La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

Déchetterie : texte rejetés divers et variés

Démarré par nihil, Octobre 03, 2007, 15:53:58

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Putsch

FAIL§
Pas mal écrit, mais pas zonard, ni intéressant.


La chaise roulante
Posté le 06/11/2009
par Gabriel F.

J'avais déposé une annonce sur un site internet de petites annonces. C'était à la rubrique "Homme cherche femme". Franchement, je ne croyais guère dans l'efficacité de ce procédé. J'avais écrit un court paragraphe :

Homme de trente ans, célibataire, cherche jeune femme aimant les romans de Gabriel Metzneff et curieuse des soirées parisiennes les plus chaudes. Faisons d'abord connaissance par e-mail, puis rencontrons-nous dans le lieu le plus hot de Paris. J'aime les femmes de 18 à 45 ans....Si vous voulez garder l'anonymat dans nos relations, cela me convient tout à fait.

Suite à cette annonce, j'ai reçu trois réponses. Deux d'entre elles émanaient de femmes velléitaires. La troisième s'est avérée bien plus surprenante.

Elle m'avait dit s'appeler Marie-Amélie, ce qui m'avait suggéré qu'elle appartenait à une certaine bourgeoise. D'ailleurs, les mots qu'elle employait, et son style même, témoignait d'une certaine éducation, presque "Vieille France".

Après de longs échanges, étalés sur plusieurs semaines, j'ai obtenu qu'elle m'adresse sa photo. Elle était brune, et portait des lunettes. Elle affichait un mince sourire timide et réservé. Elle n'avait vraiment pas l'air d'une bombe sexuelle, mais, tout au contraire, d'une jeune fille névrosée. Elle me faisait penser à ces jeunes femmes de la bourgeoise versaillaise, habillée de bleu marine, un cerceau dans les cheveux. Je me demandais sans arrêt si le jeu en valait la peine. Elle devait être coincée comme pas deux.

Elle était âgée de 26 ans. Et les obligations sociales qui pesaient sur elle exigeaient qu'elle ne tarde pas trop à se marier, à se mettre en ménage et à faire de beaux enfants. Elle finit par m'avouer que cette perspective l'effrayait beaucoup. Epouser un jeune conseiller d'Etat de bonne famille, se marier en grande pompe à l'église, dans une belle robe blanche. Tout cela lui semblait réglé comme du papier à musique et terriblement ennuyeux.

J'avoue que l'imaginait très mal lisant "Mes amours décomposés" de Gabriel Metzneff. Elle avait cependant une sincérité dans courriers et une finesse dans ses analyses psychologiques, qui me séduisait. Et, peu à peu, elle se laissa aller à se confier et à me raconter ses rêves érotiques. Elle m'avoua se masturber souvent, mais ne pas avoir connu de rapport sexuel approfondi. Elle était tombée par hasard sur un livre de Metzneff dans la bibliothèque de son père. L'obscénité des textes l'avait d'abord profondément choqué, mais elle ne pouvait plus ne pas y penser. Certaines images lui revenaient sans arrêt, de façon presque obsédante.

Un moment, elle eut envie d'essayer, pour voir, ce que ça pouvait donner..."en vrai". Cependant, elle vivait dans un milieu aristocratique, où le sexe était conçu comme un péché et où une jeune femme "comme il faut" devait maintenir une façade de respectabilité.

C'est dans cette état d'esprit que faisant des recherches sur internet dans son université afin de compléter son mémoire de DEA, elle se risqua à répondre à ma petite annonce.

Pour ce qui me concerne, je travaille dans l'administration et, de temps en temps, je fais quelques piges pour des magasines de politique et d'économie. Je ne connais pas bien le milieu auquel appartient Marie-Amélie, si ce n'ait à travers quelques films et de nombreux préjugés.

Enfin, je lui proposai une première rencontre dans un café d'un quartier populaire. C'était sur la Butte Montmartre et il y avait de nombreux touristes. Nous étions samedi et il était 18 heures. Elle portait une jupe simple mais qui lui collait d'un peu près. Elle avait un chemisier de soir noir, discret et ample. Cependant tandis qu'elle se levait pour aller aux toilettes, son mouvement provoqua une tension du tissu sur ses seins dont la taille et la forme en pommes attira immédiatement mon œil exercé.

