LA ZONE -

L'édito du retour

Le 20/08/2002
par Scorbut
[illustration] [Flashback]
Bon aller hop, cette fois, c’est décidé j’me lance !
J’approche lentement de l’énorme porte en acier trempé qui me sépare du vrai monde, ...non c’est trop dur, je ne peux pas... aller pourtant il le faut, j’en ai marre de critiquer les cafards, marre d’écraser les rats, de faire du mal aux lombrics, j’ai besoin d’action, de chair fraîche à martyriser.
Grouiiicrouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii... [Scusez, je fais super mal la grosse porte qui grince, par contre la petite je me défends pas mal, d’ailleurs en 2000, j’avais fait les bruitages de la porte du Titanic quand... bref, j’en étais où... Ah oui !]
Ca y est ? C’est fini la fin du monde ? Presque quatre mois ça doit être bon là ? Je peux sortir maintenant ?

Foooooouiiiiit, fooooooouiiiiit... [Scusez à nouveau, je fais pas bien non plus le coup d’oeil rapide de droite à gauche]
Sont plus là les déjantés du tuning avec leurs allume-cigares fluorescents, les illuminés de l’église pré-apocalypticojvaistedirecommentpensermieux avec leurs cierges en chamalow, les d’jeuns boutonneux avec leurs piezzos spéciales drogues douces, les anars des beaux quartiers avec leurs briquets aux couleurs de la multinationale de papa, la poétesse des bacs à sable avec les braises de l’intégrale de Baudelaire [Mais non je n’ai pas dit Aimée !] ?

Et la horde de dégénérés de la Zone là, Nihil, Gwen, Shirow, Amanite, Goret... et le David Vincent des Lopettes ?

Non, plus personnes... hé hé hé...

Hum, hum...
Mes amis, j’ai la joie de vous annoncer que le Scorbut a survécu à la Saint con, tout juste un cil tombé en courant pour échapper aux villageois qui criaient derrière lui et un ongle cassé en fermant le treizième verrou qui allait le protégé de la connerie humaine le temps de trouver en lui la force de revenir plus fort et plus hargneux.

Et le revoilà enfin le grand, l’unique, j’ai nommé le... SCOR... BUT...
Toujours l’oeil aiguisé, certes un peu creusé par un régime prolongé pistache, cacolac ! Toujours le même mauvais esprit, c’est sûr, l’obscurité des épais murs d’une grange en ruine au fin fond de la Creuse ça ne rend pas meilleur !
Toujours nécrochantophylle, peuvent en attester les familles des centaines poules et de cochons morts d’avoir trop entendu l’intégrale de Mike Brant, de Desireless, de Douchka et de centaines d’autres fléaux sonores.
Toujours méchant, va pas falloir le faire chier, grrrrrr !
Toujours beau, toujours fort, toujours intelligent, toujours grand, toujours riche, ... et surtout, toujours ce même rêveur naïf au grand coeur ! « ... et moi non plus je n’ai pas changé, je suis toujours... »

Voici donc, ladies and gentlemen, petits et grands, pour votre plus grand malheur, que le Scorbut revient vous émoustiller l’occiput, vous stimuler la glande pinéale, vous sortir de votre torpeur habituelle et vous donner une autre vision du monde, la seule, l’unique... j’ai nommé... la sienne !

Alors tremblez... et... tient continuez donc à trembler... ça m’amuse et comme tout ce qui m’amuse est bon pour moi, faites-moi du bien bande de traîtres rampants, de pourceaux incontinents !

Cette fois-ci personne ne lui échappera, car le Scorbut à de la mémoire, à ceux qui ont tenté de le tuer le Scorbut les pardonne mais leur conseille de quitter sur le champ ce système solaire, les autres aussi d’ailleurs y a pas de raison qui ne dit mot consent, j’en ai pas entendu beaucoup supplier pour qu’on ne brûle pas le Scorbut le 10 avril !

M’en vais te nettoyer cette terre au tire-comédon atomique moi, ça va pas traîner, en attendant vous pouvez toujours brûler quelques cierges en espérant que le gros barbu sauve vos fesses du haut de son nuage, parce qu’à partir d’aujourd’hui c’est la grande foire à la taloche !!!!

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