La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

La marionnette : Cobaye Narak

Démarré par Narak, Décembre 02, 2008, 22:34:02

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Narak

Equipe 1 :
Glaüx (team leader)
Cuddle
Lahyenne

Equipe 2 :
nihil (team leader)
Putsch
Strange

Equipe 3 :
Hag (team leader)
Lapinchien
Kwizera
L'amour c'est fort, l'envie de chier c'est pire...

Narak

- Putain, pourvu qu'il soit là.
Karine est jeune, dynamique, BCBG, blonde, anorexique, porte du gloss et du Dior tous les jours, ne fume pas de cigarettes, mange bio, ne boit que du champagne, ou à défaut du martini. Elle a arrêté les études il y a deux ans en sachant que son père lui trouverait une place chez Air France, il lui a payé une voiture le mois dernier quand elle a embouti sa Jaguar.
Elle suit une psychothérapie et décompose parfaitement les mots quand elle parle en clignant des paupières, comme si elle s'adressait perpétuellement à un gosse attardé. Karine a beaucoup d'amies riches avec des franges mais est incapable de jouir sans être défoncée. Je ne peux pas blairer Karine et je la baise deux fois par semaine.
- J'imagine que c'est encore un de tes tarés de potes bourges... On aurait pu choper ailleurs.
- Traites pas mes potes de bouges. Se-rieu-se-ment.
J'ai même pas fait gaffe que le connard avait ouvert la porte.
L'amour c'est fort, l'envie de chier c'est pire...

nihil

CitationIls entrent. L'endroit est une usine désaffectée rapidemment arrangée pour une soirée bobo-déjantée : des escalves chinoises de seize ans attachées aux poutres, un stand de chirurgie plastique artisanale et un concert de trve black-musette par un groupe déguisé en plateau de charcuterie avec des abas de porc. De vieux bourgeois passent en litière tractées par des femmes obèses à poil, à quatre pattes. La terre tremble sous l'impact des basses. La salle est remplie de jeunes bourgeois habillés super-chic, l'air blasé, coupe de champagne et cigares, plus quelques punks à chiens recrutés pour faire tendance et servir de vigiles.

Le type qu'ils doivent rejoindre semble friqué mais a le visage un peu ravagé avec des trous dans les joues. Après quelques considérations d'usage concernant le voltage des chaises électriques et l'expansion du complot sino-sodomitre, il leur propose un truc, "comme de la C mais en plus intense" [ou affilié]. Le narrateur est pas très chaud, mais la meuf insiste, genre c'est une très bonne connaissance à sa meilleure copine gna gna gna. Ils prennent, payent, s'en mettent quelques gouttes [Putch, très technique, propose que ce soit supposé être de la méta amphet en goutte, mais qu'en réalité ce soit de l'acide bien chargé].

Les deux ragondins se foutent dans un coin et commencent à s'engueuler.
Trafiquant d'organes
[www.nihil.fr]

Narak

Ok. J'avais entendu parler d'autres équipes ?
L'amour c'est fort, l'envie de chier c'est pire...

areziwK Gaston

Oui, si j'ai pas de nouvelles de mon chef d'équipe d'ici ce soir, je posterai notre proposition.
Tout bien considéré, sous l'angle du guetteur et du tireur, il ne me déplait pas que la merde monte à cheval. (Char, Moulin Premier)

http://www.kwizera.net
http://www.mfk.xooit.com

Glaüx

On poste ce soir.
Et on a DEUX femmes.
On vous éclate d'office.

nihil

Mieux que les femmes obèses à quatre pattes qui tractent des litières bourgeoises ? Je demande à voir.
Trafiquant d'organes
[www.nihil.fr]

Narak

Surtout que je m'octroie le droit de refuser les propositions de glo sans même les lire sur la simple justification que Cuddle est dans son équipe.
L'amour c'est fort, l'envie de chier c'est pire...

Glaüx

Aelez est bretonne ; t'as obligation génétique d'accepter ses propositions.
Aelez et Cuddle sont bonnes : t'as obligation masculine d'accepter leurs propositions.
Je suis ton père : obéis.


Ne m'oblige pas à citer Diderot.

_Strange_

Oui mais.
Nous avons nihil dans notre équipe. Et tout le monde sait que narak et nihil couchent ensemble à la pleine lune, en hexadécimal.
"BOURRE6MOI LE CUL", Glaüx, 05/06/2008 - 22h10.

Glaüx

Ne m'oblige pas à introduire ma pote prof de maths.



Ouais, j'aurais pu dire "citer".
Mais j'avais envie de mettre introduire.
sorte de pulsion

areziwK Gaston

pendant que les enfants débattent, je rappelle que :

Citation de: Narak le Décembre 02, 2008, 22:29:23
Je décide donc d'office que je ne prendrais que les idées émanant de Lapinchien.

merci.
Tout bien considéré, sous l'angle du guetteur et du tireur, il ne me déplait pas que la merde monte à cheval. (Char, Moulin Premier)

http://www.kwizera.net
http://www.mfk.xooit.com

Putsch

Alors proposez, bande de couillons (je trouve ça mignon). On verra bien ce que Barbara décide.

areziwK Gaston

CitationLe connard dont il est question à la dernière ligne ouvre la porte, et il s'agit de Bret Easton Ellis, qui s'appellera ici Breast Easton Hélice.

Le narrateur le voit avec un perroquet, criant constamment "Pièce de huuuiiit !", tandis que de l'autre côté la fille continue "normalement". Précision : Breast est un travelo. Les différences s'accentuent, jusqu'à ce que le narrateur et la fille se retrouvent chacun dans un univers assez différent, avec le copaing bourge comme unique dénominateur commun.

Flash-back du narrateur sur le moment où il a découvert Breast Easton Ellis (ce qui permet de caser le délire sans trop rompre le trame du récit), avant de reprendre une activité normale. A ce moment là, la pouf reçoit un coup de fil, devient sérieuse tout d'un coup et raccroche. Le narrateur lui demande qui c'était, fin du paragraphe.
Tout bien considéré, sous l'angle du guetteur et du tireur, il ne me déplait pas que la merde monte à cheval. (Char, Moulin Premier)

http://www.kwizera.net
http://www.mfk.xooit.com

Glaüx

CitationLe narrateur est un gigolo que paye Karine avec l'argent de poche donné par son père (puisque de toute façon, y a pas de poches sur ses minijupes). Depuis quelques temps Karine a soif d'expériences nouvelles et voudrait un plan à trois. C'est ce qu'ils viennent "choper" au rallye organisé dans l'appartement bourgeois du XVIe où ils arrivent : un troisième.

Une fois à l'intérieur, la soirée craint, les méchus de service puent le parfum et la connerie, Karine fait sa frigide, tétanisée par l'enjeu, et le narrateur n'a aucune envie de se retrouver au pieu avec un bourgeois en pâte d'amande.

Au bout de quelques heures, ils repartent, bredouille. Sur le chemin du retour vers chez Karine, le narrrateur pète un câble, ramasse un clochard plein comme un sac sur le trottoir, l'embarque avec eux sans qu'il comprenne rien de ce qui lui arrive, et en fait le troisième.

Nuit destroy, Karine se fait exploser le fion et la gueule par le narrateur et le clochard, jouit comme un castor et affaire à suivre.