Elle revint des toilettes avec une drôle de rougeur aux joues et les yeux pétillant. Mon imagination se mit en branle...Il s'était passé quelque chose, mais quoi. Intimidé par cette jeune femme svelte et élégante, que je croyais maintenant connaître, je n'osais trop "rentrer dedans".

De façon stupéfiante, ce fut elle qui fit le premier pas...Elle sortit de son sac le livre de Metzneff, qui avait, en quelque sorte permis notre rencontre. Elle l'ouvrit à une page dont elle avait pris soin d'écorner le coin. Elle me tendit son livre ouvert et me demanda de lire un paragraphe qu'elle avait souligné.

Très vite mon regard fut attiré par quelques mots "con", "humidité"...En m'efforçant de garder mon calme, je commençais à lire. Marie-Amélie se pinça les lèvres. Puis d'une voix méconnaissable, elle me pria de continuer. Sa respiration semblait palpable; ralentie et plus profonde. Moi même, je n'en menais pas large. Je bandais fort !

Je lui proposais donc ce dont nous avions convenu par e-mail, puis par téléphone, d'aller dans la discothèque échangiste "Les bougies noires" réputée dans le Tout Paris échangiste. Sa main tremblait tandis qu'elle rangeait son livre dans son sac à main.

"Les Bougies Noires" se trouvent dans une petite rue près de l'Opéra. Un portier en costume et nœud de papillon, nous ouvrit la porte. Un petit escalier digne d'un château, en colimaçon nous conduisit vers une vaste pièce. Celle-ci contenait un bar imposant et luxueux. Ici et là, quelques couples assis sur des banquettes autour de tables de marbre échangeaient en riant. L'atmosphère musicale discrète et de bon goût se mariait très bien aux différentes lumières des lieux. Le tout semblait chaleureux et exempt de vulgarité, ce que j'avais crains un moment.

Marie-Amélie semblait vouloir se faire oublier. Néanmoins son entrée avait suscité quelques regards insistants d'hommes et de femmes de l'assistance. Nous nous assîmes au bar. Je pris une Vodka et Marie-Amélie fit de même, peu à l'aise. Néanmoins, l'ambiance et l'alcool aidant, elle se détendit peu à peu.

Nous étions en train de nous remémorer quelques uns des scénarii que nous avions imaginés dans nos échanges par e-mail, quand une femme d'une jeune quarantaine d'année s'approcha de nous. Elle avait un décolleté plongeant, et des lèvres maquillées d'un rouge vif. Tout en esquissant quelques présentation, elle posa sa main sur la cuisse de Marie-Amélie qui tressailli. Elle s'appelait Christine, et fréquentait, seule, ces lieux de temps en temps. Elle avait remarqué à notre raideur que nous étions intimidés et que c'était la première fois. Elle avait une magnifique chevelure blonde qui retombait en cascade sur la cambrure de ses reins.

Tandis qu'elle parlait, Christine caressait de sa main, la longue cuisse galbée de Marie. Celle-ci, décidément de plus en plus détendue, se laissait faire. Elle se cambrait doucement, ce qui faisait ressortir ses seins vers l'avant. Je décidai de faire comme si rien ne se passait. Soudain, Christine souleva la jupe de Marie-Amélie...Et, surprise, celle-ci ne portait rien en dessous, pas même un petit bout de ficelle. Christine et moi découvrîmes d'un coup une superbe et abondante toison brune. De surprise, je regardais, interdit et la bouche ouverte. Je n'aurais pas cru !!

Les mains expertes de Christine, caressaient longuement les cuisses couleur de lait. Marie-Amélie, les yeux fixés dans les miens, écarta doucement les jambes. Les lèvres de sa vulve apparurent alors dans toute leur splendeur. Christine prit Marie-Amélie par la main. Ensemble elles se dirigèrent vers une sortie située dans l'angle de la pièce. Cette sortie menait sur un long couloir qui débouchait sur une autre vaste pièce où...surprise, se trouvait une vaste cuvette pleine d'eau claire. L'eau semblait comme en ébullition du fait d'un système de bulle. En fait elle était d'une agréable chaleur. Je pu le constater en y mettant la main. Il n'y avait que nous trois.

