LA ZONE -

Le quatrième Reich de la famille Malefoy. Saint Con 2019.

Le 18/04/2019
par HaiKulysse
[illustration] Le quatrième Reich de la famille Malefoy.

En entrant presque fugitivement, sans toc-toc, dans le bureau de ma secrétaire, comme un goujat plié et lié chevilles aux corps, comme empaillé par le cri obscur et rouge d’une forêt de sapin aux origines fulgurantes, en entrant, dis-je, dans la dynamique hackée de ses fichiers vieillissants, j’observais les matrices de son ordinateur à l'architecture spirituelle ; me prévenant que le quatrième Reich était proclamé et fêté par une foule en liesses qui allait me laisser le passage de l'entrée du sas d'accueil, comme un milliardaire grossier tout en soulevant des amis familiers en pogo dynamité avec la famille de Malefoy.

Encore branché au courant, je dirigeais l'ordinateur vers la fenêtre et crac ! Alors tout s’effondra : les fils électriques quittant leur prise, gauchement, je m'emmêlais dans un éparpillement de câbles et de port USB. En regardant par la fenêtre, pris par un spasme sexuel, l'envie de pousser les huit portes du boulot s'était fait sentir ; vivement le week-end garni de pack de bières et de joints joliment roulés !

Ainsi par la dernière porte encore entrebâillée, aussi rapidement que l’escampette de cette clameur qui rendait la foule silencieuse, je retrouvais la rue et ses longs zigzags temporels, balourds, je la vis, cette foule, massacrer l'ancien roi, l'une des légendes des vioques votant la droite nationaliste ; cette clameur à deux heure du mate, au milieu de la foule taiseuse à présent, à mon tour, la fenêtre étant assez ouverte par ce mois d'hiver, ne m'avait pas mis à l'aise : ne regardant pas la garde-robe de toute beauté appartenant à la Famille Malefoy qui était resté dans la remise du bureau, j'avais gardé mon manteau, en craignant que le côté obscur du béribéri atteigne mon organisme avec ce qui en restait, vivant dans un pays chaud. De mon manteau, débroussaillé maille par maille comme la fine lingerie de la mère Malefoy, j'avais sorti mon iPhone 8 de la poche intérieure pour éterniser la foule en délire.

Il y avait cent ans que le magnifique cul black sur white d'une actrice porno avait été photographié par Willy Ronis lors d'une manifestation pareille à celle ci : la foule, que je vis apparaitre après la huitième porte dévérouillée, se pressait près des voitures présidentielles, près des voûtes aux courants d'air glacial, dans la visière des groupes imitant Jefferson Airplane de façon chouette ; quels chapeaux haut de forme tombés bien bas et quels groupes musicaux gonflés à bloc, harnachés aux gilets jaunes des manifestants !

La morale de cet événement étant calcinée de noms d'oiseaux n'était pas de Byzance : dans les oubliettes de l'oubli, la morale de cette histoire allait enflammer le malheureux connard de la Saint Con, le monde ne tournant pas rond bien sûr.

Ma montre et son tic-tac pixelisé et brillant comme un saphir à l’intérieur du mécanisme précieux, affichait littéralement l'heure très matinale : comme un esclave de la matrice, je me sentais un peu comme Alice ; tombé dans le terrier du lapin blanc et cloué sur place tout en me perdant en selfie devant le représentant du quatrième Reich venant de commencer.
Bardé de lames de fer pour visiblement casser la gueule aux opposants du régime des cyborgs hitlériens, avec les autres mercenaires votant extrême droite, j'avais défié la matrice informatique, débutant par l'élection d'un quatrième dictateur... j’étais pris aux pièges des joints virtuels, aux ouvertures d'esprit en forme d'identifiants de thalassothérapie balnéaire, que j'avais fumé avant le taf, le matin au réveil avec une vodka orange : seul un électrochoc pouvait me faire décoller, seules les faibles lueurs des réverbères de l'ancien Berlin rebaptisé Zion pour épater l’Élysée française libérale, des lumières jaunes comme la mimolette que je contemplais avec Adolf Hitler 1.1 dans la fumée visuelle, crevée dans mes viscères enflammées, avec la flamme éternellement éteinte du bout de mon joint que je n'arrivais plus à tirer dessus.

