La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse

Auteur Sujet: La poubelle  (Lu 72624 fois)

Dourak Smerdiakov

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Re : La poubelle
« Réponse #165 le: mars 05, 2021, 00:08:10 »
Si j'étais pinailleur, je rouscaillerais à propos du fait qu'on parle ici d'être tatillon sur le jargon de la typographie et non sur la typographie elle-même, parce que si on était tatillon sur la typographie (et sobre), c'est bien Clacker qui aurait raison, malgré le "oui" concédé. Mais j'ai l'impression que les phoques commenceraient à avoir mal au cul s'ils étaient des diptères.
Pour le débat citoyen et convivial dans le respect indivisiblement démocratique de la diversité multi-culturelle des valeurs républicaines oecuméniques.

Lunatik

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Re : La poubelle
« Réponse #166 le: mars 06, 2021, 21:28:23 »
En tous cas, à l'oreille, Judas-Jésus ça claque mieux qu'Hitler-Jacob.
Et puis, JJ, c'est choupi comme diminutif, c'est pas Goldman qui me contredira

https://www.youtube.com/watch?v=KWmD_HcOcfU

El Dégueulis

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Re : La poubelle
« Réponse #167 le: mars 09, 2021, 23:56:34 »
Bon j'y arrive pas c'est naze. On dirait un truc pourave d'ado en manque de plugs anaux.

Maximiser la douleur. La seule réponse. Le seul attrait.

C’est une pièce blanche, étroite, suffocante. Silence, obsessionnel jusqu’à la nausée. Expérience religieuse du néant. Lumière. Jaune. Crue. Agressive, mordant les murs, mordant ma peau. Elle fond mes pupilles, vrille mon cerveau, comme un tison directement planté dans mon nerf optique. Maximiser la douleur.

Mon sang coule en fins filets sur le sol de linoléum crasseux. Il colle sous mes pieds en coagulant. Tout va bien, tout va bien… Je sors une autre poche de sang et la relie au cathéter implanté dans mon bras. Maximiser la douleur.

Mon oreille gauche est posée sur la table. Je regrette de l’avoir coupée. Un organe en moins, c’est autant de terminaisons nerveuses de perdues. La douleur est perçue à travers les nerfs. Moins d’organes, moins de nerfs, moins de nerfs, moins de douleur. Maximiser la douleur.

Je reprends le scalpel. J’ai retiré avec soin la peau de ma main gauche. Les muscles, les nerfs sont à vif. Je vais pouvoir…racler…

Un éclair électrifie mon cerveau, comme un million de rêves en fusion.  Des images, des souvenirs remontent. Une autre douleur sourd au fond de mon cerveau, psychologique cette fois, bien plus terrible. Regrets, non-dits accumulés en travers de ma gorge et qui m’étouffent. La douleur physique, seule réponse au mal-être.

Je racle une deuxième fois. Tout mon corps tremble. Je passe une paume fébrile sur mon front en sueur. Je suis brûlant. J’espère que je ne vais pas m’évanouir, pas maintenant, pas si près du but.
L’autodestruction méthodique, réfléchie, est la seule voie de salut. La douleur pour créer le Sens. Pour ne plus penser. Pour enfin Sentir.

Je repose le scalpel.
¡Muerte a todos los traidores golpistas! ¡El fuego del Dégueulis os quemara! ¡Os quemara todos, viles sinvergüenzas!

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Re : La poubelle
« Réponse #168 le: mars 17, 2021, 22:05:00 »
Cra. Caca. Poubelle.

Je l'ai terminé mais c'est vraiment de la merde en boîte. Je devrais peut-être garder ce genre de textes pour la semaine "Textes de merde". Au moins ça pourra réconforter Dourak d'avoir perdu ses cojones dans les années 90.

