LA ZONE -

Interview de Tulia

Le 13/08/2003
par Aka, Tulia
[illustration] Dans une énorme phase d’ennui, en baisse dans mon quotat de BA de l’année, j’ai donc tenté une réintégration brutale de la zone (cf édito de nihil pour ceux qui n’arrivent déjà plus à suivre). Dans ce grand élan de générosité, que dis-je, de soutien humanitaire, j’ai été jusqu’à me rendre au domicile-même de Tulia et nihil. Et comme si tout ça ne suffisait décidemment pas, j’ai servi de psy à la dite Tulia qui m’a racontée dans un grand moment d’émotion toute son enfance (bon ok là j’avoue mon masochisme n’est plus que refoulé).
Voici mon compte-rendu.
La patiente commence par les grands traumatismes de son enfance qui se résument tout d’abord aux vacances typiques et répétitives qu’elle passait avec sa grand-mère. Elle s’explique son mauvais départ dans la vie par une ingurgitation massive d’ « Angélique », de « Sissi » et d’ « Intervilles » à un rythme assez soutenu. Elle poursuit en me narrant d’un ton quasi hypnotique les journées types de ces dites vacances :
9h : Réveil brutal, suivi d’une interdiction de piscine pour cause de froid et obligation de s’exercer sur des cahiers de vacances « Passeport ».
12h : Déjeuner, re-interdiction de piscine pour cause d’estomac plein, remplacement par la pratique du « jeu de 7 familles ».
15h à 16h : Piscine, suivi d’une expédition pour aller acheter « France soir » à la gare.
17h : Interdiction de piscine pour cause de froid.
22h30 : Couché, après ingurgitation d’ « Angélique » etc…

-    Hum… Je note chez toi une pathologie obsessionelle de la piscine, peux-tu me dire ce que représente exactement pour toi cet élément ?
-    Bah y a pas ma grand-mère, quoi que la seule fois où elle est venue, elle a faillit mourir. C’était drole.
-    Mmmmmmmm… Je vois. Et quel est donc ce problème si lourd autours de ce personnage qu’est ta grand-mère ?
-    Elle est vivante.
-    As-tu un bon souvenir de vacances ou fais- tu un bloquage définitif sur cette notion ?
-    Nan, la collo c’était bien. On pouvait taper les autres enfants et puis on apprenait à s’épanouir dans une vie en communauté.
-    Oui oui… Bien, parle-moi de tes autres traumatismes.
-    A trois ans, je me suis enfoncée une arrêtede poisson dans le palais.


