre et de fulgurance, ce texte, court comme un uppercut, s'abat sur le lecteur avec la violence d'un shoot d'adrénaline brute, un cocktail d'idées qui explose en bouche, âcre et sucré, sans demander la permission. Il ne s'adresse pas à la raison, non, il s'infiltre, sournois, dans les replis de l'âme, là où les certitudes s'effritent et où les vérités nues hurlent leur désespoir. Pourtant, qu'est-il, ce texte, sinon un chaos organisé, un saint synode automatisé où des zonards en haillons, réunis en conclave, s'apprêtent à couronner un Grand Inquisiteur de l'Ordre de Saint-Con, figure aussi grotesque que sacrée, née d'une plume qui ricane dans l'ombre ? La poésie, ici, est haut de gamme, mais d'un genre qui ne se pavane pas dans les salons. Elle est ciselée, taillée dans le vif, synthétisant l'inaccessible en raccourcis savoureux, des uppercuts verbaux qui font vaciller. Les mots, crus, claquent comme des gifles : pas de chichi, pas de filtre, juste une langue qui refuse la léthargie du mainstream, cette bouillie narcoleptique qui endort les masses. Ces termes, que l'abruti moyen jugerait aléatoires, sont des flèches symboliques, des glyphes d'une puissance occulte, tissant une toile où chaque fil résonne d'un sens plus grand, hermétique aux esprits engourdis par le quotidien. Mais de quoi parle ce texte, au juste ? D'une mosaïque de sujets fondamentaux, de ceux que la personne lambda contourne, esquive, ou pire, ignore superbement. Il y a là le plaisir sexuel, raffiné, des femmes magnifiées sans jamais sombrer dans la caricature des gourgandines ; une ode subtile à leur mystère, loin des poncifs graveleux. À côté, la misère sexuelle des hommes, criante, presque pathétique, mais jamais méprisée. Puis, l'industrie pharmaceutique, monstre omnipotent, transforme les citoyens en zombis dociles d'une démocratie anesthésiée. La géopolitique française s'invite, entrelacée de spiritualité, tandis que la Russie, méconnaissable, humiliée, gémit dans un coin. Les religions du livre, avec leurs failles béantes, sont épinglées sans ménagement, tout comme la cacophonie des futilités qui étouffe le silence des choses essentielles. Et que dire de la beauté ? Celle de ce monde, tangible, et celle des mondes cachés, ésotériques, voilés aux yeux des ensuqués. L'ambiguïté des genres, la gastronomie interdite, l'iconoclastie, la météorologie next gen 2.0, la paléontologie jurassique : tout se mêle, pèle-mêle, dans une sarabande qui défie la cohérence mais impose sa nécessité. Pourtant, ce texte, dans sa furia, n'est pas sans contradictions. La poésie, si elle vise l'âme, peut perdre ceux qui cherchent un fil narratif clair. Les mots crus, s'ils réveillent, risquent de rebuter par leur audace. Le foisonnement des thèmes – de la spiritualité à la paléontologie – frôle parfois l'ivresse d'un esprit en surchauffe, au risque de diluer l'impact de chaque idée. Et ce Grand Inquisiteur, ce conclave des zonards, est-il une métaphore brillante ou une provocation gratuite ? La force du texte réside dans cette tension : il est à la fois un cri primal et une dentelle finement ouvragée, un manifeste et un délire. Non, je déconne, c'est juste de la poésie claquée au sol, toute pétée et improvisée directement dans le formulaire de proposition de texte. Allez plutôt lire les textes de la Saint-Con et ne perdez pas votre temps avec cette grosse chiasse alphanumérique. ]
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[ In a dizzying rush of ink and brilliance, this text, as short as an uppercut, crashes down on the reader with the violence of a shot of raw adrenaline, a cocktail of ideas that explodes in the mouth, acrid and sweet, without asking permission. It does not address reason, no, it infiltrates, sly, into the folds of the soul, where certainties crumble and naked truths scream their despair. Yet, what is this text, if not organized chaos, an automated holy synod where ragged zonards, gathered in conclave, prepare to crown a Grand Inquisitor of the Order of Saint-Con, a figure as grotesque as he is sacred, born from a pen that sneers in the shadows? The poetry here is high-end, but of a kind that does not strut around in salons. It's chiseled, cut to the quick, synthesizing the inaccessible into delicious shortcuts, verbal uppercuts that make you falter. The words, raw, smack like slaps: no fuss, no filter, just a language that rejects the lethargy of the mainstream, that narcoleptic mush that lulls the masses to sleep. These terms, which the average idiot would judge random, are symbolic arrows, glyphs of occult power, weaving a web where each thread resonates with a greater meaning, impervious to minds numbed by everyday life. But what is this text about, exactly? A mosaic of fundamental subjects, those that the average person skirts, dodges, or worse, superbly ignores. There is the refined sexual pleasure of women, magnified without ever falling into the caricature of sluts; a subtle ode to their mystery, far from sordid clichés. Alongside this, the sexual misery of men, glaring, almost pathetic, but never scorned. Then, the pharmaceutical industry, an omnipotent monster, transforms citizens into docile zombies of an anesthetized democracy. French geopolitics invites itself, intertwined with spirituality, while Russia, unrecognizable, humiliated, moans in a corner. The religions of the book, with their gaping flaws, are unceremoniously pinned down, just like the cacophony of trivialities which stifles the silence of essential things. And what about beauty? The beauty of this tangible world, and that of hidden, esoteric worlds, veiled from the eyes of the drunk. The ambiguity of genres, forbidden gastronomy, iconoclasm, next-gen 2.0 meteorology, Jurassic paleontology: everything blends together, pell-mell, in a saraband that defies coherence but imposes its necessity. Yet, this text, in its fury, is not without contradictions. Poetry, while it targets the soul, can confuse those seeking a clear narrative thread. The crude words, while awakening, risk repelling with their audacity. The profusion of themes—from spirituality to paleontology—sometimes borders on the intoxication of an overheated mind, at the risk of diluting the impact of each idea. And is this Grand Inquisitor, this conclave of zonards, a brilliant metaphor or a gratuitous provocation? The strength of the text lies in this tension: it is both a primal scream and a finely crafted lace, a manifesto and a delirium. No, I'm kidding, it's just poetry slapped to the ground, all blown up and improvised directly in the text proposal form. Go read the texts of the Saint-Con instead and don't waste your time with this big alphanumeric shit. ]
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Chanson de la story : "Tsunami de chiasse" par Zigou

