LA ZONE -

Considération sur les armes à percussions et les Tuperweare

Le 10/05/2025
par Magicien Pampers
[illustration] De l'herbe rase. Des collines basses et boisées. Des rochers. Des crapauds-buffles à l'ombre des rochers. Des serpents partout, de toutes les marques. Attendants qu'on leur marche dessus. Des vieux pneus. Des tas de saloperies qu'il serait emmerdant de détailler. Une Ford A sans moteur. Qui rouille. Un vieux ranch trapu. Une grange de guingois. D'anciennes stalles pétrifiées sans chevaux. Au dessus de tout ça, un ciel. Turquoise. Avec le soleil écarlate. Qui brûle tout ce que je viens de décrire. Parce que c'est l'été.
Sous l'ombre de la véranda, deux types se font face. Assis sur des chaises basses à dossiers inclinés. Il siffle de la Jax en bouteille. Au moment de l'achat , la Jax était fraîche. Une demi-heure plus tard, la Jax est presque tiède. Mais, ce n'est pas si grave. L'important étant d'arriver avec un truc avec soi, lorsqu'on débarque chez quelqu'un que l'on ne connait pas.
L'hôte est très ridé. Sans nul doute, parce qu'il est vieux. Pas de signes distinctifs particuliers. Sauf des yeux perçants, peut-être gris. Il bave avec dignité son jus de chique dans la boite de conserve posée sur le devant de sa chemise rouge élimée à boutons de nacre. Le visiteur est grand, mince et athlétique, très jeune, déjà un peu chauve, coiffé d'un bob clair incongru. Il fume Chesterfield sur Chesterfield sans filtre et n'a pas encore eu l'idée de les emmancher sur un cylindre de nacre.
a) pour ne pas bouffer des brins de tabac.
b) parce que c'est joli.

Ce jeune homme débute dans la profession journalistique. Après s'être fait lourder du Time (NY) et d'autres canards, il fait ses armes en solo. Electron libre sans méthode étudiée, sans relations, sans contrat avec un quelconque journal.

Mars 1959, le yankee myope revenu quelques temps chez sa mère au Kentucky, file vers l'ouest. West is the best. Comme le dira l'autre givré, un peu plus tard ... Tennessee, Arkansas, Oklahoma, Texas, New-Mexico, Hunter trace la route. Long chacal en quête d'une histoire singulière, d'un scoop, de bonnes cuites ...

Un matin, sa Nash 37 complètement déglinguée avec : ses clopes, un Zippo, un carnet presque vierge de toutes annotations, trois stylo-billes, cinquante dollars, des lunettes de vue teintées, un vieux Colt Lighting planqué sous le siège-conducteur, s'arrêtent dans la rue principale de Raton, New-Mexico, huit-cent âmes, aucune architecture remarquable à noter, collines basses tout autour...

Hunter sort de sa caisse bordeaux et déplie son corps ectomorphique naturellement raide. Un vestige d'envie de chier chatouille sa tuyauterie interne. Mais, il est trop tard pour satisfaire cette action triviale mais importante. Les spasmes défécatoires sont passés. Dans la vie, il est primordial de saisir ses chances au bon moment. Hunter sait tout cela. Il n'a pas voulu prendre le risque de s'arrêter en pleine nuit, afin de débourrer au bord de la route. A cause des rattlesnakes et des mocassins. Et aussi, parce qu'il est à court de papier WC et qu'il ne possède que trois slips. Il baille, enlève ses lunettes et s'essuie les yeux. Il allume une sèche et traverse la rue venteuse. Un tumbleweed venu de très loin coupe sa route et se prend dans ses chaussures. Hunter jure. Un frisson métaphysique parcours son échine.
Café. Pas si mauvais. Serveuse au bout du rouleau. Tarte au citron-meringue très sucrée. Cinq clopes. Réserve une chambre au motel d'en face. Dors trois heures.

