LA ZONE -

Fait chaud à la quarantaine

Le 02/11/2025
par Zone Inc., Zone Forum
[illustration] Août

Quarante piges. Pas de gosse, pas de mec valable, même pas un chat pour faire semblant d'avoir une vie. À ce stade, la seule chose capable de me flinguer, c'est le temps. Et encore, le temps se fout de moi : il s'ennuie, il traîne exprès.

Je fais partie de cette génération qui ne sait plus lire l'heure autrement qu'en débloquant un écran. Plus de montre, plus de réveil, plus de pendule. Juste ce foutu portable qui sonne pour me rappeler de prendre la pilule - ironie parfaite, vu qu'il n'y a plus rien à contrarier depuis belle lurette.

Mon seul calendrier, c'est le miroir. Chaque matin, le même choc : un visage un millimètre plus fatigué que la veille. Pas assez pour qu'on le remarque, mais assez pour que moi, je le voie.

Le reste du temps, je m'en fous. Presque toujours.
Sauf en août.
En août, mes copines partent à la plage avec leur nouveau jules - vingt-huit ans, imberbe, accent espagnol - pendant que le bureau ferme. Ce mois pourri où même l'indifférence m'échappe.

Le reste de l'année, je flotte dans une anesthésie confortable. Mais août débarque avec ses stories Instagram de corps bronzés et ses "mi amor" susurrés par des gamins qui croient que Nirvana est une marque de fringues.

Les couloirs du bureau sont morts, plus de routine pour camoufler le trou noir. Mes copines en terrasse à Barcelone, transformées en adolescentes par trois mojitos et deux injections de testostérone juvénile.

Et moi, immobile dans mon appart surchauffé, à regarder défiler cette parade estivale de bonheur d'emprunt. Août, le seul mois où mon armure de détachement se fissure. Où le temps file pour les autres et reste collé à mes semelles.

Août s'étire, lourd et languissant, comme un feu qui couve sous la cendre, et je me tiens là, dans le salon silencieux, à contempler les années qui se consument doucement, brûlant mes quarante printemps avec une lenteur cruelle. Les rideaux frémissent à peine sous l'air tiède qui s'infiltre par la fenêtre entrouverte, et dehors, le soleil cogne, implacable, comme pour rappeler que le temps ne s'arrête jamais. Mes souvenirs s'effilochent, lambeaux d'une jeunesse qui s'échappe, et je me demande où s'envolent ces jours que je ne rattraperai plus. La maison, mon refuge, semble elle aussi retenir son souffle, figée dans cette torpeur estivale. Pourtant, une odeur âcre s'immisce, un parfum de brûlé qui gratte la gorge, insidieux. Je fronce les sourcils, tourne la tête, mais ne cherche pas encore la source, trop absorbée par mes pensées. Est-ce l'été qui charrie cette senteur de cendres, ou bien un écho de mes propres regrets qui s'embrasent ? Le ventilateur ronronne, indifférent, brassant cet air qui pique les narines. Je m'assieds sur le canapé, les coussins usés épousant mes formes, et je fixe le mur, là où une photo jaunie me renvoie un sourire d'autrefois. L'odeur persiste, tenace, mais je ne bouge pas, pas encore, laissant mes pensées dériver dans la chaleur. Mes doigts triturent un vieux bracelet, relique d'un été lointain, et je me perds dans le souvenir d'un rire, d'une danse, d'une liberté enfuie. Cette senteur de fumée, elle flotte, elle s'accroche, mais je l'ignore, comme on ignore un pressentiment. Le temps brûle, mes années brûlent, et je reste là, immobile, dans l'attente d'un signe qui ne vient pas. La maison craque doucement, complice de cet instant suspendu, et je respire cet air où se mêlent la nostalgie et ce parfum de cendres dont je ne veux pas encore chercher l'origine.

Ça sent le brûlé. Il y a le feu dans l'immeuble ? Je regarde par la fenêtre. Rien. Je retourne m'asseoir. Il fait tellement chaud, et j'ai tellement mal au dos. Pourtant, ça sent le brûlé.

Ah, j'ai oublié le poulet au four, ça doit être ça. Dans la cuisine, je constate que je n'ai même pas pensé à l'enfourner. Pourtant, ça sent vraiment le cramé. Je comprends pas.

