LA ZONE -

Reporter du dimanche / The Darfur Theory ( 1 / 713 )

Le 04/12/2008
par Omega-17
[illustration] « Ohlàlà, mais c’est dramatique… Il était gentil ce Ragondin en plus. Maintenant, la forêt l’a mangé, on peut plus rien faire. C’était mon premier assistant, il va me manquer, vous savez…»
C’était très étrange : une fois revenu à New Providence, mon geste avait repris une nature infâme et plus du tout métaphysique ; envolés les sentiments d’invulnérabilité, les discours déterministes et les mutations diverses : plus rien. Que dalle. C’était devenu un meurtre banal et gratuit à l’hôtel de Nassau pendant que je rangeais toutes mes affaires dans la Samsonite. Et dans le Boeing qui me ramenait en France, il s’était transformé à nouveau pour prendre l’aspect d’une décision à la con, sans rapport avec l’objectif initial et surtout aberrante professionnellement parlant.
Je pensais que parler de la fin désastreuse de mon aventure à l’hôtesse allait pouvoir faire ressusciter Ragondin ou au moins me permettre de supporter le plateau-repas. Mais non. Zéro catharsis, zéro effet. Elle m’intima de rester sagement à ma place parce que soi-disant j’affolais les passagers ; n’importe quoi.
« Chrétienne culpabilité, je t’emmerde : je me suis bien marré quand même ! », cette incantation n’allait pas suffire à me calmer, la situation était problématique : il fallait rebondir avec un effet lifté pour oublier tout ce merdier et repartir sur des bases saines. J’avais pas trouvé L’intrépide, j’étais vraiment un reporter du dimanche, c’était la seule chose indéniable. En prime, on allait me traquer à mort jusqu’aux antipodes pour me faire payer ce crime alors que j’avais seulement glissé le coude en avant dans cette putain de forêt.

J’avais même plus envie de jouer avec mon cure-dents. Un dépressif européen ordinaire dans un avion transatlantique ordinaire à ceci près que j’avais tué pour pas grand-chose. J’étais un peu content quand même : j’allais pouvoir continuer à m’ennuyer dans mon loft. Un autre aurait trouvé ça désespérant, moi ça me soulageait.
J’ai pris un taxi pour Lyon depuis CDG, l’ambiance des aérogares me portait sur le système de toute façon. Je suis resté muet pendant tout le trajet, je repensais à ce premier reportage… Bien sûr, peu de gens sur cette Terre auraient pu comprendre et admettre mon raisonnement mais Ragondin était peut-être l’erreur nécessaire qui allait entraîner une bonification future, comme arrêter de tuer des gens stupidement par exemple. Ou comme boucler des dossiers à l’aide d’un travail de terrain soutenu. En fait, il était mort pour que je devienne plus sérieux quelque part, il avait participé activement à un mouvement visant à me rendre immédiatement perfectible et ça, c’était un constat qui méritait réflexion.
La semaine qui suivit, c’est bien simple, je ne fis strictement rien. J’attendais, je crois. Un météore, une idée, un évènement, des flics de la section d’assaut, un championnat télévisé de bilboquet, la fin du monde… Ca n’allait pas très bien. Faute de mieux, je me suis rabattu sur Roland-Garros en 16/9 accompagné de Lay’s barbecue sur mon canapé en zèbre. Il est bon de noter que cette période d’inactivité fut également celle qui resserra plus intimement encore les liens qui m’unissaient à l’alcoolisme inconsidéré. Ce qui, de mon point de vue, représentait un signe de rémission.

Et effectivement, très vite, je me suis senti mieux. Au bout de quelques jours, je retentais timidement quelques pas chassés sur le carrelage de la cuisine en brandissant ma vodka/pomme tel un oscar cannois. Entre deux victoires d’un ibérique quelconque, j’avais eu le temps d’établir un débriefing pragmatique sur mon épopée bahaméenne et tout s’équilibrait quand on restait objectif : l’initiative était louable, le déploiement organisé, le côté ludique largement atteint, l’aspect investigation en était à ses premiers pas mais j’étais quand même parvenu à accéder à certaines informations. Restait que l’Intrépide avait finalement signalé sa position au large de la Guyane Française et que l’état d’alerte avait été levé du côté de la Marine Nationale. Le site internet était formel : défection temporaire du système de relais satellite. Quoiqu’il en soit, ce n’était plus de mon ressort. J’avais œuvré dans les meilleures intentions, c’était tout ce qui comptait. Et Ragondin, en tant que victime collatérale, verrait de là-haut que son sacrifice pour la cause n’aura pas été vain. Mes conclusions s’arrêtèrent là car mon compagnon Eristoff commençait à présenter un niveau préoccupant.

