Alors Jack rouspéta car les dimensions et limites de la vérité, dans les plus profondes et subtiles facettes de leur considération, n'étaient pas respectées dans les divagations du praticien. "Je ne vous donnerai pas un denier !", rétorqua Jack puis haussant d'un ton : "J'ai là une goutte d'eau-de-vie... Certes l'on ne peut contester les paroles que vous venez d'éructer. Séchez vos yeux et non pas nos gosiers !" Cette réaction embarrassa le psychiatre qui s'empressa d'augmenter les doses prescrites. Il osa une diversion : "Travail difficile, j'en ai bien peur. Mon frère ne sera pas dupe de l'immortalité par ce prompt et soudain embellissement bien inexplicable de la situation. Dans sa belle santé de jeunesse, honteux comme un renard et méchant comme un corbeau, je le menais quelquefois dîner chez maman." Le passé évoqué, étrangement, parlait à Jack. "Secouez-vous les puces à présent, mon cher ami !", Conclut le praticien, "Un rejet trop précoce de la conformité n'a jamais aidé quiconque à grimper aux troncs d'arbres."
Abandonné à terrain découvert, quantité de légendes sur les origines d'une probable guérison circulait. Espoir qui valait le charme d'un repas avec maman. Dans cette dernière crise, avec la main d'un espoir secourable, il avait aperçut des lumières. L'influence de la voix du psychiatre s'étant fait sentir, de même le tronc (du corps de Jack) souffrant versait par sa blessure son sang et enflammait les joues de notre garnement.
Belle voix, quelle absence d'idées ! À peu près égale et agrégée en une masse épaisse de sang, la souffrance était exactement la même, tandis qu'il se laissait vivre depuis un an déjà. Lui-même avait déjà pris maintes drogues assassines, qu'il se versait à travers l'enfilade du nez, afin que la peur s'inclina, comme si le silence de son esprit ne dusse exister. Maman... il pouvait tout de suite boire la mer. Piquant sa seringue quelque part dans Jack avec les délicatesses élégantes du reptile et du tigre, le psychiatre s'éloigna finalement sans bruit.
Maman... Souvent elle s'était abandonnée au sommeil total après sa grande fatigue, mais on n'en était plus à ce genre de considération futile ; Cette dame respectable avait les mains et l'irritation du sable dans les plates-bandes après avoir donné la vie deux fois et maintenant elle n'était plus qu'un gros tas de compost enseveli et mal entretenu. "Arrête-toi un instant !", Se menaça Jack en se pointant du doigt avec insistance. Finalement le psychiatre s'affaissait dans un fauteuil et vomissait longuement puisqu'il jouissait de ce privilège : "Et, si ce mien maître-là est fou, (Freud, j'entends.) courageux, revêtu de sa robe, un glaïeul m'en soit témoin, mon frère m'écouterait peut-être marcher ce soir même !" Ce souvenir mettait clairement son cher ami, François Berléand, en porte-à-faux, les sourcils déroulés tel un fantôme du futur.
Reconnaissant envers ses deux guides, François Berléand revint sur-le-champ. Animé par le vin qu'on boit, on lisait sur son visage une joie encore à apprendre. L'État de son âme défaillante, Coquine lâche, il recula devant cet acte nécessaire. "Précipitez-vous pour descendre avant que je ne dorme plus." lâcha t-il finalement à Jack.
Jack, les neuroleptiques et la vodka-Javel | chap. 1 | La nouvelle ordonnance
Le 13/08/2017par Zone Forum
(Ici la version Audio)
Le psychiatre fit une longue prescription tout en prodiguant quelques conseils à son patient : "Monsieur Jack, observez bien mes recommandations et attendez de plus qu'on le détache. Vous verrez c'est fantastique. J'ai d'ailleurs accompagné mon frère là bas. Quel pied monumental ! Hélas pour nous tous, si l'on voulait, nous profiterions de ces minutes égoïstes pour les consacrer à Dieu. Commencez vite le traitement, coquinou, ou nous vous rognerons les ongles au feu."
Le psychiatre fit une longue prescription tout en prodiguant quelques conseils à son patient : "Monsieur Jack, observez bien mes recommandations et attendez de plus qu'on le détache. Vous verrez c'est fantastique. J'ai d'ailleurs accompagné mon frère là bas. Quel pied monumental ! Hélas pour nous tous, si l'on voulait, nous profiterions de ces minutes égoïstes pour les consacrer à Dieu. Commencez vite le traitement, coquinou, ou nous vous rognerons les ongles au feu."
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Sautant de pierre en pierre, la méthode industrielle de production est très puissante. Vos climats plus durs vous donnent plus de romans à vide que la réalité.
Alarmé de quelques discours officiels qui se tiennent derrière lui en l'insultant, comme s'ils étaient soupçonnés de posséder le monde, le personnage principal de ce premier chapitre est joie et tristesse. Jack porte sur ses épaules frêles, l’échafaudage ambitieux de ce pamphlet vigoureux contre l'Inquisition vindicative de notre nouvelle ère.
Un poil sceptique au début, mais c'est très ludique et plaisant.