Mon lumbago me fait souffrir. Je reprends du paracétamol. Rien à faire, ça sent le poulet grillé. Mais il n'y a rien, c'est étrange. J'ouvre la porte de mon appartement. Rien à signaler dans la cage d'escalier. Même pas de fumée.

Aïe, en refermant la porte, je fais un petit faux mouvement. Un coup de pic à glace dans mes lombaires. J'en ai marre de souffrir, je vais employer les grands moyens : tramadol. Ça commence à agir, mais l'odeur est toujours là. La douleur aussi.

Je n'y comprends rien. Je me rassois dans mon rocking-chair. Mémé se balance, essayant d'oublier. Ça devient intenable, la douleur et l'odeur. Un autre tramadol. Je m'assoupis.

Dans mon sommeil j'ai fait un rêve, ou plutôt, comme dirait notre bon vieux Martin Luther King « i haved a dream » et j'ai concrétisé ce rêve ou alors mon cerveau a concrétisé ce rêve, ce qui reviendrait au même. Ça sentait la merde. Au début il n'y avait pas d'images et ça puait vraiment la merde. Étant donné que j'étais aveugle je n'ai pas pu savoir d'où l'odeur venait, ni même où je me trouvais ni même à quel date nous étions ni même comment je m'appelais comme si j'étais devenue tout à fait amnésique. Il n'y avait que du noir et ce noir sentait la merde de chien et rien d'autre, plus rien d'autre n'existait que la nuit et la puanteur. Je me souviens maintenant pourquoi j'ai tant peur de l'obscurité : l'absence qui creuse son trou dans mon cœur comme dans la terre, l'absence qui m'humilie par sa présence en moi et frappe depuis l'intérieur, une absence qui devient gouffre aux poings rageurs et me fracasse et me ronge de l'intérieur si bien que l'artère aorte n'ose plus, n'ose plus alimenter mon cœur et s'en va s'écouler ailleurs et alors je me retrouve sans repères plantée comme un pic au milieu du vide. Puis il y a eu de la neige comme dans les vieilles télévisions, je crois qu'on appelle ça des télévisions cathodiques mais j'ai un doute sur le terme. J'ai commencé à apercevoir des formes géométriques distordues, des ombres et à entendre un crépitement comme le crépitement d'une cheminée mais je me doutais que le bruit ne venait pas d'une cheminée, si l'odeur ne vient pas de quelque part le bruit non plus. J'ai commencé à me rendre compte qu'il faisait très chaud, du moins moi j'avais très chaud et puisque je suis seule pour en témoigner alors je dirai qu'il faisait une chaleur caniculaire. J'avais la sensation d'être dans un four ; puis la neige a commencée à fondre sous les effets de la chaleur et c'est là que tout m'est apparu : j'ai reconnu les murs de mon appartement mais les murs semblaient mous, ils ressemblaient à des sables mouvants, et c'est alors que j'ai su que j'étais en train de rêver et j'ai soufflé en me disant « pfiou... c'est qu'un rêve ma pauvre, c'est qu'un rêve » puis le crépitement s'est déplacé sous mes pieds et, comme s'il avait planté ses racines sous le sol de mon appartement, a propagé sa chaleur en moi comme les branches d'un arbre et je me suis sentie brûler de l'intérieur, j'ai senti que quelque chose poussait en moi, quelque chose qui ressemblait à une graine mais poussait à une vitesse démentielle et se métamorphosait en arbre, un arbre aux branches épineuses et aux feuilles ardentes ; puis à nouveau je me suis rappelée de l'odeur de la merde et du feu et de la neige et de la solitude et je me suis réveillée en sursaut, trempée de sueurs, suffocante comme si je venais de courir un marathon et qu'enfin, enfin ! tout cela était terminé.