Au courant des dernières nouvelles et actualités de la zone.org, le soulèvement du quatrième Reich commençait aussi à s'intéresser aux textes en attente de la zone.org : le monde réel et l'univers cartésien de l'imagination du web tournant sur eux-même, en spirales confuses, Jack, l’un des vioques de l'ancien système balayé, et en visionnaire de l’écriture binaire des Tamagotchi, pensait que l’air musical de Jefferson Airplane, avec ses chants de papier charbonneux, psychédélique comme Somebody to love, permettaient, lorsqu'on l'écoutait sur son MP3 nouvelle génération, de percer les failles de la longue liste des textes en attente et, à l'aide d'un simple bloc-notes, en notant l'adresse du navigateur, provoquer des crashs, des divagations chez les utilisateurs. La bonne fortune de Jefferson Airplane, avec leur lyrics aux ailes de papier de verre brisé, éclatait de watt canonique dans mon iPod touch qui générait des relents de toilette bouchée, qui offrait du haut de la branche d’un saule pleureur la fin des cotillons en poudre, des pin’s de Woodstock pour les pendus du quartier d’Harlem à New-York.

Pin’s émaillés tout en nuances improvisées comme ces virées chez la famille de Malefoy que j'avais un jour rencontré, en galopant sur un pur-sang arabe, dans les steppes asiatiques de la Mongolie.
Le sang des partisans cyborgs

Au quart de tour et sous le choc de la décharge électrique et émotionnelle, mon sang se déplaçait d’une valve à une autre parce que moi aussi j'étais un cyborg, avec, à la place du cerveau, une timeline qui supportaient mal la fumée forte des maroccos et les butins de stupéfiants hilarants, criants, représentant jusqu’à la déraison des équations de matrice abîmée à double inconnue.

Il faut dire que, même à l'école, lorsque que nous collections à l’aide d’un panier en osier, d’une paire de gants de protection religieuse et à l'aide des méthodes anti-américaines, donc anti-big-mac les œufs de Pâques interdits aux gros lards dans mon école prônant la diététique vegan, je n'avais jamais vu de ventripotent aussi énorme que ce gamin.

Je m’arrangeais aussi pour garer ma voiture dans un endroit désert, à l’orée d'une forêt noire de sapins fiancés avec le lierre rampant, donnant un air tragique à la scène comme la fin d’une filmographie d’antan qui ne tolérait pas les clés USB 3.0, les disques durs forcés d’obtempérer, et toutes les machines expropriées comme tout autre appareil !

Sa silhouette bleutée par l’écran du Tamagotchi passait dans mes nerfs excités pour cette Saint Con, en crémant l’éclairage du seul réverbère sur le parking où nous étions installés.
En débranchant mes organes humains, venant d’une transplantation d’un autre corps, qui ne m’auraient pas permis de mener à bien cette flambée à venir à cause des sentiments trop humains qu'ils contenait, par manque de civisme, de citoyenneté ou de tolérance je déclenchais un déclic dans mon oreille droite qui ne supportait pas les hommes replets ; le gosse me racontait ses aventures dans la cave appelée la fosse noire, quand sa famille l'enfermait en énonçant ses erreurs de jeunesse.
J'avais mon smartphone pour filmer et envoyer sur tous les écrans de cinéma de la ville le bûcher, et dans le coffre de la buick un autre monde flambant neuf dans tous les sens du terme : des allumettes et des bidons d'essence pour foutre le feu.