Un cri perçant te déchire les tympans. Tu te réveilles en sursaut. Regardes le radio-réveil. Trois heures du matin. Tu te lèves, encore groggy. Titubes jusqu’au berceau. Regardes avec haine le tas de chair avide de nourriture. Ouvres ton peignoir et sors un sein meurtri. Prends le bébé dans tes bras et le laisses accoler sa bouche édentée à ta poitrine. Tu frémis de dégoût en sentant la créature téter les sécrétions de ton corps épuisé.
Ton mari dort dans la pièce à côté. Monsieur travaille demain, il n’a pas à supporter les braillements du fruit de ses éjaculations précoces. Ton dos te fait mal, le bébé est trop lourd pour toi. Tu te rassois sur le lit. A peine as-tu posé tes fesses sur le matelas qu’il lâche ton sein et recommence à brailler. Tu te relèves. Il se tait, recommence à téter.
Au bout d’une dizaine de minutes, le bébé lâche ton téton douloureux. Tu dois encore lui faire faire son rot. Tu tapotes doucement son dos, sentant le contact chaud de sa tête au creux de ton cou. Allez rote, putain. Il faut encore deux longues minutes avant qu’il éructe finalement, en plein dans ton oreille, éjectant au passage un peu de salive que tu essuies d’un revers de main. Tu le replaces doucement dans son berceau, en prenant bien soin de ne pas le faire pleurer à nouveau. Tu pousses un soupir de soulagement en constatant que tu as réussi.
Tu te rallonges en essayant de faire le moins de bruit possible, constatant avec soulagement que la boule de chair ne réagit pas. Tu fermes les yeux. Au moment où tu sens que le sommeil t’emporte, tu entends l’amorce d’un braillement.
Tu te relèves avec rage. Le bébé vient de chier. Putain. Putain, PUTAIN ! Tu prends une couche, du papier toilettes et du talc. Essuies l’enfant qui bave sur les draps. Tu en as plein les mains. Une fois terminée cette tâche que tu détestes plus que tout au monde, tu te laves les mains et retournes te coucher. Ton cœur s’est accéléré sous l’effet de l’adrénaline. Tu allumes une clope pour te calmer. Tant pis pour le tabagisme passif.
Ce n’est pas que tu n’aimes pas ton enfant. Il y’a des moments où il te rend vraiment heureuse, comme quand il te regarde avec de grands yeux curieux pendant la journée, ou qu’il te sourit quand tu lui fais la grimace. Dans ces moments, tu ne voudrais l’échanger pour rien au monde. Mais la nuit, c’est autre chose. Il se transforme en monstre avide et terrifiant, il t’épuise avec ses besoins insatiables et erratiques. Tes amies t’ont expliqué que ça se calmerait avec le temps, mais depuis trois mois tu ne dors quasiment plus. Les anxiolytiques n’y font rien, tu as toujours autant de mal à te rendormir après avoir été réveillée au milieu de la nuit.
Parfois, tu penses à l’étouffer avec un oreiller. Ce serait tellement simple. Plus de réveils nocturnes. Plus de tétons douloureux. Plus de cernes. Mais tu ne veux pas. Tu veux être une bonne mère, tu essayes vraiment, de toutes tes forces. Si seulement tu avais de l’aide.
Au bout d’une heure à regarder le plafond, tu sens que le sommeil commence enfin à pointer le bout de son nez. Il doit être quatre heures trente du matin. Tu dois te lever à six heures pour préparer le petit déjeuner de ton mari. Allez. Encore une heure trente de sommeil, ce sera suffisant.
Un cri strident déchire la nuit. Groggy, tu te diriges vers le berceau. Tentes de donner le sein à la boule blanchâtre. Elle refuse de téter. Tu vérifies que la couche n’a pas été souillée à nouveau, et dans le doute, tu la changes. Le bébé ne se tait pas.
« Qu’est-ce qu’il se passe mon chéri ? Pourquoi tu ne veux pas laisser maman dormir ? »
Tu le prends dans tes bras et le berces. Il continue à crier dans ton oreille. Par pitié, tais-toi. Tu lui donnes un hochet. Il le jette par terre. Tu essayes de lui chanter une berceuse, de ta voix éraillée par le tabagisme et le manque de sommeil. Tu ne comprends pas pourquoi ça ne marche pas et tu commences à avoir mal à la tête.
« Mais putain tais-toi ! »
En prononçant ses mots, tu le secoues deux fois, un peu plus fort que ce qui serait nécessaire pour le bercer. Un peu trop fort. Les cris cessent immédiatement. Soulagée, tu le berces encore un peu avant de le remettre dans son berceau.
Le lendemain, le bébé ne crie pas une seule fois. Il dort. Quel soulagement. Tu en profites pour faire une sieste. Le soir, tu accueilles ton mari avec un grand sourire. Tu lui as préparé son plat préféré.
Ce n’est que le surlendemain que tu commences à t’inquiéter. Le bébé n’a toujours pas crié ni réclamé la tétée. Il garde les yeux fermés en permanence. Ne comprenant pas ce qu’il se passe, tu soulèves ses paupières. Ses yeux sont immobiles, les pupilles dilatées. Il ne réagit pas. Tu le pinces pour voir. Toujours pas de réaction.
Tu sens une boule glacée se former au creux de ton estomac, tandis que tes mains commencent à trembler de façon incontrôlable. Crie. Par pitié, crie, penses-tu tandis que la panique commence à s’emparer de toi.
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раньше