Encore un élément lié à l’eau… Intéressant. Nihil me soumet discrêtement que le sujet peut être une nymphomane aquatique, espèce très rare et difficile à étudier. Je mets cette hypothèse de coté.
Un silence pesant s’installe (entrecoupés des ronflements de bouc) lorsque la patiente nous annonce qu’elle va s’exprimer sur son plus grand traumatisme : la naissance de sa sœur. Alors agée d’un an et demi, elle fut traumatisée et se mit à dessiner « des éléphants avec des petits éléphants dans le ventre ». Notons la comparaison entre cet animal, fort sympathique ma foi, mais toutefois conoté négativement et la mère portant le futur nourisson… Je remarque un gros rejet des parents, symboliquement et physiquement, à ce moment de mon analyse. Et c’est alors que tout s’emballe : « Tout ça, c’est la faute de mes parents ! Ils avaient pas à faire une fille tarée et une autre conne !! ». Bingo ! Je vous ai tous épaté là, parce que le coup des parents, j’y avais pensé avant qu’elle le dise ! Mais je m’égards… La patiente termine sur ce sujet en me disant qu’elle a un gros complexe de supériorité sur sa sœur (parce que la sœur est conne mais qu’elle-même est tarée mais intelligente - dixit), mais qu’elle est aussi très jalouse de sa cadette. J’en conclus immédiatement à un cas de complexe de moyenneté. C’était pas évident à cerner, mais j’aime le risque moi. Le paradoxe de ce rapport à la sœur est surdimentionné lorsque le sujet se met à raconter une anecdote, le regard vainqueur, le sourire aux lèvres, la voix chevrotante. A six ans, la dite sœur demanda à la mère « maman tu m’aimes ? » Et celle-ci lui répondit « non, tu pues et tu as les cheveux qui collent ». Les larmes de la sœur procurèrent chez ma patiente une grande crise de rire que l’évocation de ces souvenirs raviva. De mon coté, je pus conclure par la remarque de la mère à une identification totale de ma patiente à celle-ci, devenue un modèle de répartie vile et gratuite à la con. Après avoir noté « génétiquement instable », je lui demandais de poursuivre.
Emportée dans son euphorie, la patiente devenait parfaitement instable et incohérente, mélant la mort d’un chien tué par une tique, aux représentations graphiques du concept de « percepteur » qu’elle ne comprenait pas, à un cousin idiot remplaçant un grand frêre qui n’avait jamais existé, devenu son héros après avoir poussé sa sœur (toujours la même) dans l’escalier, ainsi qu’une longue disgression sur son poisson (affirmation de la possession, comparaison avec les poissons de la sœur…). (A ce moment de votre lecture, je tiens à préciser que si vous n’avez rien compris, ça ne vient pas de vous mais de mon talent de narratrice qui arrive à reconsituer l’esprit tordu de Tulia… Et si vous avez compris, c’est que vous êtes aussi cons qu’elle)
La patiente finit en me racontant quelques rêves parlant d’orques et en me résumant très somairement son adolescence, mais tout ça ne m’intéressait plus. Tout était joué.

Conclusions :
Mythomanie aiguë - Non mais qui croirait qu’un être normal infligerait à une enfant tous les « Sissi » et les « Intervilles » en boucle ! De plus, plus personne ne lit « France soir » depuis au moins tout ça. Le personnage de la grand-mère est donc totalement imaginaire (tendances à la schizophrénie ?)

Lacheté renforcée, accompagnée d’une non-affirmation de soi et saucée par un manque d’assumationnage le tout mixé - Facile de reporter la faute sur la grand-mère, les poissons, le cousin, le père, la mère, le frère (inexistant) et la sœur (OH OOOOOOOH CE SERAIT LE BONHEUR) ou de s’abonner aux fausses excuses de découverte de vie communautaire pour justifier des actes d’une violence extrème.

Nymphomane aquatique - obsession de l’absence de piscine et de la possesion de poissons. (merci au grand travail de recherche qu’a effectué nihil sur ce coup)

Surdimentionnage d’ego et besoin insatiable de reconnaissance - Nan mais c’est vrai quoi ! Non contente de se créer un personnage agressif sur tous les sites, tchats et forums qu’elle qualifie de « bisounours » (symbole flagrant de la jeunesse qu’elle aurait voulu avoir), elle avait vraiment besoin cette conne de me raconter sa vie à 3h du mat’ alors que j’avais déjà ingurgité une forte dose d’alcool ! (merci à M. Yo pour sa participation à ce constat effarant que mon esprit embrumé par trop de travail n’avait pas réussi à percevoir)

Ordonnance :
Il est important que la patiente n’entre pas en contact avec le monde extérieur (elle pourrait mordre). A trouvé son environnement adéquat où une évolution de ses psychoses pourra s’exercer librement : gardez la sur la zone.

= commentaires =

Arkanya

Pute : 0
    le 14/08/2003 à 10:36:08
Aaaaaaaahhhhhhh d'aaaaaccccccccoooooooooooord !!!!!!!!!!!!!