C’était pourtant le même monde que celui que nous connaissions, ce monde où l’or, l’argent, l’aluminium et le fer abondaient, où de magnifiques champignons mortels poussaient gentiment dans les laboratoires tandis que le diable capitaliste s’amusait à poursuivre dans le jardin le pousse-pousse impérial en fuite !

Synthétisées, les pièces de monnaie napoléonienne avaient déjà cours ici sur ce territoire grouillant de jeunes gnomes ; le pousse-pousse impérial emportait l’empereur et l’impératrice hors de France. Les heureux vainqueurs de la dernière bataille avaient fait fuir les monarques et s’appelaient entre eux camarades : le buste de l’empereur était tombé en se cassant en deux par terre et même son appareil génital avait glissé au fond de ses chaussettes avec un vague désir morbide !

Des fleurs poussaient dans le pousse-pousse impérial à présent endommageant le moteur d’origine inconnu !

Quand la bestiole du Tamagotchi suite à un apport de nourriture supplémentaire, entreprit une danse endiablée et plongeait son bec dans un tube de dentifrice vide alors que, sur l’épaule du garçon gras, on pouvait voir un tatouage se dessiner dans l'ombre d'un arbre résineux comme un présage de plaies et d'hémorragies extrêmement périlleuses et dangereuses, quand la bestiole étant stoppée par mon pouce appuyant sur le Tamagotchi, je décidais d’arrêter le carnage et de commencer le grand banditisme pour cette nuit en enlevant le môme et en l'enfermant dans une cabane en bois rongée d’une ferme.

Au quart de tour, la buick démarra avec l'obèse dans le coffre, pieds et mains liés, je m’endormis sur la banquette arrière pour quelques heures et je fis de beaux rêves en visionnant des films d'orfèvrerie flamboyant de joailliers fous, des rêves de distilleries dingues qui avaient pour seul objectif de finir cette tournée au pays des communistes fraîchement débarqués !

Debout à une heure matinale, en crochetant avec une boucle d'oreille créole la serrure du coffre comme je l'avais volé, la réceptionnant après une intrusion dans le système bancaire de la pauvre victime pour s’offrir la buick selon les principes et les concepts classés par ordre d’idées de la sainte bible zonarde ! L’un des scribes de la bible, un macaque venu d’Asie, s’était fixé, après la lecture de cette bible, sur la plus haute branche d’un arbre cure-dents et avait tomber de la poussière divine sur les autres victimes de la Saint Con.

À l’extérieur du cercle du bûcher, il y avait l'air froid et vengeur des régions conquises, baptisées par des reines et des princesses sans diadème ; à l'intérieur les flammes du grand inquisiteur aux écouteurs plein d'écoutes amérindiennes d'astronomie spatiale !

Avec l’aide d’un typhon télépathique, le moteur du pousse-pousse aspirait maintenant les flammes des bûchers des zonards d’à côté en les transformant en carburant névrotique !

Le pauvre gagnerait même le droit de regarder les chandelles de la fourmilière d’à côté : léché par les brûlures une odeur de cramé se répandant dans les bois maudits, les bûchers des anciens inquisiteurs donnaient jadis un air funèbre, un air de crématorium au monde environnant.
Ils saisissaient alors l’une des chandelles de cet hémisphère blond qui s’était caché dans les foins et qui prélevait un impôt sur tous les organes transplantés et plus tard on voyait de loin de gros nuages de fumée noire, causés par les multiples bûchers !

D’une voix monocorde, le macaque, qui parlait dans le feu malgré tout, notre langue et notre langage attribuant des points de suture aux fonctions cachées des organes des cyborgs à la solde désormais des communistes et cédait peu à peu à la panique : il y avait tellement souffrance dans les brûlures d'un damné par le feu !

Même les fonctions secrètes de la douleur sous les paramètres du système d'exploitation IOS brûlant encore davantage l'enfant gras ou sous les ongles des grands brûlé, réapparaissaient et entraînaient en un déséquilibre spirituel jusqu’à rompre tous les barrages d’eau douce pour éteindre cette dernière et ultime Saint Con !