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Re : La poubelle
« Réponse #169 le: juin 29, 2021, 20:54:49 »
T'es vachement plus doué pour les textes sans dégueulasseries cher un dégueulis. Et au passage j'ai toujours su que t'étais une femme. Enfin disons que ça me saute aux yeux seulement maintenant

раньше

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Re : La poubelle
« Réponse #170 le: juin 29, 2021, 21:06:24 »
  Elle me raconte des histoires, n'importe quoi pour que je ne vois pas les rayures du lit à barreau. Parfois elle parle de barreaux pour que ma trique s'empart de ses remparts et vienne comme la houle gonfle le drapeau gonfler sa peau entre les draps. Elle invente tout ce qui puisse être pour me faire puiser à son être un peu de l'eau de nos aveux, avouez-le ou mourrez satanés anges à la culbute. Elle m'enchante de nuages et de ténèbres. Je t'hais, je t'hais, t'ais-je pour cela. Elle dira chut mais le tairais-je ? Mais l'aurais-je à ce jeu là? Je t'hais je t'hais pour mieux t'avoir, disent les gargouilles mensongères de passages, comme de petits pigeons lettrés et voyageurs.

  Je lui mordais le sein et elle cria "enfant de putin!"

Cerumen

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Re : La poubelle
« Réponse #171 le: juin 29, 2021, 22:29:39 »


DANCE FLOOR



"Alors, pauvre pomme ? Tu m'as rapporté la thune ?"
Pomme sortit les cent francs et les donna à Bast
...
Les corps ondulaient dans la lumière, leur mains se tendaient à la recherche de leur partenaire d'un soir. Des effluves de sueur et d'hormones s'évaporaient dans ses rayons sanglants, qui pulsaient, en synchronisation parfaite avec la musique.
"Hey ! Mais c'est Pomart ! Qu'est-ce que tu deviens, vieille pomme ?"
Pomme se retourna, et fit face à Bast. Celui-ci était au bras d'Irène, encore plus belle qu'il y a vingt ans, dans sa mini-jupe bleu roi.
...
La fièvre s'était emparée du dance floor, annonçant le moment où les salives se mélangeraient en une étreinte passionnée...
Pomme ne leur accorda pas cette ultime chance. Les vis, clous et boulons dont il s'était rempli les poches déchiquetèrent ceux pour qui il les avait destinés, ainsi que d'autres, quand les pains de C4 qu'il portait à la ceinture explosèrent.

Cerumen

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Re : La poubelle
« Réponse #172 le: juin 29, 2021, 22:48:13 »
J'avais écrit ça en écoutant Closer to the sun de Frost*

https://youtu.be/MreL32pSFjo


Si quelqu'un veut reprendre cette histoire de gosse victime de harcèlement scolaire qui se venge 20 ans plus tard lors d'une soirée d'anciens élèves, je la lui offre.

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Re : La poubelle
« Réponse #173 le: juillet 05, 2021, 00:48:31 »
"En 2020, Michael Bloomberg a dépensé 500 millions de dollars pour sa campagne. Avec ça, il aurait pu donner 1 million à chaque américain et il aurait encore eu plus de 178 millions. Chienne de vie, hein ? Y’a des riches et y’a des pauvres. On n’y peut rien. On dit que les riches sont riches parce qu’ils sont meilleurs en math et en finance. Moi je dis, c’est des conneries."

Début de TDM inutilisé.
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Dourak Smerdiakov

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Re : La poubelle
« Réponse #174 le: juillet 05, 2021, 19:35:13 »
Tomorrow and Tomorrow
Le 27/06/2021
par Le Thaumaturge

Message complémentaire : Texte pour la semaine texte de merde.