Une casquette Fedex est venue me livrer quelque chose. « Alors, ça y est, vous avez retrouvé le petit Gregory ? » A sa mine renfrognée, je constatai qu’il n’avait pas saisi.
C’était un cadeau de ma maman qui vit très loin mais je ne sais jamais vraiment où exactement, elle aime bien changer de millionnaires et bien que je n’en ai plus le besoin elle tient encore à me faire profiter de son niveau de vie par voie postale. En tout cas, une loutre gonflable pour jouer dans le bain, c’était juste ce qu’il me fallait pour me rendre le sourire. Je mis la bête à l’épreuve immédiatement avec la chaîne d’informations du câble en guise de panorama. C’était vraiment une bonne idée de faire encastrer ce poste de cent trente centimètres dans le mur. La loutre flottait sans problème et me regardait gentiment. Je l’ai percée aux extrémités pour en faire un étui à bouteille avec des petites oreilles au goulot.
En observant le résultat, j’ai su que je devais partir très loin de cet appartement, ma période de spleen n’avait que trop duré. Je venais d’entendre que le Darfour avait besoin de mon intervention d’ailleurs, quelque part en Afrique. La porte de la salle de bains n’arrêtait pas d’avancer et de reculer, ça m’a positivement énervé. Ma loutre à la main, je l’ai avertie tout de suite « Ta gueule sinon je frappe et après tu vas pleurer alors bon ». Oui oui, il me fallait reprendre mon activité, c’était évident.

Le lendemain, je pliais bagages malgré le boucan produit par les insectes qui me grignotaient les deux hémisphères cérébraux en riant.
Je suis allé mettre le concierge au parfum avant de quitter l’immeuble :
Monsieur Durillon, certains évènements font que je vais m’absenter un certain temps : je vous déconseille d’informer vos amis monte-en-l’air comme vous l’avez fait avant le cambriolage chez la vieille de l’étage du dessus il y a deux mois. S’il manque quoi que ce soit à mon retour…
- Mais enfin, je n’ai rien…
- Tututut ! Je m’en fous moi, je vous dis que si y a embrouille à mon retour, je vous plante un grappin dans le dos et je vous traîne jusqu’à Biarritz derrière ma Mazda fuchsia. Et par les routes de campagne. C’est vu ?


L’ambiance des aéroports me détend considérablement. Mon père aurait dû mourir plus tôt, enfin c’est déjà bien comme ça. J’allais pas me plaindre de trop non plus, des enfants meurent de faim. Au Darfour par exemple. Une heure et quart avant l’enregistrement pour Khartoum.
J’avais acheté cinq énormes barres triangulaires de Toblerone au point presse, c’était pas facile à tenir et plutôt mauvais mais j’adore mettre en pratique toute sorte de clichés. Sinon je crois que j’avais tout : la panoplie coloniale casque inclus, toujours mon fidèle crabe de terre et les pellicules qui vont avec, des provisions alimentaires parce que là-bas ils mangent des trucs assez moches et un fusil-harpon, ça pouvait toujours servir et ça me rappelait Nassau.
Je tenais à les prendre à bord et mes friandises devaient passer au contrôle. J’ai posé les barres l’une derrière l’autre sur le tapis roulant, dans le but de présenter un très long chocolat dans la gueule de l’appareil : personne avant moi n’avait suggéré la fellation autant d’ingéniosité. Je ponctuais chaque étape de la construction en me retournant pour saisir l’impact de ma créativité : le regard des passagers était réprobateur, certains paraissaient même un peu agacés. J’en étais à l’avant-dernière quand l’un deux, qui s’était probablement autodésigné comme porte-parole des insensibles, se jeta à l’eau :
« Vous faîtes exprès ?
- Oui.
- Bon, ça suffit maintenant, posez vos Toblerones et avancez. On n’est pas là pour s’amuser, nous.
- Ecoute garçon, soit je termine ma structure post-moderne que tu es incapable de percevoir avec d’autres yeux que ceux de n’importe quel crétin pragmatique, soit je dis au gros noir avec le flingue que je t’ai vu échanger une petite boîte métallique avec un moyen-oriental dans le parking souterrain. T’es sûr que tu veux le prendre cet avion ou tu préfères te faire fouiller l’anus dans une pièce sans fenêtres ?
- Pauvre type…