Le sang giclait comme une pluie rouge qu’emportait le vent.
Jefferson Airplane faisait trempette dans le sang et la valve des cyborgs hitlériens s’emportait, éclatant de colère, de rage sataniste tout en ravitaillant le tonnage barbare de l’ordinateur de bord de la famille Malefoy.
Le sang giclait comme un canard barbotant dans sela boue, suite à cet attentat surréaliste ; je perçais la valve des cyborgs à l'aide d'un stylo Bic : un attentat qui ressemblais à un mauvais thriller. Et, dans ma tête, en lançant des corn-flakes et des strass psychédéliques, le sang giclait en réclamant sa dose de vodka à volonté, comme si le paiement cash de mon téléphone mobile, en triant les valseuses de White Rabbit, n'était qu’un baragouin de plus, incompréhensible à décrypter pour les cyborgs, dans leur valve d'opium.

Le sang giclait comme l’hémisphère d’un cerveau endolori tournant aux régimes de pâtes al dante, le sang giclait en envoyant des uppercuts, précieux par leurs races de rottweillers électriques ou leurs races de sultanes en harem, dans les baraquements façon western du quatrième Reich.

En hissant les crocs du froid engourdissant, naviguant sur les réseaux des banques impassibles, je mettais toutes les larmes de larves écrémeuses des gens encore valides au compte-goutte dans la valve du pauvre valet de White Rabbit qui courait pour une histoire d'effraction dans l’ordinateur de la police judiciaire.
Mais ce qui me taraudait, ce n'était pas le sang giclant comme la pauvre poupée qui veut ou qui veut pas, ce n'était pas non plus l'inspecteur détective mis au service pour l’attentat et plus tard mis en morceaux dans une poubelle du centre-ville. Ni les gens survivants trinquant à la santé de la lueur napoléonienne qui s'approchait pour faire gonfler les quatre vingt dix mots tangents du nouveau discours de l’Empereur fraîchement couronné ni leur barbotage sanglant, giclant et sécrétant des enfants scolarisés sans tambour, pleurant et se fragmentant en phrases baudelairiennes ou rimbaldiennes ; ce qui me taraudait : c'était la cuisson des pâtes de mon colocataire, le timonier, toujours dans la vague mouvance bouddhiste, qui bien après une leçon d’anglais, avait trop fait chauffer les pâtes ; leurs gros bouillons dans la casserole rempli de vodka à la place de l'eau conventionnelle avaient fait gicler les viscères du prétérit anglais, et les miennes par la même occasion.
Pour des bagatelles de sorciers occultes, la famille Malefoy, comme l’Eglise Obscurantiste qui profanait les cimetières, était assigné en justice pour usage de magie noire et le procès et son prolongement mathématique, bercé par la musique de Jefferson Airplane, en acclamant les vainqueurs de la guerre du golfe sur la cinquième avenue à New-York, allait durer encore très longtemps.

Comme un stage cinématographique, la lobotomie magique de Malefoy, à la fois médicale et psychique, gaufre, était quadrillée par l'embellissement de la façade d’en face : la façade d'en face qui appartenait au siège de l’ex dictateur du quatrième Reich, où le sang avait giclé avec les anciennes croix gammées.

Le sang des bêlatres aryens avec leur bannière SS, avec, dans leur bouche le goût des gages ratés, regagnait l'itinéraire des caniveaux.

Malefoy, sur la jonchée sanglante, me disait d’emplir ma main de ce sang versé qu’à moitié : en effet, l'authenticité de la formule magique, dans le chaudron du dandy fin dix neuvième siècle, ne demandait que très peu de sang aryen pour transporter par télépathie nos valises jusqu’à l’hôtel et pour faire s’ébrouer comme un cheval de kermesse l’ordinateur tintant joyeusement et délicatement de notifications baudelairiennes.

