LA ZONE -

Point d'orgue

Le 01/07/2011
par David
[illustration] "Et de quel instrument jouez-vous Monsieur
Qui vous taisez et qui ne dites rien ?"
Lui demandèrent les musiciens.
"Moi je joue de l'orgue de Barbarie
Et je joue du couteau aussi"

Jacques Prévert "L'orgue de Barbarie" (dans "Paroles")
Noblesse

Elle a l’œil droit crevé et une main folle, des traces de morsures aux épaules, dont une de moi. Je ne la vois pas, mais je sais qu'elle est quelque part cachée dans les herbes. Quand les couguars auront fini, ça sera notre tour d'aller boire, et il faudra se presser, avant d'être harcelés par les singes ; ils sont tellement plus nombreux.

Je me méfie et tourne dans ma tête chacun des mouvements que j’aurais à effectuer, ne pas avoir d'habitudes, chasser mes rituels qui ne sont que des failles où elle pourra s'engouffrer, j'ai compris ça il y a si longtemps. On n'a qu'un moment assez bref pour courir jusqu'à l'eau saumâtre et s'abreuver, mais c'est bien plus qu'il n'en faut pour penser à se tuer, à se haïr, par instinct de survie, mais elle est d'avant.

Ceux d'avant elle, ils sont déjà morts. Les deux précédentes, qui m'ont pris ma jambe - son oeil à elle, c'était pour me venger - et le plus en-avant, qui m'accepta pour cette prouesse. Il fut tué aussi plus tard, on était trop nombreux pour l'eau saumâtre et le temps pour la laper, et il boitait de partout. Je suis celui d'après et il y en a un autre qui est parmi les singes, l'autre, je me demande d'où il vient, il est encore d'après ce que je suis d'après. C'est un nain idiot qui vit parmi les singes, mais un jour il sera chassé.

Je le sais, j'ai oublié pourquoi, comme le jour où je l'attrapais, je m'étais jeté sur elle - comme les singes m'avaient rejeté ? - non, je ne sais pas, j'ai oublié...

me coucher, exploser, vulnérable... ma mâchoire inférieure, c'est un vieux souvenir, la moitié de mes doigts... qui s’éloignent, entre ses dents... je la hais. La blessure, au bas du ventre, qui me brûle chaque jour où je dois faire ma pluie, par la plaie sans contour, lacérée, bleue comme les marais. Elle avait commencé par ça.

Les couguars sont partis. Je la sens à cause de ces blessures qui s'infectent, leurs odeurs de plus en plus âcres ; je peux me placer du côté de son oeil crevé, c'est toujours ça de pris. C'est même pas mes blessures qui vont l’achever... elle cherche toujours à tuer le nabot quant il vient boire, alors les singes lui lancent des pierres. Moi je bois, j'fais ma pluie et j'me planque, j'veux pas d'histoire ; puis l'lendemain, j'la hais en attendant qu’les couguars se cassent.


Barbarie

    - Sept éclats, sept éclats qu’y disait ! Aïe !

Mathilde avait dû s’accroupir car un marchepied gênait son balai, sa paume s’est blessée sur de menus tessons de cristal et comme à son habitude, elle soliloque en travaillant…


    - Zofia, madame votre mère tenait beaucoup à ce service en cristal de Parme, Monsieur l’ambassadeur en sera très fâché…

Zofia et Lucas, enlacés et perchés sur un haut tabouret, maintenaient difficilement leurs pieds à hauteur des épaules de Mathilde.


    - Que ne vous ai-je dis combien il est important de sang-froid garder lorsque l’on vous courtise ! Mais à votre habitude, vous avez délaissé vos lunettes, et sans doute tousser vos lentilles que je retrouverais au fond d’un bac à ponche, ce ne serait pas la première fois, et j’en ai vu d’autres…

Le couple indifférent avait migrer alanguis sur le tablier du zinc, de tout leur long, Mathilde sans cesser son discours releva un pan de la robe de Zofia qui touchait le sol et la coinça sous une des fesses de Lucas.

    - C’est un défi pour nous aut’, gens de maison, de débarrasser ces bacs bien avant qu’ils ne soient vides, de peur que nos invités n’y voient surnager qui un dentier, qui un mégot de Havane…

    - Ah ! Oh ! Hum ! Lucas tu…Non…

    - Zofia par pitié, en mémoire de votre défunte mère, ne soyez pas vulgaire pendant l’ébat, elle vous a assez dit qu’une femme de votre rang se doit de rester flegmatique en toutes circonstances, et celle-ci en premier lieu.