Rejeté parce que certains éléments, notamment le passage sur les "toucheurs d’allocations à la peau ébène", a eu l'étrange malheur de déplaire à au moins deux admins. On pourra toujours supputer l'ironie, le douzième degré, ou le TDM, mais vu qu'on ne connaît pas l'auteur et que le texte est insupportable à lire, on ne va pas le faire.

Citer
Par quoi ou bien comment m’est-il impossible de vous écrire, mes doigts incultes peinent à soulever l’ombre de mon stylo bille, il faut admettre qu’une impression meilleure était jetée à l’usage de la plume ou bien du calame pour remonter plus loin. Mais je m’éloigne, je m’égare, je suis perdu telle la mouette qui demande son chemin, en vain, aux passants sûrement pressés de rentrer chez eux ; Il faut admettre que la mouette, maître des airs au blanc duvet, dispose de cordes vocales quelque peu différentes de nos galeries pharyngiennes entravées d’épais mucus, qui du tabac, a perdu de sa superbe. Voyez je recommence infatigablement à tergiverser, et je persisterai en cette voie, le vice me colle à la peau ! Laissons donc là tout ce charabia et passons sans plus tarder au sujet qui anime cette lettre/poème, le style et la forme m’est encore à décider, j’opterai plus facilement pour la silhouette peu décente de la poésie, en prose naturellement que diable m’oblige-t-on à imaginer des vers, ce ne sont que des jeux de sonorités perçus par notre oreille interne et qui remontant au haut siège cérébral l’interprète de délicieuses paroles comme si on avait besoin de rimes pour paraître joli ! Vous n’imaginez pas à quel point je suis fâché, voilà je le dis tout haut, point trop pour ne pas souffrir de ce mal que les croquants d’ici-bas appellent vertige mais que les anges du royaume au-dessus des tâches de flanelle nomment Léon (c’est une référence subtile à Edgar Allan Poe, j’espère que vous l’avez remarquée, dans le cas contraire notez la elle vous sera utile, par exemple je la glisse souvent en entretien d’embauche, bon j’ai pas encore été embauché, faut dire que j’ai pas vraiment de diplôme non plus, même à la gendarmerie ils ont pas voulu m’engager, enfin n’ayez crainte imperturbables lecteurs car du soucis et du sang d’encre, nul n’est nécessaire, surtout que le sang comme le rappelle son appellation est majoritairement composé de sang et rarement d’encre à moins de considérer les pieuvres, poulpes, seiches, calmars et j’en passe des vertes et des plus mûres comme nos contemporains, rien n’arrête une âme libre qui consacre son temps et son matin à contempler les étoiles absentes des nues), et tout fort bien qu’il paraît drôle même au sage singe savant qu’un texte puisse émettre une mécanique onde qui déchire l’air et pourtant pétrit admirablement notre perception de l’environnement qui nous entoure dans lequel nous vivons et dans lequel nous ne sommes pas morts, en considérant bien sûr qu’un tas de chair organique ne participe pas à la respiration cellulaire donc à la prompt consommation d’une molécule de glucose qui in fine produit une once d’énergie, rentre dans le champ de l’audible, on pourrait parler de chant tant que l’on est sur le thème de ce qui peut être ou probablement entendable, l’image est drôle vous l’admettrez, imaginez qu’une lettre émette un son, les voyelles joueraient du clairon et les consonnes du fusil, je me tords de rire je me bidonne goulument, il n’empêche que j’ai beau employé l’usage de mes muscles de mon cou meurtris, myomasse  gorgée de sang et percés par plusieurs paquets de dizaines de fils de nerfs malheureusement trop inerte, à force de lever ma tête vers le ciel sans étoiles afin de le pivoter pour l’emmener dans un sens latéral à l’axe bien droit qui scinde mon corps en deux et de reposer le pavillon dans lequel on ne rentre pas  de mon oreille sur cette feuille de papier car oui par Jupiter, je suis las de tous·tes ces écrivains·nes de pacotille qui appuient sur leurs touches de clavier d’ordinateur tel un vieux nègre ramasserait du coton (attention nulle remarque raciste ne doit être retenue contre moi, je cherche par l’exposition bien trop subliminale du mot « pacotille » que montrer trop de fois on néglige le sens et l’origine des mots et je me veux porte-paroles de tous les cousins de Ray Charles, « pacotille » n’est pas un mot anodin et ne doit être en aucun cas à associer à ces toucheurs d’allocations à la peau ébène, j’ai perdu la garde de mes gosses), l’ère n’est plus au numérique mais aux rondelles finement taillées vous serez étonnés des dispositifs actuels relevant d’une avancée technologique permettent de donner de tranches très fines de l’ordre de quelques centième de pouces de ces plantes arborescentes, au papier, ainsi un contact avec le réel est conservé ce qui n’est pas le cas du virtuel qui s’oppose de par son nom au pôle contraire du réel, je n’entends pas la moindre mesure, bref je suis en rognes. De la complexité de notre langage, une soupe aux pâtes alphabet mais pour intellectuels (j’en fait parti), reflet de l’immense grandeur grande de notre culture, patrimoine de cette humble nation, pardonnez madame monsieur ma rudesse vexillologique c’est un affront que je ne vous ferai subir qu’une fois lors du parcours de vos yeux sur votre écran, trois bandes oscillant fièrement dans la brise sèche mais rafraîchissante de l’été au nombre de trois (on peut ici faire une analogie avec le conte des Trois petits cochons de Bernard