Dans cette torpeur, je m'égare, happée par une vieille obsession, un amour de jeunesse qui me colle à la peau comme une sueur d'été, poisseuse et indélébile. François Berléand, cet homme au regard perçant, à la voix rauque qui vibrait dans mes os, occupe encore un recoin sombre de mon âme, là où les souvenirs se tordent comme des braises mal éteintes. Je revois ses rôles, ces films d'avant l'an 2000 qui tournaient en boucle sur l'écran cathodique de ma chambre d'adolescente : Le Retour de Martin Guerre, où son témoignage discret volait la scène à Depardieu, Milou en mai, avec son ironie mordante dans une campagne française gorgée de soleil, ou encore Camille Claudel, où son intensité, aux côtés d'Adjani, me donnait des frissons que je croyais interdits. Chaque réplique, chaque rictus, je les connaissais par cœur, les murmurais dans le noir comme des prières païennes, les lèvres tremblantes, le souffle court. Je l'imaginais, François, mon héros de celluloïd, penché sur moi, ses mains calleuses effleurant ma peau dans un fantasme fiévreux, jusqu'à ce que l'impossible devienne réel. Une nuit d'été, dans un hôtel miteux aux rideaux tachés, nos corps s'étaient trouvés, un secret volé au monde, une étreinte où sa voix, plus rauque encore dans l'intimité, me chuchotait des mots crus, mélange de tendresse et d'urgence. Ses doigts, nerveux, traçaient des promesses sur ma hanche, et l'odeur de sa peau, un mélange de tabac froid et de musc, s'était gravée en moi, plus tenace que n'importe quel parfum. Ce moment, furtif, presque irréel, avait consumé mes nuits d'adolescente, me laissant pantelante, rêvant de ses lèvres sèches contre les miennes, de son rire qui éclatait quand je trébuchais sur mes propres désirs. Pourtant, une rumeur absurde circulait entre copines, chuchotée à l'heure des confidences autour d'un cendrier débordant : François aurait, disait-on, perdu ses couilles lors d'un pique-nique grotesque, piégé sur un champ de mines, une anecdote si délirante qu'elle en devenait mythique. Je n'y croyais qu'à moitié, mais cette fable, mêlée de ridicule et de tragédie, s'était incrustée dans mon imaginaire, comme une cicatrice d'un amour juvénile trop grand pour mon cœur. Je revois encore ses yeux, plissés par un sourire narquois, comme s'il savait que ce secret, vrai ou faux, ne ferait qu'attiser ma dévotion. Et dans la chaleur d'août, ces souvenirs s'enflamment, rallumant un feu que je croyais éteint, un brasier où dansent nos étreintes perdues et les échos d'un François qui n'appartenait qu'à moi.

On avait commencé léger, sans promesses ni plan sur la comète. Mais déjà, la chaleur tournait à l'orage. Cet amour d'été n'avait que trop duré ; à l'automne, je m'éveillai en proie à une révélation brutale : François ne me méritait pas. Ou plutôt, je m'en étais convaincue, comme on s'arrache un pansement en espérant que la plaie cicatrise plus vite. J'avais alors tourné la page - ou fait semblant - pour Pedro. Pedro, moniteur de planche à voile, dents éclatantes, bronzage intégral et accent qui roulait comme les vagues. Le genre à faire croire que la vie se résume à « prendre le large » - jusqu'au jour où il prendrait surtout le large avec la caisse, la voiture, et peut-être même la voisine. Je savais, dès la première nuit, qu'il vieillirait mal : bedaine de bière, cheveux clairsemés, et une manière de parler aux gosses qui les ferait tous finir en analyse. Car oui, il y aurait des gosses. Et un jour, Pedro me laisserait avec eux, sans pension, sans maison, et la certitude glaciale que je m'étais plantée d'homme... encore. Dans ma tête, j'étais déjà sa femme.

J'étais sa femme. Oui, j'étais aveuglée par l'amour que j'avais pour lui. Tout était noir puisque sa lumière n'éclairait plus le chemin de ma vie. Un homme tellement exceptionnel, comme l'humanité n'en produit que trop peu. J'ai eu du mal à m'en remettre. Je me mens à moi même. Je ne m'en remets pas. Je ne m'imagine pas vivre une autre histoire. J'aime encore cet homme. Chaque jour, je me remémore sa voix douce et ferme. Ces éclats de rire lorsque je faisais une étourderie, et qu' il me disait que J'étais un clone de Pierre Richard en féminin. Ses angoisses ou j'essayais de le rassurer. Je soupire. Et sa peau musquée que je respirais doucement, profondément, ma tête blottie contre son épaule. Tout son réconfort, son charisme, me faisait me sentir exister, me sentir une femme aimée, une femme.