Le long meuble en entier connaissait le roulis et la gîte, de plus en plus sourdement ; en équilibre précaire Zofia cavalière voulut prendre appuis sur le balai apposé sur sa cuisse, mais sa main se referma sur le vide et entraîna les amants un mètre vingt plus bas, sur le carrelage funeste de l’autre côté du zinc, unis dans un même « Flonch ! »

Mathilde se redressa, son balai à la main.

    - Zofia ! Lucas ! où êtes-vous ?

= commentaires =

Lapinchien

tw
Pute : 8
à mort
    le 03/07/2011 à 22:55:46
Bon c'est dommage que personne ne commente ce texte. Si vous savez pas quoi foutre comme commentaire, faites comme moi, posez des questions à la con au auteurs.

Alors David, quand tu t'es foutus devant ton clavier pour nous pondre ton cake, t'avais pas l'impression que cette fois , Goliath serait plus fort que toi ?
?!?!?!
    le 03/07/2011 à 22:57:59
Le fait que ce texte soit classé dans la catégorie des textes débiles ne me pas rassure quant au fait que je n'y entrave rien.
Wilhelm

Pute : 0
    le 04/07/2011 à 00:12:17
Tu t'es déjà roulé dans le pré vert de Jacques avec une donzelle intelectuelle?
SKIZZZO
    le 04/07/2011 à 09:08:23
ICH BIN DA
SKIZZZO
    le 04/07/2011 à 09:28:25
toute ces références, ces vœux d’allégeances ça me gonfle...

le film "Powder"

pour commencer
SKIZZZO
    le 04/07/2011 à 12:24:46
DAVID

bordel

j'ai le sourire

merci

MOnde de merde !

ça te dit qqch?
SKIZZZO
    le 04/07/2011 à 12:34:44
cougar

doxa

Puma

En mode Skizz

Maman: ma fille

dégage
Darid
Cool    le 26/02/2013 à 17:17:11
Je croyais que ça paraitrait jamais, Kumbaya pour les com !

Goliath m'a déjà niqué Jonathan, je sentais venir la double couche, mais plutôt avec une inculte dans un terrain vague.

Je vous jure que j'ai arrêté d'écrire depuis.
Dourak Smerdiakov

site
Pute : 0
ma non troppo
    le 03/03/2013 à 01:36:09
Comme Rimbaud. Respect.
ttbm78

Pute : 0
    le 10/03/2013 à 13:03:09
Je n'ai rien compris. ça passe du coq à l'âne sans préliminaires mais même ma part bestiale reste frustrée.

Peut-être que si tu nous donnais quelques clefs pour piger de quoi il est question dans le texte...?
Dabid
La st Con est fini et je me fais encore chié    le 01/05/2014 à 07:06:07
En fait, il y a deux textes dont je suis le seul point commun, malgré l'effort d'onaniste que j'ai produit pour l'amener ici.

Le second est le plus accessible aux humains, c'est un genre de blague à toto rallongée : une femme de ménage commente le petit rut d'un jeune couple, tout en faisant le ménage, le couple se la donne et notamment s'allongent sur le zinc, et là ils tombent, et c'est la chute et la chute. Je voulais être drôle.

Le premier, ça pourrait être une blague à toto pour lémuriens nécrophiles, mais non, c'est du neo-créationnisme à l'insu de mon plein gré : Il y a 4 personnages, un père une mère un fils une fille, mais ils ne peuvent ainsi se nommer car c'est préhistorique, ils se nomment "celui/celle d'avant, celui/celle d'après" et la mère a violé son fils, malgré les conseils du père qui a dû violer la sœur. C'est une fiction sur juste après le début de l'humanité. Enfin, je crois, j'ai pas relu, j'assume plus trop.

j'ai menti quand j'ai dit que j'avais arrêté d'écrire.
    le 01/05/2014 à 19:47:37
J4AI RIEN COMPRIS 0 TON EXPLICATION DE MERDE §

Alors je vais plutôt considérer que TA GUEULE MAIS TA GUEULE ARRËTE DE TE TITILLER LE NOMBRIL QUOI §



Non mais c'est vrai, sans animosité aucune.
    le 01/05/2014 à 19:48:16
Moi je pense que tu devrais simplement BEAUCOUP PLUS boire.
Dourak Smerdiakov

site
Pute : 0
ma non troppo
    le 01/05/2014 à 19:54:22
Mathilde est revenuuuuuuuuue.
Pour le prefet
le secrétaire de la commission médicale    le 01/05/2014 à 20:12:59
Les résultats d'un bilan sanguin : Gamma GT, VGM, Triglycérides, CDT, à faire mesurer dans le laboratoire d'analyse de votre choix.
    le 01/05/2014 à 20:52:05
Généralement, on lui fait plutôt NFS chimie iono gaz du sang et ensuite on s'en désintéresse totalement parce que les amours contrariées du docteur Greene c'est vachement plus central.

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