La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

Jack et le "Mur des cons" du Syndicat de la magistrature

Démarré par lapinchien, Avril 29, 2020, 17:27:05

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lapinchien

Ceci est une proposition de texte collectif pour la Saint Con 2020. Pour y participer il suffit de copier/coller le dernier post de ce topic et d'y insérer quelques phrases voire un petit paragraphe, de poster le tout et d'attendre qu'une autre personne ait participé avant de pouvoir rejouer. Vous pouvez lire le résultat de précédentes expérimentations du serial insert ici : https://www.lazone.org/auteurs/Zone%20Forum.html



Voici le point de départ :

Jack se leva de bon matin afin de contacter son vieil ami François Berléand. Ce fut la plus furieuse et mémorable de toutes les expéditions punitives de tous les temps.

CTЯL X

Jack se leva de bon matin afin de contacter son vieil ami François Berléand.

----

Il commença donc par envisager de consulter la fiche Wikipedia de François Berléand car Jack n'avait en vérité aucun "vieil ami". Aucun ami tout court, en fait. Aucune culture non plus.
Jack estimait que la culture, "c'est surtout pour ceux qui manquent d'emmerdes". De ce côté là, tout allait bien pour lui.
Mais quand même, se dit Jack, ce n'est pas parce qu'on ne connait personne de manière intime, et surtout pas de saltimbanques notoires, qu'il faut se priver de prendre parfois des nouvelles.

"Si ça se trouve, le mec est plus ou moins mort et je vais le déranger", pensa Jack en essayant de se connecter à un proxy Wanadoo Vintage, juste pour faire chier le monde dans le cadre d'un texte collectif.

"Le Scan est trop lent sur cette IP, qui ne répond pas au ping donc machine camouflée ce qui est normal", songea Jack en se versant un café. "Ensuite chose que je ne sais pas, c'est s'il y a véritablement un système connecté à cette IP !? Je vérifierais ce soir avec un nmap depuis une IP Freebox".

Tant pis, donc, pour la fiche Wikipedia.
Jack aimait de toute manière s'en remettre au hasard, quand il décidait de déglinguer salement un type.

---

Ce fut la plus furieuse et mémorable de toutes les expéditions punitives de tous les temps.

CTЯL X

Je ne suis pas tout à fait certain d'avoir bien assimilé la consigne. Je me demande, en particulier, si tu avais en tête que le texte se termine sur la phrase "Ce fut la plus furieuse et mémorable de toutes les expéditions punitives de tous les temps" ou s'il était question d'enchainer derrière. Mais sinon, bon délire lapinou.

lapinchien

oui , ce doit être la phrase de fin. J'espère juste que d'autres vont participer avant de jouer à mon tour.

Clacker

Jack se leva de bon matin afin de contacter son vieil ami François Berléand.

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Il commença donc par envisager de consulter la fiche Wikipedia de François Berléand car Jack n'avait en vérité aucun "vieil ami". Aucun ami tout court, en fait. Aucune culture non plus.
Jack estimait que la culture, "c'est surtout pour ceux qui manquent d'emmerdes". De ce côté là, tout allait bien pour lui.
Mais quand même, se dit Jack, ce n'est pas parce qu'on ne connait personne de manière intime, et surtout pas de saltimbanques notoires, qu'il faut se priver de prendre parfois des nouvelles.

"Si ça se trouve, le mec est plus ou moins mort et je vais le déranger", pensa Jack en essayant de se connecter à un proxy Wanadoo Vintage, juste pour faire chier le monde dans le cadre d'un texte collectif.

"Le Scan est trop lent sur cette IP, qui ne répond pas au ping donc machine camouflée ce qui est normal", songea Jack en se versant un café. "Ensuite chose que je ne sais pas, c'est s'il y a véritablement un système connecté à cette IP !? Je vérifierais ce soir avec un nmap depuis une IP Freebox".