L'odeur de brûlé, tenace, s'accroche à mes narines, et maintenant, cette puanteur de merde, lourde, organique, qui envahit l'air. Je me lève, vacillante, et scrute le miroir : rien d'anormal, sauf ce regard éteint, ces cernes qui creusent des vallées sous mes yeux. Pourtant, l'odeur persiste, et une chaleur sourde irradie de mon bassin, comme si un feu couvait là, quelque part, au creux de moi. Je pose une main sur mon ventre, puis plus bas, et c'est là que je comprends, dans un éclat de lucidité absurde : c'est moi qui brûle, c'est mon cul qui s'embrase. J'ai le feu au cul ! Une combustion spontanée, ridicule, grotesque, née de l'absence, de ces années sans toucher, sans désir, sans un corps pour rallumer le mien. Mes reins crient, mon lumbago n'était qu'un mensonge, un leurre pour masquer ce foyer ardent qui dévore ma chair immobile. Je ris, un rire rauque, presque animal, parce que l'idée est trop absurde : mon corps, privé de caresses, s'est mis à s'autodétruire, à s'enflammer de l'intérieur. La solitude, ce vide qui me ronge, a pris les commandes, allumant des braises là où plus rien ne vit. Je titube vers la fenêtre, espérant que l'air extérieur étouffe ce brasier intime, mais le soleil d'août rigole, complice de ma déroute. Mes hanches fument, métaphoriquement ou non, je ne sais plus, et je m'imagine consumée, réduite en cendres par ce feu de frustration, ce manque cruel de peau contre peau. Quinze ans sans amour, sans sexe, et voilà que mon corps se rebelle, s'immole dans un ultime cri de révolte. Je m'effondre sur le canapé, riant et suffoquant, tandis que l'odeur de brûlé et de merde s'entremêle, signature olfactive de ma combustion spontanée, ironique et tragique, d'une femme que le désir a abandonnée.

Alors je tente la méthode radicale : direction la salle de bain. J'ouvre le robinet d'eau froide à fond, comme si j'allais baptiser ma chair en furie dans le Jourdain. Le premier contact est un coup de poignard polaire dans mes cuisses, mais le feu refuse de mourir. Pire, la vapeur qui s'élève autour de moi ressemble à un spectre moqueur, un djinn qui me souffle : « Trop tard, ma vieille, le brasier est intérieur. » Je reste là, trempée, grelottante et bouillante à la fois, mi-sorcière au bûcher, mi-lotte surgelée oubliée dans un four préchauffé. Puis je capitule et file au congélateur : opération Ben & Jerry. Trois pots, quatre cuillères, aucune dignité. Je les attaque comme on éteint un incendie avec un extincteur : à la chaîne, méthodique, sans laisser de répit. Ma langue engourdie, mes dents qui claquent... le froid descend enfin, lentement, vers mon ventre, puis plus bas. C'est presque jouissif, ce choc thermique. Si j'avais su que l'orgasme post-quarantaine passerait par la crème glacée, j'aurais économisé sur les sextoys.

Au réveil, effrayée, je vois ma peau marron craquelée. Avec la canicule, dans mon appartement sous les toits, ma peau a brûlé. Les antalgiques court-circuitent l'alarme de la douleur.

Le mois où même en avoir rien à foutre devient insupportable.

= commentaires =

Lapinchien

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Pute : 156
à mort
    le 01/11/2025 à 20:05:29
Quelques inégalités se glissent ici ou là mais dans l'ensemble je suis vraiment fier de ce texte collectif. Je me suis vraiment bien marré en le redécouvrant.
Sinté

Pute : 41
    le 01/11/2025 à 20:06:03
C'était une belle expérience.
Lapinchien

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Pute : 156
à mort
    le 01/11/2025 à 20:27:31
Comme assez souvent dans les textes collectifs, on salue la participation gracieuse et discrète de François Berléand.
Lindsay S

Pute : 147
    le 01/11/2025 à 20:45:18
j'avais complètement oublié ça

=D
Lindsay S

Pute : 147
    le 01/11/2025 à 20:47:34
Je reste là, trempée, grelottante et bouillante à la fois, mi-sorcière au bûcher, mi-lotte surgelée oubliée dans un four préchauffé.
Lapinchien