Christine se mit à déshabiller Marie-Amélie. Celle-ci, à ma grande surprise, se laissa faire. Je ne pu retenir un "ho !!!" d'admiration. Des hanches larges et pleines, un petit ventre, des longues jambes aux cuisses juste un peu grosses, des seins lourds mais fermes. C'était comme un visage caché par un visage de femme timide et réservée. Christine, en quelques gestes, se déshabilla à son tour. Le spectacle n'était pas mal non plus : plus grande et plus mince que Marie-Amélie, Christine avait une magnifique peau blanche, mais pas de toison pubienne. Les lèves de sa vulves, d'un jolie rose clair, désignait une fente très attendrissante. Prenant l'initiative, Christine s'immergea dans le jacuzzi et tenant par la main, entraîna ma compagne dans l'eau.

Une fois dans l'eau, Christine vint se coller à Marie-Amélie, leurs bouches se joignirent alors dans un long baiser. Interdit, je ne savais que faire. La beauté de cette scène me troublait. Mais, n'y tenant plus, je me déshabillait à mon tour. Les deux filles s'interrompirent un instant pour me féliciter de la taille de mon membre. Je plongeais.

Rapidement, je m'installais, debout, derrière Marie-Amélie. Je la saisis par les hanches et, doucement, entrepris de la caresser de mon gland. En même temps, je caressais doucement les fesses de Christine. Marie-Amélie, au sommet de l'excitation cria :

"Baise-moi ! Vas-y ! Prends-moi "

Surpris par l'obscénité de ma campagne, tout à l'heure si timide, je pénétrais son con jusqu'à la garde. Ses gémissements peu à peu s'amplifiaient. Bientôt, d'autres couples, attirés par les cris de Marie-Amélie, nous rejoignirent. Nous fûmes bientôt une dizaine de couples, la moitié dans le bain et l'autre tout autour. Et tout ce monde baisait et baisait...

GABRIEL

areziwK Gaston

Mise en page foireuse, réflexion foireuse, introduction foireuse. Au revoir.




Conscience.
Posté le 23/01/2010
par Atropos

Il y a peu de temps, j'ai découvert, au hasard de mes
pérégrinations dans le monde du virtuel, votre petite communauté
d'abrutis. Je n'ai premièrement retiré que des pensées négatives de
votre violence affichée, de votre minable petite complaisance
orgueilleuse et hypocrite. Puis, explorant attentivement quelques
textes présent sur votre zone, j'ai commencé à m'intéresser un tant
soit peu à vous, et surtout à ce concept de base qui est - je pense -
le regroupement d'idées et d'idéaux un minimum communs. C'est
pourquoi je me décide finalement à vous faire part d'une infime
ramification de ce que je peux penser et ressentir.
Autant vous dire que je suis différent de vous - si la différence
à l'intérieur de notre espèce existe, toutefois - .
Je me nomme Gabriel Rumenn, mais je serai, ici et pour vous, Atropos.
Il se trouve que l'on peut dire que je débute dans le domaine de
l'écriture, l'interaction avec mes semblables ayant longtemps été
loin de mes priorités : c'est pourquoi je ne peux en aucun cas me
vanter de mes gribouillis. Il va donc de soi que je n'ai pas non plus
le pouvoir de vous dénigrer et de vous juger à partir de vos écrits.
Mais, comme vous l'avez expliqué, les critiques, qu'elles soient
violentes, sournoises, ou même méprisantes, ont toujours un côté
positif, je sollicite donc les vôtres quant à ce court amas de mots.





