LA ZONE -

Fables

Le 23/03/2002
par Etylhic, M. Goret
[illustration] Sur le béton de la Zone fleurissent parfois de bien jolies choses. Dommage que les auteurs s'amusent toujours à les recouvrir de gerbe et de sang séché...
Evil Inside : le chien galeux

Il était méprisable, traînait de par les rues,
Vidait les poubelles, se nourrissant d'un rien,
Quand le soir venu, pour s'abriter d'un grain,
Il couchait sous les ponts, presque à moitié nu.
Quand, passant par là, un dogue de Bordeaux,
Après un festin d'enfer, qu'il était bon ce Médoc,
Vit le pauvre diable, avec ses os et sa peau,
On ne sait ce qu'il lui prit, il lui baissa son froc.

L'endormi n'en sut rien, mais au petit matin,
Il vit que la providence lui avait fait un cadeau :
Une grasse côtelette, tout près de son museau,
Cela ne pouvait tomber mieux, il avait grande faim.

Le soir même, la même scène se perpétra.
Le soir d'après encore, et les jours suivant tout autant.
Lorsqu'un matin, son morceau d'agneau reniflant,
Il se dit, non ma foi, ce n'est pas bon pour moi.

La vérité est plus cruelle que celle que l'on croit connaître,
Car ce cabot, cet incapable, ce cancre sans maître,
Pensait, qu'il ne digérait pas la côtelette, assurément
La preuve, il n'avait jamais eu si mal au fondement.



Monsieur Goret : le goret et le shirow

Maitre Goret sur un arbre perché...quoique..on va dire arbuste c est plus facile pour monter..tenait en son groin le bras d un nihill déchu...

Maitre Shirow par les effluves du houblon irlandais , s appercu de l ignominie qui se présentait à son regard...

Mais que ce bras tout crotté sent mauvais ! lui dit il.

Je le sais bien , mon cher ami ..laissons donc ce bras choir ici bas et allons nous tapper une PUTAIIIIIIN de binouzze !


Moralité....faut pas nous petter les couilles qd on a soif !!!!!!!!!!!!!



Evil Inside : Le goret chez les truies

Un goret un peu cochon, se conduisait comme un porc,
Avec les femmes, il ne lui restait plus que les belles de nuit,
Encore que, seules, dans sa race, on voulut bien encore de lui,
C'est ainsi, qu'un jour, ou il puait encore plus fort,
Il en avisa une, pour savoir quel était son prix.,
S'il y avait des conditions, s'il serait reçu en ami.
Devant sa mine pitoyable; la belle lui dit en ces mots :
- Ce sera sous le porche, si tu n'as qu'un écu en poche.
- Et si je détiens plus, que m'offres-tu en gros ?
Tu serais fortuné ? sais-tu que tu n'est pas si moche ?

Pour huit écus en tout, je puis t'offrir le rêve,
Là haut, sous les faîtières, je te ferais mille douceurs,
Tout ce qui est interdit, je le ferais sans trêve,
Toute la nuit durant, tu connaîtras le bonheur.

Notre verrat, sortit, quoi qu'on en dise, sonnant et trébuchant, dix écus !
Quoi ? Avait-elle bien compris ? A ce point, la truie lui avait-elle plût ?
- Ce sera alors la fête, vous saurez tout de mes charmes aréolaires !
Que devrais-je faire en plus, monsieur est connaisseur,
Pour ajouter encore au montant du bonheur ?
- Que nenni, dix fois sous le porche ferait mieux mon affaire.

Le remarquable à son prix, mais c'est affaire de curieux
Du délicieux sur terre, qui vivent en Epicurie.
Parfois, on dit : c'est trop cher, je n'en ai plus envie,
Alors que la goinfrerie, c'est souvent plus dispendieux.


= commentaires =

Opheliac
    le 26/11/2009 à 15:45:34
Tout pareil.

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