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Pute : 156
à mort
    le 01/11/2025 à 21:04:17
Tu as bien menée la barque pourtant.
Rosalie

Pute : 4
    le 01/11/2025 à 21:08:40
il s'est passé deux trois trucs depuis ^^
Nino St Félix

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Pute : 40
    le 01/11/2025 à 21:28:27
Qu'est-ce-qu'on irait s'emmerder à regarde Bridger Jones et compagnie, alors que toute la condition de la femme moderne est là ?
Lapinchien

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Pute : 156
à mort
    le 01/11/2025 à 21:40:05
et la condition de François Berléand, on en parle ou quoi ? Sacrée trajectoire de vie quand même.
Lapinchien

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Pute : 156
à mort
    le 01/11/2025 à 21:43:23
@Rosalie Mais qu’est-c’que t’as doudou, dis donc ?
Nino St Félix

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Pute : 40
    le 01/11/2025 à 22:12:34
François Berléand, mais vous n'avez donc aucun respect pour les icones... (outré).
Sinon, je suggère de lire ce texte en écoutant en boucle "sensualité" d'Axel Red, l'effet est stupéfiant.
J'ai beaucoup aimé le passage sur le feu au cul littéral
Rosalie

Pute : 4
    le 02/11/2025 à 01:06:52
Pardon, je réagissais au commentaire de Lindsay sur la lotte/sorcière.
Ce que je sais de l’Histoire, c’est qu’on a condamné à tort et livré aux flammes sans qu’aucun pacte n’ait jamais été signé. Seulement trop brillantes pour rester dans l’ombre.
Mais personnellement, les sorcières, lottes ou non, Je leur offre un trône et un verre de vin noir, elles ont déjà le feu, inutile d’en rajouter.
Lapinchien

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Pute : 156
à mort
    le 02/11/2025 à 02:07:45
@Rosalie T'as failli me rendre complètement fou en intervertissant le nouveau texte que t'as posté "Saint Valentin" avec ton avant dernier "Promesse tenue". Au début, j'étais complètement paumé et me demandais comment un texte déjà sur la rampe de lancement pouvait réapparaître ce soir. Puis je me suis rendu compte que le texte "Saint Valentin" était apparu dans le passé suite à une fastidieuse investigation dans tout le merdier des textes en attente puis je me suis dit que t'avais carrément dû faire cette putain de permutation à la mano puisque c'est pas possible autrement. C'est là que je me suis dit qu'il y avait surement un sens à tout ce bordel aussi j'ai directement lu la fin de "Promesse tenue" ET J4AI TOUT DE SUITE PIG2 QUI SE CACHAIT SOUS TON PSEUDONYME §§§ 2 SEMAINES QUE TU ME DONNAIS POUR R2SOUDRE TA BLAGUE MYST2RIEUSE ? HU HU HU C4EST MAL CONNAITRE MA PERSPICACIT2 D4ENQUËTEUR HORS6PAIR§ HERACLES NAVET M4A TOUT ENSEIGN2 DANS L4ART SUBTILE DE D2BUSQUER LE RENARD§
Rosalie

Pute : 4
    le 02/11/2025 à 08:16:19
Le diable est dans les détails. Et moi, je suis une putain de perfectionniste.
Rendre fou, c'est facile, avec mon talent.


Tant mieux si tu as compris. Deux semaines à attendre comme un diable enfermé dans sa boîte, ça aurait été trop long.
Mais je le sentais, la chute était trop évidente. J’hésitais.
Laure AWENYDD

Pute : 26
    le 02/11/2025 à 09:00:37
Il y a des différences de ton mais c'est tout à fait normal puisqu'il s'agit d'un collectif. Ce texte est extrêmement drôle. Un bon moment, merci à tous les collaborateurs.
    le 02/11/2025 à 09:21:43
Perso, a 40 piges, je divorcai pour la 2e fois. Apres, je n'ai jamais autant pris mon pied avec plusieurs femmes. Et puis, a 46ans, jai tout envoye ballader. C'etait pas ca que je voulais. Abstinant depuis. J'en ai 61. Les femmes ne m'interressent plus des masses... les mecs, ca ne me dit rien qui vaille non plus.
Bien que bien ecrit, en toute logique, cet amalgame de desolations me laisse froid.