Tapis, principalement car l’effectif des suidés à l’intérieur de ce récit épique qu’est les Trois petits cochons de Bernard Tapis est semblable mathématiquement parlant  au nombre de bandes oscillant fièrement dans la brise sèche mais rafraîchissante de l’été, c’est à dire trois) verticales et en plissant les yeux parallèles entre elles de couleurs chacune différentes d’entre elles, bleu comme le sauvage, heureux, intrépide espadon zigzagant et traçant une trajectoire zébrée dans les profondeurs océanes d’ailleurs toutes aussi bleues que notre fidèle poisson s’inscrivant directement dans la continuité en tant que précurseur de Cyrano de Bergerac écrit par la main plus que habile qu’adroite d’Edmond Rostand, un homme au nez pourtant timoré, blanc comme la crème solaire que les quadruplagénaires  s’appliquent, l’astre Louis XIV tapant avec férocité sur notre épiderme, généreusement sur leurs flaques mamelles, à ce moment il faut le bon sens va de soi imaginé ces enfants d’un âge fort avancé exhiber leurs tétons terne du temps qui s’est trop abusivement écoulé et leur pourtour de chair déchiré par les rides pointent vers le centre de la Terre, grosse boule de pétanque couverte de pierres, preuve irréfutable des lois de la gravité, cette pratique au nom héritier des anglicismes est connu sous « topless » phénomène particulièrement pondérant et récurent sur la plage de Deauville, enfin rouge comme le rouge figurant sur le drapeau français, ces trois couleurs (on peut ici faire une analogie avec le conte des Trois petits cochons de Bernard Tapis, principalement car l’effectif des suidés à l’intérieur de ce récit épique qu’est les Trois petits cochons de Bernard Tapis est semblable mathématiquement parlant  au nombre de bandes oscillant fièrement dans la brise sèche mais rafraîchissante de l’été, je dors sur un banc) s’ensuit dans le très même ordre que je viens d’indiquer. Un ami, une personne dont je sus par maintes rencontres et conversations attirer la sympathie, instruit m’avait conseillé car il me prodiguait souvent au cœur même de nos discussions, deux âmes jumelles sans lien de parenté, d’astuces utiles applicables dans des situations au dessein aux contours précis, le cas d’école étant la fois où il m’apprit tout érudit de la quotidienne vie mondaine qu’il est que l’eau breuvage translucide à la douce clarté disposée à une élévation positive de température, celle-ci peut prendre à pleines mains une durée indéterminée comme le raconte avec sapience le dicton populaire « il faut que feu se fasse », la variation de chaleur de l’atmosphère située en dessous du récipient du liquide vital, on parle de phénomène de conduction, atteigne la valeur de soixante-quatorze virgule soixante-trois fois le nombre de doigts sur une main (on peut malheureusement faire ici aucune analogie avec toutes sortes de pamphlets philosophiques) Kévin (je peine aussi à voir l’étroit lien entre les générations des enfants des années 2000, je crois d’ailleurs que l’un de l’une de mes portées porte allez savoir sans trop aller loin pourquoi ce nom composé de ces très mêmes lettres, et une des sept grandes grandeurs de base qui régit un ensemble de textes de règles encadrant les lois de notre univers kosmos en grec un peu vieux, mais ne vous inquiétez pas les connaissances étanches de mon compagnon d’infortune sont de ce que je sais de source fiable, il serait donc préférable que vous lui accordiez accordéon votre confiance l’espace de quelques minutes et peut-être même de quelques secondes) l’eau se met tout à coup, éclair de génie, patatras, à éclore des bulles qui naissant du fond de la marmite (ou de la casserole ne soyons pas porteurs de préjugés sociaux) traverse par une fulgurante odyssée la hauteur du contenant pour mourir à la surface chavirante du contenu, outre cet exemple qui a révolutionné la cuisson de mes pâtes il m’a signalé que je ne devrais pas même avec la meilleure intention du monde briser de mes petits poings menus, je prendrai le homard, le quatrième mur ; Au début je pensais que cette expression « le quatrième mur » était une blague de franche rigolade en rapport au fait qu’il avait par le passé de sa jeunesse effectué plusieurs années de prison, on peut se prendre cher aujourd’hui pour jardinage, mais m’étant par la suite renseigné auprès de divers descendants de gaulois passant à la ronde que le dit quatrième mur était ce qui séparait l’écrivain·ne  du·dela lecteur·trice, ainsi actuellement notre hymen serait pleinement rompu très honorable public et je me dois de à grands coups de marteau, de burin, de mercurochrome le reconsolider, il existe en réalité (j’ai froid) des myriades de vidéos trônant sagement sur la toile, des guides pratiques, des tutoriels où on peut observer de notre siège situé en plein dans le foyer de notre gentilhommière des sapiens réparer maints objets et meubles à partir de sachets de nouilles (cette ô fabuleuse fantastique découverte devrait avoir, racontent les rumeurs courantes, des répercussions en médecine et plus particulièrement en chirurgie dans le cas très fréquemment rencontré de fractures osseuses, j’espère pour ma part personnelle que ces expérimentations réduiraient considérablement les frais médicaux). J’ai moi-même pour tout vous avouer élaborer un stratagème rudement mené afin de corriger mon inconsciemment erreur commise, je vais sans détours vous livrer le fragment de fiction de mon œuvre.