Tant pis, donc, pour la fiche Wikipedia.
Jack aimait de toute manière s'en remettre au hasard, quand il décidait de déglinguer salement un type.

Il se mit à pianoter rageusement sur le clavier de son ordinateur en continuant à se croire très calé dans le hacking de haut vol (n'avait-il pas travaillé en 92 dans un vidéo-club de Madrid ?), ce qui donnait à peu près ceci : broihfqj^qzklzqmklqflnjqkzbfpjk, mais l'important était le geste et une certaine classe qui allait avec.

Il se versa un doigt de suze dans le café et décida qu'il valait mieux contacter un type qui n'était décidément pas son ami puisqu'il n'en avait aucun, et le type en question n'était autre que Michel Houellebecq. Lui avait des tuyaux dans le milieu des saltimbanques.

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Ce fut la plus furieuse et mémorable de toutes les expéditions punitives de tous les temps.

CTЯL X


Lunatik

Jack se leva de bon matin afin de contacter son vieil ami François Berléand.

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Il commença donc par envisager de consulter la fiche Wikipedia de François Berléand car Jack n'avait en vérité aucun "vieil ami". Aucun ami tout court, en fait. Aucune culture non plus.
Jack estimait que la culture, "c'est surtout pour ceux qui manquent d'emmerdes". De ce côté là, tout allait bien pour lui.
Mais quand même, se dit Jack, ce n'est pas parce qu'on ne connait personne de manière intime, et surtout pas de saltimbanques notoires, qu'il faut se priver de prendre parfois des nouvelles.

"Si ça se trouve, le mec est plus ou moins mort et je vais le déranger", pensa Jack en essayant de se connecter à un proxy Wanadoo Vintage, juste pour faire chier le monde dans le cadre d'un texte collectif.

"Le Scan est trop lent sur cette IP, qui ne répond pas au ping donc machine camouflée ce qui est normal", songea Jack en se versant un café. "Ensuite chose que je ne sais pas, c'est s'il y a véritablement un système connecté à cette IP !? Je vérifierais ce soir avec un nmap depuis une IP Freebox".

Tant pis, donc, pour la fiche Wikipedia.
Jack aimait de toute manière s'en remettre au hasard, quand il décidait de déglinguer salement un type.

Il se mit à pianoter rageusement sur le clavier de son ordinateur en continuant à se croire très calé dans le hacking de haut vol (n'avait-il pas travaillé en 92 dans un vidéo-club de Madrid ?), ce qui donnait à peu près ceci : broihfqj^qzklzqmklqflnjqkzbfpjk, mais l'important était le geste et une certaine classe qui allait avec.

Il se versa un doigt de suze dans le café et décida qu'il valait mieux contacter un type qui n'était décidément pas son ami puisqu'il n'en avait aucun, et le type en question n'était autre que Michel Houellebecq. Lui avait des tuyaux dans le milieu des saltimbanques.


D'abord, il avait pensé à Guillaume Musso, dont il admirait aussi beaucoup la plume, quoi que moins ouvertement, mais le bougre était claquemuré en sa résidence secondaire, et refusait d'ouvrir à quiconque n'était pas femme de ménage ou livreur de sushis. La récente crémation d'une figure icônique de la chanson française lui faisait craindre pour sa peau d'écrivain célèbre et solvable.

Michel demeurant, commodément et selon l'annuaire des PTT,  à quelques encâblures d'ici, Jack prit son parapluie, chargea ses galettes de beurre dans sa brouette, et se rendit chez le brave homme d'un pas alerte.
Michel l'accueillit courtoisement, un gilet de soie gris perle boutonné sur sa chemise ivoire, le dos droit, le cheveu propre, l'oeif vif. Jack fur impressionné.

Il devait comprendre, après une petite heure d'attente dans l'anti-chambre, qu'il s'agissait en fait du majordome (et non du Colonel moutarde, dans les cuisines, avec le chandelier ; j'en soupçonne certains de ne pas suivre avec toute l'attention requise ce grand moment de littérature). Michel, lui apprit la soubrette, restait introuvable depuis de longues semaines. Elle s'inquiétait, la pauvrette. Rapport à ses gages, surtout.

