LA ZONE -

Marne-la-Vallée (obsessed mix)

Le 20/12/2008
par Lembaumeur
[illustration] [remix de Marne-la-Vallée de Dourak Smerdiakov]
Boulot de Mickey Mouse, connard à trois doigts. J’amuse les chiards dégoulinants de guimauves chimiques, multicouleurs passées, du rose et du bleu mélangés, bouillie, bouillie, bouillie. Crever de la chaleur dans ce costume fourré, je suis une bite prisonnière d’un vagin énorme, et j’en ai ma claque de ne pouvoir éjaculer, dégueuler les horreurs qui s’accumulent dans le cerveau qui me sert de couille.

— Eh ! C’est Mickey ! C’est Mickey !
— (J’vais te niquer, petit salopard, j’vais te faire bouffer ta morve) Bonjour les enfants ! Comment ça va ?
— C’est Mickey ! C’est Mickey ! Hiiiiii ! Dis, Mickey, on peut faire une photo avec toi ? Maman ! Maman, t’as vu, c’est Mickey ! Tu peux prendre une photo ? Moi, je t’adore, Mickey !
— (Allez, viens-là Maman, t’es encore bonasse, tu sais ? Je t’enculerais bien, si j’avais pas ce costume de merde, ça ferait de l’animation pour les enfants, de voir Maman se faire défoncer le cul) Et moi, j’adore les enfants ! Venez, venez, on va faire une jolie photo !
— Ouais ! Ouais !
Encore une journée passée, parmi tous ces cloportes venus chercher du rêve en toc. Et moi, je rêve du château de la belle au bois dormant, mais qu’elle soit nue et enchaînée, et je me déchaînerait sur sa peau, je lacèrerait, je trancherait, je pénètrerait la pute assoupie, saturée de morphine, de mes trois énormes doigt oblongs. Une souris, avec ses six appendices gantés, pervers de Mickey, pourquoi porte-t-il des gants, ce pervers polymorphe ? Pourquoi porte-t-elle des gants, cette putain de souris transgénique ?
Je veux salir ce rêve de gosse préformaté - Mickey ! Mickey ! - je veux sortir de ce costume, qu’on voit le hâve de mon visage, si loin du soleil, si loin de moi. Je veux crier ma haine de la chatoyance artificielle, de ces constructions monstrueuses sorties des entrailles de la terre, de toutes ces chiures venues attraper quelques miettes de divertissement frauduleux.
Je les veux nues, ces Mamans, alignées en rang, la croupe en exergue, l’anus disponible, entravées, je veux transformer cet endroit en gigantesque enculoir à Mamans. Et qu’elles souffrent, qu’elles souffrent sous les coups de boutoirs de Mickey, de Donald, de Pluto, et les sept nains tour à tour. Je veux que les fontaines rose bonbon se remplissent de foutre.
J’ai pas de vie hors de ces murs, murailles et douves, j’ai pas de vie, je n’ai que la succession des jours et des nuits, comme un cauchemar qui se répète encore et encore, avec tous ces milliards de gosses, vermine grouillante, Hiii, Hiii, scolopendre infini.
Un jour, faudra que ça cesse, un jour, faudra bien que je mette fin à la farce. Un jour, le Mickey de foire se changera en Léviathan, et là, oui, y’aura du sang sur mes bottes, le costume se recouvrira de pourpre, et tous les murs, et dans tous les caniveaux, partout, partout, les attractions, oui, un grand splash, oui, un grand huit, giclure d’hémoglobine, et là encore, dans les manèges assombris, l’odeur suave, ferrugineuse, et j’appellerai même le capitaine Crochet, pour les suspendre, les carcasses des touristes énucléés, décapités ou démembrés, oui, y’aura du sang sur mes bottes, et du sperme dégueulant des culs et des chattes...
— Mickey ! C’est Mickey ! Hiiiii !
— Bonjour les enfants ! Comment ça va ?

= commentaires =

EvG

Pute : 0
    le 20/12/2008 à 17:40:58
J'aurais trouvé ça gratuit si les deux dernières lignes n'avaient in extremis relevé la barre. C'est un rigolo déferlement, un peu trop à mon goût de pucelle. Rien d'autre à dire sinon que sur la fin on se souvient vaguement du poème de Smerdie.

Je voudrais par contre des précisions sur la polymorphie suposée du brave muridae de mes fesses.

C'est quand même agréablement féroce, prétexte pour l'auteur à l'expression de ses fantasmes retenus captifs dans le canal qui voyage de sa bite à sa tête, mais agréable. J'aime bien cette histoire de doigts.

commentaire édité par EvG le 2008-12-20 17:43:57
Kolokoltchiki

site blog fb
Pute : -1
    le 23/12/2008 à 02:44:10
Me voilà pour ma visite mensuelle et que vois-je ? Lembaumeur, toujours au top. Non sérieusement, il faut qu'il s'arrête. C'est urgent là.

Hii hii scolopendre infini !
Das

Pute : 0
    le 24/12/2008 à 01:21:48
J'ai trouvé ça globalement nul. On ne croit pas au personnage, les parenthèses sont un bien mauvais moyen pour retranscrire les pensées du narrateur, l'histoire devient insipide, l'alternance de réflexions qui semblent être sérieuses et de phrases clichées est ratée et peu drôle. La phrase qui précède le lamentable dialogue finale est une belle envolée, mais n'a pas grand chose à voir avec le reste du texte. Dommage.
Kolokoltchiki

site blog fb
Pute : -1
    le 24/12/2008 à 01:33:01
J'avoue que les deux dernières lignes relèvent légèrement le niveau. C'est totalement absurde, donc un peu mieux que le reste. Mais je ne reviens pas sur ma première impression : c'est relativement merdique.
nihil

Pute : 1
void
    le 27/12/2008 à 01:15:29
Moi j'aime bien. C'est foutraque, ça cherche pas le grand chelem lItTéRaIr3, c'est débile et on en a rien à battre.
Hag

Pute : 2
    le 27/12/2008 à 16:34:52
J'ai aimé de façon tout à fait moyenne.
Je suis d'ailleurs tout à fait d'accord avec nihil.
Marquise de Sade

Pute : 0
    le 30/12/2008 à 03:18:39
Arhhh bordel ! Revoyez vos classiques ! il a pas trois doigts Mickey, il en a quatre ! Putain, tape Mickey sur google t'auras plein d'images, suffit de les compter. Encore faut-il arriver à compter jusqu'à quatre ...

http://www.observatoiredesmedias.com/imagesarticles/MICKEY.JPG

Et quatre doigts dans le cul, c'est mieux que trois. Radin.
Le Duc

Pute : 1
    le 30/12/2008 à 09:45:58
Toi tu va finir avec une bite dans ta grande gueule histoire de te la faire fermer un peu, bordel.
Marquise de Sade

Pute : 0
    le 30/12/2008 à 16:17:01
appelle des amis alors, parce qu'il va en falloir pour la faire fermer ma "grande" gueule.
c'est pas ton cure-dent qui me fait frissonner.


= ajouter un commentaire =

Les commentaires sont réservés aux utilisateurs connectés.