Dans le passé, en galopant avec Malefoy sur un pur-sang arabe, le long des trottoirs de Wall Street et leurs krachs existentiels manquant d'éducation altermondialiste, s'écroulaient et faisaient s’écrouler des strates d’éclatements d’étoiles noires, solaires ou polaires ! Ah oui ! C'était la Belle Époque de la Saint Con de l'année dernière : ah ! La fête de la Saint Con ! Puis, peu après, la semaine Textes de merde se bornant à de simples et petits désirs de poèmes écharpés : un tube temporel sur Time Machine sauvegardant la bande passante des cyborgs dans leur valve à la fois organique et électronique tandis que le thriller et la tradition de la Saint Con ne m'échapperait pas cette année non plus, le trou du cul qui se tordait déjà de douleur dans les flammes de l'enfer ! Comme si j'allais laisser passer une telle occasion !
Maintenant, sur la table de la cuisine, à côté d’une bonbonnière, il y avait le brouillon des plans machiavéliques fécondés par écoulement nasal, racontant que j'allais traquer un fin gourmet pour la Saint Con : un goinfre qui gracieusement aspirait son Coca-Cola trop chargé en sucre comme les vampires sucent le sang tout en montant sur la balance, comme un numéro d'équilibriste fébrile sur son trapèze, pour afficher ses cent-vingt kilos aux vins capiteux, trapus, se saoulant en prenant des capsules psychédéliques, badigeonnées de la craie magique du sang des bagatelles nazis, en pleurant sur son poids comme un malentendu amoureux, et imaginant en faire autant dans la dimension stellaire des cyborgs paranoïaques.

Leur valve, en tripotant par l'ouverture nympholeptique l'essence de ballerines, qu’une nymphe ringarde remplissait à rabord, soupçonnait les gras du bide américain de ne pas connaître les turpitudes de Turner peignant le soleil levant dans la brume avec l’aide d’un typhon, ces incultes.
Comme voué au feu de la zone.org, ce petit garçon déjà obèse de dix ans qui s’amusait à faire des ricochets au bord d’une rivière pourpre, je le localisais avec l'aide des algorithmes de la page d'accueil de la zone, en commandant à distance, tel un tzar hacker, l’ordinateur de Malefoy.

Il était tout près de moi, tout près de cette rivière de sang, s’amusant en cascades soporifiques affichées comme les longues suites de textes en attente sur lazone.org, le comité du jury zonard étant dans les poches, pleines de talcs émiettés silencieusement comme le shit des cyborgs paranoïaques, dans leurs poches, dis-je, le chapeau d’un gnome mortel était roulé en boule, ces trolls, en troublant l’ultime bravade sournoise des univers créatifs dans un va-et-vient incessant, découpaient au cut-up le tissu des nerfs d'un tout-à-l’égout de textes de merde et des tourniquets de ce mode de vidange.

Un larcin trop évident pour cet enfant obèse qui était à présent avec moi, sur un banc face à la houle, comme un sauveteur de pizzas bien visqueuses, bien barbotées dans l'huile, ou un vers à soie trop gros pour sortir de son cocon qui aurait eu une mauvaise impression quand je m'étais assis à ses côtés, dépliant un billet de cinquante euros plié en quatre à la hâte, je lui proposais de lui offrir un Tamagotchi ultra sophistiqué dans les rues du quartier des vendeurs à la sauvette ; leurs aimables transactions sur la place aux enseignes de Serpentard se fendillant au-dessus de leur tête. L'énorme gosse, aux ballonnements gastriques truculents fut surpris au début mais comme il venait d'une famille pauvre, bouclant leur fin de mois difficiles comme on plonge un affreux matin dans un bol de café tiédasse et fade, accepta le cadeau avec enthousiasme.