Plus tard. Chez le coiffeur. Hunter fait raser sa barbe d'une semaine. Le coiffeur dégoise. Ce qui est dans l'ordre des choses.
« Qu'est-ce que vous faites dans la vie ? Z'êtes pas du coin ? Ici, ce n'est plus comme avant. Mais avant, ce n'était pas comme aujourd'hui.
- Dans le temps, ajoute un vieux qui attend sa coupe réglementaire du mois - bien dégagé derrière les oreilles - on devait compter avec : les Comanche, les yankees, les mex, les éleveurs, le temps, la pluie, la sécheresse, le gel, le blizzard, les insectes, les crotales très longs, la diphtérie, les fièvres du bétail … les gens étaient d'une autre trempe. Et les taxes gouvernementales n'étaient pas …
- Et vous avez des bonnes histoires à raconter ? demande Hunter au vieux qui attend sa coupe et qui, réflexion faite, n'est pas si vieux que ça mais paraît plus âgé.
Faut dire, il marne sous le cagnard et le gel - depuis plus de trente ans - sur les derricks des alentours.            
- Sûr… répond l'autre ravi, avant hier, le gros Bill s'est pété la gueule de la plateforme. Ses dents ont atterrit pile-poil sur le rail en acier qui attendait plus bas … il en a perdu dix-sept. Mais, on peut dire que Bill est un veinard. Il économisera un râtelier tout neuf puisqu'il est mort très rapidement, avec la nuque brisée...
- Bonne histoire mais un peu courte pour faire un papier avec ça … répond Hunter platement en se levant de son siège, après avoir été préalablement essuyé avec une serviette chaude.
- Monsieur est reporter. » explique le coiffeur non sans une espèce d'étrange fierté.
Le vieux qui n'est pas vieux est content de l'apprendre. D'autant qu'il possède un bon stock d'autres histoires d'accidents. Mais, le coiffeur lui coupe l'herbe sous le pied. Juste avant qu'il ne raconte la noyade sèche de Billy Jack qu'il a déjà entendu 456 fois.
« Elmer, Monsieur le reporter n'est pas venu de si loin pour t'entendre raconter des banals incidents de travail. Se tournant vers l'étranger qui attend de payer devant le petit lutrin, le merlan rajoute. Je gage que vous êtes à la recherche de récits aventureux, pittoresques, voire, épiques … ?
- Hum... répond H qui possède une physionomie étrangement fixe et qui ne sait pas très bien ce qu'il cherche lui même.
- En ce cas, il faut aller voir le vieux Tuperweare Fud. Il habite à cinq kilomètres (on traduit en décimale), prenez la nationale en direction d'Albuquerque et tournez à gauche, lorsque vous arriverai à l'épave de remorqueur. Suivez la piste, le ranch de Fud se trouve à moins de huit cent mètres. »
Hunter se demande ce qu'un remorqueur peut bien foutre en plein Nouveau-Mexique et pourquoi ce Fud porte le sobriquet singulier de Tuperweare ?

Tuperweare Fud bave une nouvelle fois dans sa boite de conserve. Il est content de recevoir du monde. Même si le type chauve n'est pas très causant. En tout cas, il possède une belle descente. Et c'est très aimable à lui de s'être pointé avec trois packs de bonne bière ! Même si elles sont tièdes.
Oh, tiens, potentiel lecteur ! J'ai dit tout à l'heure que ce vieux ne possédait pas de signes particuliers. Je dois faire une rectification concernant cette affirmation, qui est fausse. Je ne disposais pas encore de tous les paramètres et détails, lorsque j'ai commencé la rédaction de ce récit véridique et étonnement palpitant.
Fud porte un bol jaunâtre coiffant la moitié supérieure de son crâne tronqué. Ce dôme transparent est enfoncé dans les rebords des os pariétal et frontal de sa boîte crânienne. Derrière la barrière de plastique, pulse une cervelle en parfait état de conservation.
Hunter est à présent habitué au spectacle de cette effrayante exhibition. La troisième Jax permet d'ailleurs d'appréhender avec décontraction la mutilation singulière de son interlocuteur. Ce dernier est en train de relater les méthodes de contrebandes qui permettaient de faire entrer du scotch par la frontière canadienne, ceci, entre deux jets de salive brunâtre. Hunter prend des notes, par courtoisie, l'époque de la prohibition ayant déjà été largement couverte.
« On roulait en convoi. La Chevy devant et le camion juste derrière. C'était l'hiver 27. Et la neige nous avait fait sortir de la route. On roulait avec prudence. Sur une plaine. Avec les flics du district de Saint-François qui nous talonnait. Comme on avait coupé les phares, je suis monté sur le marche-pied de la voiture, pour mieux voir. Et un cahot m'a précipité par terre. Et le camion qui venait derrière m'est passé par dessus. Et je me suis couché sur le sol. Mais pas assez vite. J'ai cogné certainement un essieu avec le sommet du crâne et j'ai laissé ce que vous ne voyez pas...
- ça a du être douloureux. fait Hunter en décapsulant sa quatrième bière.
- Pas trop, j'étais dans les vapes … arrivé en lieu sûr, les copains se sont rendus compte qu'il me manquait un truc... faut dire, j'étais plein de sang et qu'il m'avait balancé sur la banquette arrière sans m'examiner plus en avant, à cause des flics. Ensuite, j'ai vécu pendant une bonne vingtaine d'années avec un couvercle de fer enfoncé dans la tête. Un peu comme ce Dracustein des films qu'aiment les jeunes d'aujourd'hui ... c'était d'ailleurs très inconfortable. J'avais froid en hiver et trop chaud en été. Je cachais ça sous des très larges chapeaux. Afin de pas effrayer les gens. Mais, je dois dire que certaines femmes appréciaient beaucoup cette singularité … spécifie le vieux sans se départir de sa dignité, finalement, c'est ma petite nièce qui a eu l'idée de m'envoyer cette remarquable protection en plastique. C'est beaucoup plus élégant, léger, et moderne. C'est fou ce que l'on peut arriver à fabriquer aujourd'hui … il paraît même que les cosmonautes de l'espace mangent dans des assiettes comme ça... »