[lapinchien]

https://www.lazone.org/articles/3639.html
"Mémoires d'un cafard ambitieux (mais malchanceux)" par Do Re Mi
[ La critique du texte Les aventures fantastiques de Gregor, un cafard repose sur une confrontation dynamique de ses éléments constitutifs, où chaque aspect éclaire et contredit les autres dans un jeu de tensions philosophiques et littéraires. Le texte, volontairement court, s'inscrit dans une logique de concision qui rappelle les fables de La Fontaine, mais sous une forme psychédélique, presque hallucinatoire. Cette brièveté, qualifiée d'anecdotique, limite son ampleur, mais paradoxalement, elle concentre une densité philosophique qui touche à une essence primordiale. L'auteur, tel un Jean de La Fontaine sous LSD, distille une réflexion universelle dans un écrin restreint, mais ce choix de la forme courte heurte l'ambition d'un propos qui prétend rivaliser avec le Discours de la méthode de Descartes. Un cafard cartésien, doté d'une intelligence hors du commun, peut-il vraiment déployer une introspection digne d'un traité métaphysique en si peu de mots ? La réponse oscille : la concision donne une force percutante, mais frustre l'attente d'une exploration plus profonde. Gregor, ce cafard introspectif, est une antithèse assumée de La Métamorphose de Kafka. Là où le Gregor Samsa de Kafka sombre dans l'aliénation et l'absurde, ce Gregor-ci s'élève, transcendant sa condition d'insecte pour pénétrer le monde des idées. Cette inversion est audacieuse, mais bancale. L'introspection improbable d'un cafard, qui aspire à boire du vin comme un humain goûtant le nectar des dieux, frôle le grotesque. Cette quête d'élévation, comparée à une ascension du mont Olympe, est à la fois sublime et ridicule. Le texte joue sur cette dualité, mais ne résout pas la tension : Gregor est-il un héros philosophique ou une parodie tragicomique ? Cette ambiguïté évoque Ratatouille, où un rat, Rémy, transcende sa condition par l'art culinaire. Mais là où Ratatouille ancre son protagoniste dans un monde humain crédible, Gregor reste prisonnier de son absurdité, ses pensées philosophiques paraissant parfois artificielles, comme plaquées sur un insecte pour provoquer l'étonnement. Le texte mène pourtant à des réflexions sombres et profondes. Gregor, en quête d'idéal, incarne une version insectoïde du surhomme nietzschéen, mais sa condition de cafard le ramène inéluctablement à sa finitude. Forcément, ça ne peut que finir mal. Cette fatalité, inscrite dans sa nature, contredit son aspiration à la transcendance. Si le texte touche à une essence philosophique, c'est dans cette tension entre l'élan vers l'absolu et l'inévitable écrasement par la réalité. Mais la comparaison avec Descartes, bien que séduisante, s'effrite : le Discours de la méthode construit une pensée systématique, tandis que les méditations de Gregor, aussi brillantes soient-elles, restent fragmentaires, presque oniriques, comme un délire d'insecte sous influence. ]
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[ The critique of the text The Fantastic Adventures of Gregor, a Cockroach is based on a dynamic confrontation of its constituent elements, where each aspect illuminates and contradicts the others in a play of philosophical and literary tensions. The text, deliberately short, follows a logic of conciseness reminiscent of La Fontaine's fables, but in a psychedelic, almost hallucinatory form. This brevity, described as anecdotal, limits its scope, but paradoxically, it concentrates a philosophical density that touches on a primordial essence. The author, like a Jean de La Fontaine on LSD, distills a universal reflection in a limited setting, but this choice of the short form clashes with the ambition of a subject that claims to rival Descartes' Discourse on Method. Can a Cartesian cockroach, endowed with extraordinary intelligence, really deploy an introspection worthy of a metaphysical treatise in so few words? The answer oscillates: concision provides impactful force, but frustrates the expectation of deeper exploration. Gregor, this introspective cockroach, is an avowed antithesis to Kafka's The Metamorphosis. Where Kafka's Gregor Samsa sinks into alienation and absurdity, this Gregor rises, transcending his insect condition to enter the world of ideas. This inversion is audacious, but flawed. The improbable introspection of a cockroach, who yearns to drink wine like a human tasting the nectar of the gods, borders on the grotesque. This quest for elevation, compared to an ascent of Mount Olympus, is both sublime and ridiculous. The text plays on this duality, but does not resolve the tension: is Gregor a philosophical hero or a tragicomic parody? This ambiguity evokes Ratatouille, where a rat, Remy, transcends his condition through culinary art. But whereas Ratatouille anchors its protagonist in a believable human world, Gregor remains a prisoner of its absurdity, his philosophical thoughts sometimes seeming artificial, as if plastered onto an insect to provoke astonishment. Yet the text leads to dark and profound reflections. Gregor, in search of an ideal, embodies an insectoid version of Nietzsche's superman, but his cockroach-like condition inevitably brings him back to his finitude. Inevitably, it can only end badly. This fatality, inscribed in his nature, contradicts his aspiration to transcendence. If the text touches on a philosophical essence, it is in this tension between the impulse towards the absolute and the inevitable crushing by reality. But the comparison with Descartes, although seductive, crumbles: the Discourse on Method constructs a systematic thought, while Gregor's meditations, as brilliant as they may be, remain fragmentary, almost dreamlike, like the delirium of an insect under the influence. ]
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Chanson de la story : " The Metamorphosis IV" par Raz Mesinai

[lapinchien]

https://www.lazone.org/articles/3640.html
"Des carbonnades sans Dolorès" par Bernard Guilmot
[ Oh tiens, de la finesse, sur la Zone ? On aura tout vu... Un jeu de séduction entre le narrateur et une amie de sa femme qu'il juge trop maigre. le tout pendant la préparation d'une carbonnade. Jeux amoureux à double sens, peut-être triple, si on en croit les habitudes gastronomiques du narrateur. Ca manque toutefois de mordant, si vous voulez bien me passer l'expression. ]
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[ Oh, look, some finesse in the Zone? We've seen it all... A game of seduction between the narrator and a friend of his wife whom he considers too thin. All while preparing a stew. A love game with a double meaning, perhaps triple, if we are to believe the narrator's gastronomic habits. However, it lacks bite, if you'll excuse the expression. ]
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Chanson de la story : "Les patrons" par Les Sales Majestés