D'aucuns disent que l'être humain est la seule espèce vivante à
avoir une conscience.
Il est étonnant de constater que c'est aussi la seule espèce capable,
si j'ose dire, d'entretenir des conflits et d'attiser des guerres sans
aucune raison réellement valable, provoquant nombre de souffrances et
de désespoir pour son entourage. Il est également à remarquer que
les regrets et remords, la honte, qui découlent de la conscience, ne
s'appliquent bizarrement qu'aux êtres qui en sont eux aussi doués,
nonobstant ceux qui en sont dépourvus - ô combien sont chanceux ces
derniers - . Les pires atrocités sont donc commises, sans que cela ne
choque le moins du monde : les humains méprisent de la même manière
l'air commun, l'eau commune, la vie des autres tout simplement. Les
génocides d'individus inconscients - donc non humains - et innocents
ne semblant pas être des crimes, l'être humain est par conséquent la
seule espèce à posséder la vie pour dû, et détient donc fort
logiquement une carte d'assassin, un permis de chasse, sur tout et
tous ceux qui l'entourent, sans lesquels il ne serait RIEN.
Certains humains s'insurgent très justement contre cette réalité,
et se donnent pour but de protéger la vie. Mais ces initiatives ne
sont-elles pas autant de moyens de se disculper, de mieux dormir la
nuit ? Ces insurrections sont, certes, honorables, mais quelles en
sont les motivations ? L'humain peut-il réellement réparer les torts
que sa seule présence cause ? De la même manière que le lombric
aère la terre, quelle est l'utilité de l'être humain ? A-t-il un
rôle de bourreau ? Pourquoi les exactions de ce singe "évolué" ne
sont-elles pas punies ?

Cette effroyable conscience de l'horreur grandissante de la
"nature" humaine est encore suffisamment éloignée pour que l'on
puisse se permettre de continuer à simuler l'ignorance. Mais elle
rôde, à la lisière de nos perceptions, de nos instincts, à l'orée
des consciences, et tôt ou tard, elle submergera les illusions, vains
boucliers dressés contre la fatalité, et ce jour là, il sera trop
tard, si ce n'est point déjà le cas.
Tout bien considéré, sous l'angle du guetteur et du tireur, il ne me déplait pas que la merde monte à cheval. (Char, Moulin Premier)

http://www.kwizera.net
http://www.mfk.xooit.com

areziwK Gaston

Le vieillard et sa servante (Fabliau populaire adapté en vers par Sodome et Gomorrhe)
Posté le 09/02/2010
par Sodome et Gomorrhe


Le vieillard et sa servante est un fabliau populaire dont les origines remontent au XIIème siècle; on en trouve les premières traces dans un manuscrit retrouvé à l'abbaye de Citeaux, qui mentionne "une farce grivoise qu'estoit narré dans la contrée enstière". D'autres sources datant du XIIIème siècle évoquent également Le vieillard et sa servante comme un récit très populaire, notamment chez les militaires en campagne qui le colportaient de régions en régions. Ainsi, à la fin du XIVème siècle on trouve dix manuscrits du récit en sept langues différentes, répartis sur toute l'Europe, le plus connu étant le manuscrit germanique de 1389, nommé Ter Öldmaner unt Tie Jangfrau . Récemment on a retrouvé des traces de récits similaires sur tout le pourtour méditerranéen, au Maghreb et au Proche Orient, preuve de l'universalité du récit. En 1613, les auteurs C. de Sodome et S. de Gomorrhe décident d'adapter le fabliau en vers, et le font publier en mars 1615. La publication est interdite en juin 1615 par décret de l'Église, jugeant ce récit comme "une ode aux vices et à la débauche". Malgré cette interdiction, les publications circulent clandestinement, et cette adaptation connait un grand succès, jusqu'au XIXème siècle. Aujourd'hui oubliée, nous vous proposons d'en redécouvrir le premier couplet: il présente les deux personnages éponymes, le vieillard et la servante, et narre leurs premières péripéties. Le couplet s'achève sur l'apparition de la maladie et de la topique de la mort, qui marque la fidélité des auteurs au récit médiéval. Cette fidélité au récit oral original se découvre aussi à travers certaines irrégularités dans les rimes ou les vers, qui semblent être des artifices qu'usent les auteurs pour renforcer l'aspect grivois et populaire de ce conte séculaire. Le second couplet, que nous publierons, marque l'entrée du médecin, et avec lui l'entrée de la science du XVIIème siècle, ainsi que de nouvelles aventures grivoises.



Il était une maison accrochée à la pente
Un vieillard y vivait avecque sa servante

C'était un alcoolique sa servante était belle
Il observait parfois ses opulentes mamelles

Ces doux attraits charnels le rendait euphoriques
Et quelquefois le soir, il lui faisait la nique.

Et son pic tonique était supersonique
Malgré l'âge avancé il restait dynamique
Malgré son grand cynisme sa bite était lyrique.

Elle entonnait parfois des arias d'opéra
Souvent au paroxysme de leurs cruels ébats
Par à coup lancinant, elle cria, elle hurla
Si bien que le voisin de sont lit se leva.