Nb. Pour les maux de dos: diclofenac. Une merveille!
Lindsay S

Pute : 147
    le 02/11/2025 à 10:34:05
Je crois que la seule ambition de départ était de meubler notre ennui 😅
Laure AWENYDD

Pute : 26
    le 02/11/2025 à 11:25:44
Sylvestre Tu prends un peu trop au premier degré un texte qui n'a pour fonction que de divertir (et d'occuper, d'après le commentaire de Lindsay, les auteurs). C'est du délire collectif, rien de plus. Et c'est franchement rafraîchissant en dépit du contexte lol.
    le 02/11/2025 à 12:23:16
oh mais il n'y a pas de souci avec ce texte à 18 mains pour moi. J'ai juste exprimé mon ressenti. Moi aussi je me sens un peu comme ça, mais bon... c'est sans doute un ressenti de mec d'abord, qui plus est assez misanthrope. bises
    le 02/11/2025 à 12:26:06
pour le rafraichissement, je conseille le "cuba libre", "le bloody mary" ou tout simplement le pastis ! lol
ceci dit si mon texte "café du matin" parait un jour sur le site, c'est un peu dans la même veine, en plus misérable et pathétique... aïe ! ça pique putain !
    le 02/11/2025 à 12:37:48
j'oubliais la petite référence cinéma: "hours" (film à sketches) de Stephen Daldry (adapté de V. Woolf) où une femme mariée quitte tout après avoir préparé de somptueux gâteaux pour la famille avec les sublimissimes Nicole Kidman, Julianne Moore et Meryl Streep
Laure AWENYDD

Pute : 26
    le 02/11/2025 à 13:05:48
Sylvestre : Je ne bois pas d'alcool… Mon addiction c'est plutôt le sucre, le gras, et l'huile essentielle de pruche… Je lis souvent les textes avec beaucoup de recul. Personnellement je ne suis pas ce que j'écris. Heureusement, sinon je serais passée à côté d'une magnifique carrière de tueuse en série un tantinet romantique mais quand même sérieusement psychopathe.

Donc je pars du principe que la plupart des auteurs ne mettent que très peu d’eux-mêmes dans leurs textes. Si je me trompe… N'hésitez pas à me contacter en MP, je peux avoir du Xanax ou de la Belladone ( en fonction de l'effet désiré ) pas cher... ;)
Lapinchien

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Pute : 156
à mort
    le 02/11/2025 à 13:37:26
Hâte de lire "café du matin" Désolé pour le rythme de parution. Je vais essayer de passer prochainement à 2 textes publiés par jour. Faut juste que je me retrousse les manches et que je prenne un peu d'élan.
    le 02/11/2025 à 13:47:31
@laure. On met toujours de soi dans ses écrits ! c'est incontournable. Sinon, d'où ça viendrait toutes ces phrases? Evidemment, c'est plus ou moins masqué. Sinon, merci pour le xanax, je suis déjà sous anti-dépresseur...
    le 02/11/2025 à 13:59:27
@laure, c'est quoi MP?
    le 02/11/2025 à 14:17:33
et aussi, pour répondre encore à Laure, j'aurais pu devenir un assassin, piste dont je développe l'hypothèse dans "la femme à la fenêtre". La haine s'accumulant depuis l'enfance, comment se fait-il? une seule réponse: la morale. Alors, innée, infusée ou m'a-t-il manqué un chromosome pour ne pas le devenir? ça c'est une question qui me turlupine souvent... j'en passe les détails trop autobiographiques. film: "j'ai toujours rêvé d'être un gangster" De Samuel Benchetrit et surtout "american psycho" de Mary Harron. mon avis? Nous sommes tous des sociopathes en retenue.. plus ou moins. je m’arrête parce que sur le sujet je pourrais digresser très longtemps.
    le 02/11/2025 à 14:21:06
et t'inquiète pas @LPC, tu abats un boulot extraordinaire ! ! On a de la chance de t'avoir ! t'es un super mec admin
Lapinchien