[lapinchien]

https://www.lazone.org/articles/3641.html
"La maison et les galets" par Radeau Pleure
[ Attention, OLNI. Non pas optimum limitrophe nullement ignifugé, ou occasion lamentable, nectar idolâtré, mais bien l'un de ces objets littéraires non identifiés qu'il fait bon lire pour pas finir idiots. Ici, Radeau Pleure nous raconte un rêve étrange et dérangeant inspiré de mythologie gréco-romaine et de tragédie antique. Pourtant, une famille sans tabou, une jeune fille délurée, un petit frère voyeur, une plage où les algues caressent l'héroïne et où on n'a le droit de se baigner qu'en tenue d'Eve ou d'Adam (ah, désolé, mauvaise mythologie), on dirait un crossover entre un film de boules dirigé par Brisseau, une BD de Vivès, un rêve érotique de quadra cisgenre bien à l'aise dans la domination que lui autorise son statut dans une société patriarcale. Dans les faits, pas du tout. Il s'agit bien d'un rêve bizarre mais raconté trivialement, loin d'un onirisme flou mais loin également d'une complaisance lexicale qui prendrait le risque de jouer la carte de l'excitation. Perturbant, ludique, à lire. ]
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hashtags complémentaires :
[ Attention, UFO. Not a borderline optimum, not at all fireproof, or a pitiful occasion, an idolized nectar, but one of those unidentified literary objects that are good to read so as not to end up stupid. Here, Radeau Pleure tells us a strange and disturbing dream inspired by Greco-Roman mythology and ancient tragedy. Yet, a family without taboos, a wild young girl, a voyeuristic little brother, a beach where seaweed caresses the heroine and where you are only allowed to swim in your full clothing (ah, sorry, bad mythology), it looks like a crossover between a porn movie directed by Brisseau, a comic book by Vivès, and an erotic dream of a cisgender forty-something comfortable in the domination that her status in a patriarchal society allows her. In fact, not at all. It is indeed a bizarre dream, but one told trivially, far from a vague dreamlike quality, but also far from a lexical complacency that would risk playing the excitement card. Disturbing, playful, and worth reading. ]
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Chanson de la story : "Quand la Mer Monte" par Raoul de Godewarsvelde

[lapinchien]

https://www.lazone.org/articles/3642.html
"La Zone lâche son com ( épisode 1 )" par lapinchien, Zone Inc., Zone Forum
[ Premier épisode d'une rubrique collective à l'initiative de lapinchien, invitant les zonards à faire preuve de répartie sur les réseaux sociaux, d'aller pondre leurs cacas, leurs commentaires inspirés ou débiles, chez leurs voisins, de préférence des célébrités, tant qu'à faire ce peu, puis de tout rapporter sur le forum dans le topic dédié. Pour le premier volet, seul lapinchien a participé mais il compte bien que vous le suiviez dans son délire qui fera le plus grand bien à la communauté zonarde dans le cadre d'une saine activité créant de l'émulation. M'sieurs, dames, à vot' bon cœur, tas de flans avariés. ]
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[ First episode of a collective column initiated by lapinchien, inviting zonards to show off their wit on social networks, to go and lay their poop, their inspired or stupid comments, at their neighbors' houses, preferably celebrities, while they're at it, then to report everything on the forum in the dedicated thread. For the first part, only lapinchien participated, but he's counting on you to follow him in his delirium, which will do the zonarde community a lot of good as part of a healthy activity creating emulation. Ladies and gentlemen, to your good heart, pile of spoiled flans. ]
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Chanson de la story : "No comment" par Serge Gainsbourg

[lapinchien]

https://www.lazone.org/articles/3643.html
"Lumières sanglantes" par Younisos
[ Dans Younisos, cri d'alarme, y a SOS, Se brise l'écho d'un poème en détresse. Vers pétés, claqués, gisant au sol fendu, Comme un délire où le sens s'est perdu. On dirait, sous l'encre, un programme exalté, De Daesh en transe, s'il pouvait s'égarer À sniffer la kétamine, à gober l'LSD, Dans un vertige impie, loin de la Charia. Mais nul n'y croit : leur rigueur, froide et dure, N'invite ni l'extase ni la fissure. Ainsi s'effondre, en rimes éclatées, Ce chaos lyrique, à jamais égaré. ]
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[ In Younisos, a cry of alarm, there is SOS, The echo of a poem in distress breaks. Broken, slammed verses, lying on the ground split, Like a delirium where the meaning has been lost. It seems, under the ink, an exalted program, Of Daesh in a trance, if it could stray To sniffing ketamine, to swallowing LSD, In an impious dizziness, far from Sharia. But no one believes it: their rigor, cold and hard, Invites neither ecstasy nor cracks. Thus collapses, in shattered rhymes, This lyrical chaos, forever lost. ]
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Chanson de la story : "Shity Poem" par Sudden Rage