"Vous réveillez les vivants dix lieux à la ronde
Et les morts quelquefois se lèvent de leur tombe."

Surpris en plein levret par ces mots alarmés
Servante et vieillard s'en trouvèrent courroucés
Et par ces mots rougeâtres on entendit meugler

"Mais monsieur du melon si votre femme est vierge
C'est que vous oubliez d'employer votre cierge
Devenez du melèche" "Mais je la lèche, monsieur,
Frédégonde ma femme, mais la portant ou cieux
Je reste silencieux, ne troublant vot' quiétude.
Ma femme reste prude quand mon sexe est trop rude
Mais elle n'oublie jamais de branler mon genêt"
"Que votre sexe soit rude, Monsieur, j' n'y crois pas
S'il l'était réellement elle crierait comme une oie.
Ma vie emplie de joie haït les rabats-joies
Vous en êtes monsieur de cette race là."
"Ah! Certainement pas, et pour vous le prouver
Ici bas je demeure pour tirer mon épée."

En un gest' héroïque, il sortit du fourreau
Sa lame pour s'armer, et fourrer bas et haut
La servante attachée s'agitant comme un veau.

"A vous voir à la tache vous m'êtes plus sympathique
Mais malgré vos élans il reste tout'fois un hic.
Il y a ici un trou qui reste inoccupé
Poussez vous donc un peu que je puiss' vous aider."

La soubrette était alors percée de tout bords
Et comme un chien errant elle hurlait à la mort

Mais lorsque les deux pointes furent enfin retirés
Un liquide noirâtre s'épandit sur l' plancher

Ce liquide se mut comme se mut Merlin
En Monstre Sanguinaire Terrifiant: malin.

"Je suis la syphilis! Et suis en vous tous
J'ai élu domicile sur votre clitoris
Madame, et vous messieurs j'habite votre scrotum
Votre pénis je l'infecte, et puis je le déforme."
"Ah mon Dieu! Oh Seigneur, hier il était lisse
Mandez donc un docteur pourvu qu'il me guérisse."


Fin du premier couplet



Tout bien considéré, sous l'angle du guetteur et du tireur, il ne me déplait pas que la merde monte à cheval. (Char, Moulin Premier)

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400asa

Rejeté pourquoi, au fait ? Est-ce un CC impie ou la règle de "pas de vers s'il vous plait" s'applique-t-elle comme un pansement "seconde peau" mixé au fait que "c'est pas si zonard que ça ton truc, mec".
Parce qu'un machin aussi soigné ça fait plaisir quand bien même le osef total que soulève le truc (en ce qui me concerne).

areziwK Gaston

J'ai pas trouvé ça soigné. Mais c'est vrai qu'en ce moment j'ai plutôt des avis marginaux. Tant pis.
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Glaüx

J'ajoute mon avis marginal au tien ; la métrique est aussi merdique que celle d'une chanson estudiantine, malgré les prétentions de l'intro, intro qui précisément est puante de cuistrerie sur un truc sans grand intérêt, quant au propos, c'est quoi, sinon une roucasserie de plus.

areziwK Gaston

L'imam désabusé
Posté le 29/03/2010
par Anna émoi



L'imam reboucha la bouteille de Jack et fini son cigare en regardant le poster de Jésus avalant le foutre âcre d'un homme de race noire.

Pendant que prononçait la Messe, il préférait manger des enfants manger des putes et du poil.
Subutex, méthadone, codéine, antalgique, petite dose, grosse dose, que j'ai pris samedi.
Jésus enroulé sur mon sexe, non circoncis. Imam désabusé fumant des bébés.
Devant la maternelle, mangeait poutre herbe hache.
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400asa

"Jacques Séguéla" me vient à l'esprit, je ne sais pas pourquoi. Je ne sais pas non plus pourquoi ce... enfin ce. Bref.

Carc

putain, le pseudo. Mais le pseudo. Pour mon prochain skyblog, j'utilise ça.

Narak

Jean Benoit et Nicolas
par Air c'est des frança



Ta mère.

Salut.
Je viens prêcher la bonne parole.