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Pute : 156
à mort
    le 02/11/2025 à 16:06:10
Merci beaucoup. C'est trop mignon. Je regrette déjà de t'avoir vanné dans mon post, il y a deux minutes.
Laure AWENYDD

Pute : 26
    le 03/11/2025 à 10:25:27
Sylvestre: Oui, moi aussi il me tarde de lire "Café du matin"… Mais je ne partage pas ton avis, je n'ai écrit qu'un seul texte où je m'implique vraiment. Le reste du temps je ne fais que me mettre à la place de quelqu'un d'autre. C'est peut-être pour ça que j'écris aussi principalement au masculin pour me défaire complètement de moi-même. Maintenant, d'où viennent ces phrases ? Je dirais que le plus souvent elles me sont soufflées à l'oreille, principalement dans mon sommeil… MP (message privé, désolée je me trompe d'endroit).
Lapinchien

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Pute : 156
à mort
    le 03/11/2025 à 11:09:30
soufflées à l'oreille pendant le sommeil ? Pas par le spectre d’Émile Louis, j'espère.
Laure AWENYDD

Pute : 26
    le 03/11/2025 à 11:21:41
Non, aucune chance… Malheureusement… Je ne suis pas assez handicapé pour lui… sniff. 
Rosalie

Pute : 4
    le 03/11/2025 à 22:36:02
Moi aussi parfois, avant, une voix murmurait à mon oreille.
Elle me manque maintenant que j'ai pris sa place.
Laure AWENYDD

Pute : 26
    le 04/11/2025 à 14:40:05
Rosalie: Tu veux dire que tu nous écris d'outre-tombe ? ... Dis, tu pourrais glisser un mot en ma faveur à Émile Louis, s'il te plaît… Pour qu'il se montre un peu plus ouvert d'"esprit"... Franchement c'est très élitiste d'être à un chromosome près… pfff.
Rosalie

Pute : 4
    le 04/11/2025 à 16:29:47
Outre-tombe, non. Juste entre deux dimensions et trois insomnies, bien que l’état général tende vers la décomposition poétique.

Quant à Émile Louis, je laisse ce genre de collaborations aux vrais nécrophiles administratifs. Nous n’intercédons que pour les cas désespérés… et les plus drôles.
Laure AWENYDD

Pute : 26
    le 04/11/2025 à 16:53:02
@Rosalie : Laetitia à force de se créer des pseudos on finit par parler de soi à la 3e personne lol je vais éviter de faire de l'humour sur cette plateforme...;)
Rosalie

Pute : 4
    le 04/11/2025 à 16:58:03
@Laure

Rosalie ne se cache pas derrière un pseudo, elle y mue.
Parler de soi à la troisième personne, c’est juste une manière élégante d’échapper à la première.
Quant à l’humour, c’est comme les esprits : tout le monde prétend y croire, mais peu savent vraiment les invoquer.
Laure AWENYDD

Pute : 26
    le 04/11/2025 à 17:12:56
@ Rosalie :Je ne partage absolument pas ton opinion. L'humour, c'est quelque chose de vraiment très personnel, il n'y a absolument rien d'universel là-dedans. Quant à tout ce qui touche à l'ésotérisme, pour avoir travaillé là-dedans pendant plusieurs années, je peux te garantir une chose : il ne faut pas s'amuser à invoquer quoi que ce soit ni s'octroyer des aptitudes que l'on n'a pas (la plupart d'ailleurs des personnes qui prétendent avoir certains pouvoirs n'en non absolument aucun). Parce qu'un jour on rencontre quelqu'un qui pourrait exaucer votre souhait… :) PS)Tu l'as vraiment mal pris, ma remarque sur ton texte dans le marathon littéraire, lol .Redescends… Tout le monde se fait un peu passer à la moulinette ici...
Rosalie

Pute : 4
    le 04/11/2025 à 17:23:14
@Laure
Mauvais fantôme.
Mauvaise cible.
Mais j’apprécie la ferveur.

Promis, ce n'est qu'un troll.
Lindsay S

Pute : 147
    le 04/11/2025 à 20:43:49
@laure

Pourquoi t'écoutes cette gourdasse?

Elle se prend pour le réincarnation de l'Antéchrist parce qu'elle est le 666e auteur de la zone...

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