LA ZONE -

Le rêve de Léa

Le 24/01/2010
par Zalgor
[illustration] Léa est une petite fille de 8 ans qui habite dans une grande ville. Comme beaucoup d’enfant habitant dans des appartements, sa vie n’est pas facile ! Difficile de grandir et se sentir exister dans la tristesse et la solitude des villes ! Alors que le vilain Kévin lui avait encore joué un mauvais tour en classe, Léa fit une rencontre qui changea sa vie, à tout jamais !
Chapitre 1 : Un Monsieur pas comme les autres

Léa vivait dans un grand immeuble. Un grand immeuble tout gris. Léa s’ennuyait, elle n’avait pas d’amis. On pouvait même dire, que Léa n’avait pas d’amis du tout. Elle passait sa vie à la fenêtre, contemplant les immeubles aux alentours, imaginant sans répits ce qui se passait aux travers de ces fenêtres lugubres. Parfois elle y distinguait des ombres, « Peut-être mes futurs amis ? » se dit-elle songeuse.

Comme chaque jour, Léa allait à l’école. Elle restait à l’écart des autres, surtout de Kevin, son voisin de derrière, qui lui collais toujours des chewing-gums dans les cheveux. En classe, chaque jour, la maitresse fessait passer un exposé aux élèves dans lesquels ils devaient expliquer leurs rêves les plus fous ! Aujourd’hui l’exposé de Chloé sur les dauphins était d’un ennui ! Mais la maitresse disait toujours de ne pas se moquer des rêves des autres !

Léa, elle, n’avait pas de rêves, du moins, elle n’en avait plus. Tout n’était qu’ennui et solitude. Elle s’ennuyait souvent en classe, préférant s’évader en regardant les nuages traverser le ciel. Elle imaginait des mondes merveilleux peuplés de fées, sirènes ou autres princesses. « Mes rêves sont ridicules ! » se dit-elle, avant que la sonnerie de quatre heures retentisse. Alors qu’elle rentrait de l’école, les cheveux remplis de chewing-gum, elle rencontra un pauvre homme.

Le pauvre homme était modestement vêtu, un gros manteau gris avec un pantalon vert beaucoup trop grand. Il avait une barbe très longue et très sale. Son regard triste interloqua Léa. « Pourquoi es-tu triste, pauvre Monsieur ? » demanda Léa. « Je suis pauvre, je n’ai plus de travail, plus de famille. Je suis obligé de manger ce qui il y a dans les poubelles, c’est très humiliant. Les gens ne me regardent plus, ils m’évitent. Parfois, les policiers me frappent, juste pour rire. ». Léa était très choquée. « Moi je ne trouve pas ça très drôle » répondit t’elle. « Mais pourquoi les gens vous laisses t’il comme ça ? » continua t’elle. « Car les gens vote à droite, et ça, ce n’est pas bien du tout » répondu le pauvre homme. « C’est vraiment très triste » ajouta Léa. « Moi je voterai pas à droite ! » Léa s’arrêta avant de reprendre « Mais si il faut pas voter à droite, il faut voter quoi ? » demanda-t-elle. « A gauche, pardi ! Les gens gentils votent à gauche, pour aider les autres ! » répondu l’homme.

Chapitre 2 : Léa dans le doute

Léa continua son chemin et rentra chez elle. Elle n’avait plus la tête à faire ses devoirs ! « Que le monde est triste » se dit-elle. « Mon rêve serait de rentre tout les gens heureux ! » Elle se pencha à la fenêtre, regardant le pauvre homme chercher un peu de nourriture dans les poubelles. Alors qu’elle regardait tristement la scène, elle entendu la porte de son appartement s’ouvrir.

« Maman ! » s’écria t’elle, avant de courir vers la porte. « Non, Léa, c’est moi, c’est Papa ». Léa prit son papa dans ses bras. « As-tu fini tes devoirs ? » demanda t’il. « Non, je ne les ai pas commencés, mais j’ai une question à te demander ». dit-elle. « Non, non, non » lui signifia clairement son père « Tu me la poseras après tes devoirs, d’accord ? Maman rentre qu’à 20h, on mangera donc très tard, tu as tout le temps pour les faire » Léa sourit à son père puis retourna dans sa chambre.

