LA ZONE -

Citations

Le 10/01/2002
par Zone Inc.
Quelques citations sorties de livres, films, comics...
« Un homme passa devant lui ; il tenait un verre démesuré, et tangait légèrement. Il saisit l'homme par le revers de son veston de tweed et lui murmura d'une voix rauque : « Que racontent-ils à mon sujet ? »
L'homme lui adressa un sourire mécanique et lui souffla une chaude bouffée de scotch en plein visage : « Excellente remarque. Je vais le noter sur mon carnet», dit-il, puis continua son chemin.»
S. King, Chantier

« - T'as fait quoi, pour lui ?
- Il a eu une sale période à cause d'un divorce et je l'ai aidé, c'est tout.
- Toi, tu fais dans la psychothérapie ?
- Non, j'ai passé sa meuf au hachoir.»
M. Heisler, DV8

« - Je vois pas pourquoi je partagerais mon nouveau territoire avec n'importe quelle tête de noeud de passage !
- Non mais tu t'es vu toi ? Ta mère, é t'a filé le biberon à coups de pavé ou quoi ?
- Toi, tu mêles pas ma mère à la géopolitique, connard !
- Dites voir, les amis, on ne s'égarerait pas un peu, là ?»
Ptiluc, Relecture du mythe de Frankenstein

« Alors je me suis dit : peut-être que
j'ai le cerveau endommagé, bon, c'est
pas grave.»
Ch. Bukowski, Le ragoût du septuagénaire

« J'emmerde Madame Propre. Madame Propre elle astique les cuivres du titanic, tout est en train de couler, mec.»
Brad Pitt dans Fight Club

«Tiens, suce et tais-toi»
A. Caroff, Terreur psy (hors-contexte, bien sûr)

« On ne peut pas gagner. Nous avons été fous d'essayer. On ne peut pas gagner contre la pourriture. Pas dans ce monde.»
R. Bachman, Marche ou crève

« Depuis toute petite, je me brûle, je me mets des aiguilles sous la peau, au début il s'agissait d'aiguilles de couturières, je me brûlais à la bougie, je me coupais, mais c'était sans savoir vraiment ce que je faisais ; j'avais sept ans et j'étais fascinée par les rasoirs.»
Marie L., Interview

« O dieux des ténèbres, [...] donnez-nous le désespoir, le découragement. Montrez-nous les portes closes, les fenêtres murées. Protégez-nous de la persévérance, de la volonté de survivre. Apprenez-nous la fatigue, le dégoût, le désintérêt, la lucidité ! Donnez-nous la force de mourir sans attendre, de nous coucher comme des bêtes lasses.
Préservez-nous des sirènes du futur, détournez-nous de l'espoir, ne nous faites pas jouer le jeu de ceux qui nous veulent du mal. Donnez-nous le courage de cesser d'attendre.
Protégez-nous de la lâcheté de survivre. Accordez-nous la lassitude salvatrice.
Fermez nos paupières de vos doigts froids et accueillez-nous comme des animaux qui souffrent et n'aspirent plus qu'au sommeil...»
S. Brussolo, Enfer vertical en approche rapide

« Des docteurs colombiens de Cali ont rapporté le cas extrêmement rare d'un foetus à l'intérieur d'un autre. En essayant d'enlever ce qu'ils croyaient être une tumeur chez un bébé de quatre mois, ils ont découvert un foetus de quinze centimètres. L'un des jumeaux avait absorbé l'autre à l'intérieur de l'utérus. Bien que le deuxième foetus ne soit pas vivant, ses cheveux poussaient.»
Savage n°26

« J'essayai de m'éclaircir les idées en respirant à fond. Après avoir retrouvé un semblant d'équilibre, je me mis à penser à des mots, en essayant de me rappeler comment on parvenait à les articuler. Je remuai la langue et me grattai la glotte. Il fallait absolument que je me reprenne et que je communique. A ce moment, nous traversâmes une rue, et je vis la pancarte «Rue de la Solidarité». Je me tournai alors vers Jamie et la fille et je prononçai à haute et intelligible voix :
- Peut-être avez-vous partagé, ou partagez-vous encore, dans une touchante unanimité dont je m'exclus d'emblée, l'erreur que j'eus de commettre dans la compréhension du mot inscrit sur la présente pancarte, mais c'est un fait que je crus longtemps que le terme «Solidarité» faisait référence au moteur du syndicalisme ouvrier, et il me sembla à l'époque que les notables de la ville avaient trouvé là un patronyme bien social pour cette rue ; j'eus alors la conviction que, sinon la paix, du moins un cessez-le-feu dans la lutte des classes, n'était pas cause perdue, puisque des hommages au syndicalisme trouvaient leur place dans la vénérable coutume qui consistait à baptiser les lieux publics. [...]
La fille regarda Jamie.
- L'a dit què'qu' chose ?
- Je crois qu'il a toussé, répondit Jamie.
- J'ai l'impression qu'il a parlé d'bananes.
- De bananes ? fit Jamie, incrédule.
La fille me dévisagea en secouant la tête.
- L'en tient une belle.
C'est quand même beau la communication, pensai-je.»
Iain Banks, le Seigneur des guêpes

= commentaires =

    le 18/11/2006 à 19:51:34
On devrait en faire de temps en temps, des giclées de citations sans commentaires. Ca fait un peu apéricube de littérature, mais au moins, là, on sort de la private joke et de l'idolâtrie d'auteur. D'ailleurs j'aurais même pas mis les auteurs et les oeuvres, pour aller jusqu'au bout.

Bon je vais m'ouvrir une bière, je dis n'importe quoi.
hobbit et papillon
    le 28/02/2009 à 01:57:45
la vie c'est comme une boite de chocolat.A peine à la moitié et t'as déjà envie de gerber. [ Klub des Loosers ]
    le 28/02/2009 à 11:15:04
A ce niveau lamentable de qualité, de faiblesse conceptuelle, de cliché, et avec cette absence d'argument d'autorité, je doute qu'on soit encore dans la culture ; mais tout le monde a le droit d'être un beauf, c'est une cause entendue. Va en paix, pignouf.
Krameuzz
    le 17/04/2009 à 03:03:16
Mon orthographe est aléatoire, et euh... Ouais! A quand un génocide sur la Zone?
    le 23/01/2015 à 23:20:42
Le meilleur texte de la Zone, pour sûr.
Lapinchien

tw
Pute : 2
à mort
    le 24/01/2015 à 00:23:10
ça n'a rien d'un texte, c'est une page arrachée du reader's digest
David

Pute : -3
taie d'oreiller toi    le 25/01/2015 à 17:26:49
J'aime bien la prière de brussolo... ça y est, on se confie des souvenirs de lectures, on va bientôt se rendre les sparadraps qu'on s'est volé pendant notre sommeil.

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