L’atmosphère dans l’habitacle sentait déjà le Soudan. Le Soudan mélangé à cette forte odeur de textile qu’on aurait plongé dans des barriques de pus.
Mon image vis-à-vis des compagnies aériennes était déplorable, surtout après le sale coup que je leur avais fait la dernière fois, j’en avais parfaitement conscience et il était temps d’y remédier avec une chaussure à talon. J’ai attendu le décollage et la proximité de l’heure de la collation pour me diriger vers les toilettes. Comme prévu, les hôtesses piaillaient leurs petites anecdotes juste à côté en sortant les plateaux. Le plus difficile était de rentrer sans être vu ; j’ai profité d’un angle mort pour pousser un petit rire mutin et claquer la porte derrière moi. Je me suis mis à faire du bruit avec la boucle de ma ceinture sur le lavabo en aluminium, à froisser mes vêtements énergiquement, entrecoupant le tout de souffles rauques et, avec parcimonie, de « Ouais » haletants. Quelques coups de genoux dans les cloisons et c’était presque bon. J’ai lâché un double « Aaah » sur des tons différents et un peu d’eau sur la figure allait finaliser la supercherie. Dernier obstacle : les salopes fixaient sûrement la porte pour voir ce qui allait en sortir, j’avais besoin d’une diversion et l’annonce du pilote fit mon affaire d’autant plus que j’entendais des pas s’approcher, synonyme de couverture visuelle. J’ai ouvert à la volée en balançant tout de suite ma chemise à terre pour feindre de la ramasser en trébuchant : « Fanny ! non ! », m’exclamai-je les yeux rivés vers le couloir. Je me retrouvais à essayer de me rhabiller en remettant les manches à l’endroit le plus vite possible, l’air atrocement gêné, réajustant mon Jean et avec une chaussure à talon à la main.
« Désolé, c’est une fille mutine… elle me fait souvent le coup.
- Hihi, c’est pas la première fois qu’on voit ça, vous savez… »,
me sortit celle qui ressemblait bien à la page d’accueil de Bonnes&matures.com
Les deux plus jeunes n’ont pas réussi à contenir un fou rire et une autre n’aurait sûrement pas dit non si nous avions été seuls dans l’appareil et que j’avais un cran d’arrêt sous la gorge de son fils.

L’image, c’était bon.
J’étais devenu un dangereux schizophrène pour les rangées A B C de 45 à 70 mais c’était bon quand même. De retour à ma place, j’ai piqué un somme bien mérité.
Il y a bien eu cet épisode assez triste où j’ai voulu instruire les gens avec un cours magistral sur notre destination, m’aidant du vidéoprojecteur qui présentait une carte locale sur la cloison centrale : « Là : bien. Zone contrôlée. », lançais-je en entourant de façon appropriée avec le bout d’un Toblerone suintant ; « Là : pas bien. Zone rebelle, balles qui tuent. », mais on me fit comprendre que la classe n’était pas suffisamment à l’écoute et j’ai rapidement décidé de les abandonner à l’ignorance.