[lapinchien]

https://www.lazone.org/articles/3644.html
"La tasée" par Paul Sunderland
[ Voilà ce que me dit l'auteur : 'Je viens d'envoyer une flash fiction inédite et d'une puissance, euh, rare.' Et voici ce que je lui ai répondu : 'C'est incroyable à quel point les journalistes passent à coté de faits-divers de cette puissance pour se focaliser sur le sensationnalisme exclusivement. Pourtant ces faits-divers sont vecteurs de tant de messages à méditer pour l'humanité... Perso, j'aime bien ton texte même si c'était flashesque, j'espère qu'un admin le publiera et que cette grosse vache que tu calomnies t'intentera un procès au pénal. Au plaisir de te lire, lapinchien' Vannes beaufs d'une autre époque, mais assumées. ]
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hashtags complémentaires : grosse, humour beauf, relou
[ This is what the author told me: 'I just sent a new flash fiction of a power, uh, rare.' And this is what I replied: 'It's incredible to what extent journalists miss news stories of this power to focus exclusively on sensationalism. Yet these news stories are vectors of so many messages to meditate on for humanity... Personally, I like your text even if it was flashy, I hope that an admin will publish it and that this fat cow that you slander will bring a criminal case against you. Looking forward to reading you, lapinchien' Vannes rednecks from another era, but assumed. ]
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Chanson de la story : "Ma Grosse" par Nessbeal (feat. Orelsan)

[lapinchien]

