LA ZONE -

Huitième chapitre. L'intelligence végétale des Êtres en question.

Le 12/02/2020
par HaiKulysse
[illustration] Les gondoles de Venise, bientôt coulées, étaient : alors qu'au première loge pour assister aux scènes de gangbang, malgré l'effort d'Angela d'apporter une touche d'exotisme, Lucky Pierre, avec sa queue se lubrifiant, avec cette envie de dégourdir sa bite, silencieusement, devenant plus pressante, livrait bataille pour repousser ses démons.
Sa légendaire carrière dans le porno, et les boulets de canons cuivrés des zonards, ne s'avouant pas encore complètement vaincus, ainsi que leurs films en noir et blanc classés X, restaient introuvables dans les archives.

Ces canons qui emportaient les embarcations sous les flots de l'oubli perpétuel, ne tonnaient plus à l'époque des années X ; au crépuscule, on retrouvait sur le littoral italien ce qui était demeuré dans ces tréfonds, où s'amassaient les trésors volés à Choplif, l'ancien propriétaire du lot numéro cinq contenant en bonus les deux portefeuilles aux fermoirs en laiton.

Si on parvenait à les ouvrir, à grande peine et après maints sortilèges, on découvrait les listes des contacts téléphoniques, pliées hâtivement en quatre, des Êtres en question.

Des contacts téléphoniques, tous sans emplois et ayant le projet fou d’écrire une nouvelle littéraire à partir de leur expérience personnelle...


Se concrétisant, lorsqu'on ouvrait les deux porte-monnaies, l'intelligence végétale de ces êtres en question, fumant la sacro-sainte Marie-Jeanne, récoltait sous les lattes des saloons au-dessus des Amériques, du pavot et des champignons hallucinogènes, quand Angela désemparée après un seul marrocco, était encore logiquement loin de se douter que l'Aventure les mènerait beaucoup, beaucoup trop loin.

Au début, des Choses Vues, ou des leurres, ou des bavures extrêmes ; ainsi les visions, chiffrées à l'excès, apparaissaient à la première taffe, mais, comme un cadavre exquis et en plus autobiographique, un récit s'esquissait sous le commandement de l'intelligence végétale : leurs lobes cérébraux où se racontaient les dérives joyeuses, les barrières que la langue anglaise avait dressé, bref toutes ces conneries de voyageurs paumés, dégueulant dans le lavabo leur dose de houblon quotidien.

A leur actif, diverses suralimentations en THC... Et une kyrielle de plagiats à droite et à gauche mais elle surestimait le liquéfiant vide laissé autour de leur vie de bohème, cette marijuana inspirée et expirée à longueur de journée.

= commentaires =

Dourak Smerdiakov

site
Pute : 0
ma non troppo
    le 14/02/2020 à 17:15:55
Ça manque de crocodiles et de clés USB.
Lapinchien

tw
Pute : 8
à mort
    le 14/02/2020 à 20:51:01
étrangement, pas trace d'un tamagotchi aussi
Clacker

Pute : 3
    le 14/02/2020 à 20:54:51
Même pas un pangolin, et pourtant c'est d'actualité.

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