Onctueuse crème dont la couleur n’a rien à envier à celle du bois, trop longtemps tu as été jugée comme un rejet, ce à quoi je dis non, je vais te livrer aujourd’hui même de cette mauvaise image que déjà trop ont essayé de t’inculquer, sujet par tous les âges devenus honteux à ton égard le commun des mortels en vient à t’éviter mais de ces sycophantes je te libère car s’il est vrai que notre corps t’expulse avec véhémence de son délicat habitat telle une incompatible greffe, tu as été, temporairement, partie intégrante de notre système, et pour cela nous te rendons grâce. Colonne brune segmentée, tu serpentes les parois de notre intestin à la recherche... en quête de quoi exactement ? Toi même tu ne sais pas, tu t’es lancée dans une exploration pleine d’embûches sans avoir la certitude qu’à la fin de ton périple tu obtins ton gagne-pain. Tantôt molle, tantôt compacte, tu te présentes sous différentes consistances, polymorphe tu rampes jusqu’à la sortie de ce tunnel recouvert de muqueuse. Bien qu’étant dépourvu de muscles tu t’extirpes avec rage de ce halo étroitement clos, brave ami dont l’odeur déploie de savoureuses arômes tu sautes vers l’inconnu ! Entraînée par ton poids tu chois, bientôt tu seras rattrapé par tes confrères. En t’échappant tu as laissé un peu de toi sur le relief cutané, ce fragment ne sera que brièvement séparé de ton être, nous avons pour coutume de te l’envoyer imprégné sur une fine feuille de papier, à défaut d’en posséder certains ont recours à la Torah. D’un clapotement tu rejoins les abysses dans lesquels tu reposeras. Gâte-papier, rimailleur, pâle imitateur de Francis Ponge me crient mes détracteurs, ils n’assument pas l’idée que je t’aie acceptée dans toute ton objectivité, va camarade la conscience tranquille emporté par Charybde, je dois encore régler les problèmes d’ici-bas.