Jack réfléchit intensément, vraiment très fort. Et décida d'investir les pénates du grand homme. Il y a longtemps déjà qu'il envisageait de se mettre à l'écriture. L'occasion ferait le larron. Il monta sa brouette dans sa chambre, cracka le mot de passe du Mac posé sur la console (décidément, il ne regrettait pas ce job au vidéo club de Madrid, en 92), s'alluma une clope, et exigea qu'on l'appelât désormais Michel.
Il avait un best seller à écrire.

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Ce fut la plus furieuse et mémorable de toutes les expéditions punitives de tous les temps.

Lunatik

Je comprends que vous soyez éblouis par mon talent, et que prendre dignement le relais relève de l'impossible pour de simples mortels, mais faites un effort, on vous pardonnera votre médiocrité, dans notre grande mansuétude.

CTЯL X

Moi je suis chaud, mais je voudrais surtout pas griller la priorité à qui que ce soit.

lapinchien


Lunatik

Citation de: CTRL X le Mai 02, 2020, 16:10:44
Moi je suis chaud, mais je voudrais surtout pas griller la priorité à qui que ce soit.
Toi, on sent à ton vocabulaire que t'es à fond dans ta période St Con (mais d'où tes points pute ne sont plus négatifs, fayote ??)

CTЯL X

Mais où sont les points positifs que tu n'avais JAMAIS MÉRITÉS ?
Voici la seule question qui vaille.

Quant à moi, je remonte doucement la pente.
Je suce, j'avale à plein temps jusqu'à ce que la situation s'améliore.

Lunatik

Citation de: CTRL X le Mai 02, 2020, 16:35:31
Mais où sont les points positifs que tu n'avais JAMAIS MÉRITÉS ?
Quand même, en 2003, un soir de novembre, j'ai critiqué la syntaxte de la traductrice de Danielle Steel, c'était précurseur et audacieux, même pour La Zone.

CTЯL X

#13
Jack se leva de bon matin afin de contacter son vieil ami François Berléand.

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Il commença donc par envisager de consulter la fiche Wikipedia de François Berléand car Jack n'avait en vérité aucun "vieil ami". Aucun ami tout court, en fait. Aucune culture non plus.
Jack estimait que la culture, "c'est surtout pour ceux qui manquent d'emmerdes". De ce côté là, tout allait bien pour lui.
Mais quand même, se dit Jack, ce n'est pas parce qu'on ne connait personne de manière intime, et surtout pas de saltimbanques notoires, qu'il faut se priver de prendre parfois des nouvelles.

"Si ça se trouve, le mec est plus ou moins mort et je vais le déranger", pensa Jack en essayant de se connecter à un proxy Wanadoo Vintage, juste pour faire chier le monde dans le cadre d'un texte collectif.

"Le Scan est trop lent sur cette IP, qui ne répond pas au ping donc machine camouflée ce qui est normal", songea Jack en se versant un café. "Ensuite chose que je ne sais pas, c'est s'il y a véritablement un système connecté à cette IP !? Je vérifierais ce soir avec un nmap depuis une IP Freebox".

Tant pis, donc, pour la fiche Wikipedia.
Jack aimait de toute manière s'en remettre au hasard, quand il décidait de déglinguer salement un type.

Il se mit à pianoter rageusement sur le clavier de son ordinateur en continuant à se croire très calé dans le hacking de haut vol (n'avait-il pas travaillé en 92 dans un vidéo-club de Madrid ?), ce qui donnait à peu près ceci : broihfqj^qzklzqmklqflnjqkzbfpjk, mais l'important était le geste et une certaine classe qui allait avec.