Le tour du quartier des paysannes qui vendaient leurs silhouettes en l'échange d’amalgames de sables, d’exaltations fiévreuses, de poivre, de sel, de parmesan ou d’origan, ne mérite même pas un paragraphe : nous étions en ce moment garé sur la place des vendeurs de Tamagotchi et après lui avoir acheté à un marchand à la chair transplanté un Tamagotchi aux rayons ultraviolets, qui dirigeait la bestiole virtuelle à nourrir et à s'occuper dans la tuyauterie univoque des câbles organiques d’un ordinateur se vantant d’un nombre incalculable de textes en attente de publication sur La Zone.
Des textes écrits et tutti quanti qui traînaient dans cet ordinateur en veille appartenant à la famille Malefoy ; après la lecture de tous ces textes sur mon smartphone pendant que le gosse corpulent jouait avec sa nouvelle console de jeux sur le siège du passager, il y eut une brutale barre de fer violente qui me frappa aux deux extrémités de mes tempes et je restais stone quelques minutes.

...

= commentaires =

Lapinchien

tw
Pute : 8
à mort
    le 18/04/2019 à 15:11:49
MAIS QUE FAIT LA POLICE ANTI6SAINT6CON ?
Lapinchien

tw
Pute : 8
à mort
    le 18/04/2019 à 15:14:52
bonne idée en tous cas , d’enchaîner la Saint-Con par une semaine Textes de merde.
Lapinchien

tw
Pute : 8
à mort
    le 18/04/2019 à 15:17:25
Merci HK. Maintenant j'arrive, comme Mel Gibson dans l'arme fatale le faisait avec son épaule, après cette lecture, à me déboîter et reboîter le cerveau à volonté.

Commentaire édité par Lapinchien.
Dourak Smerdiakov

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Pute : 0
ma non troppo
    le 22/04/2019 à 19:51:49
La logique du supposé éparpillement des voix en cas de participations multiples m'échappe. En fait l'éparpillement ne se fait qu'entre les textes qui se détachent du lot, quelques soient leurs auteurs. S'ils étaient anonymisés, ce serait évident, il me semble.
Dourak Smerdiakov

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ma non troppo
    le 22/04/2019 à 19:53:10
On a le droit d'observer les matrices de sa secrétaire ?
Dourak Smerdiakov

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ma non troppo
    le 22/04/2019 à 23:22:26
"et je restais stone quelques minutes"

C'est l'effet que ça me fait, certes. Mon putain de cerveau homo sapiens aime que les informations qu'il reçoit lui permette de construire une image cohérente d'une réalité supposée. Le cut-up haikulyssien à petite dose, ça va. Parfois ça fonctionne littérairement, sur un court texte, ou sur des passages. Mais, ici, c'est juste trop long, trop long, trop long (cmb). J'ai vraiment dû me forcer violemment pour aller au bout et, à part l'admin publicateur, il y a des chances que je sois le seul. C'est contre-nature, bordel. Si ça tombe, ça favorise le cancer du cerveau.
LePouilIleux
    le 24/04/2019 à 19:12:47
J'ai lu aussi, avec du son psy-trance dans les oreilles. Sans apporter grand chose, ça aide au moins à aller jusqu'au bout.

"Le cut-up haikulyssien à petite dose, ça va. Parfois ça fonctionne littérairement, sur un court texte, ou sur des passages."

Le problème avec Haiku' c'est qu'on peut dire ça de ses cent derniers textes et qu'on dira probablement la même choses des cent prochains...
HaiKulysse

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Pute : 2
Seine Saint Denis Style    le 08/08/2019 à 19:38:55
J'ai lu de nombreuses fois les commentaires qui m'étaient adressés et je pense que vous avez raison ; je vais entamer une période d'écriture avec des phrases plus concises, sans renier ma première méthode d'écriture cependant, et des textes plus court pour ne pas voir valdinguer vos neurones à travers une série de tweets métaphysiques ou pornographiques selon le point de vu.
Cartésien ou Rimbaldien.
Dourak Smerdiakov

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ma non troppo
    le 08/08/2019 à 20:14:31
Et il y aura des majorettes dépecées ?

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