Je ne peux amis lecteurs vous laisser sur cette part d’imaginaire tout droit issue de ma tête la critique se montre souvent la plupart du temps méchante et ne prenne généralement pas le luxe d’apprécier mes histoires dans leur entièreté sauf sur Wattpad et Skyrock où la critique est nettement plus ouverte d’esprit sans avoir recours à quelconque craniotomie, je vais donc exposer tous les secrets qui vous ont possiblement échappés si vous étiez conquis par la narration et la description prenante de ma fable peu attentifs, eh bien je suis très justement là, bien que physiquement lacuneux, pour vous en parler mais essayez la prochaine fois car sûrement il y aura une prochaine fois je serai Chateaubriand ou pas grand chose, d’être un peu plus à l’écoute même si comme nous l’avons expliqué précédemment plus haut les mots à moins que nous ne les prononcions en faisant vibrer nos épais fils instrumentaux que sont nos cordes vocales et par les mouvement impressionament complexe de la langue, je vous mets en garde simple conseil altruiste donné par ma personne de ne pas le faire dans les espaces publiques mis à disposition à l’intérieur des villes tels que le métro, les parcs, les commerces, les écoles, la laverie, les quartiers résidentiels, la mairie, lieux où on peut effectuer des activités sportives, je ne vous n’énoncerai pas une liste exhaustive car je risque de tomber sans vraiment ressentir de douleur à cours d’idées, ne produisent pas de son perceptible dans le champ de l’audible, on pourrait parler de chant tant que l’on est sur le thème de ce qui peut être ou probablement entendable, c’est à dire de vingt Hertz (un prénom généralement non donné aux enfants des générations 2000) et vingt piteuses mille Hertz. Pourquoi avoir opté pour le champ lexical, cette-fois ci on ne pourra pas parler de chant car peu de rapport avec le domaine de la chansonnette, des résidus du colon (rien à voir toujours avec l’Algérie française, ici on suppose davantage le thème du gros intestin, s’il vous plaît aidez-moi) ? Etant en semaine de « texte de merde », je n’ai d’ailleurs pas saisi le sens de ce terme barbare j’ai l’inexorable impression que les auteurs sur ce site internet « la zone » en l’occurrence choix de nom encore plus étrange la zone de quoi demande-je ? sous estiment pleinement la portée de leur art, je propose volontiers de permuter le nom vulgaire et peu encourageant de cet évènement annuel proche de la période d’équinoxe et assez près de la nuit de Walpurgis de texte de merde par l’appellation plus jolie et nettement plus attrayante, tout le monde est le premier à mourir (en vrai c’est pas de moi mais je trouvais que ça claquait vachement pour parler le moindre courtoisement) de semaine « on fait de notre mieux alors on donne tout ce qui nous reste dans nos réserves créatives pour former un texte fort plaisant à la lecture », je trouvais qu’il était plus ou moins cocasse de rentrer dans le vif du sujet en évoquant de peu ragoûteux excréments, ça reste une thématique qui sans crier gare suscite à cent pour cent mon intérêt le plus notoire, très présente dans les écrits de cet allemand de Freud, hihi. Abordons plus en détails la structure  qui se veut charnière de ce poème, je tiens d’emblée à expliquer l’usage intelligent mais pourtant très controversé de la virgule à la première ligne à savoir celle qui sépare le mot « bois » et le mot « trop » j’ai longuement hésité, je me rappelle cet aspect austère me préoccupait tellement que j’ai porté mon pantalon à l’envers pas pratique quand on veut fourrer, remplir jusqu’à faire déborder la Seine par excès, ses poches, à employer un point plutôt qu’une virgule. Vous voyez quand on engage un point dans une phrase, il y a rupture de communication, deux mondes inlassablement fermés qui même sous la pression et le déodorant bon marché ne pourront plus jamais se rejoindre, c’est du nazisme ordinaire. A l’inverse ne rien mettre du tout ce qui était pour moi inenvisageable (ils m’ont forcé à écrire) mène à l’anarchie on ouvre les frontières et on laisse tout passer ça devient vite le grand n’importe quoi je vote pas PS non plus un moment ou un autre il faut se remonter les bretelles et s’affirmer tout n’est pas tout permis en effet un certain respect vertueux est à conserver et je n’hésiterai pas je suis un dingue un malade à faire en sorte qu’il soit constamment appliqué. C’est là que triomphe du haut de son podium doré la virgule, elle permet, de conserver, un lien, entre les, variantes juxtapositions, de la, phrase en construction, en lui imposant un, rythme à, suivre une, haleine quand je parle, de bois trop, longtemps le lecteur comprend, qu’une logique persiste, les arbres ne sont-ils pas centenaires ? mais assez office de barrière pour distinguer les deux sens. Je passe désormais au mot « intestin » je déplore le fait que, bien que j’ai lu en diagonales certes mais tout de même le dictionnaire deux fois, je n’ai pas rencontré un homologue qui sonnait scientifique à ce mot, lorsque vous relirez mon texte il sera impératif de prendre la peine de faire défiler vos pupilles de gauche à droit sur ce mot avec une intonation savante pour combler ma bien triste, je le conçois, non-découverte. Arrive à petit galop le point (par là je veux signifier un argument, un aspect que je veux étayer sur mon texte car il me semblait d’une tonalité bien en-dessous de celle du blanc donc rien à voir avec la ponctuation, je pense avoir été assez explicite sur ce sujet et par conséquent je n’y reviendrait pas (vous pouvez toutefois l’âme pleine de gentille bonté m’envoyer un message privé pour que je puisse répondre à votre éventuelle questionnement)) sur lequel je voulais passer, « nous avons pour coutume de te l’envoyer imprégné sur une fine feuille de papier, à défaut d’en posséder certains ont recours à la Torah » celui-ci en effet ; ce trois quart de phrase est la clé de voûte de mon texte tant il est répond au thème imposé « au bout du rouleau », là j’explique alors de manière abstrus que si « à défaut d’en posséder » c’est à dire de ne pas avoir de papier toilette donc être au bout du rouleau ce qui sied parfaitement au thème je tiens à le souligner, on peut fort bien remplacer le papier toilette par la Torah car la Torah c’est le bouquin pour les juifs et ça ressemble à (ils m’ont dit que si je le faisais ma femme reviendrait) un grand rouleau, autre rapport est que le papier toilette après être ruguement passé à l’imprimante biologique est comme la Torah marqué de conneries. Je pense s’il m’est permis de vous partager le fruit du dur labeur de mon cerveau qu’avec ces éléments maintenant très bien expliqués je vous ai rendu la vue et la lumière, ces deux là vont souvent de pair, sur mon texte. Il semblerait qu’un sous contexte, un sens différent de celui initialement lors de la création du tout début de ce poème là où je racontais que j’étais en manque cruel, cruel est mon destin, d’inspiration s’est formé et s’est immiscé dedans, en effet certains commentaires semblent avoir été
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Re : La poubelle
« Réponse #175 le: juillet 05, 2021, 23:35:21 »
Il y a deux espaces entre "on ne rentre pas" et "de mon oreille".