Il se versa un doigt de suze dans le café et décida qu'il valait mieux contacter un type qui n'était décidément pas son ami puisqu'il n'en avait aucun, et le type en question n'était autre que Michel Houellebecq. Lui avait des tuyaux dans le milieu des saltimbanques.

D'abord, il avait pensé à Guillaume Musso, dont il admirait aussi beaucoup la plume, quoi que moins ouvertement, mais le bougre était claquemuré en sa résidence secondaire, et refusait d'ouvrir à quiconque n'était pas femme de ménage ou livreur de sushis. La récente crémation d'une figure icônique de la chanson française lui faisait craindre pour sa peau d'écrivain célèbre et solvable.

Michel demeurant, commodément et selon l'annuaire des PTT,  à quelques encâblures d'ici, Jack prit son parapluie, chargea ses galettes de beurre dans sa brouette, et se rendit chez le brave homme d'un pas alerte.
Michel l'accueillit courtoisement, un gilet de soie gris perle boutonné sur sa chemise ivoire, le dos droit, le cheveu propre, l'oeif vif. Jack fur impressionné.

Il devait comprendre, après une petite heure d'attente dans l'anti-chambre, qu'il s'agissait en fait du majordome (et non du Colonel moutarde, dans les cuisines, avec le chandelier ; j'en soupçonne certains de ne pas suivre avec toute l'attention requise ce grand moment de littérature). Michel, lui apprit la soubrette, restait introuvable depuis de longues semaines. Elle s'inquiétait, la pauvrette. Rapport à ses gages, surtout.

Jack réfléchit intensément, vraiment très fort. Et décida d'investir les pénates du grand homme. Il y a longtemps déjà qu'il envisageait de se mettre à l'écriture. L'occasion ferait le larron. Il monta sa brouette dans sa chambre, cracka le mot de passe du Mac posé sur la console (décidément, il ne regrettait pas ce job au vidéo club de Madrid, en 92), s'alluma une clope, et exigea qu'on l'appelât désormais Michel.
Il avait un best seller à écrire.

"L'important, c'est le titre !" se dit Jack en buvant directement au cubi de Merlot que Michel Houellebecq avait acheté 11 euros 20 à Franprix avant de disparaitre. "Avec un titre puissant et racoleur, on a presque plus besoin d'écrire quoi que ce soit de censé. Les gens s'en foutent complètement. Tout ce qu'ils veulent, c'est un titre simple à retenir afin de pouvoir frimer lors des galas caritatifs organisés par Christian Estrosi."

Jack vomit alors un peu de rouge sur le tapis du salon houellebecquien, car on ne peut penser à Christian Estrosi sans en subir les conséquences.

"Un titre qui claque bien sa chatte ! Un truc comme Soumission ou Plateforme, que les français puissent reprendre à l'unisson.  Ahahah ! Par ici le pognon, ahah ! Merde...  j'ai aucune idée..."
Alors Jack entreprit de faire une liste.
Au terme d'une réflexion intense, favorisée par la prise d'une énorme trace de Kétamine, il disposait à présent de la sélection suivante :

1. Il n'y a plus de saisons
2. Trop c'est trop
3. C'est bon mais ça reste un peu sur l'estomac
4. Jamais sans ma fille
5. Vidéo-club. Madrid. 1992. Une odyssée.

Jack considéra longtemps ces excellents titres puis il finit par se dire que la première inspiration est souvent la bonne et que le prochain best seller de Michel Houellebecq s'intitulerait donc "Il n'y a plus de saisons". Il allait se faire beaucoup de frics et énormément d'amis avec un titre pareil. C'était dommage de ne pas utiliser "C'est bon mais ça reste un peu sur l'estomac" mais enfin, il pourrait toujours le placer quelque part en début de chapitre.




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Ce fut la plus furieuse et mémorable de toutes les expéditions punitives de tous les temps.

CTЯL X

Si on ne m'attribue pas un point pute après ça, sérieusement, je migre vers https://lespoetes.net/forumindex.php