Léa ouvrit son cahier de texte, elle devait réviser ses sciences. Alors qu’elle essayait désespérément d’apprendre sa leçon, elle se dit « Pourquoi apprendre pleins de choses sur les planètes si elles sont tellement loin, alors qu’il existe des choses beaucoup plus grave à côté de chez soi ? » Léa semblait révoltée de tout. Elle y songea. Avant de s’endormir sur ses cahiers.

« A table ma chérie ! » entendu Léa à travers son sommeil. Léa reconnu la chaude voix de sa Mère. Elle se leva de sa chaise et couru jusqu’à la cuisine. Ses yeux s’émerveillèrent quand elle vu les belles frites dorées que lui avait préparées sa maman. « Hourra ! Des frites ! » s’exclama-t-elle ! Ses parents lui rendirent son sourire. « Alors, Léa » dit alors son papa, « Tu avais une question pour moi ? ».

Chapitre 3 : Un repas riche en émotion !

« Oui » répondu Léa « Je voulais savoir, es-ce que vous votez à droite, maman et toi ? » Son père lui sourit « Évidement, ma chérie, que nous votons à droite ! Nous avons les moyens de nous le permettre ! » Léa ne savait pas bien comment réagir « Mais cela rend les gens tristes ! Et moi je n’aime pas voir les gens tristes ! Vous êtes des méchants alors ? » Se demanda t’elle. Son papa prit une mine satisfaite « Je suis heureux d’avoir cette conversation avec toi » dit-il « Mais, ma chérie, on a du mal de l’expliquer ! A l’école, vos maitresses sont des fonc… ». « C’est un Monsieur dans la rue qui me l’a dit » l’interrompu Léa.

Le père de Léa arrêta de sourire « Un monsieur ? Comment ça ? » Demanda t’il. « Oui, un vieux monsieur, très triste, qui mange dans des poubelles, il m’a dit de voter à gauche, pour aider les gens ! » répondu Léa. « Oh, oui, je comprends, un pauvre ! » s’exclama son père « Mais ce monsieur il ne travaille pas, n’es-ce pas ? Pourquoi crois-tu que papa et maman travaillent ? » Demanda-t-il à Léa. « Je ne sais pas. » Répondu Léa. « Pour gagner de l’argent ! Es-ce que c’est normal de gagner de l’argent si on ne fait rien ? » « Ce n’est pas normal de laisser les gens mourir alors qu’on a pleins de nourriture en trop ! » Dit-elle, pour se défendre.
    
Son père se servi un verre de vin avant de reprendre « C’est normal tu es jeune, et par conséquent, tu n’as pas beaucoup de choses à toi. Quand on est pauvre, on veut plus d’argent, donc l’argent de ceux qui en ont, les riches. Et quand on est riches, on trouve ça bien normal de garder son argent, aimerai-tu que Papa donne l’argent qu’il gagne à quelqu’un qui ne fait rien ? » Léa se mit à réfléchir « Alors c’est des voleurs ceux qui votent à gauche ? » Son père la regarda avec fierté « Voilà ! Tu as compris ! Tu as gagné une glace ! Mais après, tu vas te coucher ! » Léa sourit, mangea sa glace, et alla se coucher.

Chapitre 4 : Explication avec un menteur

Le lendemain à l’école, c’était au tour d’Adrien de parler de son rêve. Adrien voulait marcher sur Mars. « C’est idiot » se dit Léa « Il n’y a rien à faire sur Mars, c’est loin et il fait froid », mais tous les autres garçons semblaient partager le rêve d’Adrien. Léa se dit que les garçons étaient vraiment bizarres, et qu’il ne comprenait rien à rien !

En revenant de l’école Léa recroisa le pauvre homme. Il lui fit signe de la main, mais Léa ne répondu pas « Vous êtes un voleur ! » dit-elle. « Vous ne gagnez pas d’argent alors vous voulez celui des autres ! » Le pauvre homme se défendit tout de suite « Mais je ne prends que dans les poubelles ! Je prends ce que les gens ne veulent plus ! Moi aussi j’aimerai travailler et gagner de l’argent ! » Répondu le pauvre homme. « Vous aussi vous voulez voter à droite ? » demanda-t-elle. « Bien sûr ! » répondit l’homme ! « Voter à droite, cela veut dire avoir de l’argent et bien vivre ! C’est merveilleux de voter à droite ! Sauf si on est pauvre, mais être pauvre et de droite, cela n’a aucun sens » ajouta t’il. Léa lui sourit « Alors j’espère qu’un jour vous aussi vous pourrez voter à droite ! », l’homme lui sourit, avant de retourner dans ses poubelles.