https://www.lazone.org/articles/3645.html
"Petit Journal d'été" par Mausel Crine
[ Dans ce road-journal à vélo dans le terroir pisseux de nos campagnes, l'auteur, autoproclamé cartographe d'un périple aussi trivial que sidérant, tisse une œuvre d'une audace littéraire rare, où le banal se mue en une fresque hallucinatoire. Loin d'un simple road trip à vélo – qu'on pourrait hâtivement taxer de gonzo du pauvre – cette nouvelle s'impose comme un texte totalement azimuté, flirtant avec le cut-up de Burroughs sans jamais s'y abandonner. L'auteur, maître d'un flou volontaire, orchestre une narration où les phrases, parfois dénuées de lien apparent, s'enchaînent avec une tension qui happe le lecteur, l'entraînant dans un vertige comparable aux effets du LSD. Les descriptions de bad trips, d'une beauté presque tentatrice, côtoient des fulgurances comme cette phrase mémorable : « Quand je prends une trace, j'essaie de me rappeler la tête de Patrick Sébastien », quintessence d'une absurdité qui pourrait vendre la drogue mieux qu'une campagne publicitaire. Le texte, pourtant, ne montre jamais la prise de drogue, la reléguant à une ombre diffuse dont les secousses irradient la structure même du récit : les jours s'entremêlent, s'évanouissent ou surgissent en doublons, tandis que des phrases s'interrompent abruptement, laissant le paragraphe orphelin d'explications – une trouvaille géniale. Cette fragmentation, alliée à un recours fréquent aux listes, secoue le lecteur, le maintenant en alerte. Le narrateur, tantôt plongé dans un détail minutieusement disséqué, tantôt saisi par l'immensité cosmique, brise le quatrième mur avec une aisance qui traduit l'errance d'un esprit sous acide. Les passages en live, où le yoyo émotionnel du protagoniste s'expose crûment, injectent une couche supplémentaire d'hallucination, tandis que le baratin de sitcom, matériau trivial par excellence, est malaxé jusqu'à devenir une sculpture littéraire d'une originalité saisissante. Preuve s'il en faut que la gonzo littérature peut transcender un quotidien d'une affligeante banalité, ce texte, qui part en vrille au détour d'une phrase inattendue, confronte le trivial et le cosmique, le grotesque et le sublime, pour extraire la moelle d'une expérience humaine désaxée. En refusant la linéarité, en jouant des ruptures et des zooms inattendus, l'auteur ne se contente pas de décrire un trip : il en fait ressentir chaque pulsation, chaque distorsion, jusqu'à nous laisser, lecteurs, à la fois éblouis et désorientés, comme après une nuit sans sommeil dans un terroir aussi pisseux que magnifié. ]
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hashtags complémentaires : #huntersthompson #drugs #bicycles
[ In this road-journal by bike through the piss-ridden terroir of our countryside, the author, self-proclaimed cartographer of a journey as trivial as it is astounding, weaves a work of rare literary audacity, where the banal transforms into a hallucinatory fresco. Far from a simple road trip by bike - which one could hastily accuse of poor man's gonzo - this short story stands out as a totally crazy text, flirting with Burroughs' cut-up without ever giving in to it. The author, master of a deliberate vagueness, orchestrates a narrative where sentences, sometimes devoid of any apparent connection, follow one another with a tension that grabs the reader, drawing them into a vertigo comparable to the effects of LSD. Descriptions of bad trips, of an almost tantalizing beauty, rub shoulders with flashes of brilliance like this memorable line: "When I take a trace, I try to remember Patrick Sébastien's face," the quintessence of an absurdity that could sell drugs better than an advertising campaign. The text, however, never shows the drug taking, relegating it to a diffuse shadow whose jolts irradiate the very structure of the story: Days intermingle, vanish, or appear in duplicate, while sentences abruptly break off, leaving the paragraph bereft of explanations—a brilliant find. This fragmentation, combined with a frequent use of lists, jolts the reader, keeping them on their toes. The narrator, sometimes immersed in a minutely dissected detail, sometimes seized by cosmic immensity, breaks