*lueur de compréhension*
Arkanya

Pute : 0
    le 14/08/2003 à 10:39:24
(erratum, il fallait lire *reflet du réverbère*)

Soit dit en passant, on a quand même beaucoup de gens du milieu médical ici, psy, doc santé, chirurgien aléatoire...
A quand la Zone remboursée par la sécu ?
Lapinchien

tw
Pute : 8
à mort
    le 14/08/2003 à 13:20:03
Finalement peut être que le mariage de mon frère est moins important qu'une passionnante soirée alcool et psychanalyse jusqu'a 3h du mat (soarez zone)? Je vais peut etre venir finalement... en plus j'ai des tas de trucs à raconter comme ma première expérience sexuelle avec une fille qui apres coup c'est revelée etre une lesbienne.
Tulia

Pute : 0
...    le 14/08/2003 à 13:28:30
Non mais franchement LC, rien que le mot mariage devrait te faire fuir (remarque tu as bien été au tien donc à partir de là tout est possible) alors que le mot Zone, d'autant plus additionné du mot soirée, ça devrait te faire frétiller dans ton slip.
Promis, on te prête Aka quelques heures pour que tu lui parles de ton enfance. On te prête aussi nihil (ou l'inverse) vu qu'il déprime depuis la dernière fois que vous vous êtes séparés (t'as vu la gueule de ses articles ? ça c'est de la dépression où je m'y connais pas et je m'y connais vu la gueule de mes articles à moi).

LC VIIIIIIIIIENS !!!!!!!! (sinon je donne ton numéro de téléphone et ton adresse à Cepu)
Bertha
    le 16/11/2005 à 15:55:55
Elle devient quoi cette tulia ?
Dourak Smerdiakov

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Pute : 0
ma non troppo
    le 16/11/2005 à 16:37:22
"On ne devient que ce que l'on est."
Bertha
    le 16/11/2005 à 19:17:01
Oui mais sinon elle devient quoi ?
Abbé Pierre

Pute : 1
    le 16/11/2005 à 19:19:35
"Tulia
Maillot de 3 pièces avec le soutien-gorge triangle, le slip à nouer sur les côtés et le paréo assorti à nouer pour la fin d'après-midi !! Modèle gai avec un imprimé de fleurs tropicales !! Un petit modèle sympa !!
83% Polyamide, 17% Elasthanne. "

"On ne devient que ce que l'on est."
Dourak Smerdiakov

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Pute : 0
ma non troppo
    le 16/11/2005 à 19:19:41
"Le chemin qui va de la mer à la montagne est long, mais il est encore plus long à marée basse."
Abbé Pierre

Pute : 1
    le 16/11/2005 à 19:21:40
http://tulia.skyblog.com/index.html
Dourak Smerdiakov

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Pute : 0
ma non troppo
    le 16/11/2005 à 19:27:02
C'est scandaleux qu'on nous encombre le web avec des infamies pareilles.
Nounourz

Pute : 1
    le 17/11/2005 à 14:41:42
les photos ne s'affichent pas sur ce putain de skyblog.
Dourak Smerdiakov

site
Pute : 0
ma non troppo
    le 17/11/2005 à 15:17:58
Tes parents ont dû installer un filtre, mon jeune ami.
    le 17/11/2005 à 15:51:22
idem chez moi, pas d'ouverture
    le 17/11/2005 à 15:59:06
Michel Blanc ? C'est toi ?
Pourtant tu croyais que t'étais sur le point de conclure, c'est ça ?
B52

Pute : 0
    le 22/01/2008 à 04:17:49
Ma grand mère se prénommait Angèle et etait souvent enceinte et me donnait des bonbons.
Hommage vibrant aux mémés.
EvG

Pute : 0
    le 22/01/2008 à 04:29:42
L52, je crois que je t'aime, tu es insomniaque et tu réveilles des textes vieux de trois ans... Serais tu moi ? (étant imbibé je prends le soin de poster sous EvG afin de pouvoir virer mes commentaires s'ils trop humiliant pour le moi sobre). Ma mémé est une salope avec les doigts pourris ! En plus je crois que c'est la cousine de mon pépé... c'est crade non ?

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