Mus par quelques sentiments de love buzz grunge et de vomissement amoureux, traînant à leurs suites les serpentins de leurs braies et cottes de mailles en lambeaux, des poignées de soleil vert rasaient fugitivement les murs. Par comparaison avec leur idole aux yeux noirs compatissants, j’improvisais, avec leurs symboles avant-coureurs circulant sur une scène de théâtre antique, aiguillée par mes recherches sur Google, un rôle de médium cabotin, clôturant dans ma boule de cristal chaque plan saisi et orchestré d’une lointaine galaxie dynamité.
Ainsi leurs graphismes maléfiques qui étaient censés rééduquer et sauvegarder mon iPhone 8 dans un Tamagotchi confectionné par un authentique culte barbare, se combinaient monarchiquement, discutaient entre eux au sujet de leur retour, quand, tristement, de mon côté, plongeant dans la faible lumière de leurs danses fantasmatiques de squelettes universellement profanes, j’avais lancé dans tous les azimuts et les visions d'ailleurs des S.O.S pour sortir de ce nid de créatures solitaires mais dévergondées.
Aux lueurs plaisantes malgré tout, arrosées par une parade de plèbes sensiblement diluvienne.
Nul besoin de technologie à la pointe lorsqu’on secoue le milk-shake et les quarantaines des fables mexicaines des soleils verts à volonté.
Aussi profondes qu’elles puissent paraître, ces années X couronnée par l’idole, aux yeux noirs, des soleils verts en couplet avec la face B de Pat Benatar où tout avait commencé par la piste Shadows of the night dans un désert de cowgirls, ces années X, dis-je, étaient plus nobles que le hachis parmentier des grandes surfaces, estampillaient à mauvais escient dans les wagons et compartiments neuronaux grillés, leur souvenir difforme et la lecture de John Fante, galvaudant dans les romans fragmentés de Razko Kaphrium, leur talent de candidats aux suicides collectifs !
Et qui ne donnèrent étrangement, un jour de clair de lune taoïste, à notre Fabrique Croix-Roussienne, sous l’autorité d’un seul homme, Razko Kaphrium, qu’un effet bœuf.
Sur le visage du patron courait abjectement une fente distendue corrigeant en un millième de seconde, quand on l'observait, la sanglante mais bien-aimée pâture prémonitoire qui remontait à la préhistoire des outils de chasse et de feu : des bifaces du paléolithique qui serviraient une nuit à guerroyer pour la survie de la Saint Con en allumant de grands brasiers !
Je crois que c’est le jour d'une pâture sur le bûcher de la Saint Con de l’année dernière, où Razko a failli y passer, que j’ai enfin compris que les belles histoires qu’il racontait depuis notre plus tendre enfance correspondaient effectivement à une réalité incontestable : sur des plages nommées pour leur candidature aux suicides collectifs, gazés pendant les années X, il existait, paraît-il d’après lui, des bûchers aussi immenses que des vaisseaux pétroliers sans bouée de sauvetage.
Ne vous trompez pas, je n’ai jamais mis en doute la teneur de ses propos mais les émissions radiophoniques démentaient ses récits, en commençant toujours par un hommage aux fricatives de l’orgue électrique de Cassandre : une kyrielle de spleen par pelletées.
Razko Kaphrium, dans ses vêtements de ski tout schuss couleur canari, en glissant du côté des crocodiles de la fosse noire Croix-Roussienne, avait essayé une séquence de bouts amovibles de clé USB de bûchers de la Saint Con, aux airs bouddhistes, candides comme des passionnés de taxidermie découvrant une espèce naissante.