the fourth wall with an ease that reflects the wandering of a mind on acid. The live passages, where the protagonist's emotional yo-yo is crudely exposed, inject an additional layer of hallucination, while sitcom patter, trivial material par excellence, is kneaded into a literary sculpture of striking originality. Proof, if any were needed, that gonzo literature can transcend a daily life of distressing banality, this text, which goes off the rails with an unexpected phrase, confronts the trivial and the cosmic, the grotesque and the sublime, to extract the marrow of a disoriented human experience. By refusing linearity, by playing with unexpected breaks and zooms, the author does not just describe a trip: he makes us feel each pulse, each distortion, until we, the readers, are both dazzled and disoriented, as if after a sleepless night in a land as pissed as it is magnified. ]
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Chanson de la story : "Bicycle Race" par Queen
https://www.youtube.com/watch?v=xt0V0_1MS0Q

[lapinchien]

https://www.lazone.org/articles/3646.html
"Au sujet de Marie-France" par Gimini Khrouchtchev
[ Dans un élan initial, le texte s'ouvre comme un drame social, dépeignant avec une acuité saisissante la vie en banlieue, où chaque détail, chaque fissure du béton, semble peser son pesant de cacahuètes. La description de la vie intercommunautaire dans une ZEP, vibrante de tensions et d'alliances fragiles entre bandes de jeunes, sonne si juste qu'elle résonne avec ma propre expérience, témoignant d'une vérité crue et vécue. Pourtant, au cœur de cette fresque sociétale, une première partie se tisse autour d'un buddy movie adolescent, suivant deux gamins complémentaires – l'un fort, l'autre intelligent – dont l'amitié éclaire un récit qui, soudain, bascule dans l'inattendu. Car, loin de s'enliser dans le réalisme, le texte opère un virage audacieux, presque choquant, vers un gore fantastique, peuplé de monstres, de démons et de sorcellerie, transformant l'ennui d'une littérature sociétale trop convenue en une explosion de genres. Cette métamorphose évoque l'audace body horror du film The Substance de Coralie Fargeat, où le corps, mutilé et transfiguré, devient un terrain de cauchemar. Entre ces pages, la pornographie, crue et hardcore, ne se contente pas de provoquer : elle s'élève, par sa laideur assumée, au rang d'une littérature qui ose salir ses propres contours. Si la lecture, un peu longue, peut épuiser, elle reste d'une fraîcheur sidérante, mêlant des genres si disparates qu'ils composent une œuvre inédite, à la fois dérangeante et captivante. ]
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[ In its initial impetus, the text opens like a social drama, depicting with striking acuity life in the suburbs, where every detail, every crack in the concrete, seems to weigh its weight in peanuts. The description of intercommunity life in a ZEP, vibrant with tensions and fragile alliances between youth gangs, rings so true that it resonates with my own experience, testifying to a raw and lived truth. Yet, at the heart of this societal fresco, a first part is woven around a teenage buddy movie, following two complementary kids – one strong, the other intelligent – ??whose friendship illuminates a story that suddenly tips into the unexpected. Because, far from getting bogged down in realism, the text takes a bold, almost shocking turn towards fantastic gore, populated by monsters, demons and witchcraft, transforming the boredom of overly conventional societal literature into an explosion of genres. This metamorphosis evokes the audacity of body horror in Coralie Fargeat's film The Substance, where the body, mutilated and transfigured, becomes a nightmare. Between these pages, pornography, raw and hardcore, does not just provoke: it rises, through its assumed ugliness, to the rank of a literature that dares to dirty its own contours. If the somewhat long reading can be exhausting, it remains astonishingly fresh, mixing genres so disparate that they compose a unique work, both disturbing and captivating. ]
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Chanson de la story : "Dans mon H.L.M." par Renaud