Je croyais savoir à quoi m’attendre mais infernal comme ça, non, je pensais pas. Vivre toute l’année dans le coin sans se balader en permanence la bite à l’air entre les rayons frais des supermarchés, ça tient de la performance. Dès la sortie de l’appareil, j’ai pris quinze kilos.
Les glaçons valaient de l’or mais ça ne m’a pas empêché d’en acheter deux gros sacs et de m’en verser partout dans les fringues. J’ai loué un Landcruiser, le modèle avec les bouches de climatisation les plus larges. J’ai repris forme au bout de vingt minutes et je suis parti plein est, au mépris du danger, en espérant être de retour pour l’hôtel avant la nuit.
Vivre dans une bulle à 17 degrés quand on peut cuire un œuf sur le tarmac, c’est typiquement le genre de sensations qui me fait oublier le temps et l’espace. Et c’est sans doute ce qui s’est produit puisque j’ai débouché dans un secteur où même les animaux refusaient de vivre.
Y avait un embouteillage monstre jusqu’au péage. Le terrain était très plat jusqu’à perte de vue et pourtant on ne le voyait même pas. En plus les gens n’avaient même pas de voitures, c’était complètement ridicule. Ils se contentaient d’être très noirs et de porter des contenants difformes ; certains n’avaient rien du tout mais l’avantage ne semblait affoler personne.
Tout d’un coup, un petit groupe m’a remarqué alors que j’avais fait un détour pour me garer à bonne distance et prendre tranquillement quelques clichés de cette épreuve du 500km marche avec des sacs sur la tête. Quelques uns se sont mis à sauter en l’air en agitant les bras : j’ai compris qu’ils préféraient abandonner la compétition et désiraient passer à un autre divertissement. J’ai couru jusqu’au 4X4 en leur lançant des petits pains au lait et des bouteilles de Vittel quasiment vides, jamais ils ne les renvoyaient.
« Maintenant on change, c’est moi qui fais le loup », je leur ai crié en mettant le contact. Au lieu de courir au-devant en m’envoyant quelque chose à leur tour, ils ont tenté de monter dans le véhicule en s’agrippant aux portières, j’ai dû punir à la lacrymo à cause des traces de doigts qu’ils foutaient partout sur la carrosserie. L’un deux était plus fort que les autres : il avait réussi à tenir en équilibre sur le marchepied malgré tout et tambourinait sur le toit en gueulant. Devant un tel manque de fair-play, je n’ai pas tergiversé et je sacrifiai mon rétro gauche en passant au plus près d’un arbre pour me débarrasser du symbiote. Je crois qu’il a été surpris et j’ai réajusté mon casque colonial pour éviter de rentrer dans un tas de femmes qui voulaient me lancer des bébés avec des mouches qui butinaient leurs yeux. Trop dégueulasses, ces gens.

J’ai longé la migration en mettant la musique à fond, les Beach Boys. Parfois je mettais de petits coups de volant pour leur faire peur, ça marchait à chaque fois. Et puis, ça m’a lassé.
Il y a eu un évènement marquant dans mon expérience de la télévision : l’épisode de Cousteau avec la petite pieuvre. Alors ça, c’était fascinant : elle s’approche du morceau de crabe, vlan une décharge électrique : pas toucher ! Hahaha. Au bout de cinq fois, elle reste dans son coin et on voit bien la haine dans son œil. J’étais sur le point de me barrer quand j’y ai repensé.
Fixer de la bouffe sur un fusil-harpon sans planter sa bagnole dans une mare de boue, je connais rien de plus dur mais quand on y parvient, la récompense justifie l’effort. J’ai ralenti un peu pour tendre le bras, si je me manquais c’était foutu. Comme j’étais quand même obligé de regarder où je foutais les roues, je me suis fié à la vibration et dès que j’ai senti une tension au bout, mon index s’est recroquevillé en entraînant des Ouga bouga en canons suivis de très près par des jappements stridents. Deuxième tentative : pas de réaction, assimilation du piège.
C’était pas des petites pieuvres.

Bon voilà, je commençais à me faire une idée du problème et puisqu’à chaque jour suffisait sa peine, je décidai de rentrer à la base, d’autant plus que j’avais facilement trois heures de piste pour rallier la capitale et le minibar pied au plancher. Je serais mort d’ennui si j’avais pas eu l’occasion de narguer les camions militaires qui devaient sûrement rentrer de mission. Ce qui m’a réveillé surtout, c’est l’envie de vomir au moment de les doubler : ça sentait la maladie même avec les vitres montées. Putain, ils avaient embarqué des morceaux avec eux, c’était pas possible. Ou alors c’était carrément les gars qui pourrissaient de l’intérieur, j’en sais rien. Arrivé au niveau du transport de tête, j’ai lancé un Axe Touch de réserve au conducteur tout transpirant qui faisait prendre l’air à son coude : « Vas-y, mec, n’hésite pas à bomber tout le monde ; vous êtes des gros pourris quand même ».
J’ai secoué mon petit sapin des Landes frénétiquement et j’ai prié pour arriver très vite. Vraiment dégueulasse, ce pays.

Hilton Khartoum, peut-être un des seuls de la chaîne internationale qui n’acceptent pas les cartes de crédit. Et puis un noir habillé en rouge qui ouvre une porte dorée, ça fait mal aux yeux.

