Résumé : Avec la première contribution à l'appel à textes P.K.Dick-like, Vlad met la barre super haut en évitant toute fioriture. Comme dirait Bob Arctor dans Substance M : "Il se peut que ce soit seulement mon imagination. Quelle que soit la nature de ce qui m'observe, ce n'est pas Humain. À la différence de Donna aux yeux noirs, ça ne bat jamais des paupières. Que peut voir un scanner ? Ce qu'il se passe dans la tête ? Ce qu'il se passe dans le cœur ? Est ce qu'il voit à l'intérieur de moi ? à l'intérieur de nous ? Clairement ? Obscurément ? J'espère qu'il voit clairement parce que moi je n'arrive plus à voir en moi même. Je ne vois que des ténèbres. J'espère pour tout le monde que le scanner fait mieux. Parce que si le scanner ne voit qu'obscurément comme moi, alors je suis maudit... doublement maudit. Et comme ça, on finira tous morts en sachant très peu de choses. Et même ce très peu de choses, on l'aura compris de travers." P.K.Dick avait une sœur jumelle. Décédée de malnutrition âgée à peine de quelques semaines, elle le hantera toute sa vie, surgissant d'innombrables fois dans ses écrits sous les traits d'une belle et jeune femme brune. Souvent une psychotique.
= commentaires =
J'ai chialé tellement c'est bien
Insupportables, les trempeurs de pain au petit-déjeuner.
Freud aurait tellement de choses à dire sur ce texte, c'est scandaleux. Ce me semble un texte zonard à la bien, bien mené, "à l'ancienne".
J'avais entendu Luchini déclarer "Le sexe, c'est tout". Il m'avait déçu, ce jour-là aussi.
Rien n'est tout. Phrases à la con.
J'ai comme un doute ce matin. J'espère que Clacker n'a pas construit tout son texte non pas sur l'anecdote de la sœur jumelle de PKD mais sur un long jeu de mot autour de son patronyme que l'on peut littéralement traduire par "quéquette" je serai alors totalement passé à coté d'une odieux texte calembouriste sans vergogne. Cependant je n'ai pas de super pouvoir pour sonder les âmes des zonards et connaitre leur véritables intentions aussi je me contente d'affirmer que je sais pourquoi je publie et c'est ce que j'exprime dans mes présentations, mais ne saurai jamais pourquoi ça a été écrit.
à moins que l'auteur ne décide de lever le voile dans les commentaires cela dit.
Pas d'inquiétude LC, tu as très bien interprété cette facette du texte (on peut constater facilement que ça rejoint en pas mal de points notre courrier des lecteurs sur le syndrome PKD, sauf qu'avec ce texte là j'ai tenté le premier degré).
Mais je suis étonné que personne n'ait encore relevé l'autre référence qui transparaît dès les toutes premières lignes. Peut-être n'ai je pas réussi à la rendre si évidente que ça...
L'angle psychanalytique que soulève LePouilleux est tout à fait dans le thème, également.
Le début fait un peu penser aux effets secondaires d'un implant de souvenir de RECALL qui aurait foiré, c'est ça ?
Miroir, animal pressé de rejoindre son terrier, descente sous terre, chenille, souris, identité sexuelle, métamorphose, papillon...
Bien sûr, Le silence des agneaux.
Buffalo Bill.
Comment n'y avons-nous pas pensé plus tôt.
Il manquait le casque à vision nocturne.
https://www.youtube.com/watch?v=Dm7WARJjnaA
https://www.youtube.com/watch?v=mPDK7v-DfBM
J'étais pas loin.
Sans rire, la scène de Buffalo Bill correspond nettement mieux.
Pas faux.
Tu es dangereux, toi aussi, surtout pour les obèses, puisque Buffalo était dans le film un amateur de "grandes tailles", en tant que tueur et tailleur de peaux humaines.
Décidément, le monde est petit, et gros.
J'ai trouvé la version longue, tiens.
https://www.youtube.com/watch?v=X_DVS_303kQ
Je suis surtout dangereux pour moi-même, d'après mon spécialiste Freudien préféré. C'est la faute à la société et au Général De Gaulle.
Ah oui, très bien alors.
En relisant un peu les vieux textes et leurs commentaires de 2009-2010, moi j'étais à peine présent sur le site, mais je constate qu'on s'est quand même vachement bisounoursisé dans les commentaires. Mon texte, là, par exemple, il se serait fait démonter à l'époque.
La critique acerbe était poussée au point de la mauvaise foi, ce qui n'était pas toujours forcément mal puisque ça forçait l'auteur à mettre la barre très très haut à chaque nouvelle publication.
Bon, il se trouve aussi qu'on est plus que cinq ou six à fréquenter régulièrement La Zone, donc y a logiquement un effet "serrage de coudes".
EDIT : Enfin, serrage de coudes quand on n'est pas en train de s'étriper avec du HS politique.
a priori on est 120 visiteurs uniques par jour
http://userexp.co/lazone.org.html
Ah bon, quand même. Une masse silencieuse, donc.
oui majoritairement des bots russes
J'ai tellement aimé ce texte que ça m'a donné envie de participer à cet appel à textes mais c'est vrai que Clacker met la barre bien perché en haut
@ Clacker : moui, m'enfin tes textes de 2010 étaient plutôt moisis tendance pourris, alors que celui ci se laisse lire.
Si on le déglingue, il faudrait, par équité et honnêteté intellectuelle, te bourrer à coups de démonte pneu et te fourrer avec une batte à clous sur ton immaculée conception.
Mention spéciale pour cette phrase, juste parfaite : "Je tourne le robinet et observe avec dépit les longs poils noirs qui s'agrègent, tourbillonnent et disparaissent dans la bonde de l'évier comme un animal pressé de rejoindre son trou."
Et sinon, rien ne vaut un bon sécateur ; les ciseaux, c'est pour les amateurs.
Ben voilà. Putain merci. Je trouvais justement que c'était la seule unique putain de phrase qui claquait dans ce texte à la con.
Comme quoi, quand on réclame...
Ah oui oui, mes textes de 2010 étaient franchement pourris dans le teint moisi, et force est de constater que c'est pas mon style, mais la négligence éditoriale de La Nouvelle Zone qui me permet de passer pour un auteur correct. Y a du nivellement par le bas, j'hallucine pas.
Putain j'ai eu du mal à le lire entièrement, merci pour ce malaise, même travesti je ne me couperai pas ma bite.
L'auto-castration est relativement courante chez les schizophrènes. Je me demande si tu t'es inspiré du DSM-5 ?
La façon dont le texte décrit la dysphorie de genre est inexacte et malveillante.
Regarde-moi, je m'identifie à un dégueulis, et pourtant je suis tout à fait normal.
Un Dégueulis se chie dessus en faisant le poirier.
"T'as envie de me baiser ?
J'me baiserais bien moi même... J'me baiserais jusqu'à l'os !!"
Sans rire, ça y fait penser. Je trouve que certains ont la chance d'avoir un corps adéquat pour se travestir. Je n'ai pas cette chance, donc n'ai jamais pu progresser psychologiquement jusqu'à l'acte de castration.
La nature est mal faite. Ceci dit, j'ai arrêté depuis une bonne douzaine d'années de porter une perruque et de me maquiller puis me regarder dans la glace. J'ose encore porter un carré de soie (je suis sériciphile) quand je porte une chemise, mais je n'ose pas sortir ainsi.
Cerumen, coquet par nature.
C'est mon premier texte lu... C'est comme la première fois
.. ouf clap clap
Et la sériciphilité de tes muqueuses se porte bien ?
"C'est mon premier texte lu [...] ouf clap clap "
Mon piège à poétesse émo-goth fonctionne enfin.
@Lilly : tu veux dire que tu n'as pas commenté la première fois ?
@Clacker : je savais bien que tu comptais faire de la Zone un penthouse et n'oublie pas de ramener ton baise-en-ville.