En tombant dedans moi aussi, je récoltais, à l’aide d'une pince à épiler qui avait servi à enlever doucement, naïvement les crinières des canassons, entre les dents des crocodiles musclant leurs faunes sous la ligne de flottaison de la fosse noire, parmi les fumées de sapin vert, je récoltais, dis-je, des fumeurs noirs de la fosse des Mariannes ; j’étais morne et las, pesant les défauts, les failles et les crash d’un perfectionnement au sabre laser des Jedis de Star Wars, avec un mal de chien qui campait entre mes deux tempes, tandis qu’en dépliant leurs queues, les bestioles firent voler en éclats les apparences quelconques de leur espèce : dans le canal de la Sainte Fosse Noire Croix-Roussienne, ces spécimens présentaient des apparences d’espèce innocente en fait, comme les rudimentaires rats de laboratoire auxquels nous soumettions aussi des expériences alcoolisées ; étaient sortis enfin, à cette époque des années X, de leur caveau plein les morts de la Saint Con, à la peau somptueusement cramée, pour rejoindre une prairie pentue où ils pouvaient échanger des cancans au sujet des statistiques du nombre de mort de la Saint Con l’année prochaine...
Enfin ces apparences d'espèce dangereuse firent, dans la fraîche sciure des albatros de fer et sur l’interligne de la vaine parade tubéreuse ou cancéreuse des foules en chagrin, le poirier à l’orée d’un bois, répandant dans le vent oriental, du sable blanc à aveugler les inquisiteurs de la Saint Con, à la recherche d’un con à brûler dans la foule des gueux ; le trouvant, ensuite : un Bisounours intérieurement comme extérieurement candide fut attaché pieds et mains liés sur le bûcher qui sentait le camphre.
Les inquisiteurs lorsqu’ils jetèrent une allumette en feu sur les bidons d’essence en bas de la flambée, avouèrent plus tard leur crime ; et encore plus tard, dans leur geôle où l’on faisait les cents pas également mesurés comme des décompositions kafkaïennes, en pique-niquant avec leur bestiole de Tamagotchi née le dix avril comme la fête de la Saint-Con ; l’empreinte alchimique de son disque dur, chargée dans tous les azimuts téléphoniques, hissée sur la grande échelle des morts d'ailleurs axés sur leurs conneries quotidiennes, attendait toujours notre bobine 193 qui était techniquement H-S, fumant toujours trop de marijuana !
Des brouettées de Soleil Vert. Saint Con 2019
Ou des sentiments de Love Buzz amoureux !
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On est bien d'accord : on doit voter pour un auteur et non pas un texte ? sinon plus on participe et plus on éparpille ses voix.
Je réitère mon appel au trait d'union - cette fois-ci, scandaleux et nécessaire, entre Saint et Con.
Je me demande ce qu'une Katie Bouman pourrait tirer de l'œuvre de HK.
On n'est pas d'accord : autant que je me souvienne, on a toujours voté pour des textes. Une année, on les avait même anonymisés. Après, à chacun sa stratégie...
" j’ai enfin compris que les belles histoires qu’il racontait depuis notre plus tendre enfance correspondaient effectivement à une réalité incontestable " ça c'est tiré de mon texte Survivance
Le salaud, il s'est jeté sur la première phrase.
complot ! plagiste ! Maîtres et Lémuriens !
Il y a toujours un travail de préparation mentale à effectuer avant la lecture de HK, mais une fois dedans ça cut-up tranquille. Il faut simplement accepter de perdre ses neurones par paquets de douze mille et ne pas tenter de résister.
J'y reviendrai après mon yoga.
l'appétence d'HK pour les tamagotchis, êtres numériques avec qui il veut probablement copuler pour se reproduire, confirme pour ma par qu'HK est une machine de Turing en mode Foire du Trône.
"Ma théorie favorite reste le message codé de Daech mais chacun peut se faire sa propre opinion dans les commentaires."
En tant que médium involontaire et cobaye d'expériences douteuses comme le Roacutane pour soigner mon acné quand j'étais encore adolescent sous valium et autres neuroleptiques, je promets des attentats dignes de ce noms dans mes prochains textes : des homicides commis, avec, dans les oreilles la soupe aux choux ou Sweet Dreams remixé ou non, https://www.youtube.com/watch?v=qeMFqkcPYcg et des prédictions psychédéliques pour cette fin d'année et 2020 à venir sûrement, impassiblement, littéralement et intergalactiquement.