Je comprends le refus de ce texte.

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Re : La poubelle
« Réponse #176 le: juillet 06, 2021, 12:56:31 »
Un texte rejeté pour la STDM ?
Même les bots n'y arriveraient pas. Je crois qu'on tient notre vainqueur pour le titre de Grand Chambellan du prout. D'office.

Son rejet est malheureux, je trouve qu'il est excellent, dans le fond comme dans la forme, et tout à fait adapté au contexte de l'événement.

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Re : La poubelle
« Réponse #177 le: juillet 06, 2021, 16:10:55 »
Je pensais l'ironie pourtant assez flagrante surtout dans le contexte d'un TDM mais je comprends en quoi le texte a pu déplaire.

Je propose un découpage au niveau de certaines phrases, ça me ferait assez chier de le voir se faire refuser en considérant le temps que j'ai perdu à le pondre.

Dourak Smerdiakov

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Re : La poubelle
« Réponse #178 le: juillet 07, 2021, 00:01:44 »
Tu veux dire qu'il va falloir que je le relise ?

C'est décidé, je prends officiellement position en faveur de l'arrêt des semaines textes de merde.
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Re : La poubelle
« Réponse #179 le: juillet 07, 2021, 14:22:41 »
Il s'agirait juste de supprimer ce qui a dérangé les admins, le reste sauf s'il ne respecte pas la ligne éditoriale demeurerait inchangé.