Hunter est un peu déçu. Cette histoire de Tuperweare n'intéressera jamais personne. Même si elle est rudement bien, de son avis. Il lui demande ce que peut bien foutre un remorqueur à plusieurs centaines de kilomètres de la première côte maritime mais le vieux n'écoute pas et il se lève de son siège.
« Je vais vous montrer quelque chose... » dit le vieux qui quitte la véranda, entre et revient avec une boite plate en carton grise sous le bras.
Le vieux tends la boite à Hunter qui la pose sur ses genoux et l'ouvre.
« Hum … c'est un Remington 1858 calibre .44 fait le reporter qui soupèse le long et lourd révolver dans ses mains. Son bronzage a très bien tenu dans le temps … et son mécanisme semble en très bon état ... le barillet est chargée, aussi ... étrange que cette arme n'ai jamais été modifiée ... ajoute Hunter qui connait parfaitement le processus laborieux de rechargement des armes à percussions.
Le vieux s'esclaffe franchement et répond.
- Je m'en sert pour faire fuir les coyotes. Et le premier propriétaire de cette arme n'aurait jamais, pour rien au monde, modifié le fonctionnement de cette arme …
- Pourtant, répond Hunter qui connait la question, les cartouches métalliques ont rapidement remplacées ce système déjà obsolète durant la guerre de sécession...
- Obsolète, dans certaines circonstances. Et puis, vous oubliez le prix des munitions à chemises métalliques en 1880 … j'ajoute que, si le 7 ème de cavalerie avait été équipé de ce modèle de révolver, il n'aurait pas pris la plâtrée que l'on sait à Little Big Horn... »
Hunter n'est pas de cet avis. L'équipement individuel des cavaliers de Custer n'entrait pas en ligne de compte avec la déculottée précitée. Le reporter termine sa bière, rote courtoisement dans le creux de son poing, allume une énième cigarette et déclare avec une certaine passion teintée d'agacement.
« Cette arme remarquable et précise est cependant très lente à recharger. Vous imaginez verser de la poudre noire avec une poire dans ses six alvéoles, forcer les billes de plombs avec le levier de rechargement en plaquant la crosse contre votre ventre et terminer l'opération en allant pêcher dans votre poche des capsules de fulminate de moins de quatre millimètres que vous essayerai ensuite de coiffer sur les cheminées minuscules du barillet ? Et tout cela sous une pluie de flèches et de balles ?
- Hé ! C'est vrai qu'on ne voit jamais faire ça au cinéma … le vieux réfléchi. C'est dommage que je ne dispose pas d'un autre revolver plus moderne sous la main, j'ai vendu tous mes outils lorsque j'ai acheté ce ranch ... je vous aurai fait la démonstration de sa rapidité ...
- Mais ! Effectivement, j'ai - comme tout citoyen libre qui se respecte - un six-coups et une boite de balles dans la voiture ! Cela tombe très bien ! fait Hunter qui commence à s'exciter et qui se déclare intérieurement que ça, c'est vraiment une bonne idée !
- Quoi de plus amusant que de vider quelques barillets en bonne compagnie en vidant des bières chaudes !
Alors, allez chercher votre pétoire, jeune homme, je vais vous apprendre quelque chose. »


             Le duel amical entre Tuperweare Fud et Hunter Stockton Thompson.