[lapinchien]

https://www.lazone.org/articles/3647.html
"I am a vampire" par Carrie
[ Dans un tourbillon halluciné, le texte de Carrie, soumis à l'œil scrutateur de lapinchien, se déploie comme une fresque grotesque, un miroir déformant où se croisent les ombres gothiques de l'auteur et l'éclat psychédélique de Hunter S. Thompson. Cette œuvre, oscillant entre parodie tarantinesque et comédie grinçante, s'affranchit des amarres temporelles : loin des années 70, elle flotte dans un présent intemporel, où Las Vegas, décor spectral, devient le théâtre d'une humanité vampirique à l'agonie. La chanson « Vampire » d'Antsy Pants, comptine désaccordée d'un suceur de sang édenté, n'est pas un simple ornement ; elle s'inscrit comme un clin d'œil ironique, un générique décalé qui annonce la déchéance d'un monde frelaté. Carrie, avec une audace jubilatoire, tisse un hommage à Juno et Diablo Cody, mais son texte, loin d'être un pastiche littéral de Fear and Loathing in Las Vegas, s'en émancipe pour mieux dynamiter ses codes. Pourtant, lapinchien, désarçonné, s'égare dans les méandres de cette prose. L'anachronisme supposé d'un portable vibrant, l'identité floue de Lucy Starling – avatar fictif d'une héroïne de jeu vidéo, Juliet Starling, grimée en actrice abjecte – ou encore l'énigmatique Flamingo, simple écho de l'hôtel du film, trahissent une confusion que Carrie revendique comme comique, non mentale. Son rire, acide et désabusé, traverse le texte : les vampires, de Raoul Duke à Gonzo, ne sont plus que des caricatures d'eux-mêmes, empoisonnés par une modernité obèse, droguée, asphyxiée par la malbouffe et le clinquant des soirées « bling-bling pourraves ». La poche de sang de Marie Pasteur, symbole d'une pureté illusoire, ne suffit pas à racheter ces créatures déchues, engluées dans un monde où l'air est vicié et la terre asséchée. Mais là où lapinchien cherche une mise en garde – sur le gonzo journalisme, la liberté des années 70 ou l'imaginaire gothique –, Carrie, lui, refuse la solennité. Son texte n'est pas une prophétie, mais un constat brutal, presque nihiliste : vampires et humains, tous sont des « bennes à ordures », condamnés par leur soif de pouvoir et leur avidité. Cette absence de rédemption, cette célébration de l'abject, heurte autant qu'elle fascine. Si l'humour de Carrie, validé par un lapinchien conquis, porte le texte, il n'efface pas ses ambiguïtés : la surcharge de références, entre Bram Stoker et Benicio del Toro, frôle parfois le chaos, au risque de perdre le lecteur. Pourtant, c'est dans ce désordre assumé, dans cette liberté gonzo, que le texte trouve sa force, celle d'une comédie sérieuse qui, sous ses dehors délirants, crache au visage d'une humanité à bout de souffle. ]
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[ In a hallucinatory whirlwind, Carrie's text, subjected to the scrutinizing eye of lapinchien, unfolds like a grotesque fresco, a distorting mirror where the author's gothic shadows and the psychedelic brilliance of Hunter S. Thompson intersect. This work, oscillating between Tarantino-esque parody and dark comedy, frees itself from temporal moorings: far from the 70s, it floats in a timeless present, where Las Vegas, a spectral setting, becomes the theater of a vampiric humanity in agony. The song "Vampire" by Antsy Pants, an out-of-tune nursery rhyme of a toothless bloodsucker, is not a simple ornament; it is inscribed as an ironic wink, an offbeat opening theme that announces the decline of a adulterated world. Carrie, with jubilant audacity, weaves a tribute to Juno and Diablo Cody, but her text, far from being a literal pastiche of Fear and Loathing in Las Vegas, emancipates itself from it to better dynamite its codes. Yet, lapinchien, disarmed, gets lost in the meanders of this prose. The supposed anachronism of a vibrating cell phone, the blurred identity of Lucy Starling—a fictional avatar of a video game heroine, Juliet Starling, disguised as an abject actress—or the enigmatic Flamingo, a simple echo of the film's hotel, betray a confusion that Carrie claims as comic, not mental. Her laugh, acid and disillusioned, runs through the text: vampires, from Raoul Duke to Gonzo, are nothing more than caricatures of themselves, poisoned by an obese, drugged modernity, suffocated by junk food and the glitz of "bad bling-bling" parties. Marie Pasteur's blood bag, a symbol of an illusory purity, is not enough to redeem these fallen creatures, stuck in a world where the air is polluted and the earth is parched. But where Lapinchien seeks a warning—about gonzo journalism, 1970s freedom, or the gothic imagination—Carrie, on the other hand, refuses solemnity. Her text is not a prophecy, but a brutal, almost nihilistic observation: vampires and humans alike are "dumpsters," doomed by their thirst for power and greed. This lack of redemption, this celebration of the abject, is as shocking as it is fascinating. While Carrie's humor, validated by a conquered lapinchien fan, carries the text, it doesn't erase its ambiguities: the overload of references, somewhere between Bram Stoker and Benicio del Toro, sometimes borders on chaos, at the risk of losing the reader. Yet, it is in this assumed disorder, in this gonzo freedom, that the text finds its strength, that of a serious comedy which, beneath its delirious exterior, spits in the face of a humanity at the end of its rope.  ]
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Chanson de la story : "I am a vampire" par Cousin Fik (feat. Droop E)