« C’est une farce de bienvenue ?
- Malheureusement, la situation locale ne nous permet pas de…
- Oui oui bien sûr. Non mais c’est de ma faute, j’aurais dû prévoir et voyager avec ma brouette d’anciens Deutsch marks. Et au diable l’avarice pour l’excédent de bagages, hum ?
- Je suis désolé.
- Non, c’est pas vrai ça.
- Votre harpon fait peur aux clients, Monsieur.
- Ils ont raison. J’ai une chambre au nom de Goldfinger, Alain ; et vous allez me faire monter un Nabuchodonosor de votre champagne le moins tiède.
- Mais parfaitement.
- Non, c’est pas parfait j’ai pas fini : dans dix minutes, vous contacterez le palais présidentiel, dictatorial, un responsable quelconque de ce pays je m’en contrefiche et vous me passerez la communication là-haut. Vous avez un air de Vincent Elbaz et c’est assez déplaisant, je vais prendre possession de mes quartiers.
- Très bien. Par contre je crains que…
- Voilà voilà, t’emballe pas : je te donne tes dollars et tu vas aller acheter des pierres pour construire un vrai hôtel dès demain matin, ça ressemble vraiment à rien ici. Autre chose : pourquoi les gens ne savent pas jouer au loup ici ?
- Je ne vois pas ce…
- Aucune importance, j’aviserai. Bonsoir. Changez de groom, il va se faire descendre par un sniper.»


J’avais jamais dormi dans le grenier d’Anne Franck avant. Le cinq étoiles le plus une étoile du monde.
La leçon était apprise depuis les Bahamas : au lieu de partir à l’aveuglette en pays inconnu pour se retrouver à faire n’importe quoi, j’avais élaboré les grandes lignes du plan et détaillé toutes les étapes intermédiaires qui devaient conduire à la résolution de la crise. J’ai relu mes notes en pissant dans le lavabo : c’était pas si compliqué qu’on le prétendait finalement. Tout était là ; à se demander pourquoi personne n’y avait pensé ou plutôt à quoi ils avaient bien pu penser à la place.

= commentaires =

nihil

Pute : 1
void
    le 04/12/2008 à 18:40:43
C'est pas une fin ça, enculé. Envoie la suite céans, ou meurs.
Omega-17

Pute : 0
    le 04/12/2008 à 20:53:46
Je garde les bonnes fins pour les épisodes 473 et 615.
Faudra être attentif.
Das

Pute : 0
    le 04/12/2008 à 21:17:52
Débilité précieuse. Bien joué. Mention spéciale aux dialogues, les seuls passages qui m'ont vraiment fait rire.
Hag

Pute : 2
    le 05/12/2008 à 12:38:13
C'est bien, c'est beau, c'est drôle.
Mention spéciale pour les Toblerones.

Même si en vrai, c'est dégueulasse les Toblerones.
Putsch

Pute : 0
    le 06/12/2008 à 10:24:46
J'ai ricané à deux ou trois endroits, par exemple le jet de bébés, mais sinon pas grand chose à en retenir.

D'ailleurs, dixit nihil, c'est pas un fin, ça, bordel.
,/,o_o-',
    le 06/12/2008 à 13:02:51
J'ai déjà posté ici bourré mais je me rappelle plus où, ni sous quel pseudo. :(

(J'ai pas lu le texte.)
Putsch

Pute : 0
    le 06/12/2008 à 13:21:50
Oublie. Va-t-en.
Traffic

Pute : 1
    le 09/12/2008 à 11:25:14
Ce texte fait partie d'un vaste projet de lancement des éditions Traffic. Si vous voulez la suite faudra l'acheter chez moi avec un Rib bancaire approvisionné.



evariste galeux
    le 09/12/2008 à 15:19:34
T'avais bu en écrivant ce commentaire ?
Traffic

Pute : 1
    le 09/12/2008 à 15:51:38
Pourquoi ? Faut boire pour espérer vendre un texte d'omega ?
nihil

Pute : 1
void
    le 09/12/2008 à 16:00:07
Non, mais faut être bourré pour l'acheter.
Traffic

Pute : 1
    le 09/12/2008 à 16:03:00
C'est bien la raison pour laquelle un cubis sera gracieusement mis à disposition sur les stands des éditions Traffic.
nihil

Pute : 1
void
    le 09/12/2008 à 16:17:22
J'en veux cinq.
Traffic

Pute : 1
    le 09/12/2008 à 23:38:17
Envoie ton rib.
Kolokoltchiki

site blog fb
Pute : -1
    le 23/12/2008 à 03:53:55
C'est bien. Omega 17 est en réalité Hunter S. Thompson qui a échangé l'acide contre la novocaïne. C'est très bien même.

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