    

De l'herbe rase. Des collines basses et boisées. Des rochers. Heu, je l'ai déjà dit, non ? Bref, deux types là dessus, se tenant face à face, à quinze pas, l'estomac plein de bière, avec des révolvers chargés qui pendent au bout de leurs poings.
Les règles du jeu sont simples. On vide son arme au dessus de la tête de l'autre et on recharge.
Le premier qui balance sa seconde bordée est déclaré vainqueur.
Hunter est vraiment superDriscoll content. C'est toujours une idée rudement chouette que de se tirer dessus, pour rire … ce vieux chacal est vraiment pas croyable ! Même s'il ne possède pas l'ombre d'une chance de gagner … même bourré, Hunter estime qu'il mettra moins de trente secondes pour recharger les six chambres de son arme de six nouvelles cartouches.
« Hey ? Vous n'avez pas oublié votre poire à poudre ? Fait-il un peu chancelant à l'adresse de son interlocuteur qui vacille, lui aussi.
- T'occupe, blanc-bec ... répond gentiment Tuperweare en tâtant la poche de son vaste pantalon de velours sombre. T'entends la portière de la Ford qui claque à intervalle irrégulier dans le vent ?
- Ouaip !
- Au prochain claquement, on tire. Mais, fait bien gaffe de pas abimer mon Tuperweare ! »

La portière claque. Douze détonations irrégulières déchire le calme de la plaine. Environné du nuage noir produit par sa pétoire, la moitié supérieure du vieux est présentement dissimulée au regard de myope de Hunter qui bascule le barillet de son flingue sur le côté, éjecte les étuis vides à l'aide de la pompe installée sous le canon, fouille dans ses poches à la recherche de ses balles, les glissent une à une dans les chambres vides, referme le barillet et ...
Trop tard.
« PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! » déclare le Remington 1858 pendant que le bob clair percé de trous s'envole dans le ciel turquoise.

Coiffé de son bob percé de trous, Hunter passe en roulant à tombeau ouvert devant le cadavre du remorqueur qui rouille sur le bord de la route. Hum ... Mystère non élucidé. Mais, il trouve qu'il vient de passer un agréable moment. Et, ce vieux renard de Tuperweare l'a bien eu en dissimulant un autre barillet chargé dans le fond de sa poche !!! … et c'est parfaitement exact, dans ces conditions, le 1858 antique possède encore des arguments qui ne sont pas négligeables.

= commentaires =

Lapinchien

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Pute : 16
à mort
    le 10/05/2025 à 11:26:06
T'as vraiment pas de pot pour les commentaires de ton texte. Il paraît en plein pont du 8 mai et tous les zonards se dorent le cul à la plage.
Lapinchien

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Pute : 16
à mort
    le 10/05/2025 à 11:28:46
Sinon je me répète par rapport à ma critique mais ce texte sort largement du lot de tes textes habituels sur les écureuils sorciers aussi vu ton potentiel énorme, je ne comprends pas tes intentions.
Cuddle

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Pute : 1
    le 10/05/2025 à 19:56:17
L'admin a fumé un peu avant de faire le résumé du texte, non ?
C'est vrai que MC.Orpea nous prend de court avec cette nouvelle sans trace de LSD qui sent la sueur de bonhomme. Un texte appréciable par son originalité et à contre-courant du thème. Il est fort ce magicien !
Magicien Pampers

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Pute : 10
He bé,    le 10/05/2025 à 20:09:41
Merci Lapinchien pour ces commentaires élogieux. Je vais plus me sentir pisser dans ma couche… et merci à Cuddle, aussi !
Mais mes ragondins, je les trouve bien… à tout. Je sors d’un beuf et j’entends plus rien.
Lapinchien

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Pute : 16
à mort
    le 10/05/2025 à 20:16:01
Non, j'ai pas fumé; J'ai juste essayé de faire un gonzo descriptif/critique.
Cuddle

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Pute : 1
    le 10/05/2025 à 21:00:53
Ah oui ! On est dans l'appel à texte HST et la critique est aussi HST. O_O
Bravo. Je m'incline. (Mais pas trop quand même.)
Magicien Pampers

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Pute : 10
@Lapinchien    le 10/05/2025 à 21:05:46
C’est con que personne ne soit là, ou presque, pour le lire, ou même, le casser. C’est un peu comme , voyons, se branler dans un steak. J’attendais au moins les piques de Tomaterougie, tant pis. En même temps, comme je tiens un rôle de bouffon dans le monde parallèle de la Zone, je comprends que les auteurs puissent m’avoir dans le pif. Rassurez-vous. Je dis toujours ce que je dis.
Mes intentions sont totalement inexistantes, pour répondre à ta question. Comme déjà expliqué, ça fait 25 ans que j’écris pour mes animaux et le monde s’en branle. C’est ainsi. Mais, j’ai envoyé ta dithyrambe aux autorités supérieures, on verra s’il se passe un truc. Mais bon, c’est comme pour les laxatifs, lorsque ton trou du cul est bouché - si tu me passes cette analogie approximative - ça fait rarement son effet… dernier raiso. Potentiel énorme? C’est sans doute exact. Ma femme me le dit souvent. Sauf qu’elle ajoute que c’est dommage que je bande mou…
En tous cas, encore merci, c’est la meilleure critique qu’on m’ait faite depuis X temps, Arsène Lapin.
Magicien Pampers

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Pute : 10
Je vais    le 10/05/2025 à 21:08:20
La relire, d’ailleurs.
Lapinchien

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Pute : 16
à mort
    le 10/05/2025 à 21:14:51
Magicien Pampers, ne t'inquiète pas, il sont juste en weekend prolongé, ils reviendront lundi et ils réagiront alors.