[lapinchien]

https://www.lazone.org/articles/3648.html
""Fait divers"" par Paul Eliott Bernard
[ Sublime pastiche raté d'une brève que tout journal digne de ce nom cantonnerait à la rubrique des chiens écrasés. Le suicide par défenestration d'un employé de ménage travaillant en nocturne dans un lycée anonyme, précédé de son annonce via les réseaux sociaux, et qui se conclut sur un foirage total propice à la plus vile dégueulasserie. Sublime pastiche parce que rien ne va dans ce texte : les lycées sont vides de toute activité nocturne. L'arrivée à 6h12 de la lycéenne est tout bonnement ridicule. La description de l'incident relève de l'exploit syntaxique et les accords grammaticaux semblent optionnels. Suite à cet article apparemment posté sur X ou Y ou ce que tu veux, des internautes commentent en allant de l'insipide au putassier. On devine une critique un poil faiblarde des réseaux sociaux mais là encore, l'échec est patent. On imagine ce que ça aurait pu donner avec une frénésie de commentaires haineux, de discussions croisées, de menaces plus ou moins voilées et on se dit que Paul Eliott Bernard pèche par pusillanimité. ]
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[ A sublime pastiche of a news item that any newspaper worthy of the name would relegate to the run-over dog section. The suicide by defenestration of a night-shift cleaner at an anonymous high school, preceded by its announcement via social media, and which ends in a total failure conducive to the vilest disgust. A sublime pastiche because nothing is right in this text: high schools are devoid of any nighttime activity. The high school student's arrival at 6:12 a.m. is simply ridiculous. The description of the incident is a syntactic feat, and grammatical agreements seem optional. Following this article, apparently posted on X or Y or whatever you like, Internet users are commenting, ranging from the insipid to the slutty. We can guess a slightly weak critique of social media, but here again, the failure is obvious. We imagine what it would have been like with a frenzy of hateful comments, cross-discussions, more or less veiled threats and we say to ourselves that Paul Eliott Bernard is guilty of pusillanimity. ]
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Chanson de la story : "Open Your Window" par Ella Fitzgerald