"Allez vous confesser". C'est ce que j'ai entendu la première fois que j'ai écouter ma mère causer. Elle me vouvoie direz vous?
Ouais elle me vouvoie parce que c'est une PUTE. Elle donne son corps pour de l'argent, des sandwichs ou des enfants. J'ai été élevé à travers les mailles d'un filet dont on ne peux pas s'échapper.

Ne me jugez pas. De toute façon ça sert à rien. Allez vous faire foutre.

Sinon, euh, il y en a qui disent que Sarko est méchant, bah fallait pas voter, fallait partir en Roumanie, ou en prison au Kosovo, c'est de meilleurs climats, sinon vivre de Wild Turkey et des nouvelles pourries qui valent pas un sous c'est super, mais il faut trouver des connards qui apprécient votre oeuvre c'est super. Tu veux voir ma bite?

Bref, afin d'éviter tout débat sur le nazisme ou l'expressionnisme allemand des années 30, je ne vote pas, j'accepte l'horreur et l'existence d'Auschwitz, et je mange de la dinde presque tous les jours.
À part ça, j'écoute Rob Zombi et putain c'est jouissif, il me faudrait juste un peu plus d'alcool dans le sang ou dans la tronche.
Mon frigo est vide, c'est pas trop grave, mais la je me ballade avec seulement du Trois Rivières dans le bide et j'avoue que ça me tracasse, étant donné l'âge avancé de mon personnage principal toujours pas apparu dans ce texte dégueulasse. Ecriture automatique tu connais? C'est cool sauf quand on pense à rien d'autre que de se shooter avec de l'éther ou n'importe quoi d'autre.

Tout sauf continuer dans une existence qui de toute manière se finira dans la normalité, sinon tu peux finir comme une épave sur un site de merde, par lâcheté ou simplement pare fainéantise.

Amer, aller, la mer, perdure. Sucez moi la bite
L'amour c'est fort, l'envie de chier c'est pire...

Narak


23h59
Posté le 13/02/2010
par Perry


    Elle avançait. Les flocons de neige tombaient généreusement sur ses épaules dénudées. Mais elle avançait, comme à chaque hiver, comme à chaque Noël. Elle savait qu'elle devait persévérer, pour trouver ce qu'elle cherchait. Mais que cherchait-elle ? Elle même ne le savait pas. Peut être un peu de réconfort, dans les bras d'un inconnu. Elle laissait des traces derrière elle, sur la neige comme sur les hommes. Un pissenlit, emporté par la brise, tomba dans le creux de sa poitrine. D'une main fébrile, elle le récupéra, et souffla dessus. Et un instant, elle pu rêver. Elle rêvait de toutes les choses qu'elle n'avait pu faire, qu'elle ne ferait jamais. Le vent caressait doucement son visage. Elle était bleue. Elle était glacée. On distinguait à peine ses lèvres gercées par le froid, tant elles étaient fines. La beauté de ses yeux était à faire pâlir la vierge. Deux immenses glaciers, dans lesquelles se reflétaient la crainte du monde. Elle entendit, au loin, une horloge sonner, qui indiquait minuit. Elle errait depuis quelques heures déjà, et souffrait de plus en plus tant ses pas étaient alourdis. Elle traînait, ne marchait pas droit. Pourtant elle ne devait pas s'arrêter. Elle longeait la route, aucune voiture ne passait. Elle sentait que ses pieds commençaient à geler. Mais elle continuait.
    Et puis, une voiture passa, sans même s'arrêter. Puis une autre. Qui elle, stoppa. La jeune fille ne voulait pas. Elle ne voulait pas monter dans cette voiture. Elle s'avait ce qui l'attendait. Mais elle était obligée, comme tous les soirs de chaque hiver, de chaque Noël, de s'exécuter. Alors, elle imposa son tarif, et monta dans la voiture. Pour disparaître une fois de plus, dans la nuit, pourtant étoilée.
L'amour c'est fort, l'envie de chier c'est pire...

Narak

#86
[Edit Narak : Bon finalement sous la pression populaire je le remets celui là.]
L'amour c'est fort, l'envie de chier c'est pire...

areziwK Gaston

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nihil

Il est zonard, celui de TroisPetitsPoints. Et pas mal, même. Remets-le.
Trafiquant d'organes
[www.nihil.fr]

Le Duc

"Celui qui se transforme en bête se délivre de la douleur d'être un homme."