Cuddle, j'ai vu que t'avais les poèmes de Younisos en ligne de mire. Si tu fais un descriptif/critique sous forme de rap, comme je l'ai fait pour son dernier texte, envoie moi les paroles que je les mette en musique.
Cuddle

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Pute : 1
    le 10/05/2025 à 21:21:12
WTF ? Du rap ? JE RIS.

Mais en vrai, ça peut être marrant.
Lapinchien

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Pute : 16
à mort
    le 10/05/2025 à 21:34:53
voilà voilà :

https://www.lazone.org/articles/3643.html
Magicien Pampers

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Pute : 10
C’est    le 10/05/2025 à 21:45:03
Une voix synthétique, qui chante?
Lapinchien

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Pute : 16
à mort
    le 10/05/2025 à 22:11:12
C'est généré par une IA, y compris la voix. J'espérais que la promesse d'un rap allait faire fuir les poètes mais c'est l'effet inverse. Tout du moins pour Younisos qui a posté 1 ou 2 poèmes de plus depuis.
Magicien Pampers

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Pute : 10
Fais    le 10/05/2025 à 23:04:31
Pas ça avec Cauda, surtout.
Lapinchien

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Pute : 16
à mort
    le 11/05/2025 à 10:59:39
Oui, avec Cuddle, 2eme et 3eme à la Saint-Con 2025, 1ere et 2nde dauphine de Clacker, on forme le gratin dauphinois.
Mill

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Pute : 16
    le 11/05/2025 à 21:57:57
Bien, ce texte. J'aime bien le style, justement très gonzo, les phrases hachées, l'espèce de faux je-m'en-foutisme qui préside au choix des mots. L'histoire m'amuse mais j'ai eu du mal à me départir de l'idée qu'on était dans un cartoon des années 50. Le nom de Fud y est sans doute pour quelque chose. L'idée du tupper est énorme. J'aime bien cette fin et voilà enfin pourquoi Thompson se promenait avec un bob tout moche.
Magicien Pampers

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Pute : 10
@Mill    le 11/05/2025 à 23:25:40
J’ai choisi ce nom en pensant à : Uncle Fud dans Tennessee Stud de Johnny Cash, c’est un blase qui s’imposait. Mais, c’est vrai que ça sonne aussi fatalement comme un cartoon avec le coyote et le road , par exemple. C’est notre culture télévisuelle collective qui veut sans doute ça?
Mill

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Pute : 16
    le 11/05/2025 à 23:33:45
Bah, c'est juste que j'ai pensé à Elmer Fudd et d'emblée, toute l'histoire s'est retrouvée comme transportée dans un décor de chasse au lapin dans les grandes plaines américaines. Ca se mélange bien. Le personnage est pittoresque à souhait et Thompson est bien utilisé.
Magicien Pampers

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Pute : 10
Ah oui,    le 11/05/2025 à 23:43:36
C’est vrai Elmer, bien sûr…
les décors minimalistes et distordus de Road Runner sont d’ailleurs particulièrement percutants pour figurer une nature âpre, stérile, et torride. Vers Raton, le climat est cependant un peu plus habitable… mais? D’où peut venir ce remorqueur?
Lapinchien

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Pute : 16
à mort
    le 12/05/2025 à 11:44:19
Et n'hésite pas à écrire des commentaires dans la lignée de ce texte aussi.
Magicien Pampers

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Pute : 10
@Lapinchien    le 12/05/2025 à 13:19:43
Yé fais ce que je peux… ( mais c’est sympa, merci) . Mes commentaires sont adaptés aux textes qu’on me sert. Je crois. Tu conviendras, d’ailleurs, que j’ai la courtoisie de me les farcir intégralement et de commenter, en sus. Contrairement à la plupart de certains merdeux autocentrés . Désolé si c’est absurde et que TomateauJus se roule par terre en chialant, après.
Lapinchien

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Pute : 16
à mort
    le 12/05/2025 à 14:21:16
Tu mérites bien le titre de pilier de comptoir de la Zone. Ce n'est pas un reproche, au contraire : notre comptoir est sur pilotis.

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