Quand Véro avait regardé le caissier du supermarché, tout son être avait été secoué par cette clameur frénétique que lui imposait son Epitumia, toute entière, elle s’était abandonnée pour laisser son corps chanter un hymne à la perversion, aux désirs obscurs et cachés que peuvent être ceux d’une vieille vierge dont le rêve était depuis toujours d’être violemment dépucelée au milieu de vapeurs d’alcools et de drogues qui par delà leurs effets psychotropes seraient une allégorie chiasmatique aux paradigmes des mœurs, entre les mains expertes, dures et velues et écorchées d’un ouvrier ivre dont l’attribut qualificatif principal serait sa puissance herculéenne, par l’introduction d’un crucifix, en sa fente matrice, laquelle aurait alors laissé se déverser un torrent de bonheur, pourpre et chaud, à travers une toison fournie, qui se serait imprégnée de cette dualité bachique, où douleur et jouissance se mêleraient enfin dans un subtil mélange de violence et de peur, d’une peur qui aurait été extase, de cette peut que peut ressentir une de ces bonnes chrétiennes à la vision d’une orange mécanique, de cette peur que vous savez justifiée mais pas justifiable, cette peur qui vous fait vibrer le corps tout entier, à tel point que vous l’aimez, l’attendez, tant et si bien qu’elle laissa son esprit s’évader vers toutes sortes d’espérances et s’évanouit dans l’évanescence d’un rêve où des pierres tombales profanées s’élevaient devant d’immenses sépultures creusées de croix gammées, dans un somptueux ballet où la puissance d’un opéra Wagnérien ajouterait à cette transcendance du sensible qu’elle éprouvait en ce moment même, alors que les corps décharnés, dénervés, dépoulpés, démusclés s’unissaient en un immense pentacle de charpie et de cendres humaines, dont les contours devinrent de plus en plus précis : elle s’imagina au centre, nue, prête en symbole du féminin sacré à accueillir Lucifer, à en porter la funeste semence, jusqu’à ce que la mort les sépare, et je continue cette phrase d’une longueur exaspérante en vous affirmant que oui, j’aime écrire de la merde sans rapport avec rien, avec des références approximative si ce n'est erronées, et ceci sans aucun souci syntaxique et en oubliant, que dis-je, en niant l’existence de cet outil de ponctuation ô combien salvateur, et je dirais même vu les gouffres abyssaux, et les affres sans fin de l’ennui où je terre le lecteur dégoûté en ce moment même, prophétique, qu’est le .