Chapitre 5 : Le jour de tous les possibles

Le lendemain, Léa se prépara pour allez à l’école le cœur rempli de joie, mais aussi peurs. Elle enfila sa plus belle robe, avant de prendre la route. Elle arriva en classe, posa son cartable, avant que la maitresse lui demande de faire son exposé ! « Silence, Kevin ! » dit-elle « Ecoutons le rêve de Léa ». Le vilain Kévin se moqua devant toute la classe « Je veux pleins de poneys et un château magique », la classe rigola avant que la maitresse finisse par le faire taire. Léa prit la parole peu assurée…

« Mon.. Mon.. rêve.. C’est… c’est que tout le monde vote… à droite. Si.. les gens vote tous à droite, alors cela veut dire que les gens sont riches. Et c’est bien mieux d’être riche. Quand.. euh.. Quand je serai grande, j’achèterai pleins de bonbons et de chocolats… et… des glaces aussi. Car j’aurai de l’argent, parce que je vote à droite. Et personne ne pourra me voler ! Les gens n’auront plus peurs des autres, car tout le monde aura plein d’argent, et donc, personne ne tuera pour voler des choses ! Et aussi, tout le monde aura des beaux sourires, et du coup… euh… personne n’aura l’air triste. Si les gens ne sont pas tristes… c’est mieux aussi… Je veux vivre dans un monde à droite, qui n’aura plus de pauvres, car si tout le monde vote à gauche… euuh… tout le monde vole à tout le monde, et après, tout le monde est pauvre, et tout le monde mange dans les poubelles de personnes ! Et euh… si personne jette des choses dans les poubelles, euh…. Personne mange, et on aurait tous très faim, et euh.. moi, j’aime bien les glaces.. et aussi les bonbons… et les chocolats. Alors du coup… les gens y mangeront les autres gens… du coup, y’a des gens qui meurent… euh… et moi, j’aime pas la mort… et je pense vous non plus… du coup, moi, je vote à droite ! Vive la droite ! »

Une fois l’exposé fini, un tonnerre d’applaudissement retentit. La maitresse prit alors la parole « Bravo, Léa ! C’est extraordinaire ! Je te mets 20 sur 20 ! » Léa sourit à sa maitresse « Tu nous as fait comprendre beaucoup de choses, à tous, grâce à tes lumières, je voterais plus jamais à gauche. » D’un coup brusque, le principal entra dans la classe « Que se passe t’il ici, qu’est-ce que c’est que tout ce raffut ? » Demanda-t-il. La maitresse lui résuma l’exposé de Léa, puis il la convoqua dans son bureau.

Une fois assise dans le bureau du principal, il lui dit « C’est brillant Léa ! Brillant ! Je me dois de contacter l’Académie ! Je suis sur que cela va les intéressés ! Au fait… » dit-il avec un grand sourire, « Tu aimes les chocolats, pas vrai ? » Il lui montra un grand saladier pleins de bonbons chocolatées. « Oh oui ! Merci » répondu poliment Léa avant de plonger sa main dans le saladier.

Chapitre 6 : Le rêve de Léa

Quelques jours plus tard, Léa fut invitée dans un grand château, telle une vraie princesse. Elle était dans une grande, longue et luxueuse voiture noire. Avec elle, ses parents la couvrait d’attention, la complimentant à chaque phrase. « Qu’es-ce qu’on est fiers de toi ! » lui dit sa mère, au bord des larmes. A peine arrivé devant les lieux, un homme ouvrit sa porte avant d’annoncer « Mademoiselle Medegnac et ses parents ». Cela lui fessait tout drôle qu’on parle d’elle avec un nom de famille !

En arrivant dans le grand hall, un homme petit, mais charismatique, se présenta à elle « Bonjour Léa, Bienvenue à l’Elysée » dit-il « Je suis le Président, la réception se passe dans les jardins » reprit t’il avant de montrer d’un geste élégant, une grande porte, ou la lumière rayonnait. Elle avança avec fierté jusqu’aux jardins, son père et sa mère lui tenant chacune de ses mains.

Une fois le seuil de la porte franchit, et que la lumière ne l’éblouissait plus, Léa vu un somptueux jardin, fleuris et chaleureux. Des hommes et femmes se tenait là, autour de grandes tables de nappes blanches. Ils mangeaient pleins de choses très belles, buvait pleins de liquides colorés, dans de beaux vêtements, tout en parlant de pleins de choses bien plus fascinant que les planètes !

Léa regardait ce monde de rêve avec un regard émerveillé. A ces côtés, le Président lui dit « C’est ici que tous vos rêves se réalisent, jeune fille, ici tout le monde vote à droite, pour toujours et à jamais ! » Léa regarda le Président avec des larmes pleins les yeux. Elle lâcha les mains de ses parents avant de sauter dans ses bras. « Tu es avec moi désormais Léa ! » dit-il « Ensemble ! Tout devient possible ! »

= commentaires =

Kwizera

Pute : 1
    le 24/01/2010 à 21:44:43
Image aléatoire.
...
    le 24/01/2010 à 22:14:39
Trop de fautes d'orthographe; trop de petits enfants qui ne sont pas assez violentés.
MFKTOR
    le 24/01/2010 à 22:35:56
Je me demande si les passés simples transformés en participe passé ne sont pas un clin d'oeil volontaire au Duc ou autre illettré.
Autrement, c'est long pour ce que c'est, ça tourne autour du pot comme un puceau qui s'apprête à déclarer sa flamme, c'est plein d'ironie mais plus profond que ça ne veut bien paraître, trouvé-je.
Et puis allez vous faire fister, en fait.
Lapinchien

tw
Pute : 7
à mort
    le 25/01/2010 à 00:04:41
il est timide, il se cache sous un pseudo d'empreint, mais bienvenue parmis nous à Pascal Duquenne. Tu suces ? T'avales ?
...
    le 25/01/2010 à 00:13:00
Et toi,Lapinchien? Tu suces, t'avales?
Lapinchien

tw
Pute : 7
à mort
    le 25/01/2010 à 00:15:12
non moi je sniffe le foutre c'est plus original.
Lapinchien

tw
Pute : 7
à mort
    le 25/01/2010 à 00:56:39
je propose qu'on remplace le terme débile par déjanté comme critère de selection.
Abbé Pierre
    le 25/01/2010 à 16:00:22
Ça manquait un peu sur la zone, ce genre de récit initiatique.
Itsanewday

Pute : 0
    le 25/01/2010 à 20:51:04
"En classe, chaque jour, la maitresse fessait (ah, enfin de l'action!) passer un exposé (eh merde)..."

Mais t'es pas un homme, t'es un poul-poulbot...
KoaXKoax
    le 26/01/2010 à 18:55:11
Les titres des chapitres, bordel, ça me fait penser à des noms de mauvaises séries de M6, ou à des lampadaires, au choix. Sinon j'aime bien quand elle dit "vive la droite", c'est follement polémique, et ça me rend follement gay. Oulala.
Hag

Pute : 2
    le 26/01/2010 à 23:33:09
J'ai eu l'impression (avec la fin surtout) qu'en fait tout était d'une sorte de second degré cynique et con. Ca n'avait pas suffit à me plaire, mais je continue de préférer ma version.

Et du coup : vous êtes vraiment trop premier degré les gens. Bande de cons. Pauvres abrutis. Apprenez à lire connards.
Narak

Pute : 2
    le 27/01/2010 à 21:32:44
Pour avoir eu un exposé du projet de l'auteur, je confirme que c'est du second degré, je ne donnerai aucun avis sur le texte, je refuse de le lire d'ailleurs.
Saintshaka

Pute : 0
    le 28/01/2010 à 00:08:47
« Je veux pleins de poneys et un château magique »

Nous voulons tous ça...
Aldante
    le 03/02/2010 à 21:07:14
La dernière phrase casse l'ambiance et les couilles, le reste est intéressant, vous êtes tous cons, bonsoir.
AnothAy
    le 20/02/2010 à 10:41:56
Lapinchien le 25/01/2010 à 00:15:12 non moi je sniffe le foutre c'est plus original.


Pas original sa fait juste grosse teupu de sale chienne qui prend des baffes dans sa tronche de salope.
Lapinchien

tw
Pute : 7
à mort
    le 20/02/2010 à 11:01:24
je te fais fantasmer, petit coquinou
Valstar Karamzin

Pute : 2
    le 10/04/2014 à 13:19:07
Merci Léa, grâce à toi plus jamais je n'aurai honte de voter à droite. Alléluia.
ça me parle bien, j'ai souri tout du long comme un pitbull amoureux.

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