Humeur creuse d’une chieuse
La cafetière coule doucement. Les dosettes expresso
s’expriment expressives, selon le progrès du quotidien,
plus rapidement que le vin corsé qui, selon une étude,
rend les femmes crispées, plus agressives.
Et dire qu’il fait si beau. Mac Apple étalé sur le plan
de travail. Ça rame et c’est long. Recherche des mises à
jour en cours… Bilan de santé, nettoyage personnalisé.
Optimiseur de performances. Elle et Lui. Une vieille
histoire de magazine sur fond de papier glacé. « Ça va
beaucoup mieux ces temps-ci, j’arrive à sortir des
conneries. Je les déplace pour connaître leur état de
marche, leur avenir. Ça va beaucoup mieux ces jours-ci,
je les agace au travers de mots trahis, je les menace en
plaisanterie. »
Des mots journaliers persans lui reviennent, ce sont
toujours les mêmes qui s’emmêlent. L’effritement, la
corrosion, l’immaturité, le narcissisme, pauvre blaireau,
une bite à la place du cerveau… N’allons pas plus loin,
ses propos sont les miens. Ils sont cons ces hommes qui
font tout ou presque, pour trouver l’amour et croquer la
pomme ! Tout juste savent-ils qu’une femme partage un
léger centre d’intérêt commun, qu’ils plongent les yeux
mesquins, dans leur bonnet au secret décolleté. A B C D
E et plus si affinités !
Ils sont cons. Pause-café. Un monologue s’en suivit :
- « Stop les conneries, ne généralise et ne juge pas, si ce
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sont tous les mêmes, cela voudrait dire que je les ai tous
testés, du coup, je me ferais passer pour la putain de
l’humanité et l’image de la femme serait salie à jamais,
par des hommes qui ne partagent pas ma pensée. »
Elle se réveilla étonnement seul, chargée du vin
d’hier, avec un mal de tête pas possible, dans le tourment
de la gueule de bois. Et dire qu’il faisait si beau.
LA ZONE -
![[illustration]](/data/img/images/2025-00-00-Humeur-creuse-dune-chieuse.png)
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J'aurais appelé ça : Monologues internes d'une palourde
Franchement. L'image donnée des femmes est désastreuse. C'est à la limite de la tentative de féminicide et d'un metoo.
Tu es arrivé juste après ma couille avec la vignette. Parfait. Incognito.
Inexact. Je l'ai vue ta couille de vignette mais j'ai préféré dézinguer l'auteur.
Chier.
J'ai failli faire dans mon froc. Je courais partout dans la baraque, les mains en l'air, le feu au cul entrain de gueuler : LC!LC!AUSECOURS!
Et après je me suis acharnée sur ce putain de fichier PNG de mes couilles.
Au moins on a l'info. Il faut redimensionner.
"LC!LC!AUSECOURS!" Désolé. Je ne peux plus rien contre ta damnation éternelle.
Après cet incident de format, revenons au chose sérieuse. Ca sent la merde par ici, non ?
Si tu parles de l'absence de commentaires, Jesus est sur le coup et il y a aussi ta newsletter de demain pour le seconder.
J'ai pas compris
Est ce une vengeance masculine envers les femmes?
Un travestissement de ce qui se passe dans la tête d'un mec (et du coup ça me fait un peu de la peine) ?
Une tentative de chantage psychologique inversé ?
y'a un truc vrai, en mots persans ou non, les filles préfèrent la tech aux mecs :p
Mon mec — j’dis mec parce qu’après vingt ans de vie commune, trois crédits, deux chats, un gosse et un putain de barbecue Weber, il ne m’a toujours pas passée à l’état civil — mon mec, donc, m’a proposé de dormir ailleurs.
Il paraît que je ronfle. Fort. Si fort que la gamine, de l’autre côté du mur, murmure meurtre dans son sommeil.
Dormir ailleurs, pourquoi pas. Je ne me réveillerai plus avec sa queue du dimanche, coincée contre ma cuisse, en mode caniche en rut. Rien que pour ça, ça mérite un merci.
Mais est-ce qu’il sait que ailleurs, c’est souvent le premier pas vers adieu ?
Là, devant mon café, sa gueule de “j’ai pas dormi t’as ronflé” me file des haut-le-cœur. Moi non plus j’ai pas dormi. J’l’ai insulté à chaque réveil. Une litanie de noms d’oiseaux entre deux apnées.
Et j’vais pas mentir : j’ai longuement contemplé l’idée de l’étouffer avec son oreiller. Juste pour voir s’il arrêterait de me secouer à chaque ronflement.
Alors ouais, c’est une idée brillante que j’aille dormir ailleurs.
Et tu sais quoi ? J’prendrai mon café là-bas aussi.
Même pas besoin de divorcer : on n’est même pas mariés.
Libérée, délivrée, non-assurée.
Arf, si les auteurs se mettent à faire de la littérature dans les commentaires de textes, on n'est pas rendus. Bientôt on aura des tags partout, puis des squatteurs envahiront les lieux.
Supprime, fais toi plaisir :p
Je vois pas trop l'intérêt de ce texte, et je le trouve pas très bien écrit.
Mais non, voyons. Toute initiative est bien sûr la bienvenue. Surtout quand c'est aussi talentueux.
